Les plus courageux et objectifs d’entre nous ont du remarquer que « les choses s’accélèrent » et que, selon toute apparence, les gens ont choisi délibérément de devenir fous ! Déjà que le domaine des relations humaines était « chaud » pour un ésotériste ou un spiritualiste, à présent, il avoisine la lecture « invivable » sur son thermomètre social intime !
La question qui se pose est celle ci : « Si je m’adapte et suis le mouvement en dents de scie du mental tortueux de mes relations, ne vais-je pas attraper le mal de mer, voire risquer de péter un câble à mon tour ? » Non, justement ! Cela dit, autant vous prévenir qu’aucun psychiatre sain de corps et d’esprit (corps et esprit de psychiatre, je précise) ne reconnaîtra la part de vérité dans ce que je vais vous proposer ici (sinon, il ne pourrait plus faire psychiatre, le pauvre chou) mais lisez tout de même la suite.
Si vous partez de la prémisse que vous avez un gros problème parce que vous sentez que les autres partent un brin en quenouille, vous allez vous placer vous-même dans une très fâcheuse posture voire dans un sacré merdier psychologique ! (En français dans le texte) De même et à l’inverse, si vous partez de la prémisse que c’est les autres qui sont cons et que leur connerie ne vous concerne pas, vous allez finir vos jours bien seuls !
Votre liberté de conscience et celle des autres ne vous laisse pas trente six mille options : vous devez vous adapter avec souplesse mais fermeté. Vous adapter à quoi, aux autres, à leur connerie feinte ou avérée ? Certes non ! Désirez-vous vivre de prostitution spirituelle ?
Vous devez tenir compte de ce que vous voyez, et non plus, comme vous le faites sans doute pour le moment, le critiquer, le nier, l’embellir, le justifier, le condamner, vous en servir d’armes pour casser ceux que vous n’aimez pas, etc.
Tout cela, c’est de la merde ! (En français dans le texte également)
Je sais bien qu’il vous est plus difficile d’être objectif envers vos proches (parents, amis) qu’envers ceux dont vous n’avez rien à cirer ! Mais l’objectivité n’a pas d’a priori ni de préférences. Et encore moins de faiblesses. Et puis… Avez-vous vraiment le choix, désormais ? Vous avez été conditionnés, tels des moutons, à bêler en cœur et en cadence ! (Mèèèèèè !) Vous croyez devoir pardonner, excuser ou, à l’inverse, vous croyez qu’il vous faut carrément massacrer l’adversité !
Cette dualité au sein même de votre mental est votre seul et unique ennemi !
C’est elle qui vous fera mettre genoux à terre et qui vous achèvera si vous n’y prêtez pas attention. La solution est simple et se trouve sous votre nez : Réagissez seulement en fonction du matériel mental que vous proposent les autres :
A. S’ils se conduisent en pourceaux, quittez la porcherie sans vous retourner.
B. S’ils se conduisent en être raffinés et aimants, sautez-leur dessus et violez-les de bisous sans même crier gare ! (Ni même « Arrêt de Bus ! »)
Quoi de plus SIMPLE que de vous fier à votre ressenti ? Avoir tort ou raison est si secondaire, en l’occurrence ! Essayez de le comprendre, je vous en prie !
Toute la merde qui se trouve désormais dans votre tête, toutes ces certitudes, ce savoir inutile, tout cela va bientôt fermenter et vous faire péter du chakra du sommet du crâne, à cause des gaz produits par la fermentation. (Prouuut !)
S’adapter et réagir en fonction de chaque évènement est la seule façon de participer activement et courageusement à la vie sans pour autant devenir fou. Évidemment, cela nécessite d’être immergé dans le moment présent, d’être attentif et Présent à tout ce que vous faites et qui se passe vraiment, autour de vous et en vous. Ne faites pas (ou plus) comme ces spiritualistes de pacotille, dégoulinant d’hypocrisie et de vanité, qui prétendent « ne plus être affecté par le vulgaire. »
Vous n’êtes pas encore des Dieux, tandis que vous êtes occupés à vivre comme des hommes, le saviez-vous ? Alors conduisez-vous en humains et arrêtez de jouer aux êtres parfaits que plus rien n’affecte. Honorez votre sensibilité, votre fragilité, même, surtout si vous êtes une femme ! Honorez ou rendez hommage à votre agacement à la vue de la méchanceté gratuite et de l’injustice flagrante, surtout si vous êtes un homme !
Mais n’en faites pas un caca nerveux pour autant et n’empoisonnez ni votre vie, ni celle des autres avec vos prétentions arrogantes d’être «différents», car sur ce point, je vous l’affirme :
Vous êtes aussi humain et peu fiable que n’importe qui !
Acceptez-le et voyez comme tout devient plus facile, comme vous vous sentez tout de suite plus paisible, n’ayant plus rien à prouver, que ce soit à vous ou bien aux autres ! Offrez-vous la paix, bon sang !
Pour ne pas risquer de péter un câble, ne trichez plus ! Ne vous faites pas « plus beau », ne vous faites pas « plus moche » et par pitié, évitez de vous dire humble alors qu’il est question de cesser de parler de vous ! Soyez SIMPLE, soyez simplement vous-mêmes. Et si quelqu’un vous emmerde copieusement, fut-il votre frère par le sang, évitez-le, tout simplement. Vous ne devez rien à personne. Laissez les donneurs de morale vous démontrer qu’ils mettent en pratique ce qu’ils prêchent aux autres; comme ils en sont incapables, ils vous foutront vite la paix.
Ne condamnez personne, ne jugez personne avec méchanceté, évitez les « piques » et remarques désobligeantes, car elles vous rendraient aussi puant que tous ces autres paumés qui vous agacent tant ! Fuyez seulement les cons et ce, aussi longtemps qu’ils manifesteront cette même connerie ! Ensuite revenez leur faire des bisous, si vous en ressentez de nouveau l’envie ! De toute manière, la rancune et le mépris pour autrui ne feront du mal qu’à votre système nerveux, pas à celui des autres.
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)