Archives par mot-clé : accueillir

Acceptation et résignation

acceptationLa psychologie ésotérique évoque souvent cette notion étonnante, pour un européen, d’acceptation. Mais au juste, que nous faut-il accepter, pourquoi et comment ?

Pour de nombreuses personnes, accepter se résume à se résigner, à courber l’échine devant le mauvais sort ou l’adversité, par exemple.

 

 

Acceptation7Pour ces personnes, accepter est synonyme de tout accepter sans broncher, de baisser les bras et de ne plus réagir du tout.

Il est évident qu’une telle forme d’acceptation est non seulement aberrante mais aussi inhumaine.

Aucun enseignant véritable ne demandera jamais à ses élèves de se résigner et de dire « amen » à tout ce qui se propose à eux.

En fait, l’acceptation véritable est bien plus un état d’esprit général qu’un choix ponctuel. Accepter, c’est l’inverse de refuser, n’est-ce pas ? Mais accepter quoi ou ne plus refuser quoi, au juste ?

 

 

 

acceptation04Accepter qu’il puisse se passer des choses que nous ne cautionnons pas et qu’il puisse exister des êtres différents de nous et qui nous hérissent le poil, par exemple.

Accepter également que la vie nous interroge et nous interpelle sans cesse, cela par le biais d’évènements et/ou de personnes qui nous dérangent, qui dérangent surtout notre petit train-train quotidien et notre sacro-saint « confort mental. »

 

 

aimer le MondeBref, accepter revient à accueillir la vie telle qu’elle se présente, dans un premier temps (pas d’à priori) puis, dans un second temps, de choisir d’agir à notre guise, et non plus de réagir bêtement et en fonction de notre degré de dérangement.

 

 

 

acceptation03Accepter, en l’occurrence, revient également à faire honneur à la Vie, à cesser de la juger et à ne plus croire que nous aurions fait mieux que Dieu si ce dernier avait l’intuition de nous consulter au préalable ! (lol)

Comprenez-vous ces mots ? Ressentez-vous tout ce qu’ils impliquent comme paix et comme liberté, par ailleurs ? Si oui, partagerez-vous avec les autres votre compréhension ? C’est ce que nous allons voir tout de suite, les commentaires sont aussi « ouverts » que ne l’est votre esprit aux échanges avec les autres, ces autres qui partagent les mêmes doutes, croyances et peurs que vous-mêmes, sans doute…

 

 

 

 Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images, réputées gratuites et libres de droits)

Les bénis oui-oui spirituels

3kkvvqcwDans l’un de mes messages privés avec un membre féminin appartenant à  mon forum privé, que je bisoute au passage, (la fille, pas le forum, suivez un peu, que diable !) nous parlions des «bénis oui-oui.» Je ne connaissais pas ce terme (j’en donne la définition plus loin) et j’étais hilare en le voyant écrit pour la première fois. Toutefois, même si je ne connaissais ni ce terme, ni son sens, je connaissais, hélas parfaitement ce qu’il désigne !

 

Citation:
« personne approuvant systématiquement les paroles, les actes d’une autorité, d’un pouvoir ». Donc tous ceux à qui de soi-disant initiés ou en voie de le devenir « bourrent le mou » en leur faisant croire n’importe quoi.

 

 

beni-oui-oui-02Le béni oui-oui est donc une personne sans trop de caractère ni de discernement, qui n’a qu’un seul but dans la vie : suivre une personne qui lui dira quoi être et comment l’être. Bref, la victime idéale pour les gourous de pacotille, qui se reconnaissent très facilement, pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine (ce qui n’est que rarement le cas, j’y reviendrai sans doute dans un de mes futurs articles sur ce blog.)

Comment devient-on un béni oui-oui ?
Il existe deux voies : la rapide, et la lente.

Dans la rapide, la personne présente un terrain particulier : elle refuse catégoriquement d’assumer quoi que se soit et adorerait, de ce fait, que d’autres conduisent sa vie à sa place.

 

 

Dans la lente, la personne induit sans le savoir un état propice pour devenir béni oui-oui à long terme : elle en a marre de devoir assumer la merde des autres et a tellement peur de ne pas savoir s’opposer à la volonté d’autrui (qui la terrorise) qu’elle en arrive à la conclusion que la solution est de rencontrer un individu déjà « illuminé » (ou supposé tel) qui lui fera prendre conscience que son niveau d’évolution hors du commun la dispense de toute forme de responsabilité et lui évite de ce fait la contrainte de devoir s’assumer.

 

Le béni oui-oui, vous l’aurez compris, a très peur d’assumer et de prendre des responsabilités.

 

 

beni-oui-ouiA ma connaissance, il n’existe quasiment pas de béni oui-oui digne de ce nom qui reconnaisse son état et accepte cette désignation. La raison est évidente : si vous demandez à un béni oui-oui d’assumer cette idée affreuse qu’il est un béni oui-oui et que, du fait, il est responsable de tout le mal qui lui arrive et qui lui est arrivé dans sa vie, vous lui demandez d’accueillir, chaleureusement, les deux peurs qui le terrorisent le plus dans sa vie !
Donc, selon les béni oui-oui eux-mêmes, il n’existerait pas (ou plus) un seul béni oui-oui sur terre ! Les extraterrestres ont du les enlever pour faire des expériences sexuelles avec leurs corps d’albâtre !

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

A propos du Saint-Graal

dans le coeurOn dit que lorsque la coupe est pleine, elle doit se vider.
Si elle ne se vide pas, elle sera tôt ou tard renversée, par hasard ou «accidentellement.» Eh bien ! Voilà qui est parfait, car la coupe de l’humanité déborde et la mouvance des vagues qui se forment à la limite de ses bords, menace de la faire basculer ! La coupe est pleine ? Pleine de quoi, Docteur ? Pleine de colère.

Pleine d’une colère qui était rentrée et qui, à présent, pèse implacablement sur certaines digues qui se nomment « politesse, savoir vivre, peur de déplaire et besoin d’être reconnu et aimé. »

Cela vous parle-t-il ?

 

Et tandis que cette coupe est pleine, tandis que ce Graal collectif déborde des humeurs belliqueuses d’une humanité qui gronde à force de devoir se taire, elle ne peut pas se remplir de quelque chose d’autre, car elle n’a plus aucune capacité d’accueil. Mais que pourrait-elle accueillir d’autre, cette coupe ?

Le sang Royal ! C’est à dire la pleine conscience de notre divinité. Non pas une croyance, une foi et un dogme particuliers et supplémentaires, non pas une ancienne philosophie ou religion orientale présumée capable de nous faire oublier les trahisons multiples de notre foi native… Je dis : une prise de conscience directe, vivante, qui éclate les neurones et fait s’envoler le coeur de l’homme, non pas vers d’hypothétiques cimes spirituelles l’éloignant chaque jour un peu plus de ses responsabilités, de ses semblables et le transformant peu à peu en un superbe inadapté social, mais bien une expérience intime, directe et éclatante des vérités éternelles.

 

Et l’une de ces vérités s’énonce ainsi :

«Nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais cet être humain déplorable que nous croyons être.»

 

Mais comment obtenir une place à ce «Concert en Live avec le Divin» ?

En préparant la Coupe. Et comment préparer la Coupe, Docteur ? Il suffit de la vider afin qu’elle puisse de nouveau se remplir. Se remplir d’autre chose que toute cette merde que nous appelons pompeusement «notre vie.» Comment la vider, cette coupe ? En concentrant l’attention mentale sur elle; cela suffit à vider la coupe. Réorienter différemment la conscience revient à trouver le Saint-Graal.

Et ensuite, comment la remplir de nouveau cette coupe ?

Inutile car… Elle est déjà pleine.

 

Lorsque notre coupe est vidée de « tout ce qui n’est pas nous » (schémas mentaux, peurs, doutes, etc.), alors nous devenons capables de réaliser qu’elle est déjà remplie de « Tout ce qui est nous », c’est à dire de PURE CONSCIENCE.

Le sang royal est la conscience Christique qui se déverse en soi, qu’elle soit « de l’homme » ou « de Dieu », c’est la même, car il n’en existe qu’Une Seule, capable de remplir tout ce qui est assez sage pour demeurer vide de toute autre chose que « Cela. »

 

 

Serge Baccino

    Licence Creative Commons

Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons