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Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

Daemons et conscience de soi

Daemons et conscience de soi

Nous sommes arrivés après la formation de notre corps. En effet, d’abord notre corps a été formé dans le ventre de notre mère, puis ce corps, arrivé à maturité, est sorti de cette matrice humaine qu’est la femme puis, c’est au cours du temps, d’années en années, que notre conscience du ” moi ” est apparue. En somme, notre corps physique est né avant nous ! Réfléchissez et vous verrez !

Un tout jeune bébé n’est pas vraiment conscient. Du moins, pas conscient tel qu’il le deviendra plus tard lorsqu’il sera capable de dire ” Moi Je…”  Il n’est absolument pas capable de retourner son attention mentale vers lui-même et réaliser ainsi que quelque chose en ce corps et là et a conscience d’être ou d’exister. Au départ, le corps du nourrisson consiste en une interface permettant de synchroniser le point focal d’attention mentale incarné par le petit corps, avec l’évènementiel, c’est-à-dire avec tout ce qui se produit au-delà de ce très jeune corps et qui a un impact sur ce dernier.

Mais alors, depuis la naissance et jusqu’à ce moment magique où l’enfant réalise qu’il est vivant et conscient, qu’est-ce qui gère l’entité corporelle ? Réponse : les Daemons. Ce terme générique tiré du latin, rassemble toutes les formes mentales plus ou moins autonomes, plus ou moins conscientes. Cela va des processus mentaux les plus élaborés et capables de véhiculer la conscience, jusqu’aux processus mentaux les plus grossiers et qui ne permettent que des modes de réactivités vitale semblables à ceux des vers de terre ou de certains insectes les moins évolués.

Plus sobrement, nous pourrions comparer les Daemons à des programmes mentaux plus ou moins bien écrits (plus ou moins évolués.) Certains permettent un degré de réactivité qui se contente de singer la véritable vie, comme chez certains formes primaires animales, tandis que d’autres permettent l’expression de la conscience, comme certains animaux supérieurs et, bien évidemment, chez  l’être humain. Un bébé paraît conscient mais, en réalité, c’est l’ensemble des processus mentaux associés à ce même corps qui donne l’impression que ce corps est habité par quelque chose de distinct, de personnel ou d’individuel.

Ce sont donc les Daemons qui contrôlent et animent ce corps que nous appelons un bébé. Mais au début, il n’y a personne à l’intérieur de ce même corps, si nous pouvons l’exprimer ainsi. Cela dit, attention de ne pas confondre Daemons et… Démons ! Le terme générique de Daemons désigne l’ensemble des processus mentaux capables d’animer un corps de chair, de le rendre quasi autonome, en lui donnant l’apparence de la vie consciente. Quant aux démons, ce terme désigne simplement tout état d’esprit plus que négatif et capable d’engendrer malheur et souffrance.

Un démon est donc un état d’esprit morbide au mieux, destructeur au pire. Il ne s’agit pas d’une espèce de monstre mystérieux et sadique, tel que nous le dépeint avec une imagination débordante bien que largement morbide, l’industrie du cinéma américain. Une personne, même adulte, qui est animée d’intentions destructrices et dites animée par un démon. Autrement dit, par un état d’esprit hautement destructeur.

Ainsi, depuis la naissance et même avant, le corps humain est animé et géré par des Daemons. Ce qui semble être de la conscience de soi, est en réalité de la conscience ” par soi “, à savoir une forme inférieure de conscience relative aux processus mentaux. Rien de plus.  En somme, le corps possède sa propre conscience d’être, mais sous une forme moins élaborée que la conscience de soi, cette forme de conscience permettant de se distinguer et de son corps, et de l’ensemble des processus mentaux propres à ce corps.

Dans ce que l’on nomme parfois le corps subtil et que les ésotéristes nomment le corps psychique, qui est le résultat global de l’âme humaine (animus et anima, pensées et émotions), nous trouvons trois grands canaux éthériques, que sont le Canal Central (Sushumna Nadi, en sanskrit) et qui double la moelle épinière, la Canal Solaire (Pingala Nadi), situé à droite de la colonne, et le Canal Lunaire (Ida Nadi), situé à gauche de la colonne vertébrale (vu de dos.)

Le Canal Central s’occupe de la conscience, de la sensation, du mouvement et de la motricité. Le Canal droit s’occupe de laisser circuler l’énergie spirituelle qui construit la pensée et le corps, par la même occasion (ou le régénère.) Le Canal gauche permet la circulation de la force vitale, de cette énergie qui, en circulant dans notre système nerveux, produit les sentiments et les émotions. Le Canal droit (Pingala Nadi) débute dans le second Chakra (Ou Centre Sacré, en français et Swaddhistana Chakra en sanskrit) et se termine dans l’hémisphère gauche du cerveau, en croisant l’axe central du corps au niveau du chiasma optique (ou Centre Frontal, Ajna Chakra). Le Canal gauche débute dans le premier Chakra (Centre Coccygien, Muladdhara Chakra) et se termine dans l’hémisphère droit du cerveau, toujours en croisant l’axe médian du corps au niveau du front, juste un peu au-dessus de la ligne des sourcils.

C‘est au sein de ces deux Canaux ou Nadi, que circulent les Daemons, ainsi que l’énergie vitale spécifique à chacun de ces processus mentaux. Les deux Canaux latéraux, Ida et Pingala, canaux soli-lunaires, sont les deux autoroutes empruntées par les Daemons et l’énergie qui les sous-tend. Il va sans dire que les deux premiers Chakra (Coccygiens et Sacré) sont les deux sièges principaux des Daemons. Ou des démons ! Cela dépend essentiellement que la fréquence vibratoire des particules d’esprit qui composent ces formes mentales, ainsi que de la qualité de l’énergie qui leur est associée.

La circulation des deux énergies, dans les canaux soli-lunaires, est ce qui oppose une force magnétique contraire à la conscience, positionnée ordinairement tout autour du corps et attendant d’être rendue manifeste, ne serait-ce que par le biais des Daemons les plus élaborés, à savoir les processus mentaux les plus évolués et capables de manifester autre chose que des pensées. A ce stade de l’évolution des formes mentales, ce que l’on nomme l’Atome Germe (connu dans certaines traditions sous le vocable ” étincelle Christique “) commence à être activé. Il est important que l’Atome Germe soit activé, car une fois que cela est fait, la conscience possède elle aussi sont lien magnétique lui permettant de relier la colonne vertébrale et de la magnétiser de plus en plus.

C’est cette force magnétique circulant le long de la colonne vertébrale, qui permet à la conscience de passer outre les deux barrages opposés par Ida et Pingala. Formulé autrement, notre sentiment de dualité est issu du double fonctionnement des canaux soli-lunaires. Lorsque la moelle épinière se retrouve magnétisée, l’activité des canaux latéraux décroît pour laisser la prépondérance à la conscience. En clair, nous pensons bien moins (Canal Solaire), nous avons moins d’émotions (Canal Lunaire) et sommes plus naturellement conscients (Canal Central.)

Pour les amateurs de symbolisme biblique, comparer ce qui est proposé ici avec Ésaïe, chapitre 60 et verset 19 : Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur; mais l’Éternel sera ta lumière à toujours…” Ne plus être éclairé ni par nos processus mentaux (le soleil) ni par les sentiments et les émotions qu’ils font naître (la lune) mais par ” le Seigneur “, à savoir la Conscience de Soi, qui est dite éternelle, car jamais elle ne varie.

Les textes des canons Orientaux les plus fiables affirment que ” La victoire est assurée lorsque les deux premiers Chakra passent sous la tutelle de la conscience de Soi. ” Ou lorsque ce ne sont plus nos pensées et nos émotions qui gèrent ou contrôlent notre vie. Ce sont d’ailleurs ces deux premiers Chakra en montant (Coccygien et Sacré) qui nous permettent d’incarner qui nous sommes vraiment, au lieu que ce soit les états d’esprit inconscients (Daemons/démons) qui le fassent pour nous et à notre place. Nous devons « faire corps » avec le corps de chair (nous incarner vraiment) et le transformer énergétiquement pour le faire « à notre ressemblance. »

Autrement dis, nous devons rendre conscient l’état d’esprit général avec lequel nous faisions corps au préalable. Dès lors, notre âme qui était déjà vivante, devient également consciente, et nous devenons l’esprit vivant et conscient, et plus un simple corps animé (réactif) et sans personne au gouvernail pour diriger le navire.

 

Serge Baccino

 

L’orientation mentale

L’orientation mentale

Pour commencer et pour camper le décor, voici la loi en présence (concernée) : « Nous expérimentons le contenu formel de ce vers quoi s’oriente notre attention mentale et ce sur quoi nous demeurons concentrés, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.)»

Or, vers quoi s’oriente notre attention mentale, la plupart du temps ? Réponse : vers les emmerdes et les pensées les moins agréables. Pourquoi ? Parce que nous croyons que les évènements se produisent indépendamment de notre volonté et, bien sûr, de nos processus mentaux (quoique nous pensions, en somme.) Pourquoi cette croyance ? Parce que nos parents, lorsque nous étions de jeunes enfants, ont réussi à nous faire croire puis admettre que nous devions nous conformer à leur volonté, voire à des obligations inventés et donc, crées mentalement, par d’autres que nous.

Sur quoi restons-nous le plus souvent concentrés ? A quoi sommes-nous le plus attentif, en fin de compte ? Réponse : à ce qui se produit au-dehors et par la volonté et les processus mentaux d’autrui. Nous croyons toujours devoir obéir, nous conformer à ce que les gens et la vie, en général, nous proposent, voire nous imposent. Nous n’avons pas pu, enfant, faire le lien entre notre volonté, nos désirs et les évènements extérieurs. Nous ne savions pas que ce sont nos processus mentaux qui attirent les autres et engendrent des évènements que nous nommons ensuite « notre vie. »

Nous avons conservé en mémoire des schémas comportementaux en rapport avec le pouvoir supposé d’autrui, le modèle de référence étant, bien évidemment, celui de nos parents. Puis, plus tard, le schéma sera confirmé par tous ceux qui jouissent d’une quelconque autorité, quelle soit légale, morale ou religieuse, par exemple.

Comprendre comment nous fonctionnons et pourquoi est le début de la libération spirituelle, prônée par les Maîtres spirituels du passé. Mais beaucoup en ont parlé, peu ont réussi à le vivre, car il leur manquait souvent la connaissance des lois et des principes du fonctionnement de l’esprit, telle qu’enseigné en psy éso.

 

Serge Baccino

Je deviens ou je suis ce que je suis conscient d’être

Je deviens ou je suis ce que je suis conscient d’être

Il est dit que nous sommes ce que nous pensons. En fait, nous devenons surtout ce que nous ressentons ! Si nous nous sentons faibles, nous le devenons ! Si nous nous sentons fort, nous le sommes immédiatement ! Bien sûr, nos pensées invoquent toujours leurs émotions connexes (qui leur sont liées), mais ce ne sont pas directement les pensées qui produisent nos réactions ainsi que notre vécu, mais bien nos émotions.

Un émotionnel qui nous poussera à vivre ceci, plutôt que cela, à nous sentir faibles ou fort, heureux ou le contraire. Ceci est tout particulièrement vrai et important dans le Monde de l’âme et donc, par extension, dans le Monde de la Magie. Tout le monde désire plus ou moins avoir accès à des secrets de magie et au pouvoir qu’ils confères, éventuellement. Mais rares sont celles et ceux qui comprennent qu’ils en font déjà, de la magie et ce, à tous les jours !

La magie, c’est quand l’âme agit, dit-on. Ce qui est tout à fait exact. Toutefois, la plupart des étudiants de la spiritualité en général et de  l’ésotérisme en particulier, s’interrogent sur comment faire en sorte que « l’âme agisse » ! Ils ne comprennent pas que l’âme agit… À chaque instant ! Que la moindre de leurs journées est magique !

Pour que l’âme n’agisse pas ou n’agisse plus, il faudrait faire cesser les processus mentaux. Nous arrêter de penser, en clair ! Or, cela est au minimum improbable, n’est-ce pas ? Du moins en règle générale. Si l’on pouvait cesser de penser et donc, de ressentir, nous pourrions faire cesser la magie ! Mais en réalité, le processus même de la pensée et ce qu’il enclenche, c’est-à-dire les émotions, consiste justement en le processus créateur constant de l’esprit !

Ne plus penser reviendrait à ne plus créer et ne plus créer reviendrait à ne plus rien vivre, que ce soit quelque chose de « bon » ou quelque chose de « mauvais ». Ou considéré comme tel. Or, la Création est dite continue, justement parce qu’il est très difficile de rester sans penser bien longtemps. Pour tout le monde.

Ne plus penser et donc, ne plus rien ressentir, revient à sortir de la Création Continue, à se placer « de côté » (ou en dehors), en laissant le flux universel poursuivre son élan Créateur mais… Sans nous ! Du moins pour un moment. C’est ce que font les Grands Maîtres et certains de leurs plus proches disciples avancés. Mais cela reste encore très aléatoire pour le commun des mortels.

Imaginez : vous êtes assis en silence, les yeux fermés, vous ne pensez à rien et vous êtes juste conscients… À ce moment et durant ce laps de temps sans pensées, vous êtes « hors création » et, du même coup, il ne se passe rien, il ne vous arrive rien, car vous n’êtes plus affectés par les mouvances mentales, par les modifications de votre esprit (Vritti, en sanskrit.)

Enfin, parlons plus intelligemment des fondements premiers et réels de la « magie blanche » et de la « magie noire », sachant que la magie, c’est quand l’âme agit, et que cette dernière est presque constamment en mouvement, créant ainsi pensées et émotions connexes…

Lorsque nos pensées sont négatives, orientées vers la peur et, en conséquence, qu’elles peuvent nous nuire en tout premier lieu, nous sommes bien en présence de magie noire, à n’en pas douter ! Nous sommes alors en train de « nous envoûter », de nous porter malheur, de nous faire du mal, psychiquement ! Nul besoin des autres pour ce faire, assurément !

À l’inverse, lorsque nos pensées sont positives, orientées vers la paix, la joie, l’amour ou le plaisir, nous pratiquons, sans trop le réaliser, la magie blanche ! En somme, toute forme de magie commence par soi-même, tout dépend du contenu formel de notre mental, et de la qualité de l’énergie qu’il invoque automatiquement.

Voilà qui devrait inspirer quelques lecteurs intuitifs.

 

Serge Baccino

 

Comprendre les dimensions

Comprendre les dimensions

(Les brèves de la psy éso)

Il est temps de comprendre vraiment ce qu’est une dimension, quelle qu’elle soit. Une Dimension est une somme d’états d’esprit conciliables qui donnent naissance à une vision commune. Ce que nous appelons  plan terrestre ou « 3D » est l’une de ces sommes d’états d’esprit combinables ou associables. Le raisonnement qui s’ensuit est donc relatif à cette somme au niveau des processus mentaux couramment employés, puisque reconnus voire choisis, comme seuls garants d’une « réalité » devenue unique car… Réellement unique !

Nous voyons donc que ce que l’on nomme « réalité » est en fait produit par une manière circonscrite de penser, élaborée au sein même d’un consensus mental. De fait, une personne ne se trouvant pas ou plus dans la 3D, aura du mal à se faire comprendre de ceux qui y demeurent encore. De même, elle ne comprendra plus guère ceux de la 3D, du fait que son mental est désormais et lui aussi, taré sur les limites d’une somme mentale (programmes) certes plus conséquente, mais nécessairement limitée par nature.

Partant, on comprend que si pour un 5D, les penseurs 3D deviennent inaccessibles, de la même manière, la pensée 5D présente de sérieuses limites pour un penseur de la 6D, 8D et plus. Tout est donc relatif, la bêtise tout comme l’intelligence ! Relative au plan de conscience à partir duquel ces notions arbitraires et typiquement humaines se manifestent.

 

Serge Baccino

Les choses vont changer et nous ?

Les choses vont changer : et nous ?

Il est un fait indéniable, c’est que les choses sont en train de changer. L’Ancien Monde va disparaître, au profit d’un Monde Nouveau qui, pour le moment, tend à se faire désirer, du seul fait que l’ancien Monde peine à lâcher prise. Ou plus exactement, ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ancien perdure, ont toutes les peines du monde à laisser la place à tout ce qui désire s’exprimer à leur place.

Ce que nous avons toujours connu, ce à quoi nous avons fini par nous habituer et ce que nous avons appris à aimer, voire à défendre et qui n’était pas le bien ou le bon pour tous, va évoluer puis changer radicalement. Et cela, malgré une force de résistance et d’opposition encore bien implantée sur cette planète. Le tout est que nous acceptions d’en faire autant, c’est-à-dire accepter d’évoluer sans opposer de résistance.

Nous passons actuellement par l’action de la 4D pour accéder à la 5D. La 5D est un Nouveau Monde, un plan de conscience, au même titre que la 3D l’a été jusqu’à présent. La 4D est la signature vibratoire de toute chose. Ce n’est pas un niveau ou plan, comme la 3D et la 5D, mais un passage obligatoire d’un plan de conscience général à un autre, qu’il soit plus haut ou plus bas.

La 4D est intimement liée au plan éthérique ou vital. C’est ce dernier qui donne la Force à des formes mentales voire à tout un Monde, de grimper en fréquence, de passer d’une note de la gamme à une autre, généralement située juste au-dessus. C’est aussi une base de données en termes de Mémoires, car pour passer d’une condition mentale à une autre, il faut, au préalable, que la première condition soit mémorisée, afin que la seconde en découle librement mais sans reproduire les mêmes séquences animiques (vivre selon les mêmes critères mentaux.)

D‘un plan à un autre, par exemple de la 3D à la 5D et de la 5D à la 6D, nous ne trouvons pas nécessairement de pôles opposés. Par exemple, nous ne passons pas nécessairement d’une condition à sa condition opposée, soit et toujours pour exemple, d’un monde de souffrance à un monde de plaisir. Puisqu’il y a progression, d’une dimension à une autre, l’évolution se veut également progressive.

Il n’y a pas de changements radicaux au point que les entités humaines ne soient pas capables de s’adapter ou que cela leur fasse un trop gros choc. Lorsque certains parlent du choc consécutif au passage de la 3D à la 5D, ils font surtout allusion aux prises de conscience nécessaires qui permettront à l’humain d’abandonner sans regrets inutiles, leur ancien mode de vie. Et ce lâcher-prise sera favorisé, si l’on peut dire, par toutes les révélations concernant certaines horreurs commises et vécues au sein de la 3D.

En clair, les gens ne seront pas choqués d’apprendre à quel point ils pourront désormais être heureux, mais bien à quel point ils ont été malheureux sans même le réaliser. Et ils devront apprendre tout ce qui se tramait sous leur nez et à leur barbe, tandis qu’ils avaient choisi, comme beaucoup, de vivre dans une sorte de confort mental duquel doit absolument être banni tout ce qui pourrait déranger une quiétude mentale considérée comme mérité puis acquise.

 

Serge Baccino

Chakra et potentiel humain

Chakra et potentiel humain

(Extrait.)

( Note : les mots sanskrits tels que Chakra, Karma et Nadi, par exemple, sont écrit sans ” S ” même au pluriel, en psy éso.)

Un Chakra consiste en le rayonnement localisé d’une activité énergétique interne. Cette activité se présente sous la forme (invisible à l’œil) de milliers de circuits énergétiques (Nadi, en sanskrit) qui se croisent en certains endroits du corps. Plus les croisements en un point sont nombreux, plus ce point rayonne avec plus ou moins de force. Ces croisements donnent naissance à ce que l’on nomme « un Chakra. » La qualité du rayonnement ainsi que sa force dépendent exclusivement de la qualité du flux énergétique (force vitale) circulant dans les Nadi. Et cette qualité ainsi que cette force dépendent des informations (conditionnements mentaux) que charrie l’énergie vitale.

Moins une personne est conditionnée, moins il y a de « Mémoires Karmiques » qui se trouvent mêlées au flux énergétique, et moins ce dernier est encombré et donc, ralenti. À l’inverse, plus une personne est conditionnée, plus il y a de « Mémoires Karmiques » et plus le flux vital est ralenti, car encombré. Les Mémoires Karmiques consistent en des manières de penser, de ressentir et donc, de réagir qui nous ont impactées et qui ont créé des habitudes mentales.

En clair, la personne pense, sent et réagit toujours de la même façon, se créant pour elle-même et par elle-même, un vécu plus ou moins agréable. Ce qui consiste en le vrai « karma. » Une fois que ces Mémoires sont définitivement acceptées (« Je suis ceci » ou « Je suis cela »), elles peuvent alors être « engrammées » (s’incruster) au sein des cellules du corps physique. Mais c’est le corps vital qui contient et charrie les Mémoires, avant de les transmettre aux cellules. Après la mort du corps de chair, ces mémoires sont transférées au Causal.

Il existe des Chakra mineurs, secondaires et majeurs. Les Chakra mineurs se retrouvent, par exemple, aux articulations (pliures coude, poignets, genoux, etc.) et les secondaires, au niveau de certains plexus nerveux ainsi que des organes importants, tels que le foie, la rate, etc. Quatre croisements de Nadi forment un Chakra (ou Centre de Force) mineur. Huit croisements forment un Chakra secondaire (rate, estomac, plexus cardiaque, etc.) Enfin, de douze à vingt-quatre croisements de Nadi forment un Chakra Majeur, tel que le Centre Solaire, troisième en montant, nommé « Manipura Chakra » en sanskrit, ce qui signifie « le Gemme Flamboyant. »

Ceux qui nous intéressent présentement, dans cette courte introduction, sont les Chakra (ou Centres de Force) Majeurs, qui s’échelonnent sur l’axe vertical du corps et qui présentent une double polarité (+ et — / nord et sud). Leur pôle positif (ou « pôle Sud ») se situe sur l’axe vertébral. Chaque pôle « Sud » consiste en un point d’énergie focalisée, enchâssé dans la moelle épinière, tandis que chaque pôle négatif ou « pôle Nord » se situe sur le devant du corps, plus ou moins à hauteur d’une glande endocrine ou d’un plexus majeur (tel que le plexus solaire ou cardiaque.)

Nos glandes endocrines (telles que la thyroïde ou le pancréas, par exemple) sont une forme évoluée de « densification » des énergies spirituelles et des énergies vitales. Les plus éminents endocrinologues (lire à ce propos l’excellent ouvrage du Dr W. Kapp, « Les glandes, nos invisibles gardiennes ») affirment que « Nous sommes ce que sont nos glandes, qui sont nos invisibles gardiennes. » Et ces mêmes glandes doivent la qualité et la force de leur fonctionnement, à la qualité et à la force du flux énergétique au sein des Nadi, qui eux-mêmes sont sous la tutelle quasi-totale de la présence ou de l’absence de conditionnements mentaux. Être sain de corps et d’esprit et surtout, être évolué, spirituellement (conscient et libre) dépend donc de ce qui encombre et ralenti le fonctionnement de nos Chakra.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino