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Le Mental Analytique

mental04A part quelques exceptions, toutes les personnes, en naissant, ont un Mental Analytique « remastérisé » et qui fonctionne correctement. Entendez par-là que cette faculté naturelle de notre être sur laquelle je vais revenir largement par la suite, fonctionne normalement et à plein régime, à chaque début d’incarnations de l’une quelconque des extensions d’un même Soi Naturel. Mais qu’est-ce que ce fameux Mental Analytique, au juste ? Il semble étonnant de donner un nom aussi moderne et aussi terre-à-terre à une fonction de notre être global, de notre Soi, n’est-ce pas ?

 

Toutefois, c’est le terme le plus approprié de tous pour nommer cette partie de notre mental qui participe à la fois du rationnel et du spirituel, c’est à dire aussi bien de la conscience objective (relative au fonctionnement des 5 sens)  que de la conscience subjective (mémoire, imagination, intuition, etc.)

Le Mental Analytique est le médiateur entre ce qui se passe sur Terre et dans la chair et ce qui se passe dans le ciel et hors de la chair. Disons, pour simplifier à l’extrême que le Mental Analytique est la seule portion mentale de la personnalité que l’être Intérieur, notre Soi, peut atteindre, visiter, inspirer voire illuminer, le cas échéant.

 

 

 

mental12Bref, le Mental Analytique est si parfait dans son fonctionnement naturel et originel, que la partie divine de notre Être Global est capable de l’adombrer sans aucun problème. Le Mental Analytique est parfait, complet et ne se trompe jamais. Du moins, aussi longtemps que l’individu ne lui impose pas des règles, des idées et des devoirs qui lui sont naturellement étrangers… Ou encore, aussi longtemps que ceux qui peuvent y avoir pleinement accès (les parents, les éducateurs), ne le saccagent pas par des idées aberrantes !

Ah ? Parce que quelqu’un d’autre que nous peut avoir accès au poste de contrôle de notre Mental Analytique ? Certes… Hélas ! (ici, un gros soupir qui décoiffe ma femme au passage.)

 

 

 

mental06La machine humaine est hyper bien faite et peut se protéger de tout, sauf de son propre cœur et de sa propre idéation (concepts, crédo, idéaux, etc.)
Comprenez que le Mental Analytique ne risque rien face à des étrangers, des ennemis ou mêmes des personnes qui nous sont indifférentes…. Mais il est SANS DÉFENSE face à tous ceux que nous chérissons et qui prétendent nous aimer ! Mais ça, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

 

 

 

cerveau2Donc, dès la naissance et quelques temps après, le Mental Analytique, cette portion rationnelle et parfaitement adaptée à notre propre divinité, fonctionne à plein régime et permet à l’enfant d’apprendre et de comprendre à une vitesse qui laisse rêveur les adultes. L’enfant est branché ! Son Mental Analytique est comme un pied de nez (pour ne pas dire un doigt !) aux prétentions de certains mystiques qui affirment haut et fort que « l’homme ne peut se servir de sa tête et de son cœur avec le même bonheur, car la tête tue le cœur…» (Prout !) Personne n’a même songé qu’il pouvait en être tout autrement… Ou que ça pouvait même être l’inverse !

 

 

 

 

mental07LMental Analytique est ce qui permet à un individu de se concentrer sur un problème ou sujet donné, de se questionner sur d’éventuelles solutions et finalités, PUIS DE RECEVOIR IMMÉDIATEMENT UNE RÉPONSE DE « DIEU EN SOI » !

Nous sommes donc loin de cette forme d’analyse purement intellectuelle qui se fonde sur la connaissance acquise et emmagasinée dans notre pauvre cervelle ! Il existe plusieurs formes de raisonnement, tels que le raisonnement déductif (de l’effet vers la cause) et le raisonnement inductif (de la cause vers l’effet.) Mais il existe aussi une forme de raisonnement bien moins connue ou même évoquée dans nos écoles, où nous bourrons la pauvre tête de nos bambins de vérités toutes faites et prémâchées à leur intention.

 

 

 

mental03Je veux parler du raisonnement syllogistique ou complet. Voire de cette forme supérieure de raisonnement qui cumule toutes les autres formes et lui adjoint ce que nous considérons comme étant l’intuition. Dans le Mental Analytique, l’intuition tient la place prépondérante mais elle n’est, en réalité, que l’antichambre d’une forme de connaissance totalement inconnue de nos doctes académiciens : La Supraconscience.

 

 

 

 

mental11La supraconscience n’est pas de l’intuition : C’est une prise de conscience directe qui ne passe ni par l’intellect, ni même par le mental, et encore moins par le cerveau, mais résulte du fonctionnement naturel de l’esprit lui-même.

Les enfants sont donc branchés sur « Radio-Cosmos » avant que tous ceux qui se réclament du bien, du bon et de l’amour inconditionnel, ne fassent l’acte le plus sauvage et impardonnable qui soit : Réduire à néant le Mental Analytique de leurs élèves, de leurs protégés ou… De leurs propres enfants.

Les professeurs, l’enseignement académique, l’éducation des parents et, en un mot, l’aberration mentale de tous ceux qui se proposent de diriger leurs cadets, détruirons plus surement le Mental Analytique de l’enfant qu’une armée de barbares lancée à ses trousses.

Mais pourquoi ceux qui sont sensés nous guider, nous instruire et nous aimer, ont-ils ce pouvoir démoniaque de détruire notre Mental Analytique ?

 

 

 

mental08Parce qu’ils estiment, en toute bonne foi, qu’ils se doivent de « partager leurs connaissances » afin que les générations successives puissent les perpétrer à travers les âges. Et comme la plupart des adultes ont un mental aberré, alors la plupart des enfants transmettrons cette même aberration à leurs propre descendance. Tu parles d’un cadeau ! Mais qu’est-ce qu’un mental aberré ? Et comment passe-t-on d’un Mental Analytique au fonctionnement parfait, à un mental complètement aberré ou presque ?

 

 

 

Cela dit, il existe un système de sécurité, naturel et bien huilé, que l’on peut remarquer chez les enfants, avec plus de facilité que chez les adultes, qui eux, ont perdu pour une large part de leur spontanéité.

Lorsque le Mental Analytique d’un enfant disjoncte ponctuellement, à cause d’une phrase qu’il ne peut pas comprendre ou admettre, par exemple, l’enfant reste bouche bée, les bras ballants, les yeux arrondis et l’air dans le vague. A l’évidence, cette « coupure momentanée » de la psyché, consiste en une sécurité.

 

 

 

mental15On appelle cela un Koan, mot qui est issu du bouddhisme Zen. Un Koan, c’est quand le Mental Analytique (ou seulement le mental usuel) disjoncte et qu’on est comme vide, sans pensées et que tous les mécanismes pourtant bien huilés de l’intellect, sont partis en congés sans solde et surtout, sans crier gare ! (ni même « Arrêt de Bus ! ») Il est évident, par ailleurs, que ce n’est que rarement cent pour cent du Mental Analytique qui disjoncte, mais la partie qui manque à l’adulte, depuis son enfance, est ce qui permet l’installation, dans le mental, de toutes ces aberrations qui rendent certains individus proprement imbuvables.

 

 

 

 

esoterikosUn mental aberré est un mental qui n’est plus capable de discerner correctement les faits, la vérité ou toute évidence s’imposant à lui. Celui ou celle dont le mental est aberré, ne saura pas (ou plus) reconnaître ses propres intérêts ou idéaux : une partie de son esprit est faussé dans son jugement, cela à cause de la présence en sa mémoire, de faits troublants, de peurs, de refoulements, de frustrations, bref, d’émotions capables de PERTURBER le processus de raisonnements tels que le syllogistique ou complet, par exemple. Évidemment, il existe d’autres facteurs aberrants, tels que les croyances ou le besoin compulsif d’être assumé, reconnu, aimé, etc. C’est par exemple le mental aberré qui nous pousse à commettre ce genre de conneries :

 

** Prendre pour épouse une femme qui ressemble à notre mère qui ne nous aimait pas (la vilaine.)

** Attirer à soi tous les boulets de la création et se demander pourquoi ceux qui refusent de se responsabiliser sont attirés ainsi par nous (sic)

** Prêcher une vérité et vivre selon un état d’esprit diamétralement opposé.

** Devenir patron dans le but de diriger des ouvriers, alors que nos parents, nos conjoints, nos enfants et nos amis ne nous respectent pas, nous méprisent et refusent de reconnaître notre valeur (j’espère que vous êtes tous ouvriers, vous qui lisez !)

** Prétendre aimer une personne (et être sincère) mais avoir par ailleurs un comportement qui la fait fuir, s’en apercevoir mais ne rien pouvoir faire, etc.

 

 

 

mental17La liste est illimitée ! Le mental aberré est donc un mental qui ne sait plus où est la vérité, l’équilibre, le bon sens ainsi que son propre intérêt. La connexion avec le divin a disparue et les questionnements doivent se contenter des réponses toutes faites, bien qu’insatisfaisantes, qui font déjà parties intégrantes du mental, désormais conditionné. Conditionné par qui et par quoi ?

 

 

 

conscience2Conditionné par qui ? Par tous ceux qui savent, qui nous aiment et qui tiennent à nous faire profiter de ce même savoir et de ce même amour (si vous êtes des parents, sautez ce passage et allez boire un café !) Par quoi ? Par leur propre mental aberré, bien évidemment. Tel un sida mental qui passerait de générations en générations par le biais de nos éducateurs et de nos propres géniteurs, le mental aberré est devenu la condition normale de notre société de consommation.

 

 

 

ceintureUn exemple ? Votre véhicule est considéré comme propriété privée et nul n’a le droit, sans mandat, de s’occuper de ce qui se trouve à l’intérieur ou de ce que vous y faites… Normalement ! Mais roulez sans la ceinture de sécurité, et vous verrez si vous êtes « chez vous » en voiture ! Où se situe l’aberration ? Pas dans l’emploi d’une ceinture, mais dans la manière hypocrite de faire croire que l’État prend soin des gens (alors que seul votre fric les intéresse) et par le fait que ce même état a promulgué des lois qu’il s’empresse lui-même de contourner « légalement » lorsque son intérêt le réclame. Et qui a mis au pouvoir les législateurs qui nous pondent des lois aberrantes ? Devinez ! Smile

 

 

Le mental aberré est responsable de toutes les… Aberrations, oui. Mais savons-nous, au juste, ce qui aberre notre mental, lorsque nous ne sommes encore que de petits bouchons à tête blondes, insouciants de tout ? Nous le savons, mais nous préfèrerions ne pas le savoir. Pour résumer, douze choses aberrent le Mental Analytique d’un tout jeune enfant :

 

1. Les mensonges de l’adulte reconnus comme tels par l’enfant.
2. Voir un adulte prêcher une chose et en faire une autre.
3. Lui imposer de force des règles stupides mais « traditionnelles ».
4. Faire croire à l’enfant que l’adulte a toujours raison.
5. Tromper ou trahir sa confiance.
6. Projeter la responsabilité des souffrances d’un adulte sur l’enfant et le culpabiliser.
7. Lui donner l’habitude de ne pas s’écouter et l’habituer à croire en priorité tout ce qui vient des parents, des éducateurs, des autres adultes, etc.
8. Lui expliquer ce qui est vrai ou faux, cela de crainte qu’il soit plus con que ses géniteurs (lol).
9. Le questionner et forcer ainsi très tôt son intellect d’enfant à se confronter au mental d’un adulte et à répondre aux interrogations de ce dernier.
10. Lui faire du chantage affectif dans le but de contrôler ses actes.
11. Cacher les peurs naturelles d’un parent derrière l’excuse de l’amour.
12. Manipuler un enfant en lui disant que « c’est pour son bien », alors que tout ce « bien » tend surtout à le priver de liberté et de plaisir.

Sur ce sujet, je puis être intarissable. Mais nous dirons ici que l’essentiel est dit.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites.

Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Brice de Nice un Médium ?

Voici un article écrit il y a des années et qui, selon moi, pourrait intéresser quelques-uns par son contenu qui sort un peu de l’ordinaire mais demeure d’actualité.

 

*****

 

ange male 01Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter la face «positive» et de bonne augure d’une habitude psychologique contractée par une grande quantité de gens, en France ou ailleurs…. Je vais vous parler brièvement et, surtout, autrement, de ce réflexe qui consiste à « casser » les autres, en parole, comme cela et sans raison ou besoin apparent. La plupart on vu le film « Brice de Nice » ou en on entendu parler de son personnage principal, je suppose…

 

C’est celui qui dit sans arrêt : « Je t’ai cassé !»
Mais je suis certain que vous seriez surpris d’apprendre l’origine énergétique de cette manie pour le moins désagréable, n’est-ce pas ? Eh bien ! C’est une réponse naturelle et automatique de l’homme à une des subdivisions énergétiques de la grosse vague de 2012 !

 

En clair, ça signifie que les gens qui, pour des raisons traitées plus loin, sont ouverts à ce train d’ondes (ou longueur d’ondes) spécifique, ne font en fait que RÉPONDRE à un besoin naturel et…. positif ! Du moins pour eux, certes ! Comme vous le savez, la conscience de l’humanité aspire farouchement à se libérer de sa gangue de matérialité et, surtout, de ce voile d’illusion qui ressemble plus à une couette épaisse de trois mètres qu’à un voile !

 

 

fantastique2Et pour se faire, elle s’est donné des instructions, avant de revenir dans la chair, afin que, le moment voulu et désiré, elle puisse recevoir des outils psycho-énergétiques lui permettant de quitter l’horizontalité et retrouver le chemin Ascendant.

Et le fait de se faire casser à tout bout de champs par des cons qui feraient mieux de se regarder eux, est censé nous y aider, Monsieur le Curé ?

 

Oui.  Mais pas directement, certes ! Tous ceux qui font ça « captent », sans le réaliser, un égrégore positif du passé qui a été engendré par de Belles et Grandes Âmes qui vivaient, il y a très longtemps, sur les plateaux du Tibet et qui, plus tard, se déplacèrent un peu vers le sud pour s’y réfugier (et avoir la paix.) Cet égrégore est celui qui inspira, durant des siècles, la plupart des Guru (gourous) de l’Inde (les vrais, pas les truffes d’aujourd’hui) et dont le but avoué était de… casser l’égo de l’homme qui veut Remonter vers son Père. En fait, et sans le savoir, beaucoup de gens qui dénoncent les sectes se conduisent exactement comme des guru (ou gourous si francisé) !

 

 

Vous me direz, OK, ils captent l’égrégore formé par les autres Machins Illuminés de partout, là, très bien. Mais dans tout ça, on ne comprend toujours pas pourquoi ces gens là captent cet égrégore (et pas les autres) et surtout, quel est le but envisagé, attendu que les effets de ces « cassages » intempestifs sont plutôt désagréables et, surtout, rarement fondés ! Et vous auriez raison de me rétorquer cela !

Voici une réponse que je vous propose : Si elle vous défrise ou vous met mal à l’aise, sortez ce texte à l’imprimante puis employez-le pour remplacer le papier toilette de vos WC ! Nous sommes en république et vous seuls pouvez vous imposer quelque chose, pas moi Smile

 

 

itkeyscqPremièrement, ils captent le train d’ondes mentales de cet égrégore pour la simple raison qu’il faut absolument qu’ils se comportent comme des guru qui voient les défauts des autres mais n’en ont plus eux-mêmes (ce qui était exact par ailleurs pour les vrais guru, jadis) Pourquoi ? La belle affaire ! Pour qu’ils réagissent favorablement (comme prévu) et qu’ils se mettent à casser de l’ego (avéré ou présumé) à tour de bras autour de eux et… chez les autres ! Mais pourquoi ? Parce que c’est la seule façon de RÉVEILLER ENFIN la troisième faction Atlante ! Ah, ah ! ça vous scie, hein ?

 

 

De quoi ?! Une troisième faction Atlante ? Mais il est fou : il n’y en avait que deux, tout le monde sait ça, voyons ! Tout le monde sait ce qu’il a envie de savoir, oui. En Atlantide, nous disent la plupart des voyants et médiums, il existait deux factions opposées, juste avant la chute :

1. Les Fils de la Loi de Un (les gentils, il parait ^^)
2. Les Enfants de Bélial (les gros vilains pas beaux tout plein.)

 

 

mage sorcier 163D’autres vous diront qu’ils se nommaient en fait « Les Fils d’Adon-Inca » (du Seigneur Incréé) et « Les Enfants de Belzatl » (des eaux tumultueuses ou agitées), mais on s’en fout, n’est-ce pas, puisque l’essentiel est de comprendre de quoi il retourne… Or donc, selon les plus visionnaires, il n’existait, au moment de la chute, que deux types d’individus : les gentils et les méchants pas beaux (lol) Pour qui sait observer autour de lui, à notre époque, il est évident qu’il n’existe pas deux mais bien TROIS catégories d’individus ! Mieux encore : il a toujours existé TROIS catégories d’individus :

 

1. Ceux qui sont orientés Lumière, paix, service à autrui et qui se dévouent à quelque cause (si possible perdue d’avance, mais bon, hein, chut, on nous écoute !)
2. Ceux qui sont toujours excités, arrogants, hargneux, égoïstes et qui ne pensent qu’à eux, même si cet état d’esprit peut nuire à d’autres (ou surtout ?)
3. Enfin, il y a… Les Tièdes !

 

C’est-à-dire tous ceux qui ne veulent pas s’engager, se « mouiller » s’exprimer, faire valoir leurs droits ou leurs idées, ceux qui se contentent de ce qu’il y a et qui frémissent dès qu’on leur demande : «Et toi, tu en penses quoi ?» Ou encore :
« Et toi, tu es pour qui ? Tu dois te positionner ! » Dans la Bible il est écrit, noir sur blanc et en toutes lettres :

« Dieu vomit les tièdes »

(beurk !)

 

Bon, OK, nous avons à peu près suivi, mais quel rapport avec notre sujet ?
Le rapport est direct et sans pitié, le voici résumé d’une manière lapidaire et vous en avez aujourd’hui la primeur :

 « Si on donne à tous ceux qui doivent se réformer mais qui n’en ont ni la force ni le courage de le faire, le pouvoir de casser (psychologiquement) ceux qui, à aucun moment, n’ont encore réussi à se positionner, s’abritant derrière des concepts surannés de « lumière » et de « positivisme » afin de mieux FUIR leurs responsabilités, alors il se passera tôt ou tard deux phénomènes jubilatoires : premièrement, les « tièdes » vont en avoir marre de s’en prendre plein la tronche et vont se révolter et ruer dans les brancards, ce qui leur permettra de se positionner enfin et avec courage. En second, le fait qu’ils soient exacerbés par les « casseurs », ils vont à leur tour se mettre à parler et vont dire tout ce qu’ils ont sur le cœur et montrer aux « casseurs » que eux aussi savent voir la paille dans l’œil du voisin ! Ce qui fait que les « casseurs » vont se faire à leur tour casser de première, et chez eux, cela aura pour l’effet d’un électrochoc qui permettra alors de se sortir leur âme de son marasme séculaire. »

Voilà, exprimé en langage moderne, une des actions de la Grande Vague de 2012 qui montre déjà quelques effets, de ci, de là.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Que de beaux corps !

estime de soiVous avez sans doute remarqué, tout comme je l’ai fait moi-même, que les âmes qui viennent, depuis quelques années, choisissent des corps de plus en plus beaux, fins et aux formes souples et généreuses. Ces corps répondent d’une manière quasi parfaite aux canons ou aux normes actuelles de la beauté.

Mais pourquoi cela et, surtout, pourquoi maintenant ?

La réponse est évidente, mais va sans doute en étonner voire en choquer plus d’un ! Mais il fallait que cela soit dit et/ou écrit, alors je veux bien être l’un des premiers à le faire (comme d’habitude) en partageant du même coup ce plaisir que vous soyez les premiers à le lire ! Comme vous le savez, la date de 2012 a été une date charnière dans ce que je me plais à appeler « l’Aventure Humaine. » Cette aventure, du moins dans son aspect le plus obscur, devrait se terminer.

 

 

 

Cela signifie que d’ici quelques années, l’être humain en général (le collectif) va de nouveau prendre conscience directement qu’il n’est pas uniquement cet être de chair et de sang mais qu’il se trouve à l’intérieur de cette machine biologique une chose vivante et consciente qui participe de plusieurs mondes et de plusieurs réalités en même temps ! (multidimensionnalité.) Manque de bol, il y a des retardataires, des âmes qui, depuis le « choc atlante » qui perturba émotionnellement et définitivement des centaines de millions d’êtres, n’ont toujours pas réussi à rattraper un retard spirituel, si on compare leur trajectoire spirituelle à celle des autres âmes, de la majorité, en somme.

Du coup, un tas «d’astuces» spirituelles, énergétiques et psychologiques sont mises en place par de Grandes Âmes, spécialisées dans l’Aide Spirituelle et dont le principal plaisir est de répondre aux demandes de leurs jeunes frères et sœurs, cela afin de tenter, dans la mesure du possible, d’aider les uns et les autres, en tenant compte de leurs limitations et problèmes réels.

 

 

 

ego10Certains connaissent déjà une ou deux de ces « astuces » par exemple comme avec les enfants indigo et avec le peuple américain. Une de ces astuces proposées à ces âmes retardataires est donc l’opportunité unique de pouvoir occuper des machines biologiques d’une grande pureté, c’est-à-dire constituées de particules spirituelles et de prâna les plus « propres » possible (d’un point de vu génétique) et répondant au maximum aux canons actuels de la beauté physique. Mais quel intérêt, me direz-vous ?

L’intérêt devient évident si on apprend quelle sorte d’âme occupe ces véhicules de chair. Des âmes qui ont un besoin irrépressible d’attention, d’amour, de compréhension. Des âmes qui ne s’aiment pas (ou plus) et qui sont remplies de doute, de culpabilité et de la peur panique d’être rejetées, abandonnées, de devenir invisible, etc. Des âmes en colère, aussi… En colère envers Dieu, les hommes et, bien sur, envers elles-mêmes.

 

 

 

attirer l'attentionA l’évidence, celui qui possède un corps et une allure magnifiques, attirera de l’attention, éveillera curiosité et intérêt de la part d’autrui et ne sera certainement pas traité avec mépris ou désinvolture. Ajoutez à cela un karma mis en veille temporairement et un métier bien senti, genre comédien ou vedette de music-hall, et vous aurez réunis, sous votre nez, les meilleurs ingrédients pour faire d’une âme qui s’étiole à force de se sentir minable, une âme épanouie à force de prendre conscience de sa valeur. Bon, OK Monsieur l’Abbé, le concept a l’air de se tenir, mais dans ce cas, comment expliquez-vous toutes ces vedettes adulées (Dalida, Mike Brandt, etc.) qui se suicident, tous ces jeunes riches, beaux et célèbres qui se pendent, se droguent et transforment une vie de rêve en un enfer ?

 

 

Lion en flammeOserions-nous avancer timidement l’idée que, justement, l’enfer n’est pas un état de la chair ? De fait, prendre ou quitter un véhicule de chair n’est peut-être pas la solution idéale pour changer vraiment de… « Peau » ! Et les Grandes Âmes (Mahatma, Bodhisattva) qui apportent leur aide ignorent ces choses ? Non, elles les savent, bien entendu. Alors ? Alors, qui oserait juger ou dire « Cela ne saurait marcher » ou et à l’inverse, « Cela marchera obligatoirement » ?

Et puis la meilleure façon de montrer qu’une technique n’est pas (ou plus) valable, n’est-elle pas, en fin de compte, d’aider sans a priori une âme à réaliser par elle-même que « la vérité est ailleurs » ? Et pour lui permettre de réaliser ces choses, le mieux est d’aider une âme à vivre ses erreurs comme ses vérités.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

La « secte des adversaires des sectes »

Je n’ai pas résisté au plaisir de vous livrer ici des extraits de « lettres ouvertes à la secte des adversaires des sectes » (1997) de l’Historienne et professeur belge Anne Morelli. Il m’a semblé que ces citations se passent de tout commentaires, si ce n’est un « Bravo » pour le courage et la clairvoyance évidente de l’auteure. Mais tout d’abord une courte biographie de ce professeur de critique historique Belge.

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Anne Morelli est une historienne belge et professeur de critique historique appliquée aux médias modernes et d’histoire des Églises chrétiennes contemporaines et de Textes chrétiens contemporains. Elle a participé en tant qu’experte à la Commission d’enquête parlementaire sur les Sectes.

Avec ses élèves en sociologie des religions, elle a étudié près de 90 groupes religieux, habituellement appelés « sectes », ce qui lui a donné matière pour ce court essai qui dénonce le lobby « anti-sectes ». Sa philosophie morale pourrait se résumer ainsi :

 

« Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres ! »

 

Commençant par poser la question « qu’est-ce qu’une secte ? », Anne Morelli nous entraîne rapidement vers une autre question : « quelle différence y a-t-il entre une secte et une religion ? ».

Pour elle, il n’y a pas d’autre différence que le regard que pose la société et ses médias sur tel ou tel groupuscule, mouvement, Église. Toutes deux procèdent du même phénomène humain, la croyance en une certaine forme d’irrationnel. Dans ces conditions, pourquoi l’Etat belge reconnaît-il et finance-t-il l’Eglise catholique et pas les Témoins de Jéhovah et la Scientologie ? Une question de rapport de force.

 

Anne Morelli met donc en garde contre les risques de toute chasse aux sorcières et nous amène donc à réfléchir. Avec une certaine ironie, elle plaide pour une tolérance religieuse élargie à tous les « fous de Dieu », qu’ils appartiennent aux grandes « multinationales » de la religion ou aux petits groupes indépendants, parmi lesquels il y a peut-être les futures grandes religions de demain. Mais en conclusion, elle revendique le « droit à la critique et à la dérision de toutes les idées, y compris les croyances et pratiques religieuses ».

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

 

Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes

Anne Morelli

Editions Labor, (1997 – 93 pages)

 

« Leurs méthodes sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La « secte des adversaires des sectes » tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l’approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce « marché », correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l’une est laïque (C.C.M.M.) et l’autre est catholique (U.N.A.D.F.I.). »

 

« Une autre pratique de désinformation menée par la « secte des adversaires des sectes » est de gonfler les chiffres des adhérents à ces religions minoritaires. Ces chiffres, après douze années d’enquêtes dans ces milieux, je suis plus que jamais incapable de les préciser. En 1981, j’avais – péché de jeunesse – lancé le chiffre de 80.000, mais au fur et à mesure de nos travaux, mes certitudes se sont envolées. Le chiffre, lui, a souvent été repris. Dans chaque groupe religieux, on a tendance à les gonfler (cela donne du poids à la communauté et à ses croyances), mais curieusement, les adversaires des sectes aussi les gonflent, car la pertinence de leur « lutte » (et donc les moyens qu’ils réclament) est évidemment liée au danger potentiel que représente un groupe. »

 

« Lorsqu’un journaliste ne se soumet pas au schéma classique anti-secte, il est aussitôt accusé de complaisance. Ainsi, les auteurs de deux documentaires Arte consacrés aux mormons sont-ils vivement critiqués par « Le Monde » . Ils auraient présenté cette religion avec trop de sympathie… Les auditeurs belges, habitués à entendre l’actualité religieuse commentée par la douce voix de l’abbé Armand Pirard, croient rêver en entendant ces reproches.

Ils imaginent mal qu’à l’occasion, par exemple, de la bénédiction pascale ou d’un voyage du pape, un de ses mièvres commentaires se mette à investiguer à propos des finances du Vatican et de ses opérations douteuses, ou des effets catastrophiques de sa diplomatie pro-Croate. Mais évidemment, il est des monopoles à ne pas traiter sans « complaisance » et des rivaux qu’il est bon d’enfoncer.

On comprend dès lors pourquoi les « sectes » voient rarement avec plaisir débarquer en leurs murs des journalistes, chargés dès le départ de ramener des « informations » croustillantes, sensationnelles et surtout inquiétantes… »

 

« [Si un journaliste décrivait la bénédiction papale dans les termes habituellement utilisés à propos des sectes cela pourrait donner ceci:] Le gourou des catholiques s’est adressé à ses adeptes pour leur rappeler quelques-uns des mythes de leur bric-à-brac de croyances irrationnelles. Il leur a rappelé la nécessité d’embrigader leurs enfants pour faire proliférer le christianisme. Il avait son déguisement et ses colifichets habituels pour ce type de mascarade. »

[Note de Serge : Je trouve ce passage génial et bourré d’humour !]

 

« Les sectes ont généralement repris la tradition en vigueur dans les religions, qui veut que l’engagement total passe par le dévouement total. La vie monastique est évidemment construite sur cette base. Il faut se replonger dans la règle de saint Benoît, norme fondamentale de toute vie monastique en Occident. Tout plaisir personnel doit en être absent, et le temps, sauf l’indispensable à la survie, doit être totalement consacré à Dieu, soit par la prière (Ora et Labora) et rien, absolument rien, ne peut être possédé en propre puisqu’on a renoncé à posséder personnellement des biens. »

 

« Des Églises catholiques réalistes, comme les Églises américaines et canadiennes, ont d’ailleurs prévu des fonds spéciaux pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles, prêtres qui seraient à 20% poussés à cette tendance. »

« La pérennité millénaire des religions n’est due qu’à cet envahissement intempestif des consciences enfantines, cette violation permanente de leur liberté par une information forcée, qui est le propre de tout conditionnement, mais donc aussi sans doute de toute éducation. »

 

« La secte, comme la communauté charismatique, le couvent, la prison, l’hôpital, la caserne, le pensionnat (et peut-être aussi certains partis ou entreprises lorsqu’il s’agit de Disney ou Mac Do) est l’une des institutions totalitaires qui prend, marque, change de nom ou immatricule, imprime dans un moule et déguise pour donner l’impression d’uniformité des corps et des esprits. Elle ôte par essence sa personnalité à l’individu, qui n’a d’intérêt et de dignité qu’en tant que membre du groupe. »

« Il n’y pas de critères utilisables pour vérifier l’existence d’une foi et nous ne sommes pas en mesure de vérifier si ce que Ron Hubbard, fondateur de la scientologie a dit (..) est vrai ou faux. Toutes les croyances sont du domaine de l’irrationnel. »

 

 

« En réalité, toute croyance vue de l’extérieur est loufoque et il est impossible d’établir une gradation entre les religions selon leur degré plus ou moins élevé de rationalité. L’irrationnel des religions qui nous sont proches nous échappe parce que nous y sommes habitués. Mais rappelez-vous qu’un concile de l’Église s’est longuement penché sur une question […] : « La vierge Marie est-elle restée vierge également pendant son accouchement ? » […]

Nous atteignons peut-être là des sommets d’irrationnel (bien que le dogme de la transsubstantiation ou transformation du pain et vin en chair et sang réels de Jésus ne soit pas mal non plus!) mais nous nous permettons de rire lorsque la méditation transcendantale nous propose de changer le monde par la matière médiatrice ».

 

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

« On sait le tumulte que créa la liste des « sectes » à la suite du rapport. Les protestations viendront surtout du milieu catholique n’admettant pas que certains de ses groupes (Œuvre, Opus Dei, Charismatiques, …) s’y retrouvent malgré les appuis officiels qu’ils ont reçus et qui devaient, en principes, les rendre intouchables. »

 

Pour toutes les diverses citations entre parenthèses :

Anne Morelli « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes » (Editions Labor, 1997)

 

Mention légale : Cet article peut être copié en entier ou en partie car il n’appartient pas à l’auteur et responsable de ce blog.

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 8

LE DIVIN PARADOXE

 

 

« Les demi-initiés, reconnaissant la non-réalité relative de l’Univers, s’imaginent qu’ils peuvent défier ses Lois ; ce sont des sots insensés et présomptueux qui vont se briser contre les écueils et que les éléments déchirent à cause de leur folie. Le véritable initié, connaissant la nature de l’Univers, se sert de la Loi contre les lois, du supérieur contre l’inférieur, et par l’Art de l’Alchimie, il transmute les choses viles en des choses précieuses ; c’est ainsi qu’il triomphe.
La Maîtrise ne se manifeste pas par des rêves anormaux, des visions et des idées fantastiques, mais par l’utilisation des forces supérieures contre les forces inférieures, en évitant les souffrances des plans inférieurs en vibrant sur les plans supérieurs. La Transmutation, non pas une négation présomptueuse est l’épée du Maître. »

LE KYBALION.

 

 

Certains philosophes de la Grèce antique ayant eu accès à l’enseignement de l’Hermétisme mais ne possédant pas un mental correctement outillé pour en comprendre l’essence réelle, furent les sottes victimes de leur folie présomptueuse.
Sous le prétexte que « Tout est fait d’esprit » et que « Dieu engendre la Réalité Cosmique en esprit et dans son Mental infini« , ils ont cru pouvoir affirmer que celui qui connaît la vérité peut triompher des épreuves et de la mort elle-même.
Certains, niant la réalité tangible des choses et des êtres, se sont jetés du haut d’une falaise en s’imaginant passer au travers du sol, trente ou quarante mètres plus bas (sic) tandis que d’autres sont morts comme des cons, en place publique, en exigeant d’un passant qu’il leur plante son sabre dans le ventre.

 

Évidemment, et avec le recul nécessaire, nous pouvons imaginer ce qui a pu se passer dans le cerveau enfiévré de ces philosophes d’opérette.
Si l’univers est « pensé » par Dieu, c’est à dire l’esprit universel, alors l’univers est tel un rêve dont la réalité est fonction du degré d’éveil d’une personne ou de sa capacité à s’extraire du Songe Collégial. Ce qui n’est pas faux par ailleurs, mais bien plus subtil que ne l’évoque ce simple énoncé.

 

Il peut paraître paradoxal de se dire que cette pierre que nous ramassons sur le bord de la route et dont nous pouvons sentir la masse ainsi que les arrêtes tranchantes, n’est en fait que… De l’énergie concentrée !
Cela dit, la main qui tient cette pierre est elle aussi constituée d’énergie concentrée. Et d’une énergie qui vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire qui inclut d’ailleurs cette pierre et bien d’autres choses encore !

 

Ce qui fait que pour notre corps, la pierre est on ne peut plus tangible et réelle et vice versa. Cela, parce que la main et la pierre vibrent sur des fréquences proches et, de fait, pour la main, la pierre est concrète à n’en plus pouvoir !

Il en serait tout autrement si au lieu d’être dans un corps de chair, nous étions dans un corps psychique, c’est à dire tel que nous sommes tous lorsque nous ne sommes pas incarnés sur Terre ou lorsque nous en partons, à la fin de cette vie.

 

Notre main psychique ne pourrait alors pas ramasser cette pierre ni en soupeser la masse ou même en sentir les aspérités. Les particules d’esprit formant notre main psychique vibrent si vite qu’elles passent au travers des particules qui forment la pierre. C’est le principe du petit poisson pris dans les grandes mailles d’un filet : il passe au travers !

 

En réalité et dans notre exemple de la pierre et de la main, c’est la pierre qui traverserait notre main sans rencontrer la moindre résistance. Vous avez vu jouer « Ghost« , au Ciné ? Alors vous pouvez vous en inspirer 🙂

La fréquence vibratoire propre aux particules qui forment toutes choses, solides ou non (par rapport à nous, bien sur) est ce qui définit la nature de ces choses et engendre les différences. Si tout vibrait à la même fréquence (qui se mesure en vibrations par seconde = « V/S ») alors tout serait une seule et même chose, c’est à dire que tout serait par exemple en bois, en fer ou en pierre.

 

Ce qui rendrait le simple acte d’aller pisser un coup fort déplaisant, comme vous en conviendrez sans peine.

La densité est inversement proportionnelle à la fréquence vibratoire. Plus la fréquence est élevée, moins la forme mentale est dense, et inversement.

 

Toutefois, sur chaque plan d’existence, il existe des « fourchettes vibratoires » qui définissent « l’entrée » et la « sortie » de ce plan c’est à dire ses limites exactes.
Prenons un exemple, en sachant que les chiffres sont inventés et bien loin des mesures réelles, qui se définissent en billions et en millions de milliards de v/s.
On va dire que le plan physique est inclut dans une fourchette vibratoire allant de cent à mille v/s. (vibrations par secondes, donc.)

 

A cent dix v/s, nous trouverions par exemple les métaux lourds, à cent vingt v/s la pierre, etc. A cinq cent v/s nous trouverions les animaux et à sept cent v/s, les humains. Ainsi, tout ce qui vibrerait entre cent et mille vibrations par seconde (v/s) ferait partie du « plan physique » et serait à la fois tangible et visible pour tous les êtres vivants et conscients de ce même plan. Mais pas pour tous les autres. (Ceux dont la conscience se situe sur un plan plus élevé, par exemple.)

 

Un être qui se trouverait sur « le plan éthérique« , vibrant à deux mille v/s, serait pour nous invisible, de même que serait invisible pour lui un autre être se trouvant sur « le plan astral » et vibrant à cinq mille v/s.
Nous espérons nous faire correctement comprendre sur ce sujet plus simple qu’il n’y paraît, malgré les exemples naïfs et un peu tirés par les cheveux (ce qui doit leur être assez douloureux.)

 

Donc, et pour nous résumer, le Divin paradoxe (que nous pourrions tout aussi bien nommer « principe de relativité des choses et des êtres ») explique que pour Dieu, rien n’existe et tout est un songe maintenu sciemment en esprit et dans son Mental infini. Pour Dieu !
Mais pour l’homme qui fait partie intégrante de Rêve Divin, les choses sont aussi réelles que possible et il ne doit jamais commettre l’erreur grossière de sous-estimer ce qu’il se passe en lui et autour de lui.

 

N’en déplaise aux philosophes, la Connaissance, même des Maîtres, ne donne pas le pouvoir de passer outre l’ensemble des Lois Cosmiques. Le degré de réalité dépend aussi et dans une quelconque mesure, de la position de l’observateur par rapport à ce qui est observé.
Pour les anges, notre vie doit être un grand mystère car ils ne doivent pas comprendre pourquoi nous nous faisons ainsi ch… suer volontairement alors que nous pourrions tout aussi bien être des dieux !

Et nous comporter comme tels. Pour d’autres, qui vivent dans des « infra-mondes » et devinent notre présence plus qu’ils ne la voient, nous sommes des dieux ! Nous sommes des géants, des êtres surdimensionnés et notre vie doit leur sembler « magique. »

 

Tout est relatif mais dans l’ensemble et afin de conserver son équilibre psychologique, chacun de nous doit considérer comme « réel » le plan sur lequel il se trouve et se manifeste ponctuellement. En l’occurrence, le plan terrestre.
Le degré de réalité dépend évidement de la fréquence vibratoire définissant la densité spirituelle. Mais il dépend surtout de la puissance de concentration.
Tout ce qui est « visualisé » par Le Divin est TRÈS réel pour nous car il visualise les choses avec une puissance d’attention (ou de concentration) qui est effroyable, proprement incommensurable.

 

L’ésotériste véritable, qui est avant tout un être intelligent et équilibré,  ne cherchera jamais à nier le degré de réalité de son plan et ne cherchera pas non plus à violer ou même à contourner les lois qui régissent ce même plan.
Par contre, il pourra se servir de lois supérieures pour agir sur des lois inférieures et en annuler les effets. Pour lui seul et d’une manière très ponctuelle.

 

Ceux qui pratiquent la magie peuvent passer pour des êtres qui peuvent se moquer des Lois, du moins aux yeux émerveillés des ignorants auxquels ils soutirent un maximum de fric. Mais celui qui est instruit des Principes Hermétiques sait que le véritable Mage emploi simplement des lois supérieures pour compenser ou annuler les effets de lois inférieures.

 

les Lois supérieures appartiennent toujours à un plan supérieur, et celui qui désirent les invoquer doit d’abord posséder un mental qui vibre sur la fréquence exacte de ce plan supérieur. D’où l’importance de transformer la fréquence de base de notre mental. Ceci aussi est une Règle incontournable : Notre puissance mentale (ou d’action) est fonction du taux vibratoire. Plus la fréquence est élevée, plus notre mental est puissant. Et inversement !

 

Bienheureux celui qui comprendra vraiment cette dernière proposition, comme dirait le Kybalion !

 

Serge

 

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