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Les alvéoles matricielles

Les alvéoles matricielles

Comme vous le savez déjà, nous ne pensons pas : nous sommes pensés. Et lorsque nous réagissons à nos processus mentaux supposés « nôtres », nous ne sommes même pas libres du choix de ces mêmes pensées en réaction. À la question existentielle bien connue : « Sommes-nous vraiment libres ? », la réponse est nécessairement non.

Si nous ne sommes même pas capables de penser par nous-mêmes et si au mieux, nos pensées « en réactions » proviennent de nos enregistrements mentaux préalables, comment pouvons-nous affirmer que nous sommes libres ? La Voie de la Siddha explique que nous sommes libres aussi longtemps que nous ne pensons pas. Après la pensée, nous ne sommes plus libres.

Certains ont cru comprendre dans cette sentence que la pensée nous lie, qu’une fois que nous avons émis une pensée, nous devenons obligés de la suivre. Surtout si cette pensée nous oblige ou nous engage d’une quelconque façon. (Exemple : « Je viendrai à ton rendez-vous… ») En réalité, ce n’est pas ainsi qu’il faut comprendre cette sentence plus complexe qu’il n’y paraît.

De même que cette autre sentence en sanskrit originel : « Jnanam bandam », qui est généralement traduite par « La connaissance est servitude ». La traduction plus précise devrait être « La connaissance nous lie. », Car le mot sanskrit « bandam » se traduit plutôt par « ligature » ou « lien. »

La seconde définition, « lien » nous semble plus précise et en rapport avec le sujet central de cet article. Bien que nous puissions aller encore plus loin dans l’affinement de cette traduction et remplacer « la connaissance » par « ce que nous savons déjà » ou mieux encore, « ce que nous sommes habitués à penser. » En effet, la connaissance n’est pas une mauvaise chose en soi, chacun peut en juger. Par contre, nos habitudes de penser peuvent poser un sacré problème à notre liberté.

Et manquer de liberté revient à être esclave. Esclave de nos processus mentaux récurrents. Et quand on sait que ces mêmes processus mentaux nous sont pour ainsi dire imposés, que ce n’est même pas nous qui pensons mais que « ça pense » automatiquement en nous et d’une manière récurrente, nous comprenons mieux ce que voulaient dire les premiers Maîtres Siddha. « Jnanam bandam » signifie donc que « nous sommes liés par nos processus mentaux », que nous sommes prisonnier de ces derniers, parce qu’ils se trouvent déjà en nous et qu’ils tournent en boucle dans notre mental.

Pourtant, les canons de la connaissance issue du Shivaïsme du Cachemire nous apprennent que notre nature essentielle ou première est d’être totalement libres ! Comment pourrions-nous être libres alors que nous ne sommes même pas capables de penser seuls ou volontairement ? La réponse est dans la question, comme très souvent. Nous sommes prisonniers de nos pensées, pas prisonniers par défaut ou de nature !

Pour le dire autrement, c’est quand nous pensons que nous ne sommes pas libres. Plus exactement, c’est quand nous croyons penser librement que nous devenons esclaves de nos processus mentaux. C’est donc bien le fait de penser qui nous prive de liberté. Si nous ne pensons pas ou si nous ne pensons plus, nous redevenons immédiatement libres. Spontanément !

À ce stade, deux questions supplémentaires se posent d’elles-mêmes. La première : « Les gens sont-ils conscients de ne pas penser librement, d’être sans cesse régis par leurs processus mentaux ? » La réponse est : « Non, ils ne le savent pas, cela parce qu’ils sont occupés à penser et sont, de ce fait, investis totalement dans leurs processus mentaux. » Si vous préférez, pour qu’ils en soient conscients, il faudrait qu’ils cessent de penser ! Tandis qu’ils pensent, ils deviennent ce qui est pensé, à savoir, le contenu formel de ces pensées.

Nous avons déjà appris que « l’homme est ce qu’il pense » ou que « l’homme s’identifie toujours à ses processus mentaux. » Mais désormais, nous ne saurions nous contenter de ces demi-vérités. En effet, affirmer que l’homme est ou devient ce qu’il pense, revient à affirmer que c’est bien lui qui pense ainsi ! Or, nous comprenons, à présent, que l’homme est pensé, qu’il ne pense pas (de son propre chef ou librement.)

Nous devrions donc remplacer l’ancienne formule par « L’homme s’identifie toujours aux pensées qu’il croit être siennes, alors qu’il est pensé et ne pense pas lui-même. » Nous ajouterons, pour faire bon poids, que l’homme ne peut pas faire autrement que d’en être réduit à de simples processus mentaux dont il n’est même pas l’auteur, cela parce que tandis qu’il pense, il ne peut pas être conscient. Pour être plus exact encore, tandis qu’il pense, l’homme ne peut pas avoir conscience d’autre chose que de ces pensées qui tournent en son mental (La Roue du Samsara.)

Au risque d’être accusés de couper les cheveux en quatre, nous pourrions avancer l’idée intéressante que l’homme n’est pas autre chose que de simples processus mentaux. Si quelque chose est « libre », ce sont les pensées, pas l’homme qui en est la victime plus ou moins consentante ! Ainsi, ce que l’on appelle l’homme se résume à des trains d’ondes mentales, à de l’esprit conditionné sous forme de pensées. Ce sont ces pensées qui forment notre humanité.

Nous présentions, plus haut, une idée intéressante, du moins si on la couple avec son autre polarité. Il a été dit que si nous pensons, nous ne pouvons pas être conscients d’autre chose que de ces pensées. C’est ce qui donne naissance à la conscience objective, en grande partie relative aux processus mentaux. Mais si nous ne pouvons pas être conscients tandis que nous pensons, la proposition inverse doit être tout aussi valable.

Tandis que nous sommes conscients, nous ne pouvons pas penser ! Si les pensées réapparaissent, la conscience disparaît, et inversement. N’importe quel débutant, en méditation passive, comprend très vite que de demeurer « sans pensées » est au moins très difficile ! Dès que notre attention mentale se détourne de la conscience pure (ou sans pensées), voilà les pensées qui reviennent au galop ! Comme si cet état de fait consistait en notre naturel, pour ne pas dire à notre seule façon d’être ou d’exister. C’est du moins ce que les Archontes aiment à nous faire croire.

Pourtant, nous avons tous expérimenté ces moments sans aucune pensée qui s’agite dans le mental. Mais ces moments sont aussi rares qu’inutiles selon la plupart. Si nous devions dresser un graphique de ce sujet, nous tracerions un cercle et nous écririons dedans « Conscience ». Puis, sur la même ligne, nous dessinerions un triangle et marquerions dedans « pensées » ou « esprit formel ». Enfin, en troisième position, toujours sur une même ligne, nous tracerions un carré incluant la mention « corps. »

En reliant ces trois schémas, nous en arriverions à la conclusion que la conscience à besoin de l’esprit et donc, des pensées, pour être perçue par le corps ou l’informer d’une quelconque façon. Mais ce serait complètement faux ! (Voir schéma ci-dessus.) En réalité, la conscience ne peut pas se passer du corps qui seul peut la manifester pleinement sur ce plan de conscience. Par contre, elle peut très largement se passer de l’esprit formel, autrement dit, des pensées ! Pour être tout à fait juste, les pensées trahissent la conscience plus qu’elles ne la servent !

Ce que nous nommons généralement « conscience », n’est en fait que le résultat de nos processus mentaux. Mais ce n’est pas encore la vraie conscience, celle qui rend l’homme libre et serein. On parle beaucoup de Souveraineté, à notre époque. Quelle sorte de souverain serions-nous si nous étions tributaires de processus mentaux dont nous ne sommes même pas à l’origine ? Est dit « Souverain » celui qui est capable de faire cesser le babillage des pensées incessantes qui tournent inlassablement dans le mental.

Revoyons une fois de plus cette célèbre phrase attribuée à Jésus : « Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde… » Qu’est-ce que cela peut bien signifier, entre autres façons de comprendre cette mystérieuse phrase ?

Cela peut signifier que tandis que le corps du Maître de Galilée est bien présent dans ce monde de la 3D, son Essence véritable, à savoir sa Conscience d’Être, ne participe pas de ce monde, car elle n’a pas besoin de passer par la pensée pour toucher le corps ou pour l’animer. Jésus devait être Supraconscient et capable de demeurer de longues heures sans aucune pensée venant s’agiter dans son mental pleinement illuminé.

Mais allons encore plus loin, au risque de frôler la science-fiction ! Que signifie, en somme, être incarné ? Peut-on être incarné sans incarner quelque chose ? Et que pourrions-nous incarner, si ce n’est un état d’esprit général, aussi particulier qu’unique, si possible ?

Nous incarnons une manière d’être, un état d’esprit formel et très précis, qui fait de nous et, par exemple, une femme ou un homme digne d’intérêt et de confiance ou bien et à l’inverse, une femme ou un homme inutile à la collectivité et malhonnête au possible. C’est donc notre état d’esprit qui nous incarne. Mais pour cela, nous devons… Penser ! Et ce sont nos processus mentaux qui nous caractérisent et nous permettent « d’incarner » telle sorte de femme ou telle sorte d’homme.

En somme, dès que nous pensons, que nous laissons aller en notre mental la ronde incessante des pensées plus ou moins utiles, plus ou moins constructives, nous incarnons bien quelque chose nommé « personnalité humaine. » OK, mais alors, quand nous sommes juste conscients et que, de ce fait, nous n’incarnons rien du tout, que sommes-nous à ce moment ?

Réponse : nous sommes la Conscience, nous sommes Shiva, la Pure Présence qui repose en elle-même. À ce moment, il n’y plus de monde, de dimensions, de densité, de personnalité ou de « moi » (ego) : il n’y a que Cela que nous sommes lorsque de simples processus mentaux ne nous incarnent pas de force ! Dès que nous pensons, nous nous réincarnons ! Dès que nous cessons de penser, nous n’incarnons plus rien du tout, nous sommes « Neti, neti », c’est-à-dire ni ceci, ni cela mais juste de la Conscience Pure.

À présent, imaginons la Conscience qui « glisserait » au-dessus d’alvéoles comme celles qui sont construites par les abeilles. Chaque alvéole consiste en une façon de penser, de concevoir la vie et les autres et donc, d’incarner une certaine manière de se positionner par rapport au reste de l’univers, autant dire au reste des alvéoles.

Imaginons ensuite, que la conscience, au lieu de « slider » au-dessus des alvéoles, ait son attention mentale d’attirée par l’une de ces alvéoles lui paraissant plus prometteuse que les autres… La Conscience se glisse dès lors dans cette alvéole et se met à utiliser les outils présents, à savoir une certaine façon de penser.

Dès cet instant, nous avons « une incarnation », un rôle que le Soi se met à jouer pour son propre plaisir. D’ordinaire, la conscience s’oublie au sein non pas de « la matière », mais du fait qu’il y a « matière à penser », si l’on peut dire. Le vrai problème n’est donc pas que la conscience s’amuse à se prendre pour tel ou tel autre personnage mais bien dans le fait qu’elle puisse oublier qu’elle n’est pas ce personnage et même, qu’elle peut en changer à volonté.

On devine aisément que le travail principal des Archontes a toujours été de nous inciter à oublier de plus en plus que nous jouons un simple rôle. À un moment donné, la conscience s’imagine « mourir » au sein d’un rôle défini et n’a pas d’autres options, pour continuer à se produire, que de renouveler l’expérience. Mais cette fois, c’est un rôle qui essaye d’en jouer un autre, plus un Soi libre et Conscient qui décide change de de rôle.

Pour terminer, je vous demande de méditer quelques minutes sur ce passage de la Bible, dans la Genèse, chapitre I, versets 1 à 2 :

01 AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.
02 La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

Le « souffle de Dieu », « Ruach », en Hébreu, est une allusion à l’esprit informel qui est au départ séparé de la Force Vitale qui ne lui a pas encore donné « Vie, Force et Durée » (Ankh, Djed, Ouas, en Égyptien.) A vous d’imaginer la suite…

 

Serge Baccino

 

Dimensions et densités

Dimensions et densités

On parle beaucoup de dimensions, en ce moment.
Nous serions dans la 3eme, apparemment. Les gens désirent changer de dimensions, mais ils se trompent de problème et ainsi, ils se tromperont nécessairement de solution. Ils se sont même déjà trompés, en fait ! Tous attendent qu’il se passe quelque chose, d’extérieur et, si possible, sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Les gens ne sont pas dépendants; ils sont totalement dépendants de l’extérieur et des autres ! Pourquoi attendent-ils un changement global extérieur ? Réponse : parce qu’ils pensent être les victimes d’une dimension dans laquelle ils n’ont aucun pouvoir. Et quand on a aucun pouvoir, forcément, nous dépendons de quelque chose d’autre que nous ou de quelqu’un d’autre.

En somme, et pour résumer le contenu mental de la plupart des gens de notre époque, nous vivrions tous dans un Monde qui ne nous permet pas de prendre notre vie en main, d’être libre et de pouvoir obtenir tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous affirmons que nous sommes tous différents, la chose paraît logique à tous et personne ne trouve à y redire.

Mais si nous disons, par exemple, que nous vivons dans autant de Mondes qu’il y a d’êtres vivants et conscients sur cette Terre, plus personne ne suit et certains crient même au complotisme. Ne sachant quoi dire d’autre ! Pourtant, et puisqu’il paraît acceptable de dire que nous sommes tous différents, comment pourrions-nous être, dès lors, dans un seul et même Monde mental ?

Chaque Monde, chaque dimension est de nature mentale. Comme le dit l’Axiome Hermétique : « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » Comprenez-vous ce qui représente à la fois le problème et la solution ? Non ? Pas encore ? Mais ça va venir ! Donc, nous sommes tous différents. Du moins à la base ou au départ. Ce qui signifie que le contenu de notre mental DEVRAIT être différent du contenu mental d’un autre.

Pourtant, les gens affirment vivre dans un seul et même Monde ! Comment cela est-il possible, attendu que c’est le contenu mental différent en chacun de nous, qui fait justement cette différence ? La réponse est là, sous notre nez et ce, depuis toujours. Du moins, depuis notre naissance.

Nous avons tous reçu une éducation de nos parents. Nous avons tous reçu un enseignement scolaire, plus ou moins long, mais tous, nous y sommes passés, que cela nous ait plu ou que la chose nous ait fait braire. Et si l’éducation et l’enseignement consistaient en une sorte de piège vicieux tendu par les instances planétaires dirigeantes ? Ceux que l’on nomme l’État Profond, ou le Deep State ?

Et si, par la suite, la vie sociale, le travail, les médias et autres œuvres littéraires plus ou moins intéressantes, avaient toutes concouru, chacun et chacune à leur mesure, à nous maintenir dans une sorte de nasse virtuelle constituée d’une manière de penser unique ? Et si la peur de ne pas correspondre, d’être rejeté, mal aimé ou critiqué, nous maintenait ensuite dans les limites de la bien-pensance dont on ne peut sortir sans être frappé d’ostracisme ?

Alors quoi ? Ne pourrions-nous pas être tous physiquement en ce Monde, dans cette dimension, donc, tout en ayant chacun de nous, un mental fonctionnant dans une certaine densité ? D’aucuns souffrent de confusion mentale ou ne réussissent plus à séparer le bon grain de l’ivraie, tandis que d’autres ont un état d’esprit aussi léger qu’une plume et vivent une vie qui semblerait aux premiers quelque peu paradisiaque. Comment cela se peut-il ?

Cela se peut du fait de la densité mentale, à savoir non seulement du contenu formel du mental mais aussi, de son degré d’implication dans ce Monde de basses vibrations. Imaginez que votre mental ait un poids ! Ce poids serait fonction de la quantité et de la qualité vibratoire des pensées formant l’état d’esprit général.

Quelqu’un, qu’il est devenu inutile de nommer, aurait dit :  » Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde… » Ne pourrions-nous pas en faire de même ? Alors voici une question qui mérite une attention bienveillante au moins : ne pourrions-nous pas vivre même en 3D, comme disent les gens instruits et, en même temps, bénéficier d’un mental si « aérien » (haute fréquences) qu’il pourrait aussi bien fonctionner en 5 ou en 6D, voir plus ?

 

Serge Baccino

 

Dimension ou densité

Dimension ou densité ?

On parle beaucoup de dimensions, en ce moment.
Nous serions dans la 3e, apparemment. Les gens désirent changer de dimensions, mais ils se trompent de problème et ainsi, ils se tromperont de solution. Ils se sont même déjà trompés, en fait ! Tous attendent qu’il se passe quelque chose, d’extérieur et, si possible, sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Les gens ne sont pas dépendants ; ils sont totalement dépendants de l’extérieur et des autres ! Pourquoi attendent-ils un changement global extérieur ? Réponse : parce qu’ils pensent être les victimes d’une dimension dans laquelle ils n’ont aucun pouvoir. Et quand on a aucun pouvoir, forcément, nous dépendons de quelque chose d’autre que nous ou de quelqu’un d’autre.

En somme, et pour résumer le contenu mental de la plupart des gens de notre époque, nous vivrions tous dans un Monde qui ne nous permet pas de prendre notre vie en main, d’être libre et de pouvoir obtenir tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous affirmons que nous sommes tous différents, la chose paraît logique à tous et personne ne trouve à y redire.

Mais si nous disons, par exemple, que nous vivons dans autant de Mondes qu’il y a d’êtres vivants et conscients sur cette Terre, plus personne ne suit et certains crient même au complotisme. Ne sachant quoi dire d’autre ! Pourtant, et puisqu’il paraît acceptable de dire que nous sommes tous différents, comment pourrions-nous être, dès lors, dans un seul et même Monde mental ?

Chaque Monde, chaque dimension est de nature mentale. Comme le dit l’Axiome Hermétique : « Le Tout est esprit, l’univers est mental. » Comprenez-vous ce qui représente à la fois le problème et la solution ? Non ? Pas encore ? Mais ça va venir ! Donc, nous sommes tous différents. Du moins à la base ou au départ. Ce qui signifie que le contenu de notre mental DEVRAIT être différent du contenu mental d’un autre.

Pourtant, les gens affirment vivre dans un seul et même Monde ! Comment cela est-ce possible, attendu que c’est le contenu mental différent en chacun de nous, qui fait justement cette différence ? La réponse est là, sous notre nez et ce, depuis toujours. Du moins, depuis notre naissance. Nous avons tous reçu une éducation de nos parents. Nous avons tous reçu un enseignement scolaire, plus ou moins long, mais tous, nous y sommes passés, que cela nous ait plu ou que la chose nous ait fait braire.

Et si l’éducation et l’enseignement étaient une sorte de piège vicieux tendu par les instances planétaires dirigeantes ? Ceux que l’on nomme « l’État Profond », ou « Deep State » ? Et si, par la suite, la vie sociale, le travail, les médias et autres œuvres littéraires plus ou moins intéressantes, avaient toutes concouru, chacun et chacune à leur mesure, à nous maintenir dans une sorte de nasse virtuelle constituée d’une manière de penser unique ?

Et si la peur de ne pas correspondre à la masse populaire, d’être rejeté, mal aimé ou critiqué, nous maintenait ensuite dans les limites de la bien-pensance, de laquelle on ne peut sortir sans être du même coup frappé d’ostracisme ? Alors quoi ? C’est quoi la différence entre les dimensions et la densité ? Réponse : quelle que soit la dimension, même en 3D, nous pouvons nous sentir libres et heureux, cela en possédant une âme de faible densité.

La  dimension est un niveau expérientiel. C’est juste un « lieu de l’esprit » grâce auquel nous pouvons expérimenter certains états d’être, impossible à expérimenter ailleurs. La densité est ce qui différencie une âme saine et libre (légère) de toutes celles qui ne le sont pas encore, qui sont alourdies par des processus mentaux et des sentiments qui offrent la couleur et le poids du plomb.

 

Serge Baccino

Le plus et le moins

Le plus et le moins

Connaissez-vous l’expression : « Qui peut le plus peut le moins » ? Nous pourrions nous questionner à propos de cette expression apparemment populaire : qu’est-ce qu’elle vient faire dans une étude ésotérique et de psychologie comportementale ? Comme vous le savez et l’avez appris, parfois à vos dépens, la plupart des gens refusent de voir. Ils préfèrent encore se mentir, voire traiter leurs propres frères et sœurs de complotistes, plutôt que d’être confrontés à certaines vérités.

Pourquoi ? Nous en avons tous plus ou moins une claire idée. Par peur de ne pouvoir faire face, par peur de devoir abandonner le connu, le confortable ou rassurant. Aussi par peur de devoir avouer qu’on a été trompé totalement et qu’on y a vu que du feu ! Ce ne sont pas les raisons, qui manquent ! Pourtant, il faudra bien, le moment venu, que les gens, tous les gens, acceptent d’ouvrir les yeux et de voir même ce qu’ils refusaient de voir précédemment.

Et peu importent les réactions, on les connaît toutes ou presque, car elles sont prévues d’avance, même par nous, simples quidams comme d’autres, d’un point de vue purement sociétal. Bien sûr, il y a celles et ceux qui, dès le début, ont compris ou même savaient et ce, depuis des années. Pour ceux-là, il ne sera pas utile de prévoir des masques à oxygène, car le choc sera relativement modéré. Tout au plus s’exclameront-ils : « Ah ! Enfin, il était temps ! »

D’autres, ayant surtout peur d’être trompés par ceux qui tentaient seulement de les prévenir, se montreront prudents jusqu’à la dernière minute. Quitte à affirmer courageusement, sans hypocrisie aucune et une fois que tout sera terminé : « Non, mais en fait, je le savais ! Je l’ai toujours su ! Je me montrais juste discret ! »
Puis, évidemment, il y a les « purs et durs », à savoir, les purs hypocrites et les durs de la feuille. Autrement dit, ceux qui ont opté dès le début pour la moquerie, au mieux et pour l’agressivité au pire. Eux-mêmes se scindant tout naturellement en deux factions :

1. Ceux qui n’ont jamais rien compris à rien, tellement ils étaient programmés, voire heureux de l’être.
2. Ceux qui savent pertinemment la vérité, aussi clairement que ceux qui la dénoncent, mais qui ont si peur de ce que leur acceptation des faits leur coûterait, qu’ils préférèrent encore passer pour des imbéciles que de devoir affronter ces vérités.

Des vérités qui les obligeraient à « bouger », à se positionner ou pire encore, à agir ! Ce qui, bien évidemment, est absolument hors de question. Il va sans dire qu’il reste une catégorie qu’il est franchement inutile de nommer, mais que nous allons tout de même saluer au passage ! Ce sont bien évidemment ceux-là mêmes qui sont à l’origine de toute cette noirceur humaine et qui sont à l’âme ce que les fientes d’oiseaux sont à l’industrie des diamants !

Eux n’ont pas besoin d’être informés de ce qui se passe, puisque c’est à cause d’eux que tout cela se passe ! D’ailleurs, un de leurs buts, jusqu’à ce jour, était d’empêcher certains de dénoncer ce qu’ils faisaient. Il faut bien comprendre que la peur n’a jamais eu à « changer de camp », comme disent ceux qui ne savent plus quoi inventer dans l’espoir de hâter la fin de l’État Profond (D.S.).

Il faut bien comprendre que ceux qui œuvrent pour les ténèbres ont aussi peur que ceux qui se sentent encore obligés d’être leurs victimes consentantes. Réfléchissons un peu : si ce n’était pas le cas, pourquoi ces campagnes de censure en tout genre et effectuées sur tous les fronts en même temps ? Pourquoi aller jusqu’à tuer des gens pour tenter de les faire taire ? Quelle importance si certains dénoncent la vérité, puisqu’il paraît qu’elle est fausse (les fameux fakes) et que les gens ne sont pas aptes à le croire ?

En réalité, le D.S. est bien placé pour savoir à quel point il est facile de manipuler le peuple, cela au point que le dernier qui parle l’embarque avec lui. Lui qui manipule les gens depuis des siècles, sait pertinemment que ce n’est pas sa force qui conduit le monde mais la faiblesse immense des peuples. Le D.S. n’a jamais été fort ! Ses représentants n’ont jamais été nombreux, car c’était trop risqué ! Plus il y a de personnes dans une combine et plus il peut y avoir des fuites ! Et plus cette combine est juteuse et plus il peut y avoir de jalousie, d’envie et donc, de trahisons internes !

Alors non, le D.S. n’a jamais été constitué de plus de 1 pour 100 de l’humanité, même à ses moments de gloire et de réussite totale ! Et pour les raisons évoquées plus haut. L’État Profond ou Deep State (D.S.) ne peut décemment compter sur les faiblesses et la bassesse d’âme de ses éventuelles victimes, et en même temps ignorer que ceux qui composent cet État profond sont issus eux aussi de cette même tourbe humaine.

Autant dire que ceux de l’ombre se méfient plus de leurs semblables que de leurs victimes, trop asservies déjà pour oser se révolter ou même simplement y songer. C’est pour cela qu’il n’y a jamais eu beaucoup de comploteurs, sur Terre, même si de nos jours, il existe des millions de complotistes !

Or donc, nous ne devons pas inclure dans notre étude de ce jour, cette portion du peuple qui s’imagine depuis toujours ne pas devoir en faire partie. Il nous faut juste comprendre que des deux factions restantes, ceux qui dénoncent le scandale et ceux qui font tout pour ne pas avoir à s’en préoccuper, seule la seconde pose un réel problème de logistique animique. Autrement dit, seuls ceux qui s’ingénient à ne pas comprendre et à ne pas savoir, pourraient devenir un problème pour le Haut Conseil de l’Alliance.

Mais comment réussir à les inclure dans ce Mouvement Mondial d’éveil ? La solution réside en fait dans le problème. Ils refusent de voir ? OK, mais pour cela, ils doivent voir tout de même, puis dénoncer ce que l’on essaye de leur faire croire, par exemple. En effet, comment dénoncer une chose ou prétendre qu’on n’y croit pas, si on ignore tout de ce dont on parle ? Plus sobrement, même ceux qui ont une réaction épidermique face à des complotistes, sont bien obligés de connaître ce dont parlent ces derniers.

Et même de bien connaître le sujet, tout en faisant mine, évidemment, de complètement s’en désintéresser ! Et c’est là que se situe l’astuce psychologique, même si, il est vrai, elle nous coûte des mois et des mois d’attente et donc, de patience, à nous qui savons déjà et attendons fiévreusement la fin de ce très mauvais film, de ce navet hollywoodien de dimension planétaire.

Qui peut le plus peut le moins, disions-nous plus tôt. Ceux qui prétendent que nous déraillons doivent connaître un minimum ce que prétendent les fameux « complotistes ». On peut même dire que certains prennent un malin plaisir à carrément étudier ce que font et disent ces complotistes, cela dans le but avoué de mieux les tourner en ridicule (voir les Médias, par exemple.)

Et c’est là que, sans le savoir, sans le vouloir, ils se font avoir de première, en beauté, même ! Pourquoi ? Parce que, du même coup, ils ont enregistré fidèlement, dans leur mémoire subconsciente, tout ce dont parlent les complotistes. Autant dire que pour devenir un champion de l’accusation, il faut en connaître au moins autant que la défense, comme pourrait le dire un avocat. De quoi méditer, non ?

 

Serge Baccino

Que votre âme passe définitivement

Que votre âme passe. Définitivement !

Qu’est-ce que l’âme ? Un mélange d’esprit et de force vitale.
L’esprit servant à penser, la force vitale à ressentir. Nous sommes des êtres vivants et conscients, parce que la force vitale nous permet également de vivre, mais elle n’est pas sujette aux pensées. Ceci est très important ! En effet, nous ne sommes pas obligés d’avoir des processus mentaux (pensées) pour nous sentir vivants.

On dit souvent « mon âme » mais avons-nous vraiment une âme qui soit la nôtre ? Réponse : oui et… Non ! Est notre tout ce que nous nous approprions, que ce soit sciemment ou inconsciemment. Ce que nous appelons « notre âme » consiste en fait en un ensemble de processus mentaux plus ou moins autonomes et d’émotions ou de sentiments plus ou moins souhaitables et donc, souhaités.

Notre fameuse âme est en fait l’âme du Soi Naturel. Lorsque nous apparaissons sur Terre, ce qui nous anime alors n’est pas vraiment à nous mais nous est pour ainsi dire imposé. Pour avoir une âme qui soit à nous, encore faudrait-il l’avoir choisi. Or, puisque nous naissons avec, nous n’avons pas eu le temps ou l’opportunité de la choisir « avant. » Avant, nous n’étions pas encore conscients d’être. Ce n’est qu’ensuite et avec les années, que nous apprenons à nous servir de cette âme issue du S.N. et que nous la décrétons nôtre.

Sans oublier qu’à ce que nous impose le SN vient étroitement se mêler ce qui est issu de la génétique et donc, de notre corps issu d’une lignée physique possédant de très fortes caractéristiques. Caractéristiques qui, forcément, nous impactent et viennent ajouter plus de difficultés à notre tentative, souvent vaine, de nous maîtriser, soit de maîtriser l’expression désordonnée du contenu formel de notre âme.

Donc, au départ, seul le SN possède une âme qui soit vraiment à lui et qui est issue de ces nombreuses expériences dans la chair ou ailleurs. C’est lui, le SN, qui se réincarne de vies en vies, quel que soit le lieu, l’époque ou le niveau vibratoire. C’est lui, également, qui, du moins au départ, est le véritable humain. Les textes sanskrits antiques qui traitent de réincarnation, de karma, etc., ne s’adressent en réalité qu’au véritable être humain, à savoir le SN. Et non à ses diverses et nombreuses extensions (personnalités terrestres.)

Extensions qui elles, non seulement n’ont qu’une seule vie mais de plus, produisent à chaque fois le karma dont devra s’arranger ensuite le SN.  L’extension ou « personnalité de l’âme » (ou personnalité animique) ne meurt pas au moment de laisser son corps de chair à la Terre : bien au contraire, car à ce moment, elle se sent vivante comme jamais auparavant ! Mais si par quelque aberration de l’esprit, elle décide (ou accepte) de se réincarner, elle ne le pourra pas ! Le résultat c’est que si elle insiste en ce sens, elle mourra, tout simplement.

« Se réincarner » est un acte bien précis qui consiste à être de nouveau soi dans la chair. C’est-à-dire revenir et avoir le même corps, la même âme, les mêmes souvenirs et caractéristiques psychologiques. Ce qui reviendrait à une reproduction complète ! En fait, chaque vie nécessite une nouvelle personnalité. Cette dernière a bien un commencement mais n’a pas de fin. Sauf si elle est assez bête pour se suicider volontairement en acceptant de soi-disant « se réincarner », ce qui est mathématiquement impossible.

Ainsi, notre âme est en fait celle du SN. Elle contient des pensées et des émotions liées qui, neuf fois sur dix, pour ne pas dire mieux, ne sont pas vraiment à notre avantage. Or, imaginer qu’une personne se fasse du tort alors qu’elle souhaite l’inverse est tout simplement aberrant. La seule explication viable est qu’il y a deux choses bien nettes et précises en cette personne : celui qui vit l’expérience dans la chair (le conscient) et ce qui tente à tout prix de l’animer, à tous les sens du terme (l’âme.) Et c’est encore une fois, sans parler de l’hérédité et de toutes les déconvenues physiques et/ou psychiques qui lui sont intimement liées (problème de santé ou comportement hérité.)

Pourquoi l’être humain est-il toujours occupé à lutter contre lui-même ou, du moins, contre une partie de lui qui semble vouloir vivre et se produire sans se soucier du véritable locataire des lieux ?Réponse : parce que la volonté personnelle de celui qui est investi d’une vie dans la chair, s’oppose neuf fois sur dix à la volonté qui consiste en son âme. Ou en ce qu’il s’obstine à considérer comme telle. Mais voici les faits et ils sont révolutionnaires : ce que vous appelez votre âme n’est pas à vous ni même pour vous, cela parce que vous ne l’avez pas choisie, elle vous a été simplement imposée !

Pourquoi vous imposer ainsi une âme ? Pour que vous en ayez une et, surtout, qu’elle vous soit acquise AVANT de venir en incarnation !La loi en présence, quasi inconnue, s’énonce ainsi : « Nul ne peut aller quelque part s’il n’y est pas déjà » et « Nul ne peut venir en incarnation sans être vivant et conscient au préalable. » Or, non seulement nous n’existons pas avant d’exister, c’est-à-dire de naître à la Terre mais de plus, nous ne pourrions pas y venir si au moins une infime partie de nous n’était pas déjà incarnée (l’atome germe scindé en deux et présent dans les organes génitaux des parents, au moment de la conception.)

Ainsi, l’obtention d’une âme quelconque était la condition sine qua non de notre venu sur Terre. Et comme ce n’est pas la nôtre, il n’est pas important qu’elle nous soit particulièrement adaptée. Cela dit, et depuis quelques centaines d’années terrestres, les Soi Naturels (SN) forts de l’expérience de leurs extensions, ont compris que d’imposer à la va-vite n’importe quel type d’âme était au moins inintelligent. Pour ne pas dire mieux. Alors, les plus évolués des SN essayent de tenir compte, désormais, de l’époque, de la mentalité des parents, du climat social et de quelques autres facteurs qui auront leur importance dès les premières années de la vie de l’extension-personnalité.

Cela dit, les SN ne sont ni parfaits ni divinement visionnaires, tant s’en faut ! Ainsi, non seulement ne sont-ils pas à l’abri de l’erreur mais de plus, ils ne peuvent pas deviner que tel parent décidera de se mettre à boire, après la naissance de son enfant, ou que tel autre parent perdra la vie dans un accident durant l’enfance de l’extension. Il existe tellement de facteurs décisifs et hors contrôle pour faire d’une vie ordinaire dans la chair, un véritable enfer, qu’il n’est pas utile d’en citer plus que nécessaire à une compréhension générale du sujet.

Conservons à l’esprit cette première révélation : ce que nous appelons notre âme n’est pas à nous ni même « pour nous » : elle provient d’un besoin incontournable de se plier aux lois en vigueur dans le monde de la 3D. Vient la seconde révélation, qui n’est pas la moindre : nous pouvons, bien sûr, faire évoluer notre âme, en changer certains aspects, mais nous pouvons aussi en changer carrément ! Nous pouvons changer d’âme ? Mais oui, parfaitement ! Il suffit de comprendre certaines vérités.

La première, que la somme de toutes les âmes de nos SN forme la Grande Âme planétaire.

La seconde : que c’est dans cette âme et uniquement là, que puisent les SN pour donner vie force et durée à leurs processus mentaux.

La troisième : que ces processus mentaux, aussi nombreux et variés soient-ils, sont toujours les mêmes et ne varient donc jamais.

La quatrième : que de ce fait même, il est normal, pour ne pas dire obligatoire, de connaître cette désagréable impression que sur Terre, tout le monde pense pareil ou presque !

La cinquième : que nous ne sommes pas obligés de penser et de ressentir avec l’Anima Mundi ou « Âme du Monde. »

La sixième : Vous n’êtes pas votre âme mais la Conscience. Vous pouvez donc changer d’âme à volonté, tout en demeurant « Qui vous êtes vraiment. »

La septième et dernière : le fait de ce désaccord intime et aussi le fait que les processus mentaux des autres puissent vous déplaire, sont la preuve que vous n’êtes pas cette partie de vous contre laquelle vous vous rebellez et que vous n’avez rien de commun avec la pensée usuelle terrestre.

Souvenez-vous : l’âme est faite d’esprit et de force vitale.
Si vous conservez toujours le même esprit, la même quantité impliquée dans les mêmes processus mentaux, aussi multiples soient-ils, vous en arriverez forcément à penser d’une manière récurrente. C’est mathématique. Et plus la planète compte d’être vivants et pensants, plus la chose devient évidente. Du moins pour celles et ceux qui ont des yeux qui désirent voir !

Bien sûr, vous ne le réaliserez pas de suite, car il y a vraiment beaucoup de pensées différentes au sein de l’Anima Mundi. Mais ce que vous pouvez constater dès aujourd’hui, voire à n’importe quel moment de votre vie, c’est que vous n’êtes pas toujours d’accord avec… Vous-mêmes ! Ou du moins croyez-vous qu’il s’agit de vous-mêmes ou d’une partie de vous seulement. En réalité, la seule partie qui soit de vous, c’est celle qui se révolte contre l’absurdité et la tyrannie de la première partie.

Alors quoi ? Comment peut-on se passer d’une âme ? En réalité, tandis que nous sommes incarnés, nous ne pouvons pas vraiment nous passer d’avoir une âme. Mais nous pouvons nous passer de partager l’Anima Mundi, c’est-à-dire cette Sur-Âme collégiale ! L’âme est faite d’esprit ? Alors employez un esprit saint, à savoir un esprit qui n’a pas encore servi à engendrer des processus mentaux. Ou alors très peu (Nota : inutile que l’esprit soit totalement vierge, donc  il peut avoir été aussi employé par de hautes entités extra-planétaires.)

Ensuite, l’âme est faite de force vitale ? Mais son emploi outrancier et souvent malveillant, a rendu viciée cette même énergie, voire carrément dévoyée. Alors employez une force vitale propre et neuve qui vous rafraîchira l’âme ! De plus, pas besoin d’invoquer un pouvoir vital différent : si vous pensez différemment, vraiment différemment, vous allez automatiquement attirer un pouvoir vital nouveau. En clair, vous pouvez vous confectionner une âme plus en adéquation avec ce que vous êtes ou même, ce que vous désirez manifester.

Plus le niveau de manifestation sera élevé, plus pure sera la force vitale qui se précipitera pour alimenter et faire durer l’état d’esprit nouveau. Mais souvenez-vous toujours : quelle que soit la qualité de l’âme que vous choisissez pour exprimer qui vous êtes ou qui vous voulez devenir, vous n’avez jamais été, vous n’êtes pas et ne serez jamais cette âme ! Vous êtes l’Être Conscient unique et vous l’êtes en totalité. C’est juste que pour le moment, vous n’avez pas les moyens de rendre manifeste la Splendeur de votre Soi.

 

Serge Baccino

 

 

 

Simplement observer

Simplement observer

 

Nous devons sortir de cet état d’esprit qui nous pousse à vouloir changer les autres et les choses à l’extérieur, car ce n’est jamais extérieurement que nous souffrons de nos limitations, quelles qu’elles soient. D’ailleurs, pourquoi vouloir changer les autres ainsi que les évènements extérieurs ? Réponse la plus évidente et même logique : dans l’espoir d’aller mieux nous-mêmes !

Mais en quoi consiste le fait d’aller mieux nous-mêmes ? Et pourquoi aurions-nous besoin que les autres nous suivent dans nos délires ou que les évènements se plient à notre volonté tyrannique, alors qu’il nous suffirait d’oublier instantanément cette idée largement surannée, que les autres détiennent notre destin entre leurs mains ? Nul ne peut se réaliser ou devenir heureux grâce aux autres. Mais nombreux sont encore celles et ceux qui se croient « interdépendants. » Cette fameuse interdépendance vous rend-elle riche, lorsque les autres font fortune ?

 

Mais alors, que devons-nous faire, si nous ne pouvons changer ni les autres, ni les évènements ? Tout d’abord, nous devons réussir à comprendre que tout est affaire de processus mentaux. Selon ce que vous pensez, vous vivrez en fonction du contenu formel de vos pensées. Et cela entraînera des émotions qui, à leur tour, vous pousseront à « faire quelque chose », c’est-à-dire à l’action. Et l’action est toujours orientée vers l’extérieur et les autres. Agir en esprit ne coûte rien, ne nécessite aucun déplacement et nous n’avons besoin de personne pour y parvenir, où que nous soyons.

Ce ne sont que de simples processus mentaux qui sont à changer ! Vous n’avez rien d’autre ou de plus à être, et encore moins à faire. Il suffit à chacun de nous et ce, dès que possible, de dénoncer notre complicité plus ou moins consciente, à des processus mentaux qui nous sont adroitement imposés, ceci afin que nous puissions demeurer ignorants. Celui qui est ignorant de sa propre nature, sera toujours admiratif de la nature supposée d’autrui. Ailleurs, l’herbe est toujours plus verte que dans notre propre jardin.

 

Demeure ignorant celui qui s’imagine devoir changer quoique ce soit chez les autres ou à l’extérieur, pour être plus heureux et en paix lui-même. Certains craignent même d’être agressés par la vindicte d’autrui, s’ils commettent l’outrecuidance qui consiste à évoluer seul et pour eux-mêmes. Personne ne naît pour les autres. Sauf, peut-être, celui qui souffre du syndrome du sauveur. Chacun est né pour lui-même et le potentiel de l’âme humaine est toujours « égoïste. » Chacun de nous n’a pour mission que de s’occuper de lui-même.

Et chacun pourrait en faire autant au lieu de dépendre des autres.
Il suffit de ne plus contracter avec l’état d’esprit général de ce monde d’illusion, de ne plus se laisser abuser par les apparences. Que pourrions-nous faire de plus que de prendre conscience de ce qui semble se produire en nous et tout autour de nous ?

 

Juger évite au feignant de l’esprit d’avoir à comprendre. Inutile d’être « pour » ou « contre » tel ou tel autre état d’esprit : il suffit d’en comprendre l’esprit et l’origine puis de ne pas l’abriter en notre propre mental. Le meilleur moyen de s’extraire de la 3D sans faire d’effort est d’observer. Observer simplement, sans avoir ce réflexe de vouloir « changer » ou « améliorer » ce qui, selon nous, semble ne pas aller. Si nous devons vraiment agir quelque part ou changer quelque chose, pourquoi ne pas faire tout notre possible pour changer d’état d’esprit ?

Celui qui sait n’agit plus et ne cherche plus à changer quoique ce soit ou qui que ce soit : il se contente d’observer et c’est ainsi que, progressivement mais d’une manière inéluctable, il finit par « sortir du Jeu Matriciel » alors même qu’il se trouve encore en plein dedans, occupé à faire semblant d’être ou de faire ceci, plutôt que cela.

 

Serge Baccino