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Les Missions… de fuite !

A une époque, lorsque j’ai commencé mes études d’ésotérisme (1976), il était de mise de se dire « missionné. » Autrement dit, la plupart des hommes et des femmes qui s’orientaient vers la spiritualité en général, se sentaient investis d’une quelconque « Mission. » Si possible la plus lumineuse qui soit et, bien entendu, orientée surtout en direction des autres !

 

 

 

pompiersQui n’a pas rêvé d’avoir une telle mission incluant les autres, mais à une échelle planétaire ? Qui n’a pas soupiré ou frémis en voyant une émission télévisée sur Médecin sans-frontière ou sur le sacerdoce de Sœur Térésa ou de l’abbé Pierre ? Déjà, tout jeune encore, quel enfant ne ressent pas une vive émotion à la vue d’un camion de pompier qui se dirige, toutes sirènes aux vents, en direction d’un incendie ? Qui n’a pas envié ces beaux visages de pompiers, graves et conscients de leurs responsabilité, sinon de l’enjeu ? N’est-ce pas un véritable bonheur, somme toute, que de se sentir important et d’avoir une conscience aiguisé de sa véritable place, ici bas ?

 

 

 

capriceAh ! La joie immense d’une Mission ! Dieu ! Envois-moi vite une mission de niveau planétaire ou je te fais un caprice sur place, avec pipi dans la culotte à l’appuie !!! Mais au fait, Docteur, pourquoi un tel engouement vis à vis des missions ? Si tout le monde veut sa mission, c’est que cela apporte quelque chose à une partie de nous-mêmes qui en ressent le BESOIN. Et qui dit « besoin » dit… Manque de liberté, c’est évident. Et si c’était simplement FUIR sa propre intimité, que recherchent ceux qui courent après une mission présumée altruiste ?

 

 

 

aider les autresEn effet, s’occuper des autres, même par véritable compassion, revient à ne plus s’occuper de soi, avec en plus de cela, une excuse légitime pour mieux s’éluder et s’oublier encore. Bref, le pieds pour celui ou celle qui redoute d’affronter ses propres démons et offrir au plus démuni de tous (soi-même), l’aide qu’il est en droit d’attendre.

Avant de bondir d’indignation (feinte ou avérée), avant de hurler et de vous précipiter sur ce pauvre clavier qui en a vu d’autres, prenez le temps de réfléchir à ce que vous venez de lire ou, mieux encore, allez un peu voir « Dedans« , ou « en vous » (ésotérikos, en Grec) ce que ça pourrait avoir à vous dire…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Deux écoles de pensée

Orient-OccidentJ‘ai envie de vous parler de deux écoles de pensée qui sévissent au sein de l’ésotérisme. Je vais essayer de résumer et de faire simple car le sujet est assez subtil et, d’habitude, seuls les membres les plus avancés de certaines écoles initiatiques – du moins les quelques rares qui dispensent encore un enseignement de valeur – en discutent entre eux et sous le manteau (« Sub Rosa », comme disent certains), comme s’il s’agissait d’un sujet pestiféré !

 

 

 

esprit universelSelon la première école de pensée (ou tendance) l’homme n’aurait pas « un esprit » mais se servirait « de l’esprit » pour penser. Comprenez que selon cette tendance ou école, le cerveau de l’homme agirait comme une sorte de poste récepteur et n’aurait donc pas d’esprit personnel mais se servirait, pour penser, de l’esprit universel (le même pour tous, donc.) A partir d’une telle façon de concevoir l’esprit, il devient évident que l’homme qui a des problèmes, des défauts, etc., est simplement un homme qui conserve son attention consciente polarisée sur une « région » de l’esprit universel dans laquelle se trouvent inscrits des processus mentaux qui entraînent de la souffrance pour soi et/ou pour autrui.

 

 

 

Les défenseurs de cette première école (surtout issus de la pensée orientale) préconisent donc de ne plus conserver notre appareil récepteur mental (notre cerveau) « branché » ou « orienté » vers ces émissions d’ondes spirituelles morbides, mais de l’orienter vers une autre région de l’espace spirituel commun (Inconscient Collectif) et ce, afin de capter d’autres processus mentaux qui seront, sinon contraires aux premiers, du moins bien plus heureux ou simplement plus adaptés à nous.

 

 

 

Pour résumer, cette première école part du principe que même si l’on a fait des conneries ou que l’on a été méchant, cruel envers soi ou envers les autres, puisque RIEN n’est conservé ou mémorisé dans un esprit qui serait « nous » ou « à nous », il suffit de changer d’état d’esprit et le tour est joué ! Les erreurs commises resteront donc « suspendues » au sein de l’esprit universel, c’est à dire à l’état potentiel et donc, ne seront plus employées ou « réactivées »

 

 

 

 

La seconde école se marre comme une bossue à l’énoncé de cette version.
Pour elle, il existe bien un esprit universel auquel nous sommes tous reliés, que nous en soyons conscients ou non, soit ! Mais lorsque l’homme se sert de ce même esprit universel pour penser des conneries, il devient responsable, au même titre que tous les autres, de tout ce qu’il a écrit en esprit et dans son mental. Car ce qui est écrit spirituellement par un être demeure bien dans l’esprit universel, à l’état potentiel, mais également dans son mental, à l’état avéré ou actif. Il ne peut se soustraire à sa pensée qui s’est incarnée dans ses cellules mêmes.

 

 

 

 

De fait, et toujours d’après cette seconde école de pensée, il est inutile voire immature de dire que le fait de « ne plus penser au mal » suffit pour nous en guérir, ou même, que le fait de « penser positif » suffit à effacer le négatif préalablement engrangé. Tout ceci est un leurre de l’ego. Cette seconde école donne un exemple concret, développé ci-dessous.

 

 

 

 

tacher le tapisvous êtes chez un ami et en buvant le café, vous tachez son beau tapis Persan. Allez-vous fuir et « ignorer » l’incident afin que le tapis se nettoie tout seul ou nier l’incident et positiver afin que votre maladresse soit effacée de la conscience universelle ? Si des pensées récurrentes vous obsèdent, allez-vous feindre d’ignorer leur existence en attendant qu’elles disparaissent toutes seules, sans chercher à comprendre d’où elles proviennent et pourquoi elles vous obsèdent ainsi ?

 

 

 

verre sale

 

On aura compris que pour cette seconde école, il n’est pas question de verser de l’eau pure dans un verre sale dans l’espoir que le propre lavera l’impur.

Mais au fait, et vous, de quelle école êtes-vous ?

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

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Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Perception directe ou projection intime ?

mental17Vous avez du remarquer à quel point il est difficile, apparemment, de distinguer une vrai perception d’autrui d’une banale projection… Vous ressentez parfois des choses qui semblent concerner les autres, n’est-ce pas ? Mais vous doutez souvent (du moins je l’espère pour vous !) du degré de véracité de votre perception concernant autrui ? Comment faire pour différencier ce que vous ressentez et qui vous concerne, de ce que vous percevez et qui ne concerne que cet autrui ? Présentons l’enfant autrement.

 

 

 

Si ce que nous sentons est vrai, puisque c’est vrai que nous ressentons quelque chose, peut-on affirmer pour autant que notre ressenti concerne bien un autre que nous-mêmes ? Ou, à l’inverse, doit-on considérez que tout ressenti intime ne concerne que nous ? Comment faire la part des choses dans ce que nous ressentons et est-ce seulement possible ? Je donne un indice ou deux : Comme vous le savez, l’esprit est vivant et conscient.

On peut penser.
On peut ressentir.
On peut être conscient.

 

 

 

mental11Tout cela, c’est l’esprit qui le fait. Souvenez-vous que chaque pensée produit un sentiment (ou une émotion) connexe : une même pensée, un même sentiment, mais parfois la pensée est zappée car elle est si rapide ou fugace, qu’on peut s’imaginer ressentir une chose sans avoir eut la moindre pensée juste auparavant. Vous ne trouvez pas la bonne réponse ?  Je développe d’abord, ensuite je vous énonce la loi, OK ?

 

 

 

Voyance9Vous savez déjà que « Toute pensée produit une émotion ou un sentiment connexe. »

C’est une Loi Ontologique, un Principe de l’être, pas une idée personnelle ou l’expression d’une quelconque ancienne tradition à la noix, non, c’est vraiment ce qui se passe pour tous et sur tous les plans de la Création, OK ? Bien !

 

 

 

 

1929176089_2De fait, quoique vous puissiez sentir, ce que vous sentez provient d’une pensée, et non d’une soit disant « perception directe de l’autre. » Or, vous ne pensez pas dans le frigidaire de la voisine, n’est-ce pas ? De même, ce que vous ressentez n’est pas dans votre table de nuit, mais bien en vous également ?

 

De fait, tout ressenti provient de vos processus mentaux et ne peut EN AUCUN CAS concerner autrui ! Boum ! C’est dit ! (Je vais me faire des copains, là, je sens ! )

 

 

 

 

ego2Si ce que vous voyez, au-dehors, induit (ou réveille) une façon de penser qui vous est propre, ce que vous ressentirez ensuite (en fait, quasi simultanément) sera également à vous et ne concernera donc QUE VOUS. Il est très important, primordial, dirais-je, que vous teniez cette Loi pour dites, comprise et acceptée sinon, vous vivrez toujours dans l’illusion. Vous ne pouvez pas « sentir les autres », que cela soit clair et définitivement ancré en votre… Conscience !

Conscience ! Le mot est lâché ! La conscience, ce fameux « Christ », ce « Fils unique de Dieu » en lequel ce dernier prend Son Plaisir ! (Bible Dixit) et qui est appelé « Le Seigneur » dans la Genèse (voir passages avec Caïn et Abel.)

 

 

 

Si vous êtes CONSCIENT de ce qui se passe au-dehors ou chez autrui, alors vous êtes conscient de l’actualité, de ce qui existe en fait au sein de l’esprit collégial, indépendamment de ce que vous pouvez percevoir au travers de vos processus mentaux et des sentiments ou émotions qu’ils produisent. Si vous dites qu’on ne peut pas « sentir les autres mais seulement le contenu de nos pensées », vous avez parfaitement raison ! Si vous dites que nous projetons tous sur autrui si nous prétendons « sentir leurs souffrances et les problèmes qui en sont à l’origine » , vous avez encore raison !

 

 

 

Mais alors, me direz-vous, comment ont fait les Maîtres et les Grands Maîtres, depuis toujours, pour savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur de leurs élèves ? Comment pouvaient-ils être aussi efficaces ? Peut-on décemment dire qu’eux aussi projetaient sur leurs disciples et amis ? Bien sur que non ! Mais eux, ils ne PENSAIENT pas ! Mais eux, ils ne SENTAIENT pas ! Ils étaient seulement et pleinement CONSCIENTS des choses et des êtres. Ils étaient Conscients des faits, tout simplement.

 

 

 

Lorsque l’on passe par la conscience et non plus par les processus mentaux et le ressenti qu’ils font naître nécessairement en nous (et ne concernent donc que nous), alors on peut tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, sur tout et sur tous. Du moins si le sujet éveille un quelconque intérêt en nous, puisqu’on est devenu libre de choix.

 

 

 

wiu5cj1bComme l’émotionnel n’est plus là pour compulser, on ne ressent pas outre mesure d’envies, de désirs, et ont peu donc « froidement » constater puis être réellement efficace, cela à la condition que les oreilles, en face, soient prêtes à recueillir les paroles de sagesse. Voici la Loi en présence (concernée), tirées de textes vieux de six mille ans (les Shiva Sutra) résumée et modernisée par mes soins :

 

« Tout processus mental entraine un ressenti qui est lié indéfectiblement aux pensées qui le font naître et qui ne concernent que l’individu dans lequel naissent puis disparaissent ces pensées et leurs sentiments connexes. Seul celui qui place son attention mentale sur la conscience en lui, et non plus sur les mouvements incessants de son esprit (Karma Chitta), peut connaître l’univers et les dieux, c’est-à-dire ce qui se passe en la conscience de l’homme à son insu, ainsi que ce que produit l’homme dans son quotidien et sous sa pleine et entière responsabilité, sans même qu’il le réalise. »

 

Une petite astuce mnémonique pour vous souvenir de cette loi mais sous une forme plus succincte :

« Si je sens, c’est que je pense, si je suis conscient, c’est que je sais. Si je sais, c’est que je perçois directement, sans passer par les processus mentaux et les sentiments qui s’y rapportent. »

 

 

 

 

flameJ‘espère que ce savoir que je trouve extraordinaire et qui me fascine depuis trente-cinq ans, à présent, saura éveiller en votre cœur la Flamme de l’Enthousiasme (du Grec Enthéos = Demeurer en Dieu) et le désir de toujours plus VOUS apprendre et donc, VOUS connaître vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les Dragons

dragonComme chacun l’aura sans doute constaté, la jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues : les dragons ! Certains disent que ces dragons existent « pour de vrai » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants.
D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.
Voici cette «bonne définition» : Les Dragons sont des « vaisseaux », c’est à dire des « formations mentales » immenses qui correspondent toutes à un état d’esprit de totale dépendance.

Le Dragon se réfère à l’intellect et aux égrégores mentaux formé par le premier.
Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie Divine qui sommeille en l’homme.

 

Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur. Les Dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est à dire sans en être réellement conscients.

Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ?
Il existe donc autant de « Dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.

 

De fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous ces problèmes.
C’est du moins ce que prétendent les Dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui.

Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est le Dragon qui donna naissance à la Bête (Chap. 13, versets 1 à 2)

Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qu’on appelle l’ego, dans ce qu’il a de plus compulsif et animal.

 

 

vierge_apocalypseLa fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (Ch. 12, v. 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout. Les Dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble au mieux à un lézard volant. Et lorsqu’il veut enseigner la parole de Dieu, il ne réussit qu’à cracher des flammes qui brûlent ceux-la même qui ont eut l’imprudence de leur prêter oreille et attention.

 

Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les Dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même car il est fort possible que, pour cette vie encore, son âme se place de nouveau sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis à des générations d’humains de devenir les esclaves de leur peur de s’assumer vraiment.

 

Pour terminer, je dirais que l’un des Dragons qui a le plus « la côte », dans nos société, pousse les gens à voter pour un homme qui décidera de leur avenir. Évidemment, malheur à cet homme s’il préside mal ! Car il a été mis non pas « au pouvoir » mais à un « poste à (lourdes) responsabilités », au cas qu’il faille, à un moment, trouver un seul coupable pour le manque de maturité de tous.

Et vous, quel Dragon vous domine, décide pour vous et conduit votre vie ?

 

Serge

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Actualité ou Réalité ?

ACTUALITÉ ET RÉALITÉ

 

 

On dit parfois que « la psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu »

Avant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité
L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non.

 

Un avion avec des anges pour passagers

 

Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Cavaillon, ville du Vaucluse, je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité, de ma prise de conscience personnelle.

 

Conscience de notre réalité

 

La réalité est tout ce dont nous sommes conscients, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent mais je peux être aussi conscient de cette idée que si ma femme est en retard, c’est peut-être parce qu’elle a eu un accident de voiture.
L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent, sont « réels » dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi mais ne reposent pas nécessairement sur des faits réels, sur l’actualité, donc.
En effet, lorsque ma femme arrive enfin, saine et sauve, , je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

Inconscience de l’actualité

 

Dans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites « subjectives » pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces facultés subjectives reposent sur notre « réalité intérieure« , c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Elles forment également notre réalité intérieure mais ne correspondent pas nécessairement à l’actualité. En fait, notre réalité correspond RAREMENT à l’actualité !

 

Ce qui tombe sous les sens

 

Lorsque nous essayons de connaître ce qui ne tombe pas sous les sens, nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos sens objectifs (vue, ouïe, gout, etc.)
Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de  » ce qui se passe vraiment.  »

 

Rêver la réalité

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ?
Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ?
Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies (pour les plus vieux) afin non pas de connaître ce qui n’est pas immédiatement accessible, mais bien pour essayer de NIER ce qui se trouve pourtant sous notre nez !
Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est à dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas ou qui ne nous plaît plus.

 

La peur de devoir bouger pour de bon

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens objectifs ainsi que notre ressenti, nous allons devoir  » agir « , c’est à dire  » faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange au sein de cette actualité. » Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

Améliorer notre réalité personnelle ?

 

Alors quoi ? Eh bien ! Alors, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou simplement améliorer cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et en réaction à cette simple croyance rarement fondée, nous ressentons une immense frayeur. Le pire c’est que, à son tour, cette peur vient corroborer les affirmations de la croyance qui indique que nous n’avons pas le pouvoir de changer notre vie.

 

En clair, le seul fait d’avoir peur démontre que nous savons ne pas pouvoir changer les choses. Cette association d’idées est non seulement infondée mais découle d’un processus de raisonnement aberré (ou à l’envers.)
Or donc, cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à  » faire mentir l’actualité  » et nous pousse alors à nous réfugier dans notre tête, c’est à dire à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir !

 

L’émoi idéalisé

 

Ce besoin de fuir une réalité jugée inacceptable et de la remplacer par une version idéalisée de nous-mêmes dans laquelle nous obtenons tout ce que nous désirons, est appelée  » Moi-Idéalisé  » en psychologie ésotérique (ou psy éso.)
Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et largement valorisée.

 

Esprit, quand tu nous tiens !

 

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas les agissement de ce  » moi  » de procuration très dangereux pour l’évolution de l’âme et aussi présomptueux qu’inutile, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité qui succombent le plus facilement, et les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

Le retour du Jet d’ail

Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même s’il a loupé sa vie (selon lui), se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un archange venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse…
Pour ce genre de de fantaisie, il faut au moins avoir quelque prétention à briller plus fort que ses semblables. Et la recherche spirituelle a ceci de dangereux qu’elle peut faire croire à une  » âme simple  » qu’elle est devenue une personne importante, différente et, bien entendu, supérieure à ses (anciens) semblables !

 

Entre vouloir et savoir

A noter enfin que c’est le de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, à l’esprit brillant et qui seraient disposées à s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable.
En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant « ésotériste » quand on sait que la plupart des ésotéristes de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur Terre par un dieu débordé par les conneries inventées par ses créatures ?

Moi non plus je ne serais pas très enclin de croire ou même d’écouter un jeune de 20 ans qui se déclare  » demi-Elfe  » et qui désire témoigner des buts profonds de son peuple !  Ne riez pas, j’ai pu lire ceci en toutes lettres sur un forum relativement connu et dont je tairai le nom par pure bonté d’âme.

 

Réveillez-vous !

 

Vos réactions à chaud, commentaires et avis ?
Vous pouvez vous exprimer librement, que vous soyez en accord ou non avec mes propos. De toutes manières, si vous êtes également un Elfe ou un ange réincarné, votre avis à ce sujet ne devrait pas sortir de cet ordinaire auquel la fréquentation de nombreux forums de  » spiritualité  » m’a hélas habitué !

Bien à vous autres, simples humains de passage, comme moi !