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La Lumière Astrale

Cette expression est assez vieille et se réfère simplement à cette énergie dont nous avons tous besoin : l’énergie astrale. Qu’est-ce que l’énergie astrale et pourquoi ce nom ? Le mot «astral» provient du mot latin «aster» qui signifie «lumineux.» Les astres sont donc des «luminaires» et leur rayonnement touche notre planète et trouve une réponse directe en l’homme grâce aux glandes endocrines. Ces dernières sont très sensibles à la «lumière astrale», c’est-à-dire à cette énergie qui circule dans le système nerveux et nous permet tout bêtement de ressentir. L’énergie astrale -ou lumière astrale- est donc cette énergie qui permet les sensations, les sentiments, les émotions et, il est important de le souligner, une forme de perception directe, immédiate et vivante de la vérité, c’est à dire de «Tout ce qui existe vraiment, que ça nous convienne ou non.»

 

 

 

OK, la lumière (ou énergie) astrale est ce qui nous sert à ressentir, mais pourquoi cette connotation de «lumière» plutôt que d’énergie ? Parce que le terme seul d’énergie ne rend pas pleinement justice à l’importance vitale de l’astral. La lumière a toujours été associée à la compréhension. Ne dit-on pas «la clarté d’esprit» ou encore «la lumière est faite sur cette affaire» ? Mais il est possible (voire hautement souhaitable) de comprendre directement sans passer par le processus linéaire d’intellectualisation puis de mémorisation (pour savoir par la suite et ne pas perdre le savoir ainsi acquit.)

 

 

 

La Lumière astrale est cette forme de pouvoir divin ou Cosmique qui nous permet de SENTIR les choses avec une précision ou une exactitude extraordinaire, sans pour autant faire appel à tout le matériel contenu dans notre mental. Se servir de la tête pour savoir, revient à rechercher dans le passé (les acquits) et dans tout ce que nous savons déjà (Mémoires), pour y trouver une connaissance « nouvelle. » Je vous laisse, au passage, savourer notre candeur lorsque nous essayons de comprendre une nouveauté (personne, évènement) avec tout ce qui est déjà ancien !

 

 

 

La Lumière Astrale était un sujet très prisé par le Maître Jésus, du moins, dans les écrits primitifs qui étaient largement teintés de sagesse Essénienne… Les premiers pontes de l’église catholique romaine firent de leur mieux pour dissocier les enseignements du Maître des écrits Esséniens existants. Ce qui est compréhensible, car s’il était un jour prouvé que le contenu formel de l’enseignement Christique existait bien avant la venue charnelle du Maître, cela serait la preuve irréfutable que Jésus ne faisait que répandre une sagesse déjà présente sur Terre et était un homme de haute valeur, certes, mais un simple homme tout de même et non pas le «Fils Unique de Dieu.»

Mais laissons la responsabilité de cette mascarade et de ces mensonges honteux à ceux qui se déclarent les dignes successeurs des premiers traîtres chrétiens: tout se paye un jour ou l’autre, c’est-à-dire au moment le plus opportun pour apprendre, comprendre puis accepter, de grès ou de force.

 

 

 

Ainsi, tous les Maîtres qui n’ont pas eu l’immense privilège de voir leur enseignement massacré par l’ego d’hommes incapables d’apprendre mais très soucieux d’enseigner leur propre ignorance aux autres, ont un jour ou l’autre fait allusion à cette lumière astrale, à ce «Chaleureux manteau de la Mère du Monde», de L’Épouse aux Noces Éternelles, etc… (les anciens ésotéristes étaient d’incorrigibles poètes, vous l’aviez remarqué ?) D’ailleurs, lorsque Jésus refuse de répondre à la question de Pilate («Qu’est-ce que la vérité ?») c’est à cette lumière astrale qu’il se réfère. Son silence signifie en gros : « Puisque tu refuses toi-même d’accepter la vérité que ton cœur te propose, pourquoi répondrais-je à ta place de tes peurs et lâcheté qui en résultent ? »

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Lettre de « démotivation »

kdpnwieoQui n’a pas été confronté à ce passage obligatoire, en période de recherche d’emploi, qu’est la fastidieuse «Lettre de motivation» ? Celui qui postule pour un emploi se voit réclamé une telle lettre qui est censée prouver qu’il est enthousiaste à l’idée de travailler pour telle entreprise ou société en particulier, et qu’il est non seulement apte à le faire mais, de plus, digne de mériter un tel honneur. Comme de coutume, je vais choisir l’option qui dérange et vous parler un peu de cet autre côté de la pièce de monnaie, que chacun et chacune, comme d’habitude, préférerait ignorer.

 

Je vais même parler de ce que peu de gens désirent entendre et, comme il se doit, sans doute provoquer, non pas quelques individus, mais bien quelques schémas mentaux qui empêchent justement un être d’être « indivisible », c’est à dire intègre avec lui-même (sens premier du mot « individualité » du latin « indivi » = « Qui ne peut être divisé »)

Pourquoi devrions-nous écrire une lettre de « motivation », grand Dieu ?
Je ne pose pas la question à ceux qui connaissent déjà une réponse préformatée et qu’ils tiennent des autres, mais à tous ceux qui sont assez libres dans leur tête pour conserver un esprit curieux, critique et… Un rien taquin.

En toute franchise et honnêteté morale, quelles autres motivations peut bien avoir un employé, mises à part ces trois qui me viennent à l’idée :

1. Faire un travail plaisant et valorisant.
2. Faire un travail qui rapporte de l’argent.
3. Trouver un travail qui n’empiète pas sur notre vie familiale et privée, qui nous laisse assez de temps de libre pour tout le reste.

Vous en connaissez d’autres, vous ? Moi pas ! Du moins, pas d’aussi importantes et légitimes.

 

Une personne qui est à la recherche d’un emploi est déjà dans une situation psychologique peu reluisante. Cette seule condition de « chômeur », d’employé inutile, car inutilisé, est déjà une très haute « motivation » en soi !
Journaux2Cette personne devra faire des dizaines de courriers, lire les journaux, passer des coups de téléphone et se déplacer pour aller d’un rendez-vous à l’autre, et tout cela, dans l’espoir de trouver du travail. Avec un peu de chance (sic) on va apprendre à cette personne à rédiger des lettres et à savoir « se vendre. » Elle va même se voir proposé de faire des stages avec quelque gourou moderne, rebaptisé plus sobrement « coach » pour faire passer la pilule. Bref, cette personne va vivre le marasme qui est celui de tout chômeur qui galère pour trouver un nouvel emploi et qui, très vite, connaîtra cette désagréable impression d’être devenu un vulgaire morceau de viande dont plus personne ne veut.

 

La touche finale sera donc cette « lettre de motivation » qui va lui permettre d’obtenir un poste, mal payé, certes, mais un poste tout de même. Une place pour laquelle et dès le départ, on lui aura bien fait entendre, par le biais de cette fameuse lettre de « motivation », que maintenant qu’elle vient de faire une petite gâterie mentale à son futur patron, elle a intérêt à bosser, à se la fermer et à faire comme si tout allait bien ! C’est, de toute manière, ce qui est attendu de tout employeur qui se respecte (et qui représente la seule personne qu’il respecte d’ailleurs.)

Après tout, ce postulant ne désirait-il pas faire partie de l’entreprise ? N’a-t-il pas écrit une lettre qui débordait d’enthousiasme et aurait forcé la main à tout employeur sérieux et digne de ce nom ?

Si vous en doutez, relisez donc sa lettre de motivation, l’employeur la conserve toujours, au cas où il faille en témoigner !

 

les nouvellesLe plus fumant, dans l’histoire, c’est qu’il est attendu de celui qui est en demande d’emploi, d’expliquer sur sa lettre, pourquoi il désire travailler dans cette entreprise particulière et en quoi il serait judicieux, pour cette dernière, de faire appel à ses services.

Vu en passant (très) vite, on pourrait trouver la chose acceptable… Surtout si on oublie le fait que, généralement, le demandeur d’emploi NE SAIT RIEN de cette entreprise (ou de ce bureau), qu’il ignore si, en effet, il pourra s’y adapter, être efficace et, surtout, supporter les mentalités des uns et des autres, en plus du fait qu’il lui faudra lui-même parvenir à se faire accepter de ses chefs et collègues de travail.

Un demandeur d’emploi ne sait rien des sociétés qu’il se propose de rallier ainsi. Tout au plus sait-il ce qu’il lui en a été rapporté, de ses anciens collègues de travail, de ses relations, etc. En somme,  cette lettre de motivation pousse une personne à sortir son grand baratin pour obtenir une place sur laquelle elle ne connait encore que très peu de choses, voire rien du tout !

C’est carrément de la recherche d’emploi en aveugle et, bien évidemment, cette technique de recrutement est des plus risquées, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé, d’ailleurs.

 

Encore un mot ou deux pour faire bon poids et si vous me le permettez. Il est attendu voire réclamé d’un postulant, qu’il explique en quoi il pourrait être utile à une société quelconque. On lui demande donc de prouver qu’il est digne d’occuper tel ou tel autre poste, d’assurer qu’il possède les capacités requises, etc. Pourquoi n’existe-t-il pas un formulaire par lequel ce serait le futur employeur qui serait invité à démontrer à son tour, qu’il est un gestionnaire et un manager compétant, loyal,honnête et respectueux de la loi et de ses propres engagements, cela en plus d’être soucieux du bien-être de ses employés ?

(Ne pouffez pas, ça serait une preuve d’équité et de respect mutuel aussi idéale qu’incontournable, d’un point de vue moral et légal.)

A moins que cette attente d’un rapport de force employeur/employé équitable consiste en une demande illégitime, sacrilège, voire en une atteinte à notre Démocratie ? Ou encore, que cela revienne à faire pipi sur la cuisse du Patronat français qui lui, ne s’abaisserait jamais à de telles futilités ?

 

Car il est toujours question, pour un ouvrier ou un employé quelconque, de démontrer ses qualités, sa valeur et son utilité. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour un patron ? Serait-il né avec la science infuse et un badge collé sur les fesses, lui permettant de passer outre l’ensemble des tests que se farcissent les travailleurs ?

Il serait peut-être temps que le français moyen réagisse et remette un peu d’ordre au sein d’une démocratie qui n’en a que le nom. A un moment donné, ce n’est plus de la politique mais un minimum de bon sens et de respect d’autrui. Deux qualités qui tendent à disparaître, selon toutes apparences.

Pour le moment, le peuple français, considéré dans sa partie inférieure, ressemble plus à un troupeau d’âne ou de moutons, voire à des vaches à lait que l’on trait jusqu’à la couenne, qu’à de véritable citoyens. C’est devenu Liberté, inégalité et fraternité, en somme !

 

Moralité, ceux qui ont lancé cette idée fumante de lettre de motivation, sont soit très incompétents en matière de psychologie sociale, soit, hélas, très intelligents et surtout, très vicieux. Ils ont réinventé un moyen terriblement efficace de replacer le représentant des couches inférieures de notre société, à la place qui DOIT demeurer à tout prix la sienne : tout en bas de l’échelle sociale, là où se trouvent ceux qui doivent encore mendier pour avoir le droit d’exister. Une place qui, si ma mémoire des cours d’histoire est bonne, est la même depuis le moyen-âge et bien avant.

 

A une époque où certains font mine de s’émouvoir de sujet tels que le racisme et le mariage homosexuel, il paraît étonnant que personne ne s’inquiète d’un domaine qui est en train de pourrir sur pieds et qui concerne l’un des secteurs les plus importants de notre société : Le monde du travail. Pourquoi nos éminents sociologues ne nous rappellent-ils pas comment reconnaître les prémisses de l’esclavage autorisé ? Comment et par quoi croyez-vous que cette abomination puisse débuter ?

 

Si vous pensez que mes propos sont durs et à la limite du tolérable, pensez à ne pas vous tromper d’ennemis quand vous souhaiterez vous exprimer par vos commentaires ! Car si vous ressentez de la colère ou de l’indignation EN VOUS et en lisant ces lignes, c’est que cette colère et cette indignation qui sont les vôtres, vous auriez dû les faire sortir jadis, au moment ponctuel de leur légitime naissance !

En vérité, il est toujours intéressant de saisir la moindre opportunité de se connaître et de s’apprendre soi-même. Du moins si on se dit en recherche de plus de spiritualité !

Bien à tous  😉

 

 

Serge Baccino

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L’Initiation, C’est quoi ?

abjInitiation est un terme qui est très mal compris de la plupart des gens, y compris de certains qui se réclament de l’ésotérisme… Ce mot provient du latin « initiaré » qui signifie « commencement » ou « début. » Un « initié » est donc une personne qui commence à connaitre, à comprendre et à pratiquer correctement l’ésotérisme ou la spiritualité. C’est un vrai élève, digne de ce nom, mais ce n’est rien de plus qu’une personne qui commence tout juste à y voir plus clair en elle-même.
Et celui qui n’est pas encore « initié », c’est a dire celui qui n’a même pas commencé à vraiment comprendre, qu’est-il selon les termes de l’ésotérisme ? Il est un « profane » (de pro et fanum = « Qui se tient devant le temple », sous entendu sans y entrer.)

 

Et celui qui est bien après l’initié, quel est-il ? Son niveau est sanctionné par le terme générique de « maître » (sans majuscule à « m »), du latin « magister » = « qui maîtrise. » Qui maîtrise quoi, au juste ? Qui maîtrise intellectuellement la connaissance ésotérique, tout simplement. Et ensuite ?

 

 

Ensuite Neb kheperou ravient le « Maître » (Magister Templi, en Latin) qui lui, maîtrise non seulement l’aspect théorique mais également, commence à avoir une nette maîtrise de…. Lui-même. Sans pour autant qu’elle soit totale, loin s’en faut. Il maîtrise le « corpus », c’est à dire la connaissance avec laquelle il fait « corps » (il est identifié à elle, pour ainsi dire, car le mot latin « templi » fait allusion au temple du Saint-Esprit, et non pas vraiment ni même directement au corps physique de l’homme.)

 

 

Enfin, viennent les « Grands-Maîtres » (les plus populaires pour les non-initiés) qui eux, qu’ils soient dans un corps ou hors d’un corps de chair, comprennent « Qui ils sont vraiment » et possèdent la pleine Maîtrise de leur humanité. Et après ?

Après… Eh bien ! Il y a l’Ouverture Universelle, l’évolution Infinie et Illimitée !
Qui peut dire ce qui se trouve dans un « Après » qui, tandis que nous avançons de dix pas, recule de mille ?

Je suis certain que tous ceux qui savent déjà « lire entre les lignes » sauront tirer, de cette modeste explication, un énorme encouragement pour leur propre « marche en avant » vers l’Illimité.

 

 

 

    Serge

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Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

Licence Creative Commons

 

Troisième Quizz éso de la psy éso

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1. De quelle langue est tirée la racine du mot « alchimie » ?

 

2. Que désigne le terme latin « Magister » ?

 

3. Quel est l’autre nom du « corps » vital ?

 

4. Comment se nomme le rayonnement autour du corps humain ?

 

5. Comment s’appelle, en général, celui qui soigne avec les mains ?

 

6. Quel est le nom d’origine anglaise qui indique qu’un médium sert de lien entre les mondes invisibles et le plan terrestre ?

 

7. Comment s’appelle, en anglais, l’art d’être un « canal » entre les mondes invisibles et la terre ?

Je donnerai les bonnes réponses d’ici deux jours. Allez, allez, on se lance !