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Changer de monde

Lorsque nous pensons en esprit et dans notre mental, nous formons des archétypes qui conditionneront, par la suite, l’ensemble de  nos perceptions futures. Ces archétypes mentaux sont, pour ainsi dire, des modèles de pensée et ces modèles, comme nous allons le voir plus loin, vont former ce que nous appelons notre réalité. Tout est énergie, tout est vibration. La matière n’est pas telle que nous la percevons encore actuellement. Les scientifiques ont reconnu, depuis bien longtemps, que la matière était formé de bien plus de vide que de plein, de bien plus d’espace, entre les particules subatomiques, que de particules en elles-mêmes. Et cela, les philosophe de l’antiquité le savaient bien avant nos scientifiques modernes qui sont réputés découvrir l’eau en se promenant par hasard au bord de la mer !

 

 

 

Bien entendu, cette connaissance était aussi celle des anciens ésotéristes qui savaient non seulement que la matière n’était pas telle que nos sens nous le présentent mais un Océan d’énergie à partir duquel toutes choses peuvent être créées. La matière est énergie, la matière n’est pas… Matérielle, en somme ! Et comme toute forme d’énergie, la matière rayonne, irradie et envoie constamment des signaux. Ces signaux sont relatifs aux informations spécifiques -de nature spirituelle- contenues par « Tout ce qui se passe à l’extérieur. »

 

 

 

 

A longueur de vie, nous sommes littéralement bombardés par des informations spirituelles, c’est-à-dire d’informations relatives au contenu enregistré dans les particules d’esprit qui forment toutes choses et que nous nommons la matière. Notre monde extérieur est fait d’énergie et cette énergie nous apprend certaines choses par le biais de nos cinq sens objectifs. Pour le moment, il ne semble pas que nos valeureux scientifiques aient découvert que toute énergie contient nécessairement des informations spirituelles, son propre code interne qui « explique » ce qu’elle est, son but, ses antécédents et, surtout, sa mémoire !

 

 

 

 

5 sens3Ce sont nos sens qui ont à charge de nous transmettre les informations contenues dans le rayonnement des particules spirituelles qui forment l’ensemble de notre monde extérieur (ou considéré comme tel.) Ces sens, au nombre de cinq, se situent eux-mêmes dans une fourchette vibratoire qui ne couvre pas -loin s’en faut– l’ensemble des manifestations du monde extérieur. Présenté plus simplement, nos sens objectifs ne captent qu’un dixième (et encore !) des informations de nature vibratoire que propose le monde extérieur. Juste trois ou quatre notes sur un clavier qui en compte des milliers !

 

 

 

corpuscule-ondeUn lieu, un événement et une personne vivante font partie intégrante de ce fameux monde extérieur. Ces lieux, ces évènements ainsi que ces êtres vivants et conscients, nous envoient sans cesse des informations. Le fait de définir si ces informations qui nous parviennent sont de nature corpusculaire ou ondulatoire importe vraiment peu. L’essentiel est de se souvenir que tout vibre et tout rayonne sans cesse, et que ce rayonnement est porteur d’informations d’une grande richesse.

 

 

 

 

 

Tandis que le monde extérieur rayonne vers nous ses informations innombrables, nos sens se contentent de n’en retenir que quelques-unes (celles qui correspondent à leur fourchette de perceptions vibratoires.) Il ne s’agit pas d’une intention de cacher mais d’une limite devenue elle aussi réelle et considérée comme étant naturelle. De fait, ce qui nous parvient n’est pas faux, comme le pensent encore certains étudiants de la spiritualité, mais plutôt très limité. Ces informations une fois triées involontairement par nos sens objectifs, sont ensuite acheminées vers nos centres cervicaux de perception.

 

 

 

C’est ici qu’interviennent nos archétypes mentaux, c’est-à-dire tout ce à quoi nous prêtons foi et qui nous semble être logique, correct, bon et réel. Ce sont ces archétypes ou modèles mentaux qui donnent alors un sens aux informations d’ordre vibratoire perçues par nos sens. Dès lors, il nous semble que nous avons capté ceci ou cela, alors que nous n’avons fait que stimuler ou réactualiser tout ce qui se trouvait déjà engrammé (enregistré) dans notre esprit. Retenez bien cette dernière proposition, car elle consiste en l’une des clefs de la maîtrise de notre vie !

 

 

 

 

affirmationsC’est cette connaissance qui permit aux premiers ésotéristes d’affirmer que Le monde est tel que nous le pensons. Cette connaissance leur permit surtout de changer de monde, ceci en transformant leur façon de penser et de concevoir la vie (l’état d’esprit général.) En effet, si nous changeons nos modèles mentaux, nous changeons nos perceptions et ne réagissons et ne vivons alors plus de la même manière. Nous ne captons toujours pas l’entière réalité (l’Actualité cosmique) mais ce que nous propose nos sens n’est plus faussé par tout ce que nous pensons et croyons déjà au sujet de la réalité des choses et des êtres. Notre réalité personnelle s’élargit, connaît une grande expansion et nous permet d’appréhender des niveaux d’existence et des niveaux de conscience encore inusités.

 

 

 

 

Le PRP (Processus de Réforme Psychologique) que proposent les psychologues ésotéristes depuis des siècles, consiste justement à définir nos actuels modèles mentaux ceci afin d’en établir le bien fondé et, éventuellement, de transformer ce contenu mental inconscient mais qui conditionne notre vie à tous les niveaux. Le conditionnement mental peut, il est vrai, provenir d’une source extérieure à l’origine (parents, éducation, société) mais la conservation ultérieure de ces programmes est de notre responsabilité. Nous ne sommes pas forcés de conserver nos croyances et modèles mentaux éternellement !

 

 

 

Vous désirez changer votre vie ? Ne faites rien dehors et n’attendez rien des autres : agissez au-dedans de vous, changez vos modèles de pensée et vous changerez votre perception du monde et des autres. Vous changerez littéralement de monde ! Alors vous comprendrez vraiment les paroles du Maître Jésus :

«Je suis dans ce monde mais je ne suis pas de ce monde…»

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

 

La « secte des adversaires des sectes »

Je n’ai pas résisté au plaisir de vous livrer ici des extraits de « lettres ouvertes à la secte des adversaires des sectes » (1997) de l’Historienne et professeur belge Anne Morelli. Il m’a semblé que ces citations se passent de tout commentaires, si ce n’est un « Bravo » pour le courage et la clairvoyance évidente de l’auteure. Mais tout d’abord une courte biographie de ce professeur de critique historique Belge.

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Anne Morelli est une historienne belge et professeur de critique historique appliquée aux médias modernes et d’histoire des Églises chrétiennes contemporaines et de Textes chrétiens contemporains. Elle a participé en tant qu’experte à la Commission d’enquête parlementaire sur les Sectes.

Avec ses élèves en sociologie des religions, elle a étudié près de 90 groupes religieux, habituellement appelés « sectes », ce qui lui a donné matière pour ce court essai qui dénonce le lobby « anti-sectes ». Sa philosophie morale pourrait se résumer ainsi :

 

« Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres ! »

 

Commençant par poser la question « qu’est-ce qu’une secte ? », Anne Morelli nous entraîne rapidement vers une autre question : « quelle différence y a-t-il entre une secte et une religion ? ».

Pour elle, il n’y a pas d’autre différence que le regard que pose la société et ses médias sur tel ou tel groupuscule, mouvement, Église. Toutes deux procèdent du même phénomène humain, la croyance en une certaine forme d’irrationnel. Dans ces conditions, pourquoi l’Etat belge reconnaît-il et finance-t-il l’Eglise catholique et pas les Témoins de Jéhovah et la Scientologie ? Une question de rapport de force.

 

Anne Morelli met donc en garde contre les risques de toute chasse aux sorcières et nous amène donc à réfléchir. Avec une certaine ironie, elle plaide pour une tolérance religieuse élargie à tous les « fous de Dieu », qu’ils appartiennent aux grandes « multinationales » de la religion ou aux petits groupes indépendants, parmi lesquels il y a peut-être les futures grandes religions de demain. Mais en conclusion, elle revendique le « droit à la critique et à la dérision de toutes les idées, y compris les croyances et pratiques religieuses ».

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

 

Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes

Anne Morelli

Editions Labor, (1997 – 93 pages)

 

« Leurs méthodes sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La « secte des adversaires des sectes » tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l’approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce « marché », correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l’une est laïque (C.C.M.M.) et l’autre est catholique (U.N.A.D.F.I.). »

 

« Une autre pratique de désinformation menée par la « secte des adversaires des sectes » est de gonfler les chiffres des adhérents à ces religions minoritaires. Ces chiffres, après douze années d’enquêtes dans ces milieux, je suis plus que jamais incapable de les préciser. En 1981, j’avais – péché de jeunesse – lancé le chiffre de 80.000, mais au fur et à mesure de nos travaux, mes certitudes se sont envolées. Le chiffre, lui, a souvent été repris. Dans chaque groupe religieux, on a tendance à les gonfler (cela donne du poids à la communauté et à ses croyances), mais curieusement, les adversaires des sectes aussi les gonflent, car la pertinence de leur « lutte » (et donc les moyens qu’ils réclament) est évidemment liée au danger potentiel que représente un groupe. »

 

« Lorsqu’un journaliste ne se soumet pas au schéma classique anti-secte, il est aussitôt accusé de complaisance. Ainsi, les auteurs de deux documentaires Arte consacrés aux mormons sont-ils vivement critiqués par « Le Monde » . Ils auraient présenté cette religion avec trop de sympathie… Les auditeurs belges, habitués à entendre l’actualité religieuse commentée par la douce voix de l’abbé Armand Pirard, croient rêver en entendant ces reproches.

Ils imaginent mal qu’à l’occasion, par exemple, de la bénédiction pascale ou d’un voyage du pape, un de ses mièvres commentaires se mette à investiguer à propos des finances du Vatican et de ses opérations douteuses, ou des effets catastrophiques de sa diplomatie pro-Croate. Mais évidemment, il est des monopoles à ne pas traiter sans « complaisance » et des rivaux qu’il est bon d’enfoncer.

On comprend dès lors pourquoi les « sectes » voient rarement avec plaisir débarquer en leurs murs des journalistes, chargés dès le départ de ramener des « informations » croustillantes, sensationnelles et surtout inquiétantes… »

 

« [Si un journaliste décrivait la bénédiction papale dans les termes habituellement utilisés à propos des sectes cela pourrait donner ceci:] Le gourou des catholiques s’est adressé à ses adeptes pour leur rappeler quelques-uns des mythes de leur bric-à-brac de croyances irrationnelles. Il leur a rappelé la nécessité d’embrigader leurs enfants pour faire proliférer le christianisme. Il avait son déguisement et ses colifichets habituels pour ce type de mascarade. »

[Note de Serge : Je trouve ce passage génial et bourré d’humour !]

 

« Les sectes ont généralement repris la tradition en vigueur dans les religions, qui veut que l’engagement total passe par le dévouement total. La vie monastique est évidemment construite sur cette base. Il faut se replonger dans la règle de saint Benoît, norme fondamentale de toute vie monastique en Occident. Tout plaisir personnel doit en être absent, et le temps, sauf l’indispensable à la survie, doit être totalement consacré à Dieu, soit par la prière (Ora et Labora) et rien, absolument rien, ne peut être possédé en propre puisqu’on a renoncé à posséder personnellement des biens. »

 

« Des Églises catholiques réalistes, comme les Églises américaines et canadiennes, ont d’ailleurs prévu des fonds spéciaux pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles, prêtres qui seraient à 20% poussés à cette tendance. »

« La pérennité millénaire des religions n’est due qu’à cet envahissement intempestif des consciences enfantines, cette violation permanente de leur liberté par une information forcée, qui est le propre de tout conditionnement, mais donc aussi sans doute de toute éducation. »

 

« La secte, comme la communauté charismatique, le couvent, la prison, l’hôpital, la caserne, le pensionnat (et peut-être aussi certains partis ou entreprises lorsqu’il s’agit de Disney ou Mac Do) est l’une des institutions totalitaires qui prend, marque, change de nom ou immatricule, imprime dans un moule et déguise pour donner l’impression d’uniformité des corps et des esprits. Elle ôte par essence sa personnalité à l’individu, qui n’a d’intérêt et de dignité qu’en tant que membre du groupe. »

« Il n’y pas de critères utilisables pour vérifier l’existence d’une foi et nous ne sommes pas en mesure de vérifier si ce que Ron Hubbard, fondateur de la scientologie a dit (..) est vrai ou faux. Toutes les croyances sont du domaine de l’irrationnel. »

 

 

« En réalité, toute croyance vue de l’extérieur est loufoque et il est impossible d’établir une gradation entre les religions selon leur degré plus ou moins élevé de rationalité. L’irrationnel des religions qui nous sont proches nous échappe parce que nous y sommes habitués. Mais rappelez-vous qu’un concile de l’Église s’est longuement penché sur une question […] : « La vierge Marie est-elle restée vierge également pendant son accouchement ? » […]

Nous atteignons peut-être là des sommets d’irrationnel (bien que le dogme de la transsubstantiation ou transformation du pain et vin en chair et sang réels de Jésus ne soit pas mal non plus!) mais nous nous permettons de rire lorsque la méditation transcendantale nous propose de changer le monde par la matière médiatrice ».

 

« Je pense que les sectes ne sont encore en matière de « nocivité » que de pâles amateurs à côté des grandes multinationales des religions, dont les morts sont à comptabiliser par millions. »

« On sait le tumulte que créa la liste des « sectes » à la suite du rapport. Les protestations viendront surtout du milieu catholique n’admettant pas que certains de ses groupes (Œuvre, Opus Dei, Charismatiques, …) s’y retrouvent malgré les appuis officiels qu’ils ont reçus et qui devaient, en principes, les rendre intouchables. »

 

Pour toutes les diverses citations entre parenthèses :

Anne Morelli « Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes » (Editions Labor, 1997)

 

Mention légale : Cet article peut être copié en entier ou en partie car il n’appartient pas à l’auteur et responsable de ce blog.

 

Les trois niveaux de Tantrisme

Les trois niveaux de Tantrisme

 

 

tantrisme7Pour certaines personnes très mal informées, comme il se doit, le Tantrisme correspond à une sorte de perversion intellectuelle liée au sexe, à une bien piètre excuse pour s’éclater et se donner du bon temps sous le couvert d’une prétendue recherche spirituelle. Je ne dis pas que certaines personnes n’ont pas plus ou moins cet état d’esprit; je dis seulement que cette façon de considérer le Tantrisme est bien plus révélatrice de l’état d’esprit spécifique de ceux qui entretiennent cette façon de voir que de ce qu’est ou n’est pas le Tantrisme dans son actualité.

 

Il faudrait bien comprendre une chose puis apprendre en à tenir compte, si nous désirons cesser de réagir inutilement à l’expression des problèmes intimes de chacun. Le Français, en général, est un gros hypocrite qui, à force de devoir mentir par intérêt, en est arrivé à se faire croire que son mensonge reposait en fait sur une large part de vérité. Du coup, le français moyen en est arrivé à croire lui-même en ses mensonges et à le tenir pour véridiques.

 

 

tantrisme4Tout le monde est « intéressé » (dans le sens de « concerné ») par le sujet du sexe et quel que soient nos origines, notre éducation et la puissance de notre Moi-Idéalisé (et oui, toujours lui !), nous sommes tous, peu ou prou, en recherche constante de plaisir. Toutefois, rares sont les personnes réputées « comme il faut » (sic) désireuses de reconnaître les faits sans faire de manières.

 

Si de nombreuses personnes pensent que le Tantrisme est simplement une excuse pour se donner du bon temps sans avoir à se justifier, c’est qu’elles savent peut-être de quoi elles parlent. Ou de quoi elles manquent.
Elles sont sans doute bien placées pour savoir que l’être humain est assez hypocrite pour se cacher derrière des excuses bidons pour obtenir ce qu’il désire en secret.  Mais pourquoi désire-t-il « en secret » ?
Parce que son éducation, son ego et son Moi-Idéalisé (ainsi que celui des autres) lui interdisent de « se donner du bon temps », justement.

 

 

Tantrisme5Il est toujours intéressant, pour un psy éso, de noter les réactions émotionnelles ou sobrement intellectuelles, de personnes qui ne connaissent rien au sujet et n’entendant parler du Tantrisme que d’une manière très ponctuelle. Plus la réaction est de nature émotive et se solde par un rejet ou une négation, plus on peut être certain que cette personne est « travaillée » par le sexe ! Du moins, par le sujet du sexe, oui, cela est plus élégant présenté ainsi ! Bien. Cela, c’est pour la partie purement psychologique du sujet, mais qu’en est-il du Tantrisme, lui-même et en clair ?

Comme en de nombreux domaines de la spiritualité, il n’existe pas une mais plusieurs formes de Tantrisme. Dont trois en particulier. Le plus connu étant évidemment le premier des trois, celui relatif au corps et à ses joyeux ébats.

Mais voyons plutôt comment se nomment ces trois niveaux différents :

 

*** Le Tantrisme du corps physique, souvent relié au Yoga.
*** Le Tantrisme du cœur ou « psychique », qui concerne la Magie des énergies.
*** Le Tantrisme spirituel ou Mental, concernant entre autres les psy éso.

 

 

 

Tantrisme9La première forme de Tantrisme (physique) permet le déblocage et la libre circulation des énergies électrochimiques de notre corps et agit en particulier sur le système nerveux, le sang, la lymphe et les sécrétions hormonales. Cette action est généralement régulatrice, la prépondérance étant donnée au nerf pneumogastrique ou vague, bien connu de la médecine officielle.

La seconde forme (psychique) permet le déblocage et la libre circulation des énergies liées aux sentiments, émotions et perceptions psychiques (facultés de l’âme) et agit en particulier sur les centres psychiques (les plexus nerveux) et libère l’individu de tout ce qui l’empêchait auparavant de manifester paix, joie, amour, bonheur et, surtout, ce sentiment divin qu’est le PLAISIR sous TOUTES ses formes (Éros)

La troisième forme (ou le 3e niveau de Tantrisme) permet le déblocage et la pleine expression des facultés mentales (analyse, synthèse, raisonnement, discernement et logique) et le pouvoir de créativité (créer en esprit et dans son propre mental, comme le Divin.) Il a pour effet de libérer l’individu de ses principaux conditionnements mentaux, qu’ils soient positifs ou négatifs dans leurs effets (Car se sentir par exemple obligé de faire le bien et incapable de faire le mal est contraire à la véritable liberté de conscience.)

Ce dernier niveau est celui que choisissent généralement les psychologues ésotéristes et c’est celui que pratiquaient (et pratiquent encore) les anciens Naga, les Rishi, les Siddha et… Ce que nous nommons affectueusement Les Mages Rouges, inspirateurs directs des psy éso d’aujourd’hui.

 

 

 

Tantrisme10Le véritable Tantrika, nom donné à celui qui pratique le Tantrisme, a pour but avoué d’atteindre le niveau maximal de Plaisir en tous les domaines de la vie (Éros en Grec, Ananda en Sanskrit). Un tel niveau ne saurait se concevoir sans une parfaite liberté d’esprit, de coeur et de corps. Voilà, très grossièrement résumés, ces trois niveaux du Tantrisme. Si vous avez des questions ou des commentaires à faire, ne vous gênez surtout pas mais souvenez-vous toutefois que vos réactions à ce sujet parleront bien plus de vous que du sujet ou même, que de ceux qui se passionnent pour un tel sujet. Donc attention à ce que vous allez ressentir tout d’abord puis ce que vous serez tentés d’écrire ensuite ! Ne soyez pas gênés ou intimidés; souvenez-vous seulement que c’est DE VOUS que vous allez parler et non de Tantrisme ! J’ai trouvé plus honnête de vous en avertir avant.

Qui ose commenter tout de même ? Hum ?

 

 

 

    Serge

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Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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