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Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Sauf pour les images, réputées gratuites et libres de droits)

Les deux bibliothèques

bible1Il vous arrive sans doute parfois de lire un livre qui traite d’un sujet dont vous ignoriez tout, le jour d’avant, et d’avoir cette réaction étonnante qui consiste à vous dire :

« Oui, c’est vrai, c’est exactement ça, c’est véridique, je le savais déjà ! »
Comment sauriez-vous une chose que vous ignoriez, deux minutes auparavant ? Eh bien ! En fait, vous venez de lire dans deux « livres » différents et quasiment en même temps ! L’un est le livre physique et de papier, l’autre est un livre virtuel qui vient de « lâcher une info » à partir de cette vaste bibliothèque que sont vos cellules ! Si un jour vous entendez parler des fameuses annales akashiques, vous comprendrez alors que sans le savoir et sans le maîtriser pour le moment, vous avez vous aussi la faculté de lire les annales akashiques mais que vous l’ignoriez jusqu’alors.

 

 

 

dans le coeurLe muscle cardiaque est contenu dans une sorte de poche remplie d’un liquide nommé la lymphe. Cette lymphe a pour particularité psychique de condenser l’énergie de la force vitale (prâna ou akasha)
On appelle cet endroit du corps péricarde et c’est un Centre psychique (ou Chakra) à part entière, le 8eme, il en existe douze en tout, pas tous connus et c’est très bien ainsi, du moins pour le moment.) Si on se concentre régulièrement sur le péricarde en se souvenant que le liquide qui baigne le cœur a cette faculté de stocker l’énergie, on en arrive à dynamiser l’ensemble du corps psychique, ce qui éveillera la mémoire cellulaire, par le biais d’un des quatre éthers qui forment le corps vital : l’éther réflecteur.

 

Il faut se concentrer non pas au milieu de la poitrine, mais légèrement sur la gauche, en un point que l’on ressent facilement, si on y focalise son attention mentale. Lorsque le péricarde est dynamisé, non seulement on commence à « lire » les annales akashiques (en fait, on se souviens spontanément de connaissances stockées dans l’esprit) mais de plus, on éveille en soi la conscience psychique, ce qui est infiniment plus intéressant.

 

 

 

Mais bon, avant de ressentir « Dieu en Soi », il est vrai qu’on est tout d’abord submergé par une somme colossale de connaissances en tout genre, tout n’étant d’ailleurs pas utilisable pour notre petit cerveau d’être humain. Lorsque nous avons l’impression de savoir plein de choses et que nous commençons à faire peur à nos proches par ce que nous leur racontons spontanément et sans savoir ce que l’on va dire la seconde d’après, alors nous avons l’assurance d’être désormais « branché à vie » à ces fameuses annales akashiques ! A noter que c’est l’une des facultés des Maîtres véritables, ce qui me semble intéressant de signaler au passage.

 

Note pour le lecteur au sujet des éthers.

 

Un « éther » (couche, substrat) est une structure énergétique qui compose une chose. Notre « corps vital », c’est-à-dire l’ensemble de nos processus vitaux, est très sophistiqué, et, à ce titre, il est composé de quatre éthers :

 

l’éther vital
l’éther chimique
l’éther lumineux
et l’éther réflecteur.

 

C’est grâce aux particularités de mémorisation et de réfraction des deux derniers éthers, que nous pouvons connaître le passé enregistré par les particules d’esprit qui composent toutes choses.
Seul l’esprit peut affirmer :

« Je le sais, j’y étais ! »
Car il participe de toutes choses et il est à la base de toutes choses (en tant que constituant premier ou « Matéria Prima »)

 

 

Serge Baccino

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Le nom de Caïn

cainDans la Genèse, il est dit que Adam et Ève avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que Adam (de adamah qui signifie terre rouge) représente l’esprit et que Ève (de Iévéh = la vie) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et le sentiment et l’intuition (Abel.)

 

 

En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel.
Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois notre intuition. Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » Comprenez que la Conscience Pure préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante.

 

 

 

4mhsw38lIci, « les champs » cultivés par Caïn, représentent le champs de notre mental dans lequel sont semés puis s’épanouissent l’ensemble de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure
Dans le Maha Bharatha (« Le Grand Remous »), il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut devenir le mental de l’homme, lorsque son coeur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être.

 

 

ClairaudienceSi l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son coeur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que le coeur « a des raisons que la raison ignore », comme on dit. Entendez par la que l’homme perçoit la vérité en son coeur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….  La vérité, c’est ce que nous sentons vraiment, car c’est vrai que nous sentons vraiment… Ce que nous sentons ! Ceci est d’une logique irréfutable, n’est-ce pas ? Mais les gens cherchent une « vérité cosmique » et définitive qui puisse s’exprimer avec des mots, des lois, etc. Ceci est vrai, ceci est faux, pour tous et pour chacun… Tu parles, Charles ! Pourtant…

 

Rien n’est plus vrai pour nous que ce que nous sentons en nous !

 

Rien n’est plus véridique ni authentique non plus.

Lorsque nous mentons à quelqu’un, ce n’est absolument pas grave, puisqu’on ne lui doit rien et que nous sommes libres. Mais lorsque c’est à soi que s’adresse le mensonge, alors le degré de trahison envers notre Soi Divin est illimité ! Et fort inutile au demeurant !  Mais pourquoi nous mentir et donc nous trahir ainsi ? Par peur de devoir assumer le ressenti. Mais est-ce si dur que cela de simplement reconnaître que ce que nous sentons est VRAI, du fait même que c’est vrai que nous avons ce ressenti ?

 

 

 

Mentir4Il n’est question nulle part d’agir ainsi plutôt que comme cela : il est juste question de s’avouer à soi-même la vérité, puis de passer à autre chose. On n’est pas malheureux parce que l’on convoite le mari ou la femme de son voisin ou de sa voisine, mais bien parce qu’on refuse d’assumer un sentiment ou une émotion qui se veut en contradiction flagrante avec ce que l’on affirme… Avec la langue !

 

La tête (Caïn) essaye de faire taire (tuer) le cœur (Abel) ou, plus prosaïquement, l’intellect essaye de supplanter le sentiment qui, de toutes manières, demeure présent et bien vivant en nous. Mais Abel n’est pas mort, Abel ne peut pas mourir car Abel est Le Vivant !

 

 

 

 

    Serge

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Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

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