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Le monde dans un regard

 

changer-transformer6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar ou un pub, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?

« Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ? »

Le monde ? Mais c’est ton Regard !

Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité sous notre nez ?

Les Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

 

 » Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, c’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur « 

 

 

 

illusionBien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit, donc), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ?

Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.) Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du Sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous  » croyons  » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie !
Alors qu’en fait, cela devrait se traduire et se comprendre ainsi :

 

 » l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience « 

 

 

 

subconscient4Percevez-vous  la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas « dehors » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête «  !)

De fait, et en me permettant d’extrapoler un brin, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que  » dans notre tête  » n’est pas une vérité mais une DEMI VÉRITÉ !

 

 

 

Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des apparents paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent être conciliés par une vision déprogrammée et non dualiste) Mais réfléchissons un instant.

S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve nécessairement en nous, (puisque l’homme se bornerait, en fait, à projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres) alors les Grands Maîtres, qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes du fonctionnement de l’esprit ! Marrant non ?

Certes… Mais très instructif aussi, permettez-moi de vous le certifier ici !

 

 

 

babajiInstructif, car nous imaginons bien que les Grands Maîtres ne projetaient rien du tout et percevaient réellement les travers les plus importants de leurs disciples. Alors quoi ? Si la prémisse est exacte, s’il est bien possible de percevoir l’actualité (ce qui se passe en fait) et non pas seulement de tourner en boucle sur notre réalité intime, alors il existerait bien un Regard dépassionné et objectif que certains individus pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent… Qui le composent non pas  » au-dehors « , mais au véritable  » endroit  » où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres…

Mais où se situerait un tel monde, me demanderez-vous ?

 

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illusionCe n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons la prendre en pleine gueule et juger de sa masse !

Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens ! Puisque notre corps de chair vibre à la même fréquence que le monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché ! (Il n’existe pas de différence de niveau vibratoire entre nos sens et notre perception du Monde, ce qui ne nous permet pas d’inter-pénétrer la matière.)

 

 

 

vibration2Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit «  avec lequel nous faisons corps, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas  » que ça «  et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est perçue par nos sens comme étant moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille avec chacun de nos différents  » corps d’expression  » (nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

 

ShivaC‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent ce qu’ils pouvaient bien fumer comme marque de tapis !

Et ils ont raison de se le demander. Les traductions sont généralement déplorables, car il ne suffit pas de maîtriser une langue étrangère pour en comprendre et pénétrer l’esprit. Celles et ceux eux qui ont la possibilité de percevoir certaines choses, réalisent que la fameuse matière, même dense, est faite d’énergie, de particules de Lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie ! (allusion au son que produisent les vibrations de l’esprit qui forme la matière, à l’oreille interne exercée d’un psychiste.)

 

 

 

 

vibrations3Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles peuvent vibrer, les formes mentales qu’elles produisent sont perçues comme étant solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR nos sens objectifs, pour notre cerveau et pour l’ensemble de nos cellules. A d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière et si  » éthérisée  » qu’elle ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des formes concrètes ayant une masse et un poids.

 

 

 

Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera  » solide  » pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau contre le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

 

lni-cover-mediumIl est toujours préférable que l’expérimentation directe accompagne ou suivent de près l’étude et la compréhension purement intellectuelle d’un sujet métaphysique. S’il venait avant, il pourrait fausser ensuite le jugement et donc, rendre plus difficile l’apprentissage.

Pour terminer, sachez que ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre vraiment de l’homme, qui manque de force !

 

 

 

 

Wiki

 

Mais bon, allez, cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, et c’est bien humain en plus d’être compréhensible, vous le savez tout de même et c’est là l’essentiel pour que vous puissiez tous, un jour, connaître et expérimenter en même temps. Car là est le véritable ésotérisme des Origines, celui qui existait encore il y a quelques six mille ans, avant que de (trop) nombreuses traditions humaines viennent à en ternir l’éclat.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Comment se comporter…

relationnel-bureauLes plus courageux et objectifs d’entre nous ont du remarquer que « les choses s’accélèrent » et que, selon toute apparence, les gens ont choisi délibérément de devenir fous ! Déjà que le domaine des relations humaines était « chaud » pour un ésotériste ou un spiritualiste, à présent, il avoisine la lecture « invivable » sur son thermomètre social intime !

 

 

relationsLa question qui se pose est celle ci : « Si je m’adapte et suis le mouvement en dents de scie du mental tortueux de mes relations, ne vais-je pas attraper le mal de mer, voire risquer de péter un câble à mon tour ? » Non, justement !  Cela dit, autant vous prévenir qu’aucun psychiatre sain de corps et d’esprit (corps et esprit de psychiatre, je précise) ne reconnaîtra la part de vérité dans ce que je vais vous proposer ici (sinon, il ne pourrait plus faire psychiatre, le pauvre chou) mais lisez tout de même la suite.

 

 

les autresSi vous partez de la prémisse que vous avez un gros problème parce que vous sentez que les autres partent un brin en quenouille, vous allez vous placer vous-même dans une très fâcheuse posture voire dans un sacré merdier psychologique ! (En français dans le texte) De même et à l’inverse, si vous partez de la prémisse que c’est les autres qui sont cons et que leur connerie ne vous concerne pas, vous allez finir vos jours bien seuls !

 

 

 

 

Votre liberté de conscience et celle des autres ne vous laisse pas trente six mille options : vous devez vous adapter avec souplesse mais fermeté. Vous adapter à quoi, aux autres, à leur connerie feinte ou avérée ? Certes non ! Désirez-vous vivre de prostitution spirituelle ?
Vous devez tenir compte de ce que vous voyez, et non plus, comme vous le faites sans doute pour le moment, le critiquer, le nier, l’embellir, le justifier, le condamner, vous en servir d’armes pour casser ceux que vous n’aimez pas, etc.
Tout cela, c’est de la merde ! (En français dans le texte également)

 

 

 

 

mains-prochesJe sais bien qu’il vous est plus difficile d’être objectif envers vos proches (parents, amis) qu’envers ceux dont vous n’avez rien à cirer ! Mais l’objectivité n’a pas d’a priori ni de préférences. Et encore moins de faiblesses. Et puis… Avez-vous vraiment le choix, désormais ? Vous avez été conditionnés, tels des moutons, à bêler en cœur et en cadence ! (Mèèèèèè !) Vous croyez devoir pardonner, excuser ou, à l’inverse, vous croyez qu’il vous faut carrément massacrer l’adversité !

 

Cette dualité au sein même de votre mental est votre seul et unique ennemi !

 

 

 

subconscient-conscientC’est elle qui vous fera mettre genoux à terre et qui vous achèvera si vous n’y prêtez pas attention. La solution est simple et se trouve sous votre nez : Réagissez seulement en fonction du matériel mental que vous proposent les autres :

 

 

A. S’ils se conduisent en pourceaux, quittez la porcherie sans vous retourner.

B. S’ils se conduisent en être raffinés et aimants, sautez-leur dessus et violez-les de bisous sans même crier gare ! (Ni même « Arrêt de Bus ! »)

 

 

 

subconscient-filsQuoi de plus SIMPLE que de vous fier à votre ressenti ? Avoir tort ou raison est si secondaire, en l’occurrence ! Essayez de le comprendre, je vous en prie !
Toute la merde qui se trouve désormais dans votre tête, toutes ces certitudes, ce savoir inutile, tout cela va bientôt fermenter et vous faire péter du chakra du sommet du crâne, à cause des gaz produits par la fermentation. (Prouuut !)

 

 

 

s'adapter-surfS’adapter et réagir en fonction de chaque évènement est la seule façon de participer activement et courageusement à la vie sans pour autant devenir fou. Évidemment, cela nécessite d’être immergé dans le moment présent, d’être attentif et Présent à tout ce que vous faites et qui se passe vraiment, autour de vous et en vous. Ne faites pas (ou plus) comme ces spiritualistes de pacotille, dégoulinant d’hypocrisie et de vanité, qui prétendent « ne plus être affecté par le vulgaire. »

 

 

 

 

DieuxVous n’êtes pas encore des Dieux, tandis que vous êtes occupés à vivre comme des hommes, le saviez-vous ? Alors conduisez-vous en humains et arrêtez de jouer aux êtres parfaits que plus rien n’affecte. Honorez votre sensibilité, votre fragilité, même, surtout si vous êtes une femme ! Honorez ou rendez hommage à votre agacement à la vue de la méchanceté gratuite et de l’injustice flagrante, surtout si vous êtes un homme !

 

 

faiblesseMais n’en faites pas un caca nerveux pour autant et n’empoisonnez ni votre vie, ni celle des autres avec vos prétentions arrogantes d’être «différents», car sur ce point, je vous l’affirme :

Vous êtes aussi humain et peu fiable que n’importe qui !

Acceptez-le et voyez comme tout devient plus facile, comme vous vous sentez tout de suite plus paisible, n’ayant plus rien à prouver, que ce soit à vous ou bien aux autres ! Offrez-vous la paix, bon sang !

 

 

 

tricherPour ne pas risquer de péter un câble, ne trichez plus ! Ne vous faites pas « plus beau », ne vous faites pas « plus moche » et par pitié, évitez de vous dire humble alors qu’il est question de cesser de parler de vous ! Soyez SIMPLE, soyez simplement vous-mêmes. Et si quelqu’un vous emmerde copieusement, fut-il votre frère par le sang, évitez-le, tout simplement. Vous ne devez rien à personne. Laissez les donneurs de morale vous démontrer qu’ils mettent en pratique ce qu’ils prêchent aux autres; comme ils en sont incapables, ils vous foutront vite la paix.

 

 

 

 

mort-luneNe condamnez personne, ne jugez personne avec méchanceté, évitez les « piques » et remarques désobligeantes, car elles vous rendraient aussi puant que tous ces autres paumés qui vous agacent tant ! Fuyez seulement les cons et ce, aussi longtemps qu’ils manifesteront cette même connerie ! Ensuite revenez leur faire des bisous, si vous en ressentez de nouveau l’envie ! De toute manière, la rancune et le mépris pour autrui ne feront du mal qu’à votre système nerveux, pas à celui des autres.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Conserver sa Note

diapasonNous discutions dernièrement, avec mon épouse, Lætitia Beretti, de l’intérêt vital qu’il y a, pour nous tous, de conserver notre fréquence vibratoire propre, coûte que coûte. Surtout en cette époque de changements et de perturbations psychologiques unique dans l’histoire de notre humanité. Lorsque nous ne sommes pas incarné, nous avons une « signature vibratoire », une « note » spirituelle de base qui nous est propre et qui ne varie jamais. C’est ce qui nous « nomme », nous différencie et fait de nous cet être distinct et unique.

 

 

 

ondulatoireNormalement -et sauf cas exceptionnel- même une fois incarné, nous conservons cette « note », cette signature vibratoire qui est celle de notre Soi Naturel, du moins au départ. Toutefois, certains évènements tragiques et traumatisants, peuvent faire varier de quelques degrés cette vibration ou note et nous faire nous sentir très mal à l’aise sans raison apparente ou directe.

 

 

visage-murDe fortes tensions psychologiques, de nombreuses (et inutiles) remises en question peuvent aussi avoir un effet néfaste sur notre fréquence animique de base. A noter que « se » remettre en question est TRÈS différent de « remettre en question notre état d’esprit ! » Bien que nous ne soyons pas ce que nous pensons et ressentons sans cesse, nous sommes vraiment ce que nous sommes et le fait de « nous » remettre en cause à tout bout de champs pour tenter de correspondre aux attentes frustrées de nos contemporains, voici bien l’un des dangers réels qu’il nous appartient de ne plus courir à l’avenir.

 

 

 

 

subconscient-psyMais comment se manifeste ce danger, pour nous ? C’est simple : lorsque vous discutez avec une personne, il est facile de vérifier si cette personne fait des efforts honnêtes pour se faire comprendre ou s’il est clair, pour elle, que c’est à vous et à vous seul qu’il appartient de quitter votre état d’esprit pour venir dans le sien propre. Normalement, si une personne ne comprend pas ce que nous souhaitons lui dire, c’est sans doute parce qu’elle ne peut pas (ou n’a pas à) le faire. Insister pour amener une personne « vers soi » (la faire abonder en notre sens) est la plus sure façon de la faire se détourner de… Soi, justement ! De son propre Soi.

 

 

 

 

Si les gens se groupaient par affinités (ou similitudes) et non par complémentarités (comme ils essayent maladroitement de le faire depuis des siècles), il n’y aurait aucun problème de communication, c’est très évident.
Mais les gens se groupent par paires d’opposés qui font simplement mine de se compléter, alors qu’ils ne font que se repousser et se nier mutuellement.
Quand deux personnes ne sont pas en phase et pensent différemment, il est généralement attendu que l’une des deux fasse le sacrifice de son individualité et se mettre à penser comme l’autre. Cette façon d’agir n’est pas simplement criminelle, elle est extrêmement stupide en vérité.

 

 

 

 

positionnementIl existe de part le monde assez de gens qui sont déjà en harmonie avec ce que nous sommes, pour ne pas avoir d’efforts à faire en vue d’en créer de toutes pièces des «comme nous» ! Ainsi, sur mon forum, par exemple, il est attendu aimablement (mais fermement) des nouveaux membres, qu’ils restent avec nous seulement s’ils pensent et sentent que leur état d’esprit peut s’accorder au notre. En somme, nous espérons la venue de ceux qui sont déjà comme nous et encourageons tous les autres à réagir selon leur intuition.

 

 

 

les nouvellesIl ne leur est pas demandé de rester de force, ni de se soumettre à notre état d’esprit s’il diffère du leur. Et il est encore moins attendu d’eux qu’ils nous fassent savoir, avant de partir en se comportant comme des gamins attardés, qu’ils ne nous aiment pas et nous trouvent trop ceci ou pas assez cela. Évidemment, nous n’avons que peu d’intérêt pour leur avis, mais cela n’est pas une raison valable pour faire d’eux des emmerdeurs et de nous des personnes faibles qui ne réagissent à aucune médiocrité affichée.

 

 

 

bonheur10Donc, sur mon forum, nous avons l’occasion de nous grouper afin de renforcer l’état d’esprit qui est le notre. Mais comment se nomme cet état d’esprit ? A quoi se résume-t-il ? Il se nomme vérité et se résume à ne plus se mentir pour se faire plus beau de peur d’être trop moche.

Il se nomme aussi « J’apprends à me connaître sans concession aucune. » Et il propose à ses membres de découvrir qui ils sont vraiment, puis de se mettre à s’aimer très fort « en l’état », ceci tout en continuant à être conscient de tout ce qu’ils sont et pourraient être, par ailleurs.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le décalage temporel du moi

La mémoire de nos cellules, c’est-à-dire le subconscient, qui s’appuie sur la membrane cytoplasmique pour «incarner» notre expérience vivante ou pour somatiser notre vécu, raisonne par déduction et association d’idées. Pour la subconscience, seul existe, comme temps, le présent.
De fait, tout ce que le «moi» issu de la conscience objective peut affirmer au passé ou au futur, est nécessairement en décalage avec les informations contenues dans nos petites « annales akashiques » personnelles (les fameux engrammes cellulaires.)

OK, mais quel intérêt, Docteur ? L’intérêt est immense !
Il permet de savoir instantanément quels sont les problèmes réels d’un individu, même s’il les ignore encore lui-même !

 

 

 

Comment cela ? Simplement en écoutant parler les gens. Celui qui dit, par exemple : « J’ai peur de ne pas être libre…» vous révèle en fait ceci : « Je ne suis pas libre ! » Le vrai message vient des cellules mais le décalage temporel entre ce qui est affirmé, au-dehors, et ce qui est engrammé, au dedans, provient d’un réflexe de négation de la vérité. Le « moi » a très peur non pas d’un danger extérieur et probable situé dans le futur, mais d’un sentiment vivant et véritable qui se manifeste en lui. Qui se manifeste toujours au présent.

Des questions ? Des commentaires ? C’est le moment, je vous cède le clavier ! Sur Facebook, de préférence, merci.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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