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Centre Sacré et Tantrisme Psychologique

Chakra5Je crois qu’il est temps de révéler à un public intéressé, une des facettes les moins connues de la « science des Chakra » (sans « S », c’est pas du français, merci !) Pour gagner du temps, nous allons présenter le sujet globalement et rapidement, puis à la demande, nous développerons tel ou tel autre aspect particulier du sujet. Cette manière de procéder nous permettra de nous faire une idée générale et immédiate du sujet, de façon à ne retenir, dans cet article, que ceux de mes lecteurs, assidus ou occasionnels, qui sont vraiment intéressés par le sujet, et non pas seulement les « touristes spirituels« , comme j’aime à le dire pour plaisanter.

 

 

 

chakra N°2Nous savons que le second chakra se nomme en Français « Centre Sacré » Pourquoi sacré ? Parce que ça crée quelque chose. Et ça crée quoi ? Une individualité consciente et éternelle… Excusez du peu ! Ce Centre a pour fonction de « libérer » la conscience potentielle contenu dans l’esprit du Tout. Ce second Chakra en montant, ou « Centre Sacré » (Swaddhisthana, en sanskrit) est considéré comme étant le siège du Soi (sens du mot « swaddhisthan« , soit dit en passant.)

 

 

 


chakra N°2-2S‘il est le siège du Soi, c’est qu’il est aussi le siège du processus énergétique qui permet à une personne de se ressentir consciemment comme étant « quelqu’un », c’est-à-dire non pas seulement un amalgame de pensées et d’émotions complexes, mais bien un être vivant et conscient.
Pour le dire encore plus simplement : imaginez que ce Chakra, situé aux alentours de votre nombril, est comparable à un « moteur » qui, s’il est ACTIF et correctement aligné, est capable de transformer ce bout de viande dont la température est de 37.2 le matin (lol) en un être conscient de vivre et qui peut s’exclamer fou de joie :

« Je Suis Moi ! »

 

 

 

 

moteur-motoLes plus futés l’auront compris : ce Chakra est le moteur de la conscience, à savoir une machine à rendre « toujours plus soi » et toujours plus conscient de l’être. Chez l’être humain ordinaire, c’est-à-dire qui manifeste le même degré de prise de conscience spirituelle qu’une morue à l’état adulte (lol), ce Centre spirituel est pour ainsi dire endormi, sans pour autant être complètement inactif. Chez les personnes qui paraissent vives d’esprit et qui manifestent une forme d’intelligence jugée peu ordinaire, ce même Centre est à 15 ou 20 % actif, tout au plus. Chez les génies, il n’est pas plus actif que 25 % environ…

Ceci vous laisse supposer ce que peut être (ou devenir) un homme dont ce même Chakra est actif ne serait-ce qu’à moitié ! (50 %) Pour info, seuls les Grands Maîtres ont un tel Centre de pleinement actif.

 

 

Pour résumer

 

 

manipura-03Le Centre Sacré est cette machine à produire de la conscience à partir de l’expérience vivante dans la chair, et qui transforme un simple homme en une sorte de dieu (en exagérant.) Plus il est actif, plus la personne (même physique ou sociale) manifeste d’intelligence et de conscience spirituelle. Faisons un break pour vérifier si tout le monde suit et pour accueillir, peut-être, les toutes premières questions ou demandes d’éclaircissements… Ainsi, le second Chakra conserve en son sein deux choses : Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes (on va dire les schémas mentaux) et notre réservoir d’êtreté, notre capacité à être plus soi encore, si l’on puis dire.

En somme, le second Chakra contient le « Soi » et le « non-Soi » ! Certaines choses activent le moteur du « Soi » (notre potentiel), certaines autres choses activent le « non-Soi » (nos programmations.)

 

 

 

Au départ, ceux et celles qui ne désirent pas se réformer, s’améliorer, se développer ou toute autre expression favorite de votre choix, ceux-là, donc, ne peuvent pas faire l’amour (sexe) sans voir rappliquer des entrailles de leur terre intérieure, tous les démons qui en tapissent les parois ! Du coup, faire l’amour devient un sport dangereux pour l’ego, car le Centre Karmique est très fortement stimulé par l’acte sexuel. Et c’est fait exprès par la Nature ! Cette dernière, fine mouche, se tient ce langage :

 

« Ah tu ne veux pas évoluer, hein ? Alors quand tu voudras faire autre chose que pipi avec ton attirail, tu seras obligé de te farcir cette vérité de ton être que tu redoutes tant de rencontrer ! »

 

 

 

faire l'amour2C‘est pour cela que pour beaucoup, baiser rend con ! En somme, c’est celui qui use de son sexe qui se fait B… en beauté par Dame Nature qui l’attendait là où personne ne pouvait s’imaginer la trouver. Et ceux dont le karma n’est plus aussi compulsif ou qui n’existe plus ? Pour ceux là, il n’y a plus d’acte sexuel : ils font l’amour, même s’ils ne le désirent pas. Mais laissons là ce genre d’individus qui ne se trouvent pas sous les sabots d’un cheval (on se demande ce qu’ils y foutraient, d’ailleurs, mais bref) et voyons plutôt ce qui se passe pour le commun des mortels qui tente, bien légitimement, de prendre son pied, croyant ainsi tout oublier et se détendre un moment…

 

 

 

 

barattageConnaissez-vous le sens spirituel du mot « baratter » ou « barattage » ? Durant l’acte sexuel ordinaire, le Chakra N° 2 est légèrement activé, mais cette activité n’est pas suffisante pour dynamiser vraiment les divers conditionnements mentaux ou « schémas » qui existent, sous forme de « germes mentaux » au niveau vibratoire du Chakra (et non « dedans. ») Toutefois, lors de l’orgasme, le Chakra est si activé, que les germes mentaux les plus actifs, en temps ordinaire, sont littéralement boostés et multiplient par dix leur pouvoir compulsif sur la personne.

 

 

 

 

femme solaireL‘ego est au courant de ces choses et l’un de ses réflexes favoris et de diminuer, voire de supprimer carrément l’orgasme (surtout chez les femmes) ceci afin d’éviter de devoir s’occuper du passif karmique. Mais du même coup, les femmes se retrouvent alors privées de toute chance d’être un jour réellement épanouies et heureuses. Chez l’homme, d’autres mécanismes entrent en jeu, que nous étudierons peut-être un jour, car ils sortent sensiblement du cadre général de la présente étude.

 

 

Le Centre Sacré est un Centre Divin par excellence. Là se trouve la Réserve de Chakra2-BConscience de Soi. Là se trouve l’Illimité, et là se trouve… Tout ce que nous pourrions être par ailleurs, si nous n’avions pas cette fâcheuse manie humaine de nous accrocher désespérément à… Ce que nous sommes déjà ! Le sexe permet-il l’épanouissement de l’être ? Réponse : Oui, et c’est même la voie la plus rapide et « secouante » qui soit !

 

 

 

 

Eros2Alors pourquoi ceux qui font l’amour régulièrement ne sont-ils pas tous épanouis ? Parce qu’ils ne font pas l’amour, justement : ils brassent seulement le connu, le vécu et le rassurant ! Ils font du barattage énergétique, ils ne traitent et ne vident rien du tout. Cela revient à remuer un verre d’eau dans lequel du sable repose au fond. On imagine le résultat. Celui ou celle qui choisi un conjoint ou un partenaire sexuel, croit être libre de choix. En réalité, la personne est encore tributaire de certains critères de choix. Et je ne parle pas de critères physiologiques, qui ne sont que des excuses pour masquer la vérité : je parle ici d’archétypes mentaux !

Le centre Sacré est considéré comme celui du « Karma. » Les mots sanskrits Karma Chitta signifient « Mouvements de l’esprit » (processus mentaux, donc.) Lorsque nous choisissons un partenaire sexuel, nous prenons « celui qui nous convient le mieux« , n’est-ce pas ? Et c’est bien là le drame, croyez-moi ! Car ce qui semble nous convenir est surtout ce qui nous aide le plus à nous trahir !

 

 

 

 

Voici à présent un résumé de ce qu’est le Tantrisme, selon la Psychologie Ésotérique s’entend : Le Tantrisme est l’Art du Plaisir, de tous les plaisirs. Des circuits énergétiques inusités existent dans le corps. Ces circuits sont en fait bloqués depuis la prime enfance, cela du fait même que nos parents n’ont su nous transmettre que ce qu’on leur a à eux-mêmes transmis (autrement dit, pas grand chose de terriblement ludique ! ) Les divers schémas, les émotions refoulées, les « non-dits » et autres bestioles agréables du même genre, ont pour effet de bloquer la libre circulation de l’énergie vitale dans ces fameux Canaux (Nadi).

 

 

 

 

ErosCes canaux sont différents de ceux qui s’occupent de la santé : on peut être en bonne santé mais avoir « un parapluie dans le cul » (lol) et être coincé de l’Éros. Éros est la sensation ou l’effet immédiat qui résulte d’une ouverture de ces Canaux. L’action Tantrique consiste à « forcer » légèrement ces circuits et à faire réagir la personne par des diverses techniques, toutes associées au magnétisme et donc, à l’énergétique. Cela a pour effet de faire réagir l’âme, à savoir les structures énergétiques formées par la somme de nos pensées et de nos émotions, le tout étant parfois regroupé sous le terme générique de « corps psychique » ou, plus rarement, « corps animique » (animique =  relatif à l’âme.)

En somme, le Tantrika (pratiquant du Tantrisme) qui agit sur une autre personne, travaille à la fois son énergétique et ses perceptions sensuelles.

 

 

 

tantrisme6Il existe plusieurs niveaux de Tantrisme, le dernier étant bien entendu purement sexuel, c’est-à-dire que le Tantrika se sert de sa propre ouverture pour forcer gentiment celle d’autrui. Le plus difficile, en Tantrisme, n’est pas le côté purement sensuel ou même sexuel : en effet, les gens ne sont pas habitués à ressentir dans leur chair de la tendresse, de l’affection, du respect et de l’amour.

Certains réagissent donc assez violemment, cela en laissant ressortir de vieux schémas qui se délogent alors de la mémoire cellulaire.

Il n’existe pas de séances de Tantrisme sans effets, mais il existe des séances qui doivent être stoppées avant la fin, car la personne se retrouve confrontée à des peurs enfouies (car refoulées) qui menacent de ressurgir brusquement, avec la délicatesse d’un raz-de-marée ! On pourrait dire enfin que le Tantrisme est la mort de sentiments humains aussi merdiques que, et par exemple, la jalousie et l’instinct de possession, qui sont hélas l’indice d’un niveau d’évolution assez moyen (pour rester poli.)

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Chantage spirituel

 

Manipulateur03J‘avais à cœur de dénoncer un état d’esprit très corrosif qui se manifeste de plus en plus à notre époque. Je dis corrosif, car sous son aspect banal, il peut porter de véritables atteintes aux fondements même d’un individu. Je veux parler ici du « chantage spirituel. » Qu’est-ce que cette bestiole, Docteur ?

C’est un tout nouveau virus mental qui est né dans le mental surchauffé des manipulateurs spécialisés en spiritualistes manquant de confiance en eux.

 

 

 

censureComme vous le savez, tous les êtres humains ont des faiblesses qui se caractérisent par des « schémas mentaux« , des conditionnements, des phobies, des peurs, et surtout, un solide Moi-Idéalisé. Le but de tout bon maître chanteur spirituel et donc, de tout bon manipulateur qui se respecte, c’est de trouver la faiblesse ou le schéma mental d’une personne afin de s’en servir pour parvenir à ses propres fins.

 

 

 

manipulateur07Le « chantage spirituel » consiste à lancer à la face d’une personne qui suit une voie spirituelle que telle ou telle action ou réaction est « indigne d’elle » ou « indigne d’une personne lumineuse ou qui se dit initiée« , etc. A l’évidence, cette façon très grossière de se servir de la spiritualité pour manipuler les autres est l’une des plus viles formes de perversion mentale qui soit. Il faut savoir que « ça marche » avec pas mal de chercheurs de lumière, parce que ces derniers, honnêtes et courageux s’il en est, sont habitués à se remettre en cause sans cesse et à se réformer dès qu’ils le peuvent. Du coup, ils sont TRÈS SENSIBLES, non pas aux critiques ou aux éloges des cons, mais aux conseils « bienveillants » de tous ceux qui savent appuyer sur le bon bouton. Sur ce bouton est inscrit :

« Es-tu bien sur que ton comportement est vraiment digne de ce que tu cherches à être ou à devenir ?« 

 

 


manipulationComme vous le savez, le DOUTE et le sentiment de CULPABILITÉ sont deux acides qui rongent le mieux la confiance en soi de l’homme. Donc, éloignez-vous sans hésiter de toutes personnes de votre entourage et de vos relations qui ont des expressions ou font souvent des remarques de ce genre :

 

 

« Je te croyais plus compatissant que cela ! »
« Tes paroles ne sont pas dignes d’un véritable initié ! »
« Je suis déçu par ta réaction égoïste, toi qui semble toujours au-dessus des autres et savoir tout sur tout ! »

Et bien sur, la sempiternelle et toujours efficace : « Ce comportement est indigne d’un être qui se dit lumineux ! » (celle-là, c’est ma préférée !)

 

 

 

manipulateur06Bref, toute tentative de faire vaciller votre confiance en vous et d’ébranler les bases mêmes de ce que vous jugiez juste et bon, consiste en du chantage spirituel et peut se résumer ainsi :  Si tu ne te ranges pas du côté de ma propre façon de voir la vie, alors c’est que tu n’es pas l’être lumineux et pur que tu parais être ! Voilà, je livre cet exposé à votre méditation.

Bonne journée 😀

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seuil de vérité

 

Comme le dirait un Mage Rouge : «Rien n’est plus facile et aisé que d’évoluer. Rien n’est plus difficile et improbable en même temps !»


maitre noir
Les Siddha des Origines, ceux qui avaient eu la chance d’être instruits directement par les derniers Rishi, savaient que le fait de passer d’homme programmé à homme libre consistait en un véritable mystère divin. En plus d’être un défi extraordinaire. En effet, qu’est-ce qui fait que Untel croit en «prendre plein la gueule» quand il est aidé, alors que tel autre s’illumine au bout de quelques petits mois ? Évidemment, comme ils étaient loin d’être cons (lol) ils avaient déjà remarqué qu’une des principales raisons était que le premier avait tendance à RÉSISTER comme si son honneur et sa vie même en dépendaient, alors que le second était confiant et désireux de progresser vraiment. Mais cela n’expliquait pas pour autant pourquoi l’un avait cet état d’esprit tandis que l’autre en avait un de diamétralement opposé.

 

 

 

A une époque, il fut question de la responsabilité de l’Instructeur en la matière : en effet, il était au moins possible que la résistance ou la non résistance de l’élève puisse provenir de la tournure d’esprit et des capacités propres à l’enseignant. Mais l’idée fut vite abandonnée, car non seulement les rapports Maître/Disciple démontrèrent avec le temps qu’elle était infondée mais de plus, cette prémisse soumettait les Instructeurs à de trop fortes pressions psychologiques. Transmettre la Connaissance n’est pas et ne sera jamais un «devoir» : c’est un plaisir ou un acte d’amour, mais pas une nécessité vitale pour l’univers qui se satisfait très bien (la preuve) de l’ignorance crasse d’une certaine catégorie d’humains.

 

 

 

Alors il serait amusant de remettre la question au goût du jour, de la remettre sur la table et d’en parler entre nous, ne serait-ce que pour le plaisir. Nous n’avons pas la prétention de découvrir un secret qui fut caché aux premiers Siddha, nous avons juste envie de voir si ce «secret» ne se serait pas un peu dévoilé lui-même, après tous ces siècles de passés. Donc, je résume la question d’une manière plus formelle et complète :

« Attendu que les Maîtres savent des choses sur nous que nous ignorons nous-mêmes et que le simple fait de nous apprendre quelles sont nos erreurs pourraient nous illuminer en très peu de temps, comment expliquer qu’ils ne le fassent pas ? Qu’est-ce qui, en nous, les empêchent de tout nous dévoiler sur nous-mêmes ? »

Le débat est ouvert à tous et nous allons essayer de transformer ce mystère de l’esprit en une éclatante évidence aux yeux de tous !

 

 

 

oeil de croixCeux qui connaissent l’ésotérisme Chrétien se souviennent certainement de cette antique initiation nommée la Crucifixion. Cette initiation existait bien avant l’époque du Maître Jésus et fut évoquée par les Instructeurs de Conscience bien des fois, au cours des millénaires. Se sentir crucifié est loin d’être agréable, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce qui doit être crucifié, si ce n’est tout ce qui n’est pas nous et nous empêche de l’être, justement ? Celui qui «monte sur la croix» a perdu, car il s’est identifié à son rôle humain et devra mourir avec lui… Ou du moins, c’est ce qu’il supposera vivre ! Car pour «faire vraie», même la mort doit être pleinement vécue et en toute conscience ! (logique.)

 

 

 

syntonisationMais comme rien ne peut mourir vraiment, surtout pas notre identité véritable. La crucifixion ne peut effrayer que ceux qui, justement, n’ont aucune envie de changer et se trouvent très bien «en l’état», si j’ose dire. Et j’ose le dire, car cela est vrai. L’idée serait donc de se demander si on désire réellement et sincèrement évoluer et parvenir à l’expérience directe de notre Nature Divine et immortelle ou si l’on préfère «vivoter» une vie durant et se faire croire qu’on est prêt à bouger, tout en s’ancrant chaque jour un peu plus dans une forme d’immobilisme spirituel des plus rassurants.

 

 

 

Lion3L’ego a peur, car lui n’est pas éternel. Le Moi-Idéalisé a peur, car lui n’est pas éternel. L’âme a peur, car elle non plus n’est pas éternelle, même si elle peut survivre très longtemps en se faisant passer pour Soi. Il est dit, dans les Mémoires des Maîtres, que la Crucifixion est le passage le plus crucial (sans jeu de mots) et aussi le plus «dramatisable à souhait» de toute la «carrière initiatique» d’un être humain. L’être sait, au fond de lui, que pour aller plus loin, il lui faut déposer son âme au pied de la croix ou y monter pour y être cloué par la vie, les évènements et les êtres. En clair, par les expériences terrestres et matérielles (ce que symbolise, entre autre, la croix dressée.)

 

 

 

psychodynamiqueL’âme le sait également et ne tiens absolument pas à mourir, ce qui est follement amusant, car cela implique qu’elle ait préalablement existé, ce qui n’est pas le cas. L’âme est «ce qui nous anime», c’est-à-dire la somme de toutes nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos souvenirs, etc. L’âme, c’est un disque dur, une mémoire linéaire, en somme. Mais le véritable individu n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse; il est Celui qui pense et ressent toutes ces choses ! La nuance est vitale pour Soi.

 

 

 

 

gifsci10Il est vrai que « l’homme qui ne s’invente pas de limites n’est pas limité. » Mais une fois ces limites inventées, elles existent pour de bon, car l’esprit est créateur ! Donc, il faut ensuite dépasser ces limites engendrées en esprit et dans notre mental, ou les dénoncer à nos propres yeux comme étant illusoires, ce qu’elles deviennent instantanément si on le fait avec sincérité. Ici, le mot «illusoires» ne signifie pas que ces limites créées en esprit n’existent pas ! Elles existent bien pour nous, puisqu’elles n’affectent que nous (ou toute personne partageant avec nous notre idée de limite quelconque, bien évidemment.)  Le mot «illusoire» signifie simplement qu’en fait, si nous n’avions pas inventé nous-mêmes ces limites, elles n’existeraient pas et nous n’aurions alors pas à en subir le joug. Il est très important de saisir cette subtilité.

 

 

 

RishiLes formules issues de l’Inde ne sont pas satisfaisantes pour un esprit Occidental. Tout le monde le sait et tout le monde fait mine de ne pas s’en rendre compte. Les psychologues ésotéristes (les psy éso, pour faire plus court) l’avaient fort bien compris et tandis qu’ils citaient les anciennes écritures pour offrir à l’intellect gourmand un os à ronger, ils expliquaient le sens profond et original de ces textes puis en adaptaient la sagesse à l’époque en cours, offrant des exemples concrets et signifiants à des mentalités en perpétuel devenir.
Les écritures, saintes ou pas, ne peuvent que s’adresser à un mental qui ne bouge pas. Si les mentalités évoluent, la formulation de la Connaissance doit évoluer de concert car dans le cas contraire, la Connaissance Initiatique ralenti l’homme et peut le faire régresser. Ainsi, dire que les limites mentales sont illusoires dans le sens où elles n’ont aucune existence, même en nous, apporte une forme ancienne de sagesse et une satisfaction égotique tout aussi illusoires.

 

 

 

ego2En effet, essayez de vous libérer l’esprit avec de telles assertions ! D’autres ont essayé : ils sont toujours aussi confus mentalement ! Tandis que si on vous explique que votre mental est créateur de réalités probables et qu’une fois une idée créatrice émise, cette idée existe «pour de vrai» et au moins pour son créateur, alors vous comprenez que ce n’est pas le degré de réalité de vos imageries mentales, qui compte ici, mais bien votre faculté à vous libérer de vos propres fantasmes et de ceux que vous partagez avec vos semblables. Si j’ai peur d’une chose, c’est que je pense quelque chose de précis et de négatif en rapport avec cette chose. Si je trouve cette pensée et si je la transforme en son opposé, je ne connaîtrai plus la peur. Mais si je tente de nier une réalité spirituelle sous le prétexte bidon qu’elle n’est qu’une chimère de mon esprit, alors je continuerai à craindre et à souffrir ! Le simple bon sens hurle en faveur de ce que je vous présente là.

 

 

 

conscience2D’ailleurs, puisque nos créations mentales sont des chimères sans réalité véritable, comment cela se fait-il que nous puissions souffrir vraiment ? Car il me semble que la souffrance issue des processus mentaux morbides de l’humanité est bien réelle, non ? On a donc du réel (souffrance) à partir d’une chose inexistante (processus mentaux) ? Intéressant, ça, vous ne croyez pas ? Voyez si votre esprit est capable de jongler avec de telles subtilités puis œuvrez à votre libération spirituelle sans vous soucier du degré de réalité des démons qui sont en train de vous grignoter les fesses !

 

Au sujet du côté cassant de l’enseignement de la psychologie ésotérique

 

 

De nombreux élèves de l’ésotérisme avancent «à l’intérêt» : tandis qu’ils se plaignent de la rigueur mentale de leurs professeurs et enseignants, ils persistent à s’y frotter tout de même, quitte à frôler à chaque instant la rupture d’anévrisme tant est forte la pression… qu’ils se mettent d’ailleurs tout seuls ! Dit autrement, ceux qui craignent tant de se faire «casser» par l’enseignement de la connaissance de Soi, vont tout de même et à répétition au «casse-pipe.» Mais pourquoi font-ils cela ? Sont-ils maso ou cela cache-t-il quelque chose qu’il nous serait précieux à tous de découvrir, voire… d’exhumer ! Essayons de poser quelques balises directionnelles sur cet intéressant sujet.

 

 

 

identificationVous savez déjà que nos schémas mentaux consistent en des formes mentales (états d’esprit) qui « fonctionnent » à notre insu et bien souvent, décident de notre vie et à notre place… Imaginez que je sois en train de parler avec l’un d’entre vous… Et tandis que je vous parle, je perçois clairement que ce n’est plus vous qui me répondez  mais… Un de vos schémas ! En effet, puisque les schémas sont «des entités à part entière», capables de vivre à notre insu, de s’exprimer à notre place, voire nous posséder et tout cela, grâce à notre propre vitalité , pourquoi ne pas imaginer, pour faciliter nos échanges, que la somme de nos schémas peut se confectionner sa propre personnalité et se croire le seul et unique individu digne de ce nom dans ce corps qui est le nôtre ?

 

 

 

Cela pourrait nous faire sourire mais nous faire peur également, non ? Pourtant, imaginez ! Nous serions donc «possédés» par nos propres démons intimes, c’est-à-dire la somme de nos croyances, peurs, doutes et conditionnement sociaux et spirituels ! Autant parler carrément de «cas de possession», ne croyez-vous pas ? J’en reviens à mon exemple plus haut. Je suis en train de converser tranquillement avec l’un d’entre vous et, brusquement, alors que j’évoque un sujet quelconque -du moins à mes yeux- je vois votre visage changer carrément : ce n’est plus «vous», le véritable individu,  qui écoutez et qui va s’exprimer ensuite, mais «cela» dont le Nom est Légion (Référence à un célèbre verset biblique qui traite de possession démoniaque.)

Selon vous, que dois-je faire ? Je ne suis plus face à un individu réel autant que respectable et avec lequel je partage volontiers mes modestes connaissances, mais face à un Démon dont le regard trahis déjà la haine ou, pour le moins, le ressentiment… Vais-je continuer de parler à… «ça» ? Vous accepteriez, vous, d’entendre les réponses-bateaux de «ça» ? Dois-je plutôt «tourner les talons, secouer la poussière de mes pieds» et partir vers d’autres ailleurs ? (idem, versets Bibliques.)

 

 

 

plans de conscienceQue feriez-vous, vous-mêmes, s’il vous était possible de voir immédiatement lorsque vous ne vous adressez plus à un être humain mais à un égrégore, un démon, une construction mentale bourrée de confusion, d’émotions violentes et de souffrances contenues ? Il est important que vous répondiez à cette question, car il est possible que, très bientôt et pour quelques-uns, cette faculté devienne accessible et je vous assure qu’il faut les avoir « bien accrochées » (les oreilles) pour oser se servir de cette faculté sans vomir sur la personne qui est en face de vous lorsque ce n’est plus son «occupant officiel» qui vous parle et…  Qui vous regarde !

 

 

 

prince psyNous imaginons bien que les personnalités ne sont pas tout le temps comme ça, même si nous ne les connaissons pas. Donc et au pire, nous pouvons supposer que nous n’aurons devant nous et seulement de temps en temps, une chose qui n’est pas cette personne que nous pourrions aussi bien côtoyer en temps ordinaire. Évidemment, cela est aussi valable pour nos proches, parents, amis et collègues de travail, par exemple. Ensuite, nous devons définir «qui va écouter», à chaque fois que le démon prendra la place de la personne connue ou non. En effet, c’est bien beau de comprendre que des démons peuvent s’exprimer par la bouche d’autrui, mais encore faut-il avoir le courage et l’intégrité spirituelle de vérifier si nous-mêmes sommes des personnes «alignées» (sur notre Être Réel) ou si nous avons nos propres démons à combattre,  qui peuvent aussi faire peur aux autres, voire les faire suer comme c’est pas Dieu permis !

 

 

 

Pour faire la part des choses, il suffit de vérifier notre réaction lorsqu’un démon extérieur s’adresse à nous. A-t-il le pouvoir d’évoquer l’un quelconque de nos moindres démons ? Dans ce cas, le premier démon, à l’extérieur, ne fera qu’invoquer notre propre démon intime. Et ce n’est pas parce que nous nous contenterons alors de n’avoir qu’un démon passif (qui réagit seulement si on l’invoque du dehors) que ce ne sera pas un démon, n’est-ce pas ! Donc, dans un premier temps, il convient de se convoquer en une réunion extraordinaire afin de vérifier si nous sommes bien nous-mêmes aussi sain que nous le présumons si jovialement. En supposant que notre conclusion soit «Damned ! Mais je suis déjà presque Dieu !» alors dans ce cas oui, nous pouvons parler d’action sur les démons d’autrui. Je cause d’action, pas de «réaction» ni même de servir de nourriture aux démons d’autrui !

 

 

 

A l’inverse, si nous découvrons que nos Démons personnels n’ont vraiment rien à envier à ceux d’autrui, nous serions alors bien inspirés de nous servir des Démons d’autrui pour déloger puis pour supprimer les nôtres.  Nous connaissons tous nos diverses réactions face au mal, non ? Vous savez mieux que moi comment vous réagissez lorsqu’on vous agresse verbalement, vous prend à partie ou lorsqu’on vous demande brusquement et avec hargne de justifier l’un de vos actes ou l’une de vos absences d’actes…Ne me dites pas que vous avez réussi à ne plus être confronté à cela ! (Bien que je vous soupçonne fortement d’avoir essayé !) Donc, dans un premier temps, avant de parler «d’astuce à employer», encore faut-il que vous soyez capable d’assez de maîtrise personnelle pour ne pas vous faire harponner par le Démon d’un autre et venir sur son terrain comme un couillon et sans même le réaliser !

 

 

 

psychologie2Si vous passez ce premier test de sécurité, alors là oui, nous pouvons causer d’astuce, de méthode ou de technique pour déjouer l’action des Démons d’autrui. Et pour commencer, vous devez vous offrir le temps de bien étudier  comment fonctionne un Démon. Vous avez un avantage sur lui : lui ne peut que réagir sans cesse et à chaque fois de la même façon compulsive. Il est limité par sa nature qui tend à reproduire sans cesse le même…  Schéma (c’est le cas de le dire.) Par contre, vous pouvez quand à vous AGIR de la manière que vous désirez et changer d’action plusieurs fois et à volonté. C’est en cela que réside la première moitié de l’astuce !

 

Un démon n’a de pouvoir que s’il rencontre la moitié qui lui manque pour être complet et se manifester !

 

S’il vous plaît, relisez bien cette dernière phrase, car elle est très importante !

 

 

 

Présenté différemment, un Démon est un schéma mental qui, pour exister et être puissant, doit absolument se retrouver confronté à sa correspondance opposée. Les Démons qui, par exemple, jouent le rôle de bourreau, doivent trouver en face d’eux le rôle de victime, sinon, ils se retrouvent déstabilisés ! En fait et pour résumer, vous possédez en vous la moitié qui manque aux Démons d’autrui pour exister et se manifester avec force ! La force d’un Démon est double (comme toutes choses) : elle naît du fait qu’il réagit toujours de la même façon et qu’il ne peut s’adresser qu’à des êtres qui possèdent le schéma (pôle) opposé mais complémentaire.

En vérité, chaque démon n’existe qu’à moitié et c’est justement ceux qui redoutent le plus leur pouvoir qui en détiennent l’autre moitié ! Marrant, non ? Sans cette autre moitié, le Démon d’autrui ressemble à un enfant de 5 ans qui pique un caprice et se fait pipi dessus en voyant que ça ne marche pas, que ça ne marche plus !

 

 

 

Hypocrisie3Donnons un exemple concret et précis pour étayer notre propos. Voici un splendide spécimen de jeune qui n’a aucune confiance en lui.  Son Démon  passif dit : «Je ne vaux pas grand-chose, alors essayons à tout prix de le cacher aux autres, ils sont si cruels !» Voici un autre spécimen de jeune qui n’a pas non plus confiance en lui mais qui se soigne d’une manière assez intéressante. Son Démon actif dit : «Les autres ne valent guère mieux que moi, malheur à celui ou à celle qui fera mine de se flatter, je me fait fort de dénoncer la supercherie !» (Veuillez noter les deux mots-clefs, en gras, dans les deux monologues des démons respectifs.)

Que se passe-t-il lorsque les deux jeunes gens sont mis en présence par la vie ? (Et croyez-moi, elle les mettra en présence, la salope !) Il se passe que les deux schémas se reconnaissent et se font « coucou ! »

 

 

 

attirer les autres3Alors, l’un quelconque des deux, en général celui qui abrite le schéma passif, dira une chose ou fera une chose qui semblera agacer fortement l’autre, et ça y est : la guerre est déclarée ! Seulement en apparence ! Car en réalité, les deux schémas s’adorent, n’est-ce pas. Ils ont d’ailleurs besoin l’un de l’autre pour exister et pour obtenir « vie, force et durée. » Alors le premier va se sentir «agressé» et, par réflexe, il va essayer de CACHER sa honte, sa colère, sa vexation, bref, ce qu’il va ressentir pour sa part. OK jusque-là ?

Que va faire le second, selon vous ? Il va bondir, pardi ! Comprenez qu’il voit un être essayer de DISSIMULER quelque chose et donc, il va se faire un devoir de démasquer, de dénoncer, de déloger ce qui est préalablement caché par le premier jeune.

 

 

 

ignorance3Pourquoi ? Parce que selon le démon actif (second jeune), les gens se croient supérieurs à lui mais essayent de le cacher, vous voyez ? Alors le second démon se fait un devoir de faire réagir le premier démon ! Et que va en conclure le premier démon qui a peur de la vindicte d’autrui ? Il va en conclure (raisonnement déductif) qu’il fait bien de se cacher des autres, et il le fera plus encore, ce qui attisera bien plus les démons actifs et correspondants d’autrui, etc. On appelle cela « un cercle vicieux autogène » pour expliquer qu’un schéma se renforce automatiquement, d’années en années, cela jusqu’à ce que la personne fasse une dépression ou réussisse à s’extraire de ce cercle vicieux qu’elle alimente sans le savoir.

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis là pour les lire et y répondre, le cas échéant. Le mieux est de le faire sur mes pages Facebook.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

A propos du Saint-Graal

dans le coeurOn dit que lorsque la coupe est pleine, elle doit se vider.
Si elle ne se vide pas, elle sera tôt ou tard renversée, par hasard ou «accidentellement.» Eh bien ! Voilà qui est parfait, car la coupe de l’humanité déborde et la mouvance des vagues qui se forment à la limite de ses bords, menace de la faire basculer ! La coupe est pleine ? Pleine de quoi, Docteur ? Pleine de colère.

Pleine d’une colère qui était rentrée et qui, à présent, pèse implacablement sur certaines digues qui se nomment « politesse, savoir vivre, peur de déplaire et besoin d’être reconnu et aimé. »

Cela vous parle-t-il ?

 

Et tandis que cette coupe est pleine, tandis que ce Graal collectif déborde des humeurs belliqueuses d’une humanité qui gronde à force de devoir se taire, elle ne peut pas se remplir de quelque chose d’autre, car elle n’a plus aucune capacité d’accueil. Mais que pourrait-elle accueillir d’autre, cette coupe ?

Le sang Royal ! C’est à dire la pleine conscience de notre divinité. Non pas une croyance, une foi et un dogme particuliers et supplémentaires, non pas une ancienne philosophie ou religion orientale présumée capable de nous faire oublier les trahisons multiples de notre foi native… Je dis : une prise de conscience directe, vivante, qui éclate les neurones et fait s’envoler le coeur de l’homme, non pas vers d’hypothétiques cimes spirituelles l’éloignant chaque jour un peu plus de ses responsabilités, de ses semblables et le transformant peu à peu en un superbe inadapté social, mais bien une expérience intime, directe et éclatante des vérités éternelles.

 

Et l’une de ces vérités s’énonce ainsi :

«Nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais cet être humain déplorable que nous croyons être.»

 

Mais comment obtenir une place à ce «Concert en Live avec le Divin» ?

En préparant la Coupe. Et comment préparer la Coupe, Docteur ? Il suffit de la vider afin qu’elle puisse de nouveau se remplir. Se remplir d’autre chose que toute cette merde que nous appelons pompeusement «notre vie.» Comment la vider, cette coupe ? En concentrant l’attention mentale sur elle; cela suffit à vider la coupe. Réorienter différemment la conscience revient à trouver le Saint-Graal.

Et ensuite, comment la remplir de nouveau cette coupe ?

Inutile car… Elle est déjà pleine.

 

Lorsque notre coupe est vidée de « tout ce qui n’est pas nous » (schémas mentaux, peurs, doutes, etc.), alors nous devenons capables de réaliser qu’elle est déjà remplie de « Tout ce qui est nous », c’est à dire de PURE CONSCIENCE.

Le sang royal est la conscience Christique qui se déverse en soi, qu’elle soit « de l’homme » ou « de Dieu », c’est la même, car il n’en existe qu’Une Seule, capable de remplir tout ce qui est assez sage pour demeurer vide de toute autre chose que « Cela. »

 

 

Serge Baccino

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Provoque spirituelle

spirale blancheMes différents contacts avec les mondes de l’invisible plus ceux de ma femme (Channel comme moi mais bien meilleure) et avec laquelle je bosse depuis des années, m’autorisent à penser que « Tout le monde apprend, même (ou surtout ?) les Maîtres….» Il est un fait que nous ne sommes pas tous égaux dès la naissance ni même tous aussi évolués : Certains excellent en un domaine quelconque tout en étant de lamentables navets dans un autre… Et inversement. Je sais, par exemple, que certains Maîtres, dont les connaissances feraient pâlir plus d’un ésotériste moderne, peuvent paraître ignorants en certains domaines reliés à la vie terrestre de notre présente époque…

 

 

 

De ce fait, il devrait nous être facile de comprendre que certains espaces spirituels qui sont correctement dégagés dans un individu, peuvent avoir le pouvoir merveilleux de dégager aussi les mêmes espaces spirituels quelque peu encombrés des autres individus. De même, certains Maîtres, encore mal adaptés à notre époque moderne, peuvent trouver, en leurs élèves et amis, matière à se dépasser aussi, d’un point de vue plus social et terrestre. A l’évidence, il faut être soi-même à un certain niveau de réalisation (qui inclut connaissances ET pratiques) pour pouvoir provoquer les mêmes symptômes positifs chez autrui. Toutefois, et en toute logique, il ne me parait pas nécessaire d’avoir la stature d’un Gautama ou d’un Jésus pour réussir à éclairer un tant soit peu autrui. De même, nous pourrions aussi bien être des Gautama ou des Jésus se faisant éclairer à leur tour par des personnalités sensiblement en retard sur leurs semblables, d’un point de vue spirituel, mais en avance dans d’autres domaines de la vie matérielle.

 

 

 

mage sorcier 163Ceci est très facile à comprendre si on considère le fait que certaines individualités de l’invisible (ou Soi Naturels)  ont consacré de nombreuses vies à leur amélioration spirituelle, voire à l’aide bienveillante à autrui et ont, de ce fait, pris du retard dans d’autres domaines de la vie incarnatoire. J’ajouterai qu’il me parait évident que si certains attributs merveilleux de notre être ne réussissent pas encore à se manifester pour nous et en nous, c’est peut-être parce que quelque chose de pas bien sympathique -et qui se trouve également en nous-  en musèle l’expression et, pourquoi pas, pousse même le vice jusqu’à s’exprimer à notre place… Je veux parler ici des schémas mentaux, ces espèces de bestioles immondes qui conditionnent l’expression de notre intelligence et de notre capacité à être libres et heureux.

 

 

 

syntonisationCela peut expliquer la raison pour laquelle certains bondissent littéralement ou peuvent devenir méchants, lorsqu’on prononce certaines phrases qui, pour nous, paraissent on ne peut plus anodines. Ainsi, provoquer serait dont un terme adéquat, attendu qu’il nous faut d’abord faire sauter le bouchon de la carafe pour se désaltérer du nectar qu’elle contient. Ici, le Nectar est ce que nous pouvons éventuellement apprendre, pour notre bien, au travers d’une expérience qui n’est pas vraiment agréable à vivre. Ceux qui sont très instruits des efforts que doivent fournir les autres pour réussir à devenir aussi lumineux qu’eux et qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la valeur personnelle de quelques-uns qui ont l’audace d’être aimés et appréciés d’autrui, sont aussi et surtout ceux qui ont la vie sentimentale et intérieure les plus vides ou insipides. Cela, tout le monde le sait aussi, même si personne ne désire en parler franchement.

 

 

 

ange noir 02Nous connaissons tous de tels êtres toujours prompts à juger, casser, piquer et détruire, le tout gratuitement et sans aucun discernement. Nous savons tous parfaitement pourquoi ils réagissent ainsi, face à l’expression légitime et spontanée de notre valeur personnelle. Certaines fois, leur réaction est si violente que l’on pourrait croire que l’on vient de leur enfoncer une aiguille à tricoter dans le postérieur ! Certains font mine de ne rien voir, de ne pas saisir, cela dans l’espoir immature de ne pas avoir à assumer le rôle jugé par trop ingrat, de celui qui parle de ce que personne n’a envie d’entendre. Pourtant, il n’est nullement question de facultés particulières pour voir la poutre qui sort de l’œil du voisin, occupé à pointer de son doigt inquisiteur, le morceau de paille qui se trouve sur nos cils. En fait, même le plus ignorant des hommes sait pourquoi une femme va haïr immédiatement une autre femme qui ose être plus désirable qu’elle ne l’est.

 

 

 

Or donc, le problème des personnes qui prétendent ne pas savoir comment réagir face au mal (comme elles le disent si volontiers) est qu’elles n’ont pas envie de lâcher certains artifices de leur «Moi-Idéalisé.» Artifices mentaux qui leur donnent le sentiments d’être au-dessus des formes de relations conflictuelles ou de nature négative (« Je suis déjà bien trop lumineux pour que ces choses puissent encore me concerner ! ») En effet, affirmer que l’on se trouve démuni, face à la méchanceté des autres, revient à laisser entendre que l’on est bien trop exceptionnel pour se commettre dans cette sorte de relation bas de gamme. Vous seriez effarés de constater le nombre de  » Chercheurs de Lumière «  qui sont encore le jouet de ce schéma spirituel grossier. Or, comble d’humour spirituel, ce sont justement ces personnes qui attirent le plus ce que je me contente d’appeler  » la crème de l’humanité. «  Un peu comme si le Divin, en elles, voulaient leur apprendre une chose qu’elles ne désirent surtout pas apprendre.

 

 

 

Hélas ! Qui enseigne encore, de nos jours, que ceux qui s’abritent derrière leur arrogance de spiritualistes, présentent tous les symptômes de cette forme de lâcheté morale dénoncée justement par tous les Maîtres du passé ? Personne, bien évidemment ! Et encore moins tous ces marchands de bonheur inaccessible qui profitent de la faiblesse de quelques-uns pour leur vendre des techniques frelatées pour « Devenir Maître en trois week-ends  » (Ne riez pas, c’est un exemple vrai !) Vous imaginez le mec qui veut se faire du fric sur le dos de tous ceux que la spiritualité fascine, leur annoncer froidement :

« Venez suivre mes cours accélérés de maîtrise spirituelle, je vous apprendrai pourquoi, pour le moment, vous êtes encore des ratés et des lâches qui se cachent derrière la Lumière pour ne pas avoir à s’occuper de leurs propres Ténèbres intérieures ! »

 

 

 

science sans conscienceAssurément, un tel slogan ne lui permettrait pas d’attirer une grosse clientèle ! Soyons très clair ici : l’idée n’est pas et n’a jamais été de se complaire dans le mal ni de passer ses journées à ne parler que de ce qui fâche, ou encore d’aller provoquer les abrutis dans le seul espoir que leurs réactions nous instruisent !

Accepter de regarder le mal en face et se complaire dans cette sorte d’activité, sont deux choses très différentes !

Les gens « biens » ont si peur de devenir comme ceux qu’ils détestent -mais en silence, bien entendu- qu’ils préfèrent le rôle de victime qui conserve son auréole de sainteté, que le rôle du Bourreau qui gagne à la fin mais dont l’âme est tâchée à jamais. On se croirait en plein Faust !

 

 

 

Inconscient Collectif6Comment reconnaît-on les personnes simples, heureuses, fortes, honnêtes et pleines de joie de vivre ? Au fait qu’elles peuvent traiter de tout, parler ou écrire sur tout et qu’elles n’ont pas peur de se mouiller l’âme, en écrivant des choses que personne n’a envie de lire. Si vous êtes capable d’écrire sur le Beau et sur le Laid, d’en parler, d’en montrer les différents aspects et ce, avec un bonheur égal, alors vous êtes une personne riche qui peut désormais se payer le luxe de ne plus craindre le regard désapprobateur d’une race de batraciens qui avait disparue mais qui semble réapparaitre et proliférer à la vitesse grand V, j’ai nommé :

Les nouvelles Grenouilles de Bénitiers !

Nous aurons à en reparler un de ces jours mais en attendant, je laisse le clavier à celles et ceux qui veulent commenter, témoigner ou questionner. Ou bien se plaindre s’ils se sentent concernés et assez bêtes pour le montrer en réagissant d’une manière faussement indignée mais réellement négative.

 

 

 

Serge Baccino

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Lettre de « démotivation »

kdpnwieoQui n’a pas été confronté à ce passage obligatoire, en période de recherche d’emploi, qu’est la fastidieuse «Lettre de motivation» ? Celui qui postule pour un emploi se voit réclamé une telle lettre qui est censée prouver qu’il est enthousiaste à l’idée de travailler pour telle entreprise ou société en particulier, et qu’il est non seulement apte à le faire mais, de plus, digne de mériter un tel honneur. Comme de coutume, je vais choisir l’option qui dérange et vous parler un peu de cet autre côté de la pièce de monnaie, que chacun et chacune, comme d’habitude, préférerait ignorer.

 

Je vais même parler de ce que peu de gens désirent entendre et, comme il se doit, sans doute provoquer, non pas quelques individus, mais bien quelques schémas mentaux qui empêchent justement un être d’être « indivisible », c’est à dire intègre avec lui-même (sens premier du mot « individualité » du latin « indivi » = « Qui ne peut être divisé »)

Pourquoi devrions-nous écrire une lettre de « motivation », grand Dieu ?
Je ne pose pas la question à ceux qui connaissent déjà une réponse préformatée et qu’ils tiennent des autres, mais à tous ceux qui sont assez libres dans leur tête pour conserver un esprit curieux, critique et… Un rien taquin.

En toute franchise et honnêteté morale, quelles autres motivations peut bien avoir un employé, mises à part ces trois qui me viennent à l’idée :

1. Faire un travail plaisant et valorisant.
2. Faire un travail qui rapporte de l’argent.
3. Trouver un travail qui n’empiète pas sur notre vie familiale et privée, qui nous laisse assez de temps de libre pour tout le reste.

Vous en connaissez d’autres, vous ? Moi pas ! Du moins, pas d’aussi importantes et légitimes.

 

Une personne qui est à la recherche d’un emploi est déjà dans une situation psychologique peu reluisante. Cette seule condition de « chômeur », d’employé inutile, car inutilisé, est déjà une très haute « motivation » en soi !
Journaux2Cette personne devra faire des dizaines de courriers, lire les journaux, passer des coups de téléphone et se déplacer pour aller d’un rendez-vous à l’autre, et tout cela, dans l’espoir de trouver du travail. Avec un peu de chance (sic) on va apprendre à cette personne à rédiger des lettres et à savoir « se vendre. » Elle va même se voir proposé de faire des stages avec quelque gourou moderne, rebaptisé plus sobrement « coach » pour faire passer la pilule. Bref, cette personne va vivre le marasme qui est celui de tout chômeur qui galère pour trouver un nouvel emploi et qui, très vite, connaîtra cette désagréable impression d’être devenu un vulgaire morceau de viande dont plus personne ne veut.

 

La touche finale sera donc cette « lettre de motivation » qui va lui permettre d’obtenir un poste, mal payé, certes, mais un poste tout de même. Une place pour laquelle et dès le départ, on lui aura bien fait entendre, par le biais de cette fameuse lettre de « motivation », que maintenant qu’elle vient de faire une petite gâterie mentale à son futur patron, elle a intérêt à bosser, à se la fermer et à faire comme si tout allait bien ! C’est, de toute manière, ce qui est attendu de tout employeur qui se respecte (et qui représente la seule personne qu’il respecte d’ailleurs.)

Après tout, ce postulant ne désirait-il pas faire partie de l’entreprise ? N’a-t-il pas écrit une lettre qui débordait d’enthousiasme et aurait forcé la main à tout employeur sérieux et digne de ce nom ?

Si vous en doutez, relisez donc sa lettre de motivation, l’employeur la conserve toujours, au cas où il faille en témoigner !

 

les nouvellesLe plus fumant, dans l’histoire, c’est qu’il est attendu de celui qui est en demande d’emploi, d’expliquer sur sa lettre, pourquoi il désire travailler dans cette entreprise particulière et en quoi il serait judicieux, pour cette dernière, de faire appel à ses services.

Vu en passant (très) vite, on pourrait trouver la chose acceptable… Surtout si on oublie le fait que, généralement, le demandeur d’emploi NE SAIT RIEN de cette entreprise (ou de ce bureau), qu’il ignore si, en effet, il pourra s’y adapter, être efficace et, surtout, supporter les mentalités des uns et des autres, en plus du fait qu’il lui faudra lui-même parvenir à se faire accepter de ses chefs et collègues de travail.

Un demandeur d’emploi ne sait rien des sociétés qu’il se propose de rallier ainsi. Tout au plus sait-il ce qu’il lui en a été rapporté, de ses anciens collègues de travail, de ses relations, etc. En somme,  cette lettre de motivation pousse une personne à sortir son grand baratin pour obtenir une place sur laquelle elle ne connait encore que très peu de choses, voire rien du tout !

C’est carrément de la recherche d’emploi en aveugle et, bien évidemment, cette technique de recrutement est des plus risquées, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé, d’ailleurs.

 

Encore un mot ou deux pour faire bon poids et si vous me le permettez. Il est attendu voire réclamé d’un postulant, qu’il explique en quoi il pourrait être utile à une société quelconque. On lui demande donc de prouver qu’il est digne d’occuper tel ou tel autre poste, d’assurer qu’il possède les capacités requises, etc. Pourquoi n’existe-t-il pas un formulaire par lequel ce serait le futur employeur qui serait invité à démontrer à son tour, qu’il est un gestionnaire et un manager compétant, loyal,honnête et respectueux de la loi et de ses propres engagements, cela en plus d’être soucieux du bien-être de ses employés ?

(Ne pouffez pas, ça serait une preuve d’équité et de respect mutuel aussi idéale qu’incontournable, d’un point de vue moral et légal.)

A moins que cette attente d’un rapport de force employeur/employé équitable consiste en une demande illégitime, sacrilège, voire en une atteinte à notre Démocratie ? Ou encore, que cela revienne à faire pipi sur la cuisse du Patronat français qui lui, ne s’abaisserait jamais à de telles futilités ?

 

Car il est toujours question, pour un ouvrier ou un employé quelconque, de démontrer ses qualités, sa valeur et son utilité. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour un patron ? Serait-il né avec la science infuse et un badge collé sur les fesses, lui permettant de passer outre l’ensemble des tests que se farcissent les travailleurs ?

Il serait peut-être temps que le français moyen réagisse et remette un peu d’ordre au sein d’une démocratie qui n’en a que le nom. A un moment donné, ce n’est plus de la politique mais un minimum de bon sens et de respect d’autrui. Deux qualités qui tendent à disparaître, selon toutes apparences.

Pour le moment, le peuple français, considéré dans sa partie inférieure, ressemble plus à un troupeau d’âne ou de moutons, voire à des vaches à lait que l’on trait jusqu’à la couenne, qu’à de véritable citoyens. C’est devenu Liberté, inégalité et fraternité, en somme !

 

Moralité, ceux qui ont lancé cette idée fumante de lettre de motivation, sont soit très incompétents en matière de psychologie sociale, soit, hélas, très intelligents et surtout, très vicieux. Ils ont réinventé un moyen terriblement efficace de replacer le représentant des couches inférieures de notre société, à la place qui DOIT demeurer à tout prix la sienne : tout en bas de l’échelle sociale, là où se trouvent ceux qui doivent encore mendier pour avoir le droit d’exister. Une place qui, si ma mémoire des cours d’histoire est bonne, est la même depuis le moyen-âge et bien avant.

 

A une époque où certains font mine de s’émouvoir de sujet tels que le racisme et le mariage homosexuel, il paraît étonnant que personne ne s’inquiète d’un domaine qui est en train de pourrir sur pieds et qui concerne l’un des secteurs les plus importants de notre société : Le monde du travail. Pourquoi nos éminents sociologues ne nous rappellent-ils pas comment reconnaître les prémisses de l’esclavage autorisé ? Comment et par quoi croyez-vous que cette abomination puisse débuter ?

 

Si vous pensez que mes propos sont durs et à la limite du tolérable, pensez à ne pas vous tromper d’ennemis quand vous souhaiterez vous exprimer par vos commentaires ! Car si vous ressentez de la colère ou de l’indignation EN VOUS et en lisant ces lignes, c’est que cette colère et cette indignation qui sont les vôtres, vous auriez dû les faire sortir jadis, au moment ponctuel de leur légitime naissance !

En vérité, il est toujours intéressant de saisir la moindre opportunité de se connaître et de s’apprendre soi-même. Du moins si on se dit en recherche de plus de spiritualité !

Bien à tous  😉

 

 

Serge Baccino

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