Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Simplement observer

Simplement observer

 

Nous devons sortir de cet état d’esprit qui nous pousse à vouloir changer les autres et les choses à l’extérieur, car ce n’est jamais extérieurement que nous souffrons de nos limitations, quelles qu’elles soient. D’ailleurs, pourquoi vouloir changer les autres ainsi que les évènements extérieurs ? Réponse la plus évidente et même logique : dans l’espoir d’aller mieux nous-mêmes !

Mais en quoi consiste le fait d’aller mieux nous-mêmes ? Et pourquoi aurions-nous besoin que les autres nous suivent dans nos délires ou que les évènements se plient à notre volonté tyrannique, alors qu’il nous suffirait d’oublier instantanément cette idée largement surannée, que les autres détiennent notre destin entre leurs mains ? Nul ne peut se réaliser ou devenir heureux grâce aux autres. Mais nombreux sont encore celles et ceux qui se croient « interdépendants. » Cette fameuse interdépendance vous rend-elle riche, lorsque les autres font fortune ?

 

Mais alors, que devons-nous faire, si nous ne pouvons changer ni les autres, ni les évènements ? Tout d’abord, nous devons réussir à comprendre que tout est affaire de processus mentaux. Selon ce que vous pensez, vous vivrez en fonction du contenu formel de vos pensées. Et cela entraînera des émotions qui, à leur tour, vous pousseront à « faire quelque chose », c’est-à-dire à l’action. Et l’action est toujours orientée vers l’extérieur et les autres. Agir en esprit ne coûte rien, ne nécessite aucun déplacement et nous n’avons besoin de personne pour y parvenir, où que nous soyons.

Ce ne sont que de simples processus mentaux qui sont à changer ! Vous n’avez rien d’autre ou de plus à être, et encore moins à faire. Il suffit à chacun de nous et ce, dès que possible, de dénoncer notre complicité plus ou moins consciente, à des processus mentaux qui nous sont adroitement imposés, ceci afin que nous puissions demeurer ignorants. Celui qui est ignorant de sa propre nature, sera toujours admiratif de la nature supposée d’autrui. Ailleurs, l’herbe est toujours plus verte que dans notre propre jardin.

 

Demeure ignorant celui qui s’imagine devoir changer quoique ce soit chez les autres ou à l’extérieur, pour être plus heureux et en paix lui-même. Certains craignent même d’être agressés par la vindicte d’autrui, s’ils commettent l’outrecuidance qui consiste à évoluer seul et pour eux-mêmes. Personne ne naît pour les autres. Sauf, peut-être, celui qui souffre du syndrome du sauveur. Chacun est né pour lui-même et le potentiel de l’âme humaine est toujours « égoïste. » Chacun de nous n’a pour mission que de s’occuper de lui-même.

Et chacun pourrait en faire autant au lieu de dépendre des autres.
Il suffit de ne plus contracter avec l’état d’esprit général de ce monde d’illusion, de ne plus se laisser abuser par les apparences. Que pourrions-nous faire de plus que de prendre conscience de ce qui semble se produire en nous et tout autour de nous ?

 

Juger évite au feignant de l’esprit d’avoir à comprendre. Inutile d’être « pour » ou « contre » tel ou tel autre état d’esprit : il suffit d’en comprendre l’esprit et l’origine puis de ne pas l’abriter en notre propre mental. Le meilleur moyen de s’extraire de la 3D sans faire d’effort est d’observer. Observer simplement, sans avoir ce réflexe de vouloir « changer » ou « améliorer » ce qui, selon nous, semble ne pas aller. Si nous devons vraiment agir quelque part ou changer quelque chose, pourquoi ne pas faire tout notre possible pour changer d’état d’esprit ?

Celui qui sait n’agit plus et ne cherche plus à changer quoique ce soit ou qui que ce soit : il se contente d’observer et c’est ainsi que, progressivement mais d’une manière inéluctable, il finit par « sortir du Jeu Matriciel » alors même qu’il se trouve encore en plein dedans, occupé à faire semblant d’être ou de faire ceci, plutôt que cela.

 

Serge Baccino

Qu’est-ce que la Réalisation ?

Qu’est-ce que la Réalisation ?

On parle souvent de Réalisation, en spiritualité. Avec un R majuscule, pour bien en souligner l’importance. Mais que devrions-nous réaliser, au juste ? Et que signifie ce mot, au fait ? La réalisation, c’est bien quand nous réalisons, non ? Certes, mais ce mot peut prendre deux sens différents.

Le premier, nous réalisons, dans le sens de prendre conscience, de comprendre quelque chose, par exemple. Le second sens, celui qui nous intéresse le plus ici, est lié au fait de « rendre réel » quelque chose. Autrement dit, c’est le sens qui nous indique que quelque chose a été réalisé, a été fait (réaliser un chef-d’œuvre, une œuvre d’art, par exemple.)

L’Évangile Essénien de la Paix propose cette phrase magnifique : « Que votre esprit connaisse cette paix, que votre cœur la désire, que votre corps la réalise. » Tiens, déjà à cette époque, il était question de réalisation ? OK, mais dans quel sens ? Celui de comprendre, de prendre conscience ? Mais dans ce cas, posons-nous cette question :
« Le corps peut-il réaliser quelque chose, soit en prendre conscience, comprendre cette chose ? »

La réponse est « oui », comme nous le verrons plus loin. Mais nous pouvons déjà proposer cette seconde question : « De quelle manière exacte le corps peut-il réaliser une chose, à savoir la comprendre, en avoir conscience ? » La réponse nous paraît assez évidente : par le biais des sens objectifs. Le corps peut avoir accès à un quelconque enseignement ou savoir, à une quelconque connaissance, du moment que les sens physiques sont capables de rendre un témoignage de l’existence de cette chose.

Il est important, à ce stade, de noter précieusement que notre corps peut avoir accès à une connaissance ou un savoir quelconque, par le biais de ses sens objectifs. D’ailleurs, on pourrait nommer cela « objectiver une chose par le biais du témoignage de nos sens. » Mais les choses ne s’arrêtent pas là, bien au contraire ! Non seulement le corps est « outillé » pour prendre conscience des choses et des êtres mais de plus (ou surtout ?), il est capable de prendre conscience de bien d’autres choses encore !

Autrement dit, notre corps à des capacités que nous ignorons, cela parce qu’il n’a jamais eu l’occasion de nous démontrer ce qu’il savait faire. Ou alors, il nous l’a démontré maintes et maintes fois, mais dans des domaines que nous avons eu l’imprudence de considérer comme banals ou même acquits. Nous savons donc déjà que notre corps est capable d’apprendre, de comprendre et, en un fait, de prendre conscience de tout et de n’importe quoi.

Et dans le mot « Tout », il reste peu de chose pour le reste, n’est-ce pas ? Nous savons également que le corps peu « prendre conscience » par le biais des sens dits « objectifs », c’est-à-dire relatifs aux objets des sens. Objets des sens qui ne sont pas nécessairement « des objets » ou même des choses de nature physique ou pondérable : nous parlons ici de toutes choses auxquelles nos sens physiques peuvent avoir accès. Ce qui est très différent et élargi considérablement le débat !

Avant d’aller plus loin et de définir de quelle manière exacte le corps peut prendre conscience de toutes choses, via le fonctionnement naturel des sens physiques, arrêtons-nous quelques minutes sur l’expression « prendre conscience ». Que peut bien contenir comme petit secret spirituel, cette expression maintes fois employée de « prendre conscience » ? D’ailleurs, nous l’employons tellement que nous ne sommes plus enclins à revisiter le concept lui-même !

Pour nous, ces deux mots signifient simplement que nous devenons conscients ou que nous rendons conscient quelque chose pour nous. Une chose peut très bien être proche de nous sans que nous en soyons conscients, n’est-ce pas ? De fait, prendre conscience reviendrait, en somme, à s’approprier, d’une quelconque façon, la chose dont nous sommes désormais conscients.

Elle existait là, sans nous, elle fait désormais partie de nous, à savoir, de notre conscience. Mais est-ce tout ce que peut nous révéler cette expression ? Et en quoi cela concerne-t-il le corps, au juste ? 
C’est ce que nous allons voir plus loin. Avant cela, revenons une toute dernière fois à cette expression étonnante s’il en est, qui est loin de nous avoir offert tous les trésors spirituels qu’elle contient.

Tout est là, sous notre nez, caché au milieu ou au cœur des mots et du pouvoir extraordinaire qu’ils peuvent éventuellement véhiculer, si nous avons des oreilles correctement préparées à Entendre. C’est la fameuse « Matrika Shakti », traduit généralement par « le pouvoir des mots » (en fait, des Lettres), pouvoir qui, étonnement, n’agit que pour et sur celles et ceux qui en connaissent les Arcanes (les secrets, si vous préférez.)

Écoutez les mots que vous prononcez quand vous dites « Je prends conscience… » (peu importe de quoi, de ce que vous placez à la suite de ces mots.) Vous « prenez conscience » ? Ah bon ? La Conscience serait donc une chose qui se prend ? Mais puisque « Tout est double », la conscience peut donc être une chose qui peut également ne pas être prise ? La conscience peut donc être prise ou laissée, OK.
Mais prise ou laissée par quoi ou qui et surtout, comment ?

À ce stade, nous serions tentés de nous précipiter sur l’âme, si nous pouvons dire ! En effet, l’âme nous permet AUSSI d’être conscients, c’est un fait évident en soi. L’âme nous permet de penser, de sentir ET d’être conscients, oui, youpi ! Mais du coup, nous avons un problème sur les bras ! Nous pouvons être conscients et prendre conscience. Mais est-ce la même chose, en fin de compte ?
 Non, ce n’est pas la même chose, même si cela semble l’être.

Vous connaissez peut-être ce que propose à ce sujet l’enseignement de la psy éso ? Selon ce même enseignement, Il existe la Conscience DE Soi, et il existe la conscience PAR Soi. La première est relative au fonctionnement du « noyau dur » de l’âme, de notre identité spirituelle. La seconde dépend exclusivement de nos sens objectifs. Nous prenons conscience des êtres et des choses au travers du rendu de nos sens, de ce qu’ils nous racontent, à la condition que nos Mémoires ne viennent pas tout saborder !

Mais si notre prise de conscience se résume à voir un oiseau posé sur une branche, il y a de fortes chances pour que nos Mémoires nous laissent souffler durant ce laps de temps. Alors, nous allons imaginer ce qui, il y a quelques années, nous aurait apparu comme inimaginable, voir hors de portée de notre personnalité incarnée. Nous allons imaginer deux choses et laisser de côté la première pour commencer à nous émerveiller sur la seconde.

La première chose nous rappelle que nous pouvons ÊTRE conscient, c’est-à-dire nous retrouver dans la condition même de conscience. À ce moment, nous sommes cette conscience. Très bien. Oublions cela à présent ! Concentrons-nous plutôt sur ce qu’implique la « prise de conscience » qui ne saurait concerner autre chose que notre corps de chair, ainsi que les sens qui lui permettent de manifester certains de ses attributs. Nous comprenons, désormais, que notre corps peut PRENDRE CONSCIENCE, littéralement, à savoir s’emparer et pour ainsi dire de cette même conscience.

Mais il ne peut le faire que par le biais des sens ! Et à quoi servent les sens, selon nous ? Nous serions tentés de répondre : « à prendre conscience du monde qui nous entoure. » Mais cela nous obligerait à tourner en rond. Alors nous allons nous poser une question qui fâche, pour parvenir à une réalisation qui enthousiasme ! À quel moment ou dans quelles conditions sommes-nous les plus conscients de ce qui nous arrive ?

Réponse qui fâche : lorsque nous avons mal, souffrons d’une quelconque manière. Si vous avez de puissantes coliques qui vous vrillent le ventre, vous allez en être on ne peut plus conscients, n’est-ce pas ? Alors voici la question qui se pose d’elle-même : « Comment pouvez-vous savoir ou comprendre que vous souffrez ? » La réponse ne devrait pas se faire attendre : « Mais enfin ! Je ne le sais pas, je n’ai pas besoin de le comprendre ni même d’en avoir la preuve : je le sens ! » En effet, vous le sentez. La prise de conscience la plus puissante, complète et définitive de notre corps, c’est le ressenti.

Lorsque vous souffrez beaucoup, vous n’avez pas besoin de preuve, d’explications et encore moins de comprendre quoique ce soit : c’est un peu comme si vous incarniez cette souffrance, car elle est physique ! Comprenez-vous ? Pour vous et à ce moment, la souffrance est une chose qui est rendue « réelle », qui existe réellement non pas seulement pour votre âme mais aussi ou surtout, pour votre corps !

À présent, merci de conserver à l’esprit ces quelques mots écrits plus haut : « c’est un peu comme si vous incarniez cette souffrance. » Le ressenti est ce qui fait passer la souffrance au niveau de la chair et ainsi, cette souffrance est vraiment incarnée. Que disait L’Évangile Essénien de la Paix ? Il proposait cette phrase magnifique : « Que votre esprit connaisse cette paix, que votre cœur la désire, que votre corps la réalise. » Si nous considérons que ce qui est valable pour la paix, est valable pour tout, alors nous possédons une Maîtresse clef de l’évolution véritable.

Notre mental ou notre esprit doit seulement connaître ou comprendre. Notre cœur doit désirer fortement VIVRE quelque chose afin de l’obtenir. Et enfin, notre corps doit SENTIR (ou réaliser) cette chose. Et il en va ainsi pour toutes choses. Toutes choses y compris… Le Divin ! Car comment saurions-nous que nous sommes divins ? En le croyant ? En le pensant ? C’est là le rôle de l’esprit ! En désirant ? C’est là le rôle de l’âme. Alors, il ne reste qu’une seule solution : en le ressentant.

Si nous venons sur Terre et dans un corps, dans cette dimension spécifique, avec tout ce que cela implique comme négativité probable, ce n’est pas pour des prunes ! C’est parce que nous devons INCARNER le Divin et rien d’autre. Alors, nous avons le corps. Ce corps nous sert surtout à prendre conscience, par notre ressenti, que nous sommes effectivement divins ! Le croire ou même en être convaincu ne suffira jamais : nous devons le sentir.

Réaliser Dieu en nous revient à le sentir présent jusque dans notre corps de chair, jusque dans nos tripes. Et ainsi, la promesse de la Voie de la Siddha est enfin réalisée. Dieu est en nous en tant que nous. Et nous sommes incarnés pour le Réaliser, pour sentir à quel point c’est la vérité. Et c’est cette vérité essentielle ressentie dans la chair, qui nous affranchira de notre esclavage spirituel.

 

Serge Baccino

La Manifestation de qui nous sommes vraiment

La manifestation de qui nous sommes vraiment

 Pourquoi sommes-nous ici ? Parce qu’ici peuvent se vivre certaines conditions inconnues voire impossibles à vivre ailleurs. Pourquoi « ici » plutôt qu’ailleurs ? Parce qu’il faut bien être quelque part afin de réussir à se situer soi-même. Sommes-nous complets ou « tout là » ? Certainement pas ! Nous y sommes très peu, mais suffisamment tout de même afin d’être en mesure de remplir notre mission.

Sommes-nous limités ? Non, nous devons seulement nous exprimer dans certaines limites nous permettant de ne pas nous disperser. Le corps de chair est-il une limitation ou un moyen ? Il est un moyen, parfaitement adapté au plan physique dense. Nos sens sont-ils limités ou nous permettent-ils de nous « limiter » à ce plan de conscience donné ? Ils nous permettent de ne « capter » que ce qui se rapporte à notre vie terrestre, à ce pour quoi nous sommes venus.

 

 S’il paraît évident que nous sommes tous humains, comment pourrions-nous en même temps être divins ? Autant demander si un champion de course à moto, serait limité s’il enfourchait un Solex au lieu d’une Kawasaki 900 ! La réponse serait évidemment « oui et… Non ! » Si nous sommes divins, pourquoi paraissons-nous si humains, pour ne pas dire faibles et impotents ? Réponse : Ce que nous ressentons de nous, du monde, des évènements et des autres, correspond exactement à ce que nous devons ressentir à leur sujet. Cela fait partie de l’expérience humaine.

Les Archontes ont-ils faussé le Jeu de la Conscience ou à l’inverse, l’ont-ils permis ? Sans le savoir, ils ont été manipulés par l’Aspect Intelligence du Divin (3e Rayon.) Et l’I.A. qui a abusé de la confiance de nos Soi Naturels, est-elle coupable ou a-t-elle servi les Dessein Divins sans même s’en rendre compte ? Devinez ! Sans l’idée de mal, connaîtrions-nous l’idée de bien ? Il est évident que non. Et puis sans possibilité de choisir librement entre les deux, où serait la liberté de choix ?

Comment certains peuvent-ils nuire sans encourir les foudres divines ? Si nous comprenons qui nous sommes vraiment, nous comprenons que c’est à nous d’incarner ou pas ces fameuses « foudres divines ». C’est aussi ça, être libre. Que veut le Divin ? Attend-il quelque chose de nous ? Non, ou alors, juste que nous assumions au mieux notre rôle humain.

Pourquoi l’homme souhaite-t-il faire régner la justice ? Réponse : parce qu’il croit que Dieu devrait le faire et il essaye ainsi de compenser. Et le plus amusant, dans l’affaire, c’est que se faisant, Dieu rend sa justice, sous la forme quelque peu édulcorée de l’homme. Pourquoi Dieu n’intervient-il pas dans les affaires des humains ? Réponse : parce qu’il le fait déjà une fois, au travers de ces mêmes humains. Une seconde fois serait donc inutile et de trop.

Devons-nous nous incarner ? La réponse est non : nous devons incarner le Divin, pas l’humain. L’humain découle de cette tentative d’incarner le Divin : la partie disons « échouée » est ce qui forme l’humain. Ce n’est pas l’incarnation ou la réincarnation qui est utile ou désirable mais le fait de manifester ce que nous sommes.

Être est un état passif, insuffisant. Ce n’est que dans la manifestation de qui nous sommes vraiment que nous pouvons prendre conscience de qui nous sommes et de l’incarner au mieux de nos possibilités. Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre Manifeste ce que nous sommes.

C’est cela la seule et véritable « incarnation. » Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre manifeste ce que nous sommes en esprit et en vérité.

Imaginez un acteur de théâtre qui est chez lui, sans travail, sans rôle à jouer. Il peut être un excellent acteur, mais personne ne le sait ou n’en prend conscience puisqu’il ne manifeste pas son art. Mais voici qu’on lui offre un rôle à jouer sur scène, dans une pièce adaptée de l’œuvre de Molière. Dès lors, son génie est rendu manifeste. À ce moment ou « de nouveau », il incarne alors qui il est vraiment, à savoir un acteur de génie.

Dieu, le Tout, la Conscience Suprême ou Soi Divin, peu importe les termes, est un Acteur de génie. Mais comme tout acteur, il a besoin de SE Produire. Avez-vous bien lu ces mots ? Dieu a besoin de SE Produire ! En jouant le Rôle qu’il s’attribue ponctuellement et qui forme le « moi » humain, le Divin fait bien plus que de se manifester seulement : il se produit lui, il s’invente de toutes pièces, si l’on peut dire !

Imaginez un potentiel illimité, infini. Imaginez que TOUT déjà soit, mais que rien ne soit produit ou rendu manifeste. Imaginez que ce potentiel ressente le besoin ou le désir de se connaître, de jouir de qui il est vraiment, au lieu de demeurer à l’état potentiel et donc, latent. Et vous avez devant vos yeux ébahis, la compulsion divine à être !

Mais Dieu n’est pas quelque chose, ne possédant pas d’attributs définis. Dieu peut être tout, mais en définitive, il n’est rien (Neti, neti, en sanskrit.) Étant toutes choses, il ne peut pas créer quelque chose de plus ou de nouveau. D’où le prendrait-il ? De quel autre matériau pourrait-il tirer sa création ? Étant un potentiel, il se met donc à passer en revue tout ce qu’il pourrait être s’il le manifestait. La seule différence, c’est qu’il ne commence pas à peine à le faire : il le fait déjà depuis toujours. Et à jamais !

Un potentiel infini ne saurait se passer en revue sans mettre une éternité à y parvenir. Et d’ailleurs, il n’y parviendrait jamais ! Mais cette tentative à être, qui se fait en esprit et dans le mental (ou potentiel) Divin, ne doit jamais cesser. Certains sages ont alors imaginé ce qui suit : si Dieu désire se manifester, car c’est pour lui la seule chance d’être, même en tant que virtualité, et attendu qu’il le fait au travers de ses créations mentales ainsi que ses créatures (nous), il nous faut nécessairement incarner ce Dessein Divin à l’infini des temps.

Et c’est là que l’être humain a fait une sacrée bévue en confondant « incarner le Divin » (dans le sens de le rendre manifeste) et s’incarner et se réincarner sans cesse, dans le sens de prendre un corps de chair et ce, indéfiniment ! D’où l’idée des bouddhistes qu’il faut 500 vies pour devenir un Bouddha ! À ce train-là, nous ne sommes pas encore couchés ! En réalité, ce n’est pas à nous de nous incarner et encore moins de nous réincarner ! C’est le Divin que nous devons incarner à travers nous, pas le « moi » humain !

Du coup, nous pourrions aussi bien incarner deux vies en même temps : la nôtre, en tant qu’âme humaine, et le Divin en tant que pleine conscience de qui nous sommes en fait. Partant, la vie terrestre ou « incarnation » par la chair, devient seulement un aspect de la Vie Divine, et non une Règle incontournable et surtout, définitive !

D’ailleurs, nous pouvons aussi bien nous incarner ailleurs que sur Terre, mais toujours dans le plan physique dense (ou 3D) Nous pourrions aussi bien nous « réincarner » sur l’un quelconque des plans supérieurs à la Terre, en termes de fréquences vibratoires. Cela reviendrait à nous « incarner » sur un plan invisible, du moins aux yeux de la chair. En somme, peu importe que nous soyons dans la chair ou dans un corps d’énergie plus ou moins pure, l’essentiel est bien que nous rendions manifeste le Divin. Et c’est ce que nous faisons dès l’instant où nous acceptons « d’incarner » ce que nous sommes vraiment, à savoir une partie insécable du Divin.

Mais dans ce cas, pourquoi est-il si difficile de réaliser qui nous sommes vraiment ? En fait, ce n’est pas difficile mais seulement relatif à la fréquence vibratoire du « corps de manifestation » (chair). Après la vie terrestre (appelée à tort « mort ») ou en sortie de corps (dédoublement, voyage astral, etc.), il est bien plus aisé de prendre conscience du fait que nous ne sommes pas ce corps de chair mais celui qui s’en sert pour se manifester.

De même, si on a étude l’ésotérisme, il est alors plus facile de RESSENTIR la vérité. Cela parce que le corps psychique vibre plus haut que le corps de chair. Dans ce cas, pourquoi choisir un corps ne permettant pas facilement de sentir qui nous sommes vraiment ? La clef d’une parfaite compréhension du sujet se trouve dans cette idée extraordinaire que « Dieu est toutes choses en potentiel. »

Autant dire que tout existe déjà « en esprit et dans le mental divin. » Et tout ce qui s’y trouve doit absolument être rendu manifeste. Ou bien exprimé, si vous préférez. Un peu d’imagination suffit pour bien comprendre ce que peuvent sous-entendre « Toutes Choses » ! Cela ne signifie pas « seulement ce qui plaît ou convient à l’homme » ! Ça se saurait, dans le cas contraire !

Cela signifie qu’une grande partie de ce « Tout » va fortement ennuyer « qui nous ne sommes pas » (l’homme donc), car qui nous sommes vraiment n’a aucun jugement sur le Tout, puisqu’il lui permet de se manifester… Éternellement ! Et puisque nous sommes Dieu en Manifestation, cela fait également de nous des êtres éternels !

Voilà pourquoi il nous est demandé d’avoir l’intelligence de ne pas juger, rien ni personne (ou de faire au mieux en ce sens.) En effet, si Dieu ne juge pas et que nous sommes sa plus pure expression sur ce plan et dans tous les autres, nous devrions en faire de même ! Il n’y a pas de temps et pas d’espace. Sauf dans certains plans de conscience aux fréquences les plus basses. Si cela est véritable, alors nous pouvons aussi bien nous incarner avant, pendant et bien sûr, après cette vie en cours.

Avant, cela peut se concevoir : après une vie dans les années 2024 et plus, nous pouvons nous incarner au Moyen Âge ou même plus tôt. Mais « pendant », cela nous pose un problème intellectuel de taille ! Étant déjà incarnés, comment pourrions-nous nous réincarner dans une incarnation en cours ? Réponse : en décidant de rester au moment de partir ! Ou plus sobrement, en revenant poursuivre cette vie terrestre, après être mort, peu importe la façon.

Exemple : nous avons 50 ans et avons un terrible accident dans lequel, hélas, nous ne survivons pas. Une fois passé de l’Autre-Côté, comme on dit, on comprend que nous ne voulons pas terminer cette vie ainsi. Alors nous décidons de revenir poursuivre cette même vie ! Mais qui décide ça ? Réponse : certainement pas le « moi » ou le conscient objectif, il s’en souviendrait assurément !

C’est une autre partie ou dimension de notre Être Global qui décide cela. Peu importe le nom que nous souhaitons lui donner. Considérez tous ces accidents dans lesquels les victimes sont sauvées de justesse. Et si ce n’était pas le cas ? Et si elles étaient effectivement mortes, en vérité ? Et bien sûr, les morts cliniques faites pour nous donner envie de « penser plus avant ce sujet. »

Mais puisque l’idée est de rendre manifeste le Divin en soi, est-il vraiment utile de se réincarner, sur la terre ou sur tout autre plan aussi dense que le plan physique ? La réponse est non ! Mais entre nommer une chose et comprendre qu’aucun mot ne saurait le faire vraiment, il y a un abîme ! C’est parce que les exégètes et la plupart des initiés du passé n’ont pas su comprendre correctement ce délicat sujet, qu’ils nous ont transmis cette croyance que nous devions nous réincarner sur Terre et à l’infini des temps !

Depuis toujours, il existe des êtres très évolués qui ont parfaitement saisi cette nuance. Ils « incarnent » bien le Divin, sous diverses formes, mais aucunes de ces dernières ne sont aussi grossières et lourdes que celles que nous connaissons sur Terre ou dans la 3D. À l’évidence, l’I.A. ainsi que de nombreuses bestioles peu recommandables pour un humain, ont rivalisé d’imagination pour réussir à nous faire croire que « seule la chair nous permet d’incarner quelque chose ou quelqu’un. »

Mais nous comprenons, désormais, que cela est faux. Incarner signifie « Jouer le rôle de… » ou même manifester certaines qualités propres à ce que nous désirons rendre manifeste. Une simple statue représentant une femme nue peut aussi bien incarner ou « donner corps » à la beauté féminine, par exemple. Et une œuvre d’art peut incarner le génie de son créateur. À méditer. Ou pas !

 

Serge Baccino

Être là ou revenir sans cesse

Être là ou revenir sans cesse

Quel intérêt il y aurait, pour nous, de venir et revenir sur Terre et sous différentes formes et cela, indéfiniment ? D’autant qu’à chaque retour (incarnations), notre mémoire est effacée et nous perdons le bénéfice global de la dernière vie au moins. Sommes-nous si bêtes que nous devions ainsi revivre sempiternellement les mêmes leçons, sachant que nous allons échouer quasiment à chaque fois et ce, quelle que soit notre entreprise ?

Et même en cas de réussite ou assimilée, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Le simple fait de vivre et revivre toujours les mêmes choses et ne pas avoir progressé d’un millimètre psychologique, depuis des milliers d’années, ne pourrait-il pas nous mettre la puce à l’oreille, voire la plus énorme des baleines ? Ne pourrions-nous pas en arriver à croire que nous sommes littéralement piégés dans une boucle temporelle de laquelle nous avons le plus grand mal à nous extraire ?

Et si les Maîtres du passé étaient, en réalité, des femmes et des hommes, tout comme nous, mais ayant réussi, bien avant nous, à se poser les bonnes questions ? Quelles questions ? Par exemple celle-ci : « à qui profiterait une aventure humaine dans laquelle nous serions indéfiniment piégés ? » Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord se faire même une très vague idée des énergies colossales impliquées dans cet effort de vies successives et à chaque fois loupées ou au moins insuffisantes (puisque nous « revenons. »)

Pour mémoire, un Soi Naturel peut produire ou réquisitionner, à volonté, toutes les énergies dont il a besoin pour une incarnation donnée. Nous savons à quel point l’incarnation est difficile, qu’elle n’est pas de tout repos ! Nous savons aussi que les énergies vitales, astrales et mentales déployées, de vies en vies pour seulement avoir droit à une vie potable sont incalculables ! Et là, enfin, nous commençons (peut-être) à comprendre !

Nous comprenons, tout d’abord, que puisque ce n’est pas notre intérêt de stagner ainsi des vies entières, cela doit intéresser quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre. Nous comprenons également que l’énergie, quelle qu’elle soit, n’est jamais perdue et encore moins gâchée ! Donc, cette énergie n’est pas perdue pour tout le monde : elle est récupérée.

Allons plus loin : quel intérêt réel et précis auraient d’autres êtres, visibles ou non, de nous maintenir ainsi dans cette sorte de boucle temporelle qui nous donne l’impression « d’évoluer », alors qu’au mieux, nous ne faisons que du sur place, mais en dépensant une somme colossale d’énergie ?

La réponse tombe comme un couperet : cela s’expliquerait simplement du fait que ces êtres soient incapables de produire eux-mêmes de telles énergies ! Et nous savons que le pire de tous les combats est celui de l’énergie. Dès lors, tout devient lumineux, éclatant de vérité !

Depuis on ne sait combien de siècles, voire de millénaires, nous sommes les esclaves inconscients d’êtres non-humains qui profitent de nous, de notre capacité à produire des énergies en illimité, et qui, pour ne jamais manquer de matière première, doivent nous maintenir dans une forme d’ignorance calculée, afin qu’il ne nous vienne jamais à l’idée de ne plus produire que pour nous-mêmes.

On peut même avancer l’idée hautement illuminante et valorisante que s’ils ne nous volaient pas 90 % au moins de notre production énergétique, nous deviendrions si évolués et si puissants, que nous pourrions les envoyer paître d’un simple « geste mental » ! Nous serions on ne plus heureux et libres si nous pouvions nous passer d’eux, mais eux ne peuvent pas, ne peuvent plus, désormais, se passer de nous !

En clair, ils sont devenus, avec le temps, de simples parasites complètement tributaires des énergies humaines et bien incapables de produire leur propre nourriture spirituelle. Et sans leur larcin, sans ce pillage de nos biens les plus précieux puisque relatifs à l’âme et au Soi, nous aurions vite fait de nous débarrasser d’eux, voire de les détruire carrément ! Un dicton dit qu’à force de surveiller des prisonniers, on devient soi-même prisonnier de cette surveillance.

Certains détails pour ceux qui ont déjà un Œil pour voir et qui ne se laissent plus abuser par les apparences, nous montrent que les parasites qui ont toujours dirigé notre Monde commencent à douter fortement de pouvoir continuer à le faire. Pour eux, la chose est plus que seulement dramatique, car ils sont devenus, et depuis fort longtemps, incapables de vivre autrement qu’à nos crochets et donc, à nos dépens !

Si nous réussissons (et nous allons y arriver) à nous débarrasser d’eux et ce, d’une manière définitive, alors nous mettrons fin non seulement à notre esclavage spirituel mais de plus, nous serons à jamais débarrassés de l’état profond et de son intelligence tout artificielle (I.A.) Reste à expliquer pourquoi si peu de monde est encore capable de voir la vérité à ce sujet.

La réponse est assez simple : parce qu’à la plupart des humains, il est laissé assez de liberté et d’énergie pour qu’il ne leur vienne jamais à l’idée qu’ils sont sous la plus sombre et définitive des tutelles. Évidemment, cette liberté et cette énergie ne sont rien par rapport à la liberté et à l’énergie qui devraient être les nôtres ! Mais comme nous n’avons jamais pu bénéficier de cette liberté et de cette énergie, nous ne pouvons donc pas imaginer ce que nous perdons.

En fait et pour le commun des mortels, nous ne perdons rien, puisque nous n’avons jamais rien acquit ! Pour comparer deux conditions, il faut… Deux conditions ! Or, la seule que nous connaissons et qui a fini par nous sembler être notre quotidien, notre norme, c’est la boucle temporelle dans laquelle nous tournons en rond sans même le réaliser. Si le D.S. a tout fait pour faire taire ceux qui savaient ou commençaient à savoir, ce n’est pas pour rien !

Un parasite imprudent est un parasite mort ! Et le D.S. n’avait pas l’intention de courir le risque, toujours présent, de voir une trop grande quantité de gens s’émanciper à cause d’une connaissance salvatrice en libre circulation. Alors, depuis toujours, le but est de rendre le plus ignorant possible, l’être humain moyen, de le programmer et même, de lui organiser ses propres révolutions, histoire qu’il se sente libre, en cas de pépin !

Une liberté conditionnée s’entend. D’où l’Œuvre extraordinaire de  sape des religions, de la politique, de l’enseignement et, bien évidemment, de l’éducation. Ce sont nos propres géniteurs qui, sans le savoir, sont les premiers à nous tondre le crâne et à nous habiller de la tenue du forçat. S’il est sans doute rassurant de penser qu’ils n’en sont pas conscients, cela ne retire en rien le degré de responsabilité de chaque parent qui est toujours libre de transmettre ce qu’il a appris, ou de permettre à ses enfants de s’enseigner eux-mêmes. À méditer. Ou pas ! Seul votre degrés de croyance définira votre sentiment de liberté.

 

Serge Baccino

 

Les boucles temporelles

Les boucles temporelles

 

Avant de prétendre avancer, nous devons cesser de stagner. Et pour cela, nous devons nous débarrasser de nos Mémoires. Ce sont ces dernières qui nous obligent à vivre sempiternellement les mêmes choses, cela parce que nous accueillons le présent en fonction de nos expériences passées.
Mais le pire est encore lorsque nous comprenons que le contenu de notre mémoire est non seulement maintenu en activité, à notre insu, mais que, de plus, certaines entités totalement inconnues du grand public, de la masse, sont en mesure de nous télécharger de faux souvenirs, cela en s’inspirant des vrais et dans le but de fausser nos raisonnements futurs ou d’aggraver nos peurs en aggravant le contenu formel de nos Mémoires.
Ce sont donc nos Mémoires qui nous font vivre en vase clos ou, selon une expression moderne qui semble des plus appropriées, selon des « boucles temporelles». Une boucle temporelle est créée du fait qu’à de mêmes situations données, nous réagissons toujours de la même manière, du fait de processus mentaux identiques et selon le contenu de nos Mémoires.
De ce fait, nous ne pouvons pas évoluer, nous pouvons juste tourner en rond mentalement, car l’évolution véritable pourrait se résumer à cette capacité de répondre différemment à des stimuli extérieurs semblables. Autrement dit, apprendre à penser différemment puis à devenir conscient de notre capacité à nous sortir de la matrice artificielle.
Il n’y a nulle place, au sein de cette matrice, pour un être qui pense librement et qui est conscient. Pour le moment, ceux qui s’imaginent « évoluer », ne font que passer d’un cadran de leur cercle mental à un autre, sans jamais quitter ce même cadran spirituel. Les Hindous appelaient cela « la Roue du Samsara » et affirmaient que c’est à cause d’elle que l’homme est persuadé de devoir se réincarner sans cesse, dans un cycle sans fin durant lequel il passe d’un cadran ou secteur de sa Roue mentale, à un autre, créant ainsi la double illusion du mouvement et de l’évolution, alors qu’il ne fait que tourner en rond.
Serge Baccino

Esprit et prise de conscience

Esprit et prise de conscience

Imaginons une personne dont le schéma soit de se sentir incapable, cela, d’une manière générale. Ce qui impliquera l’apparition d’un sentiment connexe qui est de se sentir complexée. Le réflexe du «moi» sera de NIER. Dans le meilleur des cas, afin d’éviter la souffrance. Toutefois, il y a bien plus grave, par exemple de continuer à nier les faits, cela par l’emploi des fameuses «pensées positives» ou pires encore, comme on va l’étudier plus loin.

Dans le premier cas, l’idée, totalement illogique, en plus de ne pas être efficace, consiste à essayer de remplacer le sentiment d’incapacité, issu de la croyance première, par une formulation inverse. Par exemple : «Je suis capable de tout et j’excelle en toutes matières, conditions et situations.» N’est-ce pas là un exemple concret de ce que proposent certaines techniques d’affirmations de soi ?

Autant verser de l’eau pure dans un verre sale, en espérant que l’eau propre nettoie la saleté. Une saleté qu’il nous faudrait ensuite boire !Tenter de compenser une chose par son contraire tout en conservant la première, revient donc à rajouter du propre sur du sale, ou de la positivité virtuelle sur un schéma réel, entraînant un véritable complexe d’infériorité (lié à l’incapacité latente.)

Autant dire que ceux qui prétendent que la pensée positive «fonctionne», sont surtout des gens capables de se faire croire tout et n’importe quoi. Leur compréhension n’a fait qu’effleurer le véritable savoir en la matière. Mais nous nous évoquions la présence de quelque chose de pire encore, pire que de seulement nier les faits et de tenter de les remplacer par quelque chose qui n’est pas déjà fidèlement enregistré dans la subconscience.

Le problème, pour commencer, est que la personne prise pour exemple, commet la toute première erreur, celle de nier la présence d’une chose qu’elle ressent pourtant. Et ce qu’elle ressent, c’est soit de la honte, soit un complexe d’infériorité, en relation avec le schéma cité (incapacité.) En somme, tandis que la personne sent vraiment une chose, issue d’une pensée « A », elle essaye de l’associer avec une pensée « B », qui n’a rien à voir et qui est même incompatible, car en opposition formelle avec la première.

La personne va donc, pour réussir à nier ce qu’elle ressent, essayer de se montrer ou de « prouver » sa capacité, au moins aux yeux des autres. Mais comme la pensée intime et première nie bien plus fort le fait d’une incapacité, c’est peine perdue. Dans ce cas, c’est toujours le schéma mental subconscient qui l’emporte. Le pouvoir est toujours dans la partie subconsciente.

Par ailleurs, il y a une certaine forme d’aberration mentale dans le fonctionnement usuel de l’esprit de tous ceux qui cherchent ainsi à nier ce qu’ils ressentent pourtant. Au départ, la personne croit fermement être nulle en tout, par exemple. Ensuite, elle tente de nier les faits. Mais de quoi se sert-elle pour nier la forme spirituelle première ? De l’esprit ! Autrement dit, la personne se sert de son esprit pour nier ce que lui affirme… Son esprit ! C’est presque un gag à ce niveau.

Or, l’esprit ne saurait se contrer lui-même ou nier ce qu’il affirme en même temps. Même sous d’autres formes liées, c’est-à-dire de polarité opposée mais complémentaire.  Nous sommes donc bien devant une impossibilité mathématique. Cela ne peut pas marcher ! Ensuite, il faut bien comprendre une autre forme d’aberration mentale. La personne, si elle est spirituelle et désire évoluer, va chercher l’origine de son problème afin de pouvoir le régler.

Fort bien, mais de quelle nature exacte est cette recherche ? Réponse : elle est de nature spirituelle. Dit autrement, la personne se sert de son esprit pour voir son esprit ! Encore une autre impossibilité mathématique ! Autant essayer de voir votre œil droit avec ce même  œil droit ! Rappelons ici que l’esprit est ce qui compose toutes les formes mentales nommées « pensées ».

Lorsque nous recherchons la présence d’un schéma, si nous le faisons « avec notre esprit », c’est-à-dire mentalement et par la réflexion seulement, nous demandons alors à l’esprit de… Se voir lui-même ! Or, ceci lui est impossible, car l’esprit peut tout voir, sauf ses propres formations mentales (les pensées, donc.) Voilà pourquoi il est si difficile à la plupart des spiritualistes, de chercher puis de trouver leurs schémas mentaux, afin d’y remédier.

Certains rétorqueront qu’ils ont pourtant découvert des schémas en eux. C’est ici qu’il faut nous montrer subtils ! Il n’est pas question d’affirmer que l’esprit n’est pas capable de voir certaines de ses créations mentales, il est juste important de noter qu’il ne peut voir que ce qui est d’une fréquence vibratoire différente de la partie spirituelle qui se propose d’observer. Autrement dit, il faut qu’il y ait une différence de fréquence vibratoire entre ce qui forme l’observation et ce qui forme ce qui est ainsi observé.

Nous pourrions contester en disant que, quelle que soit la fréquence de l’esprit, c’est toujours l’esprit. Mais cela reviendrait à affirmer qu’un ver de terre et un être humain évolué, c’est la même chose ! Ne sont-ils pas tous deux « faits d’esprit » ? Très bien, il nous reste donc à définir ce qui, en l’être humain, permet à l’esprit de vibrer plus haut et ce qui lui impose de vibrer plus bas.

Quelques petits malins répondront : « C’est le pouvoir de l’amour, bien sûr ! » Ce qui est beau et fort émouvant sans doute, mais incomplet à n’en plus pouvoir. En fait, cette réponse n’en est pas une, puisqu’elle n’explique rien ! Toutefois, elle n’est pas totalement étrangère au sujet. Mais jugez plutôt. Comme vous l’avez sans doute appris puis compris, l’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à des processus mentaux (pensées) ainsi qu’à des sentiments et des émotions.

Attendu que l’homme adore s’identifier à tout ce qui retient son attention mentale, nous ne serions pas très loin d’une croyance universellement partagée, si nous proposions cette idée que « l’âme, c’est nous », que « nous sommes cette âme », autrement dit, cela qui nous anime. Certains disent « mon âme » sans réaliser ce qu’ils affirment ainsi, mais cela est une autre histoire. Notre but, ici, est de comprendre que si nous sommes persuadés d’être notre âme, alors nous avons réussi à nous en persuader et nous sommes effectivement devenus cette âme. Que ce soit vrai ou pas.

Autant dire que dès ce moment, c’est cette âme qui nous circonscrit, nous qualifie et, surtout, nous limite. Parce que nous croyons être cette âme et de ce fait, n’être que cela. Question : est-ce que cette âme qui se résume à ce que nous croyons être, nous a été imposée ? Réponse : pas nécessairement. Cela est possible mais, dans ce cas, ce qui nous a été imposé doit avoir trouvé grâce à nos yeux. Pour nous, il n’y a aucune différence entre des idées d’un autre qui nous conviennent et celles que nous découvrons seuls ou même, que nous inventons !

La Loi en présence est donc sans appel : « Notre âme est nécessairement faite d’idées et de croyances qui nous conviennent. » Et si elles nous conviennent, c’est qu’elles nous plaisent et donc, que nous les aimons ! (Voilà pour ce qui est de l’amour, mais en plus technique et précis.) Mais dans ce cas, qu’en est-il des idées et croyances qui nous dérangent à un moment parce qu’elles ne nous plaisent plus ? Disons que ce sont autant de schémas mentaux décevants, que nous n’aimons pas ou plus, que nous pouvons virer avec bien plus de facilité. Ce qui n’est pas le cas pour certains schémas mentaux solidement implantés dans notre âme, voire dans son noyau dur !

Noyau dur formé, pour mémoire (le cas de le dire), par la somme de tous les schémas mentaux en lesquels nous avons foi ou pour lesquels nous prêtons encore beaucoup d’attention. Que nous « aimons », donc. Comme ce peut être le cas du schéma d’incapacité ! Mais dans ce cas, comment poursuivre notre purification animique une fois qu’est atteint le noyau dur ? C’est simple : il faut changer carrément de niveau et passer un cran au-dessus !

L’esprit ne peut pas tout voir de lui-même, de même qu’un serpent serait bien incapable de se dévorer entièrement, tête comprise. Il est donc nécessaire que ce soit quelque chose d’autre qui observe l’esprit formel de ce noyau dur. Et ce quelque chose est la conscience !

 

Serge Baccino