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L’air de la calomnie

calomnieNous connaissons tous cette plèvre de l’âme qu’est la calomnie (cf : Barbier de Séville, l’air de la calomnie.) Tous ceux qui s’abaissent à propager, au sujet des personnes qu’ils jalousent, de fausses accusations ou des propos tendant à émietter la réputation d’un individu, sont tout aussi criminels que s’ils utilisaient un révolver et tiraient directement une balle dans la tête de leur ennemi. Cela aurait le même effet, mais en bien plus rapide.

 

 

 

calomnie2Mais les maîtres de la calomnie savent très bien ce qu’ils font et tuer physiquement ne les satisferait pas. Ce qu’ils désirent, c’est que leurs ennemis souffrent dans le temps et, si possible, mettent des années avant d’être finalement abattus. Aucune âme n’est aussi noire, vindicative et éloignée de la divinité que celle qui se sert de la calomnie pour se débarrasser de toute âme plus élevée qu’elle et qui lui fait de l’ombre.

 

 

 

calomnie8Rien n’est plus criminel et anti-spirituel que d’empêcher une autre âme de briller de la Lumière du Dieu Vivant, en elle. Et ceci, toutes les âmes le savent pertinemment. C’est la raison pour laquelle certaines armes psychologiques, même « blanches » et qui ont été sali par quelques-uns, sont boudées, depuis des siècles, par les initiés.

 

 

 

BoddhiMais on peu très bien être un initié, même de haut niveau, sans pour autant être… éclairé ! Les âmes lumineuses ont toutes « Atma » d’actif (atome germe du cœur, aspect Amour) mais rares, très rares sont celles qui ont à la fois « Atma » et « Boddhi » (aspect Sagesse) d’actifs ! Présenté autrement, on peut être un ésotériste ou un initié de haut niveau, même approcher de la Maîtrise, sans pour autant avoir un esprit vraiment éclairé par la véritable Sagesse qui, je vous l’affirme ici, est bien plus ludique et coquine que ce que vous pourriez vous l’imaginer !

 

 

 

illusionOr donc, celui qui en plus d’être « instruit des choses de l’esprit » (initié) est aussi éclairé par la sagesse (non pas «antique» mais intemporelle, n’est-ce pas) sait différentier l’acte de l’Action. Dans le cas de la calomnie, ce n’est PAS le fait de raconter à tout le monde ce que sont ou font les autres qui est un crime (ou qui est mal) mais bien le fait de répandre le mensonge dans l’intention de nuire. Ici, c’est une fois de plus l’Intention qui est souveraine, et non l’acte en lui-même. Ceux qui dénoncent des faits avérés et qui peuvent produire des nuisances, ne sont pas des disciples de la calomnie, cela pour deux raisons :

1. Ce qu’ils dénoncent est fondé et véritable.

2. Leur intention n’est pas de nuire à la personne concernée mais au contraire de la placer dans l’impossibilité de nuire à autrui.

 

 

 

lois spirituellesRappel de la règle Ontologique impliquée : « Ce n’est pas ce que l’on fait qui compte, mais l’état d’esprit dans lequel on le fait. »

Celui dont l’esprit est libéré des contraintes sociales et spirituelles (Schémas mentaux les plus directifs) est capable de se tenir le discours intérieur suivant :

« Attendu que selon la Loi Tout est double, il est permis au mensonge de se répandre en toute impunité cosmique, alors selon cette même Loi, il est également permis à la vérité de se répandre de la même façon et en toute impunité aussi ! Je me ferai le support de la vérité et je serai son porte flambeau qui allumera des milliers d’autres flammes ! »

 

 

 

compensationQu’est-ce que je veux dire ici ? Je veux dire que si vous ne faites rien dans votre vie pour COMPENSER le mensonge par la vérité, alors non seulement vous êtes coupables de guerre (coresponsable du marasme mental planétaire) mais de plus, vous ne jouez plus le Jeu de la Grande Vie, cela sous le prétexte orgueilleux que « vous êtes au-dessus de ça » (la belle affaire !) vous n’êtes plus dans le « Courant Vital de l’Économie de la Vie. » Non seulement vous ne remplissez plus votre rôle d’être humain ordinaire ou lambda mais de plus, vous devenez coresponsable du mal qui se répand plus aisément puisque vous ne faites rien pour compenser son action.

Toutefois, vous n’avez plus à lutter CONTRE le mal quand vous comprenez qu’il est ici question d’agir POUR le bien.

 

 

 

Sachez que bien des lâches sont brusquement devenus  « spiritualistes » (On en retrouve pas mal d’entre eux dans le Bouddhisme ) afin de cacher cette peur de vivre et de participer au relationnel, qui leur ronge les entrailles. Mes propos seront jugés par certains comme exagérés et on me trouvera certainement quelque problème spirituel bien senti mais ceux qui penseront ou diront cela deviendront du même coup des adeptes de la critique et de la dénonciation, à la différence que dans leur cas, ils se borneront à dénoncer celui qui dénonce. Gag !

 

 

 

En effet, en se donnant eux aussi le droit de me critiquer, ils ne feront pas mieux que moi mais pire, car moi je critique le mensonge tandis que eux, critiqueront ceux qui dénoncent un mensonge dont ils ont un besoin vital pour survivre ! (si vous captez pas tout, relisez, j’ai la flegme de l’écrire plus simplement !)

 

 

 

bave crapeau-colombeOn ne lutte PAS contre le mal, on ne s’y oppose pas : on le compense ! Et pour le compenser, il suffit de travailler POUR ce qui nous paraît être le Bien. Qui oserait simplement s’imaginer en train de colporter la vérité sur des gens malveillants, négatifs et qui sèment scandales et souffrances morales de partout où ils passent ? Qui OSE dénoncer le mal en le montrant carrément du doigt ?

Oh ! je sais : « Je suis au-dessus de tout ça ! » allez-vous me répondre avec cet air constipé de celui ou de celle qui a depuis bien longtemps dépassé le stade humain grossier (Prouut !)

 

 

 

bave crapeau-colombe2Vous avez quatre ovaires ou quatre testicules et vous ne pouvez être atteint par « si bas », OK, j’ai bien compris l’idée de la bave de crapaud et de la blanche colombe. Mais essuyez une seule fois, dans votre existence, le feu des vibrations de haine de celui ou de celle qui est passé maître en l’art de la calomnie, et on en reparle après !

Même les Maîtres du passé qui œuvraient de tout leur esprit, de tout leur cœur, de toutes leurs tripes pour répandre la Lumière, la Vie et l’Amour, même ces Être Exquis ont été sali, traînés dans la boue jusqu’à ce que leur souvenir même soit effacé de la mémoire des hommes… Qu’êtes-vous de plus ou de mieux que ces Grandes Âmes, s’il vous plaît ?

 

 

 

Ascension2Celui ou celle qui se croit « au-dessus du mal » et de la calomnie, celui-là ou celle-là est un(e) grand(e) orgueilleux ou une grande orgueilleuse que la vie se chargera de ramener à une dimension plus humaine. Mais cela vous est peut-être déjà arrivé mais vous ne saviez pas. Dans la Bible il est écrit : « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux, des Fils du Dieu Vivant ? »  Les psychologues ésotéristes rajouteraient : « Ne savez-vous pas que tandis que vous êtes sur Terre et dans la chair, vous êtes des dieux qui ont accepté de devenir des hommes, des Fils du Dieu de l’Amour et de la Sagesse ? Vous croyez-vous encore à l’abri du mal et de la souffrance morale et physique ? »

 

 

 

hommes et femmesSe savoir d’essence divine ne sera jamais une excuse pour ne plus se comporter comme un homme ou une femme digne de ce nom.

Se savoir divin n’excuse en rien le fait de se conduire comme un porc envers son prochain. Se savoir (se reconnaître) divin n’est plus, désormais, une excusable valable pour fuir ses propres responsabilités sous le prétexte fallacieux d’être trop évolué pour s’abaisser à être encore un homme ou une femme, tout simplement. Si vous désirez la vérité, la justice et la Lumière pour tous, alors AGISSEZ en fonction de votre intention, car seule compte l’intention.

 

 

 

jalousieVous avez affaire à une personne malsaine, jalouse, envieuse et qui n’hésiterait pas à détruire la vie d’une autre personne pour la gloire de son ego ? Alors faites-le savoir autour de vous ! Ça vous scie, hein ? A votre tour, employez les mêmes armes que les maîtres de la calomnie : Répandez… La vérité !

 

 

 

violence verbale-WebToute la différence est là ! Vous ne désirez pas nuire au bien mais nuire au mal. violence verbale4Et cela, aucun initié se prétendant lumineux n’a jamais osé le penser et encore moins le mettre en pratique. C’est d’ailleurs pour cela que le mal a toujours gagné, sur terre, depuis des temps immémoriaux, et c’est pour cela, aussi, qu’aux différents gouvernements mondiaux, « Des porcs dirigent des cerfs » (cerfs = passifs, lâches, besoin d’être dominé et dirigé, etc.)

 

 

 

ensemble2On se comprend ? Chouette, ce serait bien la première fois que ce genre d’idée serait acceptée… à l’unanimité ! Mais ne rêvons pas : le monde commence sur le pallier de notre propre porte et la réforme Mondiale débute par soi-même. Quant à vous, qu’allez-vous faire ?

 

 

 

Allez-vous vous satisfaire encore longtemps de parler du mal sans jamais essayer d’en compenser les effets ? Que ferez vous de Bien pour compenser tout le Mal qui a été produit, spirituellement ? (C’est à dire en esprit et dans le mental humain, donc) Une dernière fois : n’empêchez rien, ne luttez pas contre et ne cherchez pas à prévenir le mal : agissez paisiblement de votre côté et à votre niveau.

Là où la Grande Vie vous a placé, là manquent vérité et Lumière.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

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Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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Reporter de l’Au-Delà

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Reporter de l’Au-Delà

 

Résumé du contenu de ce livre

Présentation de l’éditeur

Christian Balmain est un électricien sans problèmes qui vit à Toulon, dans le sud de la France et qui est marié et père de deux ravissantes petites filles. Sa vie est aussi banale que sans surprises, jusqu’au jour où il a la malencontreuse idée de mourir.

Ce roman plein d’humour et de tendresse, est une excuse à peine voilée pour permettre à son auteur de transmettre un enseignement ésotérique de valeur, à la fois simple et profond. Certaines lois relatives au fonctionnement de l’esprit et encore mal connues en Europe et ce, à cause de leur apparente complexité, sont ici présentées à travers un langage aéré et enfin accessible à tous.

Les amateurs de psychologie propre à l’ésotérisme ainsi que les personnes sensibles aux sujets traitant de l’Après-Vie, devraient trouver en ce roman, matière à de savoureuses et non moins fructueuses méditations.

Ceux qui demeurent sceptiques en ce qui concerne ce sujet de la survie de l’âme, devraient pouvoir y trouver de quoi passer un moment de réflexion, de détente et de rire.
Un mélange étonnant de sérieux et d’humour décapant font de ce roman, premier volet d’une trilogie, une œuvre qui pourrait bien être considérée comme novatrice dans un domaine qui, quelques fois, manque un peu de fraîcheur et de spontanéité.

 

Les deux autres volets de cette trilogie ont pour titre :

« Rencontre avec un Mage Rouge »   (à paraître sur Amazon )
« Enseignement d’un Mage Rouge » (à paraître sur Amazon )

Détails pratiques concernant ce livre

État: En ligne et disponible à la vente ! 

 

 

Prix conseillé :  7.71 euros.

Nombre de pages : (dépend du format de lecture mais entre 170 et 200 pages maxi.)

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Serge Baccino

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