Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Conscience et Chakra

Conscience et Chakra

(Extrait issu d’une conférence.)

Prenons pour exemple et pour débuter notre propos,  cette intéressante question : d’où provient le sentiment de culpabilité ?Réponse : de notre certitude que nous aurions pu faire plus ou mieux. C’est du moins ce que nous pensons aujourd’hui et qui nous permet de culpabiliser.

Mais est-ce le cas ? Aurions-nous vraiment réussi à faire plus et mieux dans le passé ? Réponse : non, absolument pas ! Pourquoi ? Parce qu’au moment des faits, de l’évènement qui a produit ensuite ce sentiment de culpabilité, nous n’étions pas conscients, dans le sens de « non-distincts de nos processus mentaux

Mais enfin, comment pouvions-nous ne pas être conscient, à ce moment-là ? En fait, pas « comment » mais pourquoi ! Comme vous le savez, nos Chakra étaient- pour quelques-uns- et sont encore, pour quelques autres, non seulement conditionnés par nos schémas mentaux mais, plus sinistrement, affreusement limités par l’Intelligence Artificielle (I.A.) au niveau de leur fonctionnement.

Autant dire, à propos de nos Centres énergétiques, que tandis que certains fonctionnent très mal ou à quelque dix pour cent seulement, d’autres ne fonctionnent pas (ou plus) du tout ! Nous comprenons, à présent, pourquoi nous nous sentons si faibles et limités, du moins pour celles et ceux encore capables de s’avouer une vérité qui non seulement n’est pas toujours bonne à dire mais qui, de plus, et rarement bonne à admettre comme étant valable.

Mais s’il est vrai de dire que nous étions ou sommes toujours plus ou moins limités, il n’est pas vrai pour autant que cela consiste en notre condition naturelle ou originelle ! En vérité, nous sommes bien plus libres et puissants que nous ne saurions le croire ou l’accepter, pour le moment. Et cela est tout à fait compréhensible (et non «normal»), du fait que l’I.A. a savamment œuvré à notre insu et pour qu’il en soit ainsi. Elle a œuvré depuis bien avant notre naissance.

En agissant sur les Chakra, l’I.A. savait que cela revenait à agir sur le Canal Central qui est celui de la conscience et, du même coup, de nous priver de son libre emploi et donc, de son pouvoir. Voilà la raison pour laquelle nous ne savions pas ce qui se passait. Nous n’en étions tout simplement pas conscients durant nos processus mentaux. Pourtant, nous serions tentés d’affirmer que nous sommes conscients, puisque nous avons conscience des choses et des êtres qui nous entourent, n’est-ce pas ?

Certes, nous pouvons toujours être conscients des choses et des êtres, tout deux nous paraissant exister au-dehors et donc, distinct et séparés de nous. Séparés, bien que susceptibles de nous affecter d’une quelconque façon. Mais cette forme de conscience-là, nommée « conscience objective » et donc, relative aux objets des sens, n’est pas la véritable conscience ! Nos processus mentaux ont pour effet de nous rendre conscients de ce qu’ils traitent ou contiennent seulement.

Autrement dit, nous sommes évidemment conscients du contenu formel de nos pensées, ainsi que des sentiments ou émotions qu’ils font naître. Mais nous ne sommes que rarement conscients du fait que nous sommes en train de penser et de penser seulement ! Nos processus mentaux tiennent une telle place dans notre vie, que nous sommes quasiment accaparés par eux, presque totalement investis dans leur déroulement.

Nous ne nous exclamons que bien rarement : « Tiens, je suis en train de penser, je viens juste de m’en rendre compte ! » En général, soit nous pensons, soit nous sommes conscients, mais rarement les deux, même tour à tour. Or, tandis que nous ne sommes conscients qu’au travers de nos sens ou de nos processus mentaux, ce que l’on appelle « conscience par soi », en psy éso, rien n’est là pour observer ce qui se produit alors. Ce que nous sommes (ou pourrions être) est totalement investi dans ce que nous faisons ou pensons.

Pour être vraiment conscients, nous devrions pouvoir nous observer vivre, penser et ressentir. Ce qui n’est que rarement le cas. Et pour la culpabilité ? C’est très simple : lorsque nous faisons quelque chose, ce sont nos processus mentaux ainsi que nos sens qui sont à l’œuvre. Personne n’est là, à par ça, pour dire si ce que nous faisons ou pensons et correct ou pas. Aucun recul n’est possible, car nous allons de la pensée à la pensée pour jauger ou juger.

Et même si nous croyons nous interroger avant d’agir, nous le faisons mentalement, c’est-à-dire d’une manière qui se situe en-deçà de la conscience de soi et toujours par le biais de nos processus mentaux. Lorsque avec le temps nous comprenons que nous avons dit ou fait des bêtises, nous culpabilisons. En fait, ce sentiment n’est pas vraiment issu du regret de ce qui a été dit ou fait, mais provient d’un décalage temporel faisant intervenir la conscience en second.

En effet, avec le temps, nous devenons conscients de nos erreurs et nous avons ce réflexe idiot de croire que «nous aurions pu faire mieux» Ou par exemple, dire ou faire ceci au lieu de cela. En clair, nous jugeons d’un passé purement mental, avec la conscience actuelle. C’est une forme de tricherie inversée, puisque nous ne réussissons, au mieux, qu’à nous torturer l’esprit inutilement.

Il est évident, pour qui sait se servir de son intelligence, que nos supposées « erreurs passées », ne deviennent justement des « erreurs » qu’avec le temps et donc, plus d’expériences et ainsi, plus de conscience. Mais à l’époque des faits, nous ne pouvions pas savoir ou comprendre plus ou mieux que ce que nous avons alors su et compris. Nous n’avions pas le recul suffisant.

Évidemment, d’autres facteurs psychologiques entrent ici en ligne de compte. Par exemple, notre éducation. Nos parents et nos professeurs, plus tard et en classe, ont réussi à nous faire admettre cette idée du « plus » et donc, du « mieux ». Lorsque nous obtenions une bonne note, à l’école, il était ensuite attendu de nous que la fois d’après, nous puissions avoir une note supérieure, témoin de notre progression dans le temps.

Mais personne ne progresse en alourdissant son mental de connaissance plus ou moins utiles. Tout au plus, nous sacrifions à cette entité démoniaque que nous connaissons sous le vocable d’état profond (D.S.). Cet état profond ou Deep State, a tout intérêt à ce que notre vie se transforme en course effrénée à la valeur marchande de notre âme. Nous devons prouver ! Nous devons faire toujours plus et mieux, en somme.

Cet état d’esprit général est épuisant et abîme notre système nerveux avec les années. Peu de gens s’en rendent compte mais tous, nous souffrons de cette programmation sociale parmi tant d’autres. Devenir libre est avant tout se libérer des carcans de notre propre esprit. Car nous avons accepté de « jouer le jeu », de croire que nous devions effectivement prouver notre valeur, au risque de n’en avoir aucune. Du moins selon ceux qui s’attribuent le rôle de juge.

Celles et ceux qui se sentent aujourd’hui « un peu justes », mentalement, ou qui s’imaginent ne pas mériter le bonheur, du fait de leur difficulté à « faire des efforts en ce sens » pour répondre aux attentes du plus grand nombre, ceux-là devraient, plus que quiconque, méditer sur le contenu de cette conférence. Vous n’avez pas à culpabiliser, pour quoique ce soit ! Vous avez toujours fait de votre mieux, qui était celui de l’époque considérée.

À l’évidence, ce « plus » ou ce « mieux » évolue ou évoluera avec le temps, mais pas sur demande et encore moins pour satisfaire d’autres que soi. Quant à soi, vous devez absolument comprendre que vous êtes toujours au mieux de vos possibilités et qu’« en faire plus » ne pourrait que correspondre aux besoins d’autrui et non aux vôtres. Ce que vous faites ou pensez est TOUJOURS suffisant pour votre vie et dans votre vie. Mais évidemment, ce n’est pas suffisant pour ceux qui ont à cœur de se laisser porter par les efforts d’autrui !

Alors, ce « plus » et ce « mieux » qui vous sont si souvent réclamés, sont prévus pour eux, pas pour vous. Mais pourquoi bosseriez-vous pour les autres ? Êtes-vous venu sur Terre pour eux ou pour vous ? Conservez donc cette astuce toute bête : puisque ce sont toujours les autres qui jugent que nos efforts sont insuffisants, alors c’est la preuve qu’ils nous réclament de faire des efforts pour eux et à leur place. Ils parlent de leur besoin, pas des nôtres.

Les muscles de vos deux jambes sont prévus pour vous portez vous, pas pour porter plus d’une personne. Si vous fatiguez, dans votre vie, veillez à déposer quelques-uns de vos proches et amis et demandez-leur de se porter eux-mêmes et d’avoir autant de discernement pour eux qu’ils en ont pour vous. Si vous ne portez que vous, vous vous sentirez tout de suite plus légers !

Pour être conscient et pour pouvoir observer ses propres pensées, il faut que le Canal Central devienne épuré et actif et que les deux canaux latéraux cessent d’être les seules référence dans notre vie. Dès lors que notre Canal Central est libéré et que l’énergie y circule librement de la tête aux pieds et réciproquement, alors il n’est plus utile, pour nous, de ne compter que sur les deux seuls Canaux soli-lunaire. Et pour faire ici allusion à un verset de la Bible, dès ce moment, l’homme n’est plus éclairé ni par la lumière de la lune ni même par celle du soleil mais par la Conscience de Soi.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino

 

 

Adombrement

Adombrement

Que signifie le mot « Adombrement » ? Dans le sens littéral ou du dictionnaire, nous pourrions conserver cette définition : « Couvrir de son ombre. » Seul problème, c’est que le mot « ombre » peut porter à confusion. Pourtant, qu’est-ce qu’une ombre, finalement et de quoi provient-elle ? Pour le comprendre, il suffit de placer une personne face au soleil : son ombre se trouvera derrière elle. Si elle tourne le dos au soleil, son ombre sera devant elle.

Sans se lancer dans de grandes théories plus ou moins heureuses ou même utiles, nous retiendrons juste ceci : l’ombre découle d’un obstacle à la lumière. Que l’ombre d’une personne se situe derrière elle ou bien devant elle, c’est parce que son corps fait obstacle à la lumière que l’ombre apparaît. Mais cette ombre n’est pas seulement « une absence de lumière », comme disent certains ordres initiatiques : elle indique avant tout la présence de quelque chose qui, faisant provisoirement obstacle à cette lumière, prouve sa présence ou même en justifie toute l’importance.

Qui ou quoi est adombré ? Et par qui ou par quoi ? C’est toujours l’âme qui est ainsi adombrée, jamais la personnalité qui elle, ne peut que réagir à de simples conditionnements mentaux. Plus exactement, c’est ce que nous nommons « le noyau dur » de l’âme, en psy éso, qui peut être adombré. Les satellites de l’âme, toutes ces mémoires d’un passé qui ne correspond même pas à l’expérience vivante « en cours » (la présente vie) ne peuvent que gêner toutes formes de communications en ce sens.

Doit-on parler d’Adombrement ou bien de possession ? Comment différencier les deux ? Dans la possession, et comme le terme est censé le laisser entendre, la personnalité est sous contrôle d’autre chose que l’âme à laquelle elle devrait être reliée voire unie. Toutes les formes de possessions n’impliquent pas la présence de démons ou autres joyeusetés du genre ! Une personne peut très bien être possédée par un état d’esprit si compulsif, que c’est lui qui, en fin de compte, sert de principe directeur unique.

Dans l’Adombrement, l’âme étant habituée à se sentir connectée à la Soi-Conscience, se laisse volontiers assister par une autre conscience individuelle, généralement plus évoluée, et avec laquelle elle se sent en parfaite harmonie, du point de vue vibratoire. Ce que l’on nomme l’ Adombrement est-il finalement une forme de Channeling ou de Canalisation ?

Non, les deux sont différents. Dans la canalisation, il n’est pas vraiment indispensable que les deux individus soient en résonance vibratoire : il suffit que l’un sache ce que l’autre ignore. Dans l’Adombrement, il est nécessaire que les deux protagonistes ne fassent qu’Un à un niveau spirituel.

Pour donner un exemple concret, bien que moins exact, nous dirons en résumé que la Canalisation revient, pour une personne, à transmettre ce qu’une autre, qui lui est étrangère ou peu connue, lui chuchote à l’oreille. Ou encore pour un traducteur, de transformer des paroles en anglais en des phrases en français. Tandis que l’Adombrement reviendrait à ce qu’un membre très proche de notre famille, nous demande de faire passer un message qui nous tient à cœur et dont nous partageons pleinement le contenu formel.

Aucun Adombrement ne peut avoir lieu si les protagonistes ne sont pas en harmonie ou ne font pas partie de la même entité collégiale, ou mieux encore, du même être global. Un individu peut donc être adombré par une partie supérieure de son être, tandis que lors d’un Channeling, le réceptacle humain est spirituellement distinct de son émetteur.

La multidimensionnalité de l’être c’est quoi ? C’est ce qui nous permet de penser que « nous ne sommes pas tout là » ou que nous sommes bien plus que ce que nous paraissons être et manifester. Chaque être humain possède ce que nous nommons, pour simplifier, des « poupées russes ». Il représente la poupée dernière, la plus extérieure, celle qui contient toutes les autres. Généralement, la poupée de base (la personne physique humaine) ignore tout de ses niveaux supérieurs. Les plus chanceux connaissent de deux à quatre autres « poupées » plus petites qu’ils contiennent. Mais très rares sont ceux qui ont connaissance des 9e et 10e dimensions, par exemple. La 10e étant représentée par le Soi Divin, le Père, Dieu ou toute autre appellation moderne ou ancienne.

Pourquoi ne sommes-nous pas conscients des diverses dimensions de notre être global ? Qui ou quoi pourrait en être conscient ? Nous ne pouvons être conscients que de ce que nous percevons. La plupart de nos autres dimensions vibrent sur une fréquence trop haute pour être perçues par nos sens usuels. Toutefois, l’âme (son noyau dur) peut être consciente des sept ou huit dimensions, au-dessus d’elle. Seul le Soi ou « Soi-Conscient », peut visiter toutes les dimensions, bien qu’il ne puisse s’y manifester que dans (ou par) une seule à la fois.

Combien de niveau à la multidimensionnalité ? À ce jour, les ésotéristes s’entendent pour parler de douze dimensions mais reconnaissent que la dixième est déjà difficile à atteindre. Et durant la vie terrestre incarnée, rare sont ceux capables de se maintenir au niveau de la huitième ou même, de la septième dimension.

Pourquoi nous ne pouvons pas jouir de nos autres niveaux dimensionnels ? Parce que la partie purement objective de la conscience, le « moi » ou personnalité de l’âme, est bien trop active et réquisitionne ainsi l’essentiel de notre attention mentale. En effet, selon les connaissances de l’ésotérisme, « nous sommes là où se situe notre attention mentale, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.) » Et c’est la vie terrestre ou matérielle qui consiste en notre principal intérêt. Toutefois, certains réussissent à détacher leur attention mentale des objets des sens, pour la polariser (concentrer) sur d’autres niveaux de conscience, ce qui leur permet de participer de ces mêmes niveaux et ce, en toute conscience.

Pouvons-nous profiter de quelques autres de nos dimensions, durant l’incarnation ? Oui, à condition de savoir extraire notre attention mentale des objets des sens. Ce que l’on appelle vulgairement « se détourner des choses matérielles. »

Les facultés dites « psychiques » font-elles partie de notre multidimensionnalité ? Oui, de l’un de ces niveaux en particulier, appelé d’ailleurs « plan psychique intermédiaire. » C’est à ce niveau ou depuis ce niveau, que s’élaborent nos processus mentaux, ce qui nous permet de littéralement « vivre ce que nous pensons. » Nous ne pouvons pas avoir conscience d’une chose et en vivre une autre. D’où l’intérêt d’apprendre à « slider » au niveau de l’attention mentale, d’apprendre à se concentrer sur autre chose que tout ce que nous révèlent nos sens objectifs.

Quelle différence entre Chakra et glandes endocrines ? Nos Chakra (sans « S » même au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français) Permettent de spécialiser les énergies de très haute fréquence, de les mettre à la portée de l’âme, mais pas plus bas. Les glandes endocrines sont autant de transformateurs de haute à basse fréquence, permettant à notre personnalité physique de bénéficier des informations et de l’énergie issues des plans supérieurs. En clair, sans l’activité de nos glandes, nous n’aurions aucune personnalité et nous ne pourrions pas bénéficier, même en partie, des attributs naturels de l’âme et, pour les plus avancés, de la Conscience de Soi.

Les endocrines permettent donc le lien entre la Conscience, l’âme et le corps de chair et ne se limitent pas aux seuls niveaux physiques et psychiques. Lorsqu’elles fonctionnent de manière optimale, elles permettent à la Conscience dite « divine » de pénétrer la moindre de nos cellules du corps. À ce stade, nous parlons alors de « niveau spirituel », qui est le troisième, en comptant le niveau physique et le psychique intermédiaire.

Et après le spirituel ? Nous trouvons le quatrième et dernier niveau actuellement connu, qui est appelé « Le niveau Divin » (avec un D majuscule, cette fois.) Peu de choses peuvent être dites ou même comprise sur ce dernier niveau, du moins dans l’état actuel des choses.

 

Serge Baccino

Un esprit tel un supermarché

L’esprit tel un supermarché

L’esprit est chaotique par nécessité parce qu’il n’est pas « rangé » ou agencé logiquement. Et c’est heureux car dans le cas contraire, nous devrions être et faire que ce que les disposition mentales de l’esprit nous permettraient. Et uniquement cela. Dit autrement, si l’esprit n’était pas dans un état de chaos permanent, non seulement nous ne serions pas libres mais de plus, notre conscience individuelle ne pourrait pas apparaître puis s’épanouir.

Notre conscience par soi est basée sur notre réponse personnelle à ce que nous vivons et expérimentons sans cesse. Cette réponse est libre et consciente parce que, justement, l’esprit n’est ni libre, ni conscient. Seul le chaos permet l’ordre. Et cette ordonnance spirituelle découle de nos choix mentaux (ce que nous acceptons de penser) et du fait, évidemment, que nous sommes libres.

Il est important de comprendre le sens général de ce court article, car de sa juste compréhension dépendra ensuite notre compréhension de nombreux  » mystères  » apparent du fonctionnement de l’esprit humain.

Imaginons que nous rentrions dans un grand magasin et que dans ce dernier, l’achat de certains articles soit imposé, obligatoire. Dès lors, notre expérience culinaire en serait grandement affectée.  Dans l’exemple du magasin, les articles mis en vente peuvent bien être rangés par catégories, voire impeccablement alignés et étiquetés.

Pourtant, c’est nous qui déciderons de ce que nous achèterons ou pas. Bien entendu, nous pouvons nous laisser tenter par certains articles capables d’attirer notre attention et de nous séduire. Mais en règle générale, même dans ce cas, c’est à nous de succomber ou non à ce charme, selon notre degré de volonté. Mais l’exemple du magasin est en fait assez loin de la réalité spirituelle et, surtout, de son mode de fonctionnement complet !

 

Serge Baccino

 

Du masque social au Soi

Du masque social au Soi

La personnalité humaine se décline à partir des trois premiers Centres énergétiques ou de Force (Chakra.) La conscience propre à la personnalité ou au « moi » se manifeste à partir du troisième Centre en montant (Manipura Chakra.)

Tant que la conscience humaine se situe à ce niveau, la personne se résume à de simples processus mentaux, ainsi qu’aux émotions qui leur sont liées. Autrement dit, la personne « est ce qu’elle pense et ressent » et demeure incapable de s’en distinguer. Du moins, aussi longtemps que l’entité humaine est manifesté par ce masque social.

L’âme humaine ne commence à se manifester vraiment qu’à partir du nettoyage et de l’activation du quatrième Centre de Force (Anahata Chakra). D’où ces nombreuses allusions au cœur, « être dans le cœur », etc. En clair, il faut que la conscience puisse passer du 3ème au 4ème Centre puis s’y stabilise.

Si la personne humaine consiste en une identification aux programmations mentales de toutes sortes, issues de la génétique, de l’éducation puis de l’enseignement, l’âme ne manifeste pas encore « Qui nous sommes vraiment ». Toutefois, avoir sa conscience qui se manifeste à partir de l’étage du cœur, permet déjà de prendre un peu de recul avec tout ce que nous avons vécu dans le passé.

Depuis l’étage du cœur, l’être ressent beaucoup moins le besoin de « se distinguer auprès des autres », puisqu’il commence à se distinguer lui-même, à savoir qu’il devient capable de voir un peu mieux qui il pourrait être, outre tout ce qu’il a été depuis.

Mais l’âme étant surtout « ce qui nous anime » (du latin animus et anima), à savoir nos pensées et leurs émotions connexes, même si elle permet un certain détachement avec le masque (persona) social, il faudra encore attendre le nettoyage et l’activation des centres supérieurs (Chakra 5 et 6) pour se manifester en tant que Soi, c’est-à-dire en tant que conscience divine incarnée.

Ce n’est qu’à partir de la conscience dite « Causale » (5ème Centre de Force, Vishuddha Chakra) que l’âme comprend qu’il est inutile de juger et qu’il est préférable de comprendre. Cela permet d’accéder à tout un monde de causalité et désormais, l’être est capable de comprendre beaucoup de chose. Mais il n’est pas encore un Soi à part entière; il est juste capable, la plupart du temps, de maîtriser ses processus mentaux, de les choisir ou de les rejeter et donc, de changer la forme que prend sa propre vie.

Il faudra attendre l’accès à un sixième Chakra nettoyé et activé, pour prétendre être un Soi, une conscience individuelle, un être que plus rien ne peut diviser ou perturber durablement.

Quant au dernier Centre énergétique (Sahasrara Chakra), il faudra attendre que l’être ou individualité, pleinement conscient de sa nature véritable, accepte de se laisser guider par quelque chose d’encore plus Haut que Lui. En fait, par une partie divine de son être global qui ne demande qu’à se produire au sein même de la matière. Ce qui sera plus facile dans la 5D.

 

Serge Baccino

La marionnette humaine

 

La marionnette humaine

Il est important de bien comprendre que le corps humain est le niveau le plus bas de l’entité multidimensionnelle. Les différents « corps » inférieurs, à savoir l’éthérique, le vital, l’astral et le mental/intellect, font partie intégrante de la marionnette humaine. Cette dernière est actée, pensée et donc animée, mais n’est pas capable de s’animer elle-même.

Étant le plus bas niveau de l’Entité Globale, la marionnette humaine n’est pas faite pour penser ou pour choisir. De même que nos pieds sont faits pour porter le corps, pas pour décider à sa place ni même « avec lui. » De ce fait, la marionnette humaine, que certains préfèrent nommer le « moi » ou « l’ego », n’a aucun pouvoir décisionnel ou autre.

Lorsque quelque chose se passe bien, la personnalité physique (ou marionnette humaine) n’y est pour rien. Lorsque ça se passe mal, elle n’y est pour rien non plus, puisqu’elle n’a aucun pouvoir. Le fait est connu de tous les vrais étudiants de l’ésotérisme de base (juste les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit) que « seul existe l’esprit » et que « l’esprit fait toutes choses. » Normal, puisque c’est l’esprit qui compose toutes choses !

N’ayant aucun pouvoir, la marionnette humaine ou personnalité physique, n’a aucune responsabilité véritable ou directe (en tant que telle, donc.) N’étant pas responsable, elle ne peut donc pas endosser la « paternité » de tout ce qu’elle expérimente, durant la vie de ce corps. À ce titre, les fondamentaux de l’Advaïta Védanta sont parfaitement dans le vrai.

Partant, puisque la marionnette humaine ne possède aucun pouvoir et n’est donc responsable de rien, elle ne peut produire aucun karma la concernant. Seul le Soi Naturel peut en produire, de vies en vies, c’est-à-dire d’extensions en extensions, quel que soit le « lieu de l’esprit » choisi pour cela. Car « s’incarner » signifie plus « jouer un rôle quelque part » que « pénétrer la chair. »

Tel un acteur de théâtre qui incarnerait l’un quelconque des personnages de Shakespeare, sans pour autant « faire corps » avec lui (être dans sa chair, donc.) Les « incarnations » peuvent donc avoir lieu « autre part », si nous pouvons le présenter ainsi (disons d’autres plans de conscience) ainsi que dans des conditions différentes.

Considérons cet autre fait évident, pour tout individu doué de cette forme de raison propre aux initiés. Ne produisant aucun karma en la seule vie qui lui soit allouée, la marionnette humaine, nommée par d’autres « personnalité animique », n’a jamais eu à se réincarner. La réincarnation est une invention des forces de l’ombre et le but était de bloquer l’évolution des êtres humains, en les obligeant à perdre leur mémoire à chacune des vies dans la chair.

En somme, la réincarnation existe et n’existe pas, en même temps. Techniquement et à l’origine, elle n’aurait jamais dû exister et n’était absolument pas prévue. C’est seulement du fait qu’elle a été ajoutée, plus tard, comme étant une nécessité incontournable, qu’elle a pu démontrer son existence. Nous dirons plus simplement qu’elle n’existe que du fait d’avoir été ajoutée (imposée) au mental des êtres, à l’un quelconque des « moments » de l’Aventure humaine.

La marionnette humaine est composée de trois niveaux permettant de participer de la 3D, tout en ayant l’impression très nette d’être coupé de tout et de tous. Ces trois premiers niveaux Chakriques (relatifs aux Chakra) du corps psychique, ne sont pas faits pour durer et ne devaient servir, au préalable, que durant une seule et même incarnation. Or incarnation en 3D, les trois premiers Centres de Force (Chakra) n’ont absolument aucune utilité pour la conscience individualisée d’un être qui a réalisé sa Nature véritable.

Le but premier étant l’aventure humaine, qui apporte assez d’expériences au corps et à l’âme, pour que tous deux décident librement de ce qu’il est utile de retenir et d’aimer, ou d’oublier car inutile voire débilitant. Vivre sur Terre relève uniquement de l’expérientiel et ne consiste pas en une forme de punition. Elle n’est pas non plus prévue pour compenser d’hypothétiques erreurs commises par une « vie antérieure. »

La vie est unique, présente et n’a ni commencement ni fin. L’âme humaine est pour ainsi dire un incident de parcours, voulu et autorisé par la Soi-Conscience universelle. Pour mémoire, l’âme humaine peut être divisée arbitrairement en deux parties, seulement distinctes pour la conscience et par cette même conscience (ou « Soi »). La première partie consiste en tout ce que la personnalité a appris, compris et accepté, mais qui ne vient ni d’elle, ni ne sert vraiment ses intérêts immédiats. Cette première partie nous ramène à notre enfance, période durant laquelle nous nous sentions obligés d’obéir, même si nous n’en avions aucune envie véritable.

La somme de toutes nos programmations mentales, nos conditionnements sociaux, toujours plus ou moins heureux et utiles, forment cette première partie, dite « extérieure » ou « exotérique. » La seconde partie consiste en ce qui est nommé « le noyau dur de l’âme. » Il s’agit de tout ce que nous avons librement consenti et accepté de bonne grâce, et qui nous semblait, hier, comme aujourd’hui, aussi bénéfique pour nous que positif, d’une manière générale.

Il est évident que pour un temps encore, ce savoir perdu, du moins pour les masses laborieuses, ne semblera guère acceptable et ne sera donc que très peu accepté. Il remet trop de « réponses » en cause et reformule évident l’ensemble des questions, préalablement mal posées. Mais il viendra un moment où ce qui semble frôler la science-fiction, deviendra la vérité « évidente » du plus grand nombre. En attendant et comme toujours, ce sont ceux qui en savent le moins qui désireront s’exprimer en premier et le plus fort.

Serge Baccino

Comprendre avec le ventre

Comprendre avec le ventre

Depuis l’enfance nous sommes confrontés au mensonge, à la duplicité et à l’incompétence des adultes à tenir leurs engagements et à se montrer vraiment attentifs et efficaces envers nous. De très nombreuses fois, nous avons senti que l’on nous mentait ou que l’on essayait de nous manipuler et en un mot, que l’on faisait tout le possible pour réussir à abuser de notre inexpérience et de notre naïveté. Le pire étant que, la plupart du temps, c’était censé « être pour notre bien » et que « on les remercierait plus tard » !

Cette façon de se comporter envers nous, encore très jeunes enfants, perturbait grandement nos facultés mentales. Et ne comprenant pas ce qui se passait vraiment, nous avons graduellement appris à ne pas tenir compte puis finalement, à « ne pas voir ». Cela de peur d’être dans l’impossibilité de traiter des informations contradictoires (« Je prétends t’aimer mais je trahis ta confiance. »)

À force d’être habitué à ce réflexe de ne pas voir, de faire mine que tout va bien, de « positiver », comme disent ceux qui se trahissent plus souvent que les autres, nous avons fini par ne plus voir du tout ce qui se passait vraiment autour de nous. La peur d’affronter des vérités ressenties comme étant déstabilisantes, nous a mis dans l’obligation de n’accepter et donc, de ne comprendre que ce qui ne mettait pas en péril notre (déjà fragile) équilibre mental.

Depuis ce temps, et alors que nous sommes rendus à l’âge adulte, il existe des choses que nous préférons ne pas comprendre, alors qu’une partie de nous l’a pourtant très bien compris (Voir Corona-Circus.) Le Maître de Galilée a dit : « Si je me tais, les pierres parleront… » Ici, il est moins question d’un homme que du Soi, de la conscience en soi de tout être humain, quel qu’il soit.

Si nous refusons d’intellectualiser une information, nous commettons l’erreur de priver la conscience de cette même information. Or, cela n’est pas possible. Cela viole une loi du fonctionnement de l’esprit. Ainsi, si la tête refuse d’assimiler une info, d’en tenir compte, de s’en pénétrer et donc, « de s’en nourrir », alors quelque chose d’autre le fera à sa place, une partie spécifique du corps humain (Pierre, Petrus, Petra.) Il existe une ancienne sentence ésotérique très peu connue qui, une fois remise au goût du jour, dit à peu près ceci : « Ce que tu refuses de comprendre avec la tête, tu t’en nourriras avec les intestins. »

Le but étant d’assimiler, si ce ne sont pas les circonvolutions du cerveau qui « digèrent » l’information, ce seront celles des intestins, dont les formes évoquent assez fidèlement, celles du cerveau. D’ailleurs, les intestins sont parfois considérés comme étant notre « cerveau somatique. » Et puisque les infos dont nous refusons sans doute encore et toujours de tenir compte sont essentiellement négatives, voire « indigestes » (notez le mot), il est facile d’imaginer ce que nous imposons à nos intestins en refusant de regarder certaines réalité en face !

Pour le cerveau et/ou pour l’esprit, il n’existe aucune différence entre le fait d’assimiler une leçon et celui d’assimiler un bon repas. Ou un repas indigeste ! De fait, à la nourriture physique que nous ingurgitons, se mêlent étroitement des informations refoulées d’une nature très négative, voire destructrice. Pas étonnant, partant, que nous soyons toujours en combat contre nous-mêmes. On parle parfois de « luttes intestines », et il faut prendre cette expression très au sérieux.

Les intestins sont le foyer de combats terribles qui se livrent entre « les idées de bien » et « les idées de mal », en somme. En notre sein, une partie de nous en combat une autre, en permanence. Ou presque. Saint Augustin disait d’ailleurs « Or, ce combat au fond de mon cœur n’était qu’un combat de moi-même contre moi-même. » Ici, le « cœur » n’est pas à prendre dans le sens de zone de la poitrine mais bien dans celui de « au cœur de l’être humain. » Et ce « cœur » se situe un peu plus bas que l’étage du muscle cardiaque, plus spécialement au niveau des intestins.

Enfin, il est important de comprendre que ce que le corps astral refuse d’assumer (trop négatif), il le refilera au corps émotionnel. Et ce qui est dans le corps émotionnel tentera toujours de « s’incarner », de « donner corps » à son contenu formel. Alors, très vite, l’énergie morbide sera transférée au second Chakra afin que l’énergie vitale puisse aider à « l’incarnation » de la pensée qui a donnée naissance à l’émotion.

Mais le corps vital ne sait que donner vie, énergétiser. Il n’est pas fait pour comprendre. Lorsque nous sentons une très forte émotion sans pouvoir nous l’expliquer, ce qui en résulte alors est… la peur !

(Extrait d’une conférence Discord.)

 

Serge Baccino