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Combien suis-je moi ?

Note : Ce sujet, à l’origine, était réservé à un groupe de travail dont le but était d’établir une quelconque relation avec les plans vibratoires supérieurs, que ce soit directement ou sous forme de vision, d’intuition, etc.  Avec le temps, il m’est apparu comme légitime de proposer ces textes, formant à l’origine plusieurs posts différents, à un public un peu moins au fait des choses de l’esprit mais qui pourrait bien avoir vécu, vivre ou devoir vivre plus tard, certaines expériences qui démontrent la réalité de cette singulière proposition de l’ésotérisme, qui est que « nous sommes tous Un » et cela, d’une manière ou d’une autre…

 

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espace-temps-penduleDe nombreux ésotéristes s’accordent pour dire que le plan terrestre incarné est le seul qui soit sous l’emprise totale du temps et de l’espace. En dehors de la dimension physique pure, le temps s’écoule beaucoup plus vite ou n’existe pas. Sur de tels plans de conscience, tout existe simultanément (une sorte d’éternel présent qui « durerait », en somme)

 

 

 

 

 

incarnation5Dans ce cas, je ne peux pas, en tant qu’âme, avoir eu des vies «passées» ni même avoir des vies «futures.» Toutes les vies ou incarnations existant en même temps et dans un « lieu » hors du temps linéaire, je ne suis pas un individu isolé mais la somme de toutes les vies de mon Soi qui existent en même temps mais pas au même « endroit. » Un endroit qui, bien évidemment, n’est pas un lieu physique situé dans l’espace mais une fréquence vibratoire particulière qui forme une sorte de palier, niveau ou « plan » de conscience, comme on le dit ordinairement.

 

 

 

 

Je fais partie de l’énergie de quelqu’un d’autre et ce quelqu’un fait partie lui aussi de ma propre énergie et cela, sans doute pour une foule d’autres «moi» simultanés qui tous, relèvent de l’activité du même « Soi« , de la même individualité éternelle. Cette pluralité de l’être est mise en valeur dès que l’on pense à ce qu’on nomme couramment «les Guides» ou «notre groupe d’âme.» Et si nos guides et nos «âmes sœurs» (ou jumelles) n’étaient en fait que ces parties insécables de nous-mêmes ? D’un «nous-mêmes» qui serait alors infiniment plus grand et développé que tout ce que nous aurions pu imaginer à notre endroit.

 

 

 

 

anges3L’homme serait comme les anges et les Archanges, non pas un individu unique mais bien une sorte de «Collectif», un certain nombre d’êtres à la fois individuels et faisant partie d’un tout qui serait sous la bienveillante tutelle d’un Soi commun aux différentes extensions. Voilà qui mérite réflexion, car voilà qui, du même coup et si c’est vrai, nous place au même rang que les anges et les Archanges ! N’aimeriez-vous pas connaître et «rencontrer» ces autres «bouts de vous» ?

 

 

 

anges-troisVous remarquerez, au fil du temps (Rome ne s’est pas fait en un jour) que nos contacts «avec les anges» (comme disent ceux qui sont poètes) et donc, avec notre propre collectif, se solde toujours par les mêmes sensations et les mêmes émotions : nous sommes profondément touchés (prévoir mouchoirs, même pour les mecs tout virils de partout et avec des poils), car nous nous sentons… Tendrement aimés !

 

 

 

 

Mieux encore : nous avons alors la certitude, en la présence des ces «morceaux de nous-mêmes» que «tout est bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes», alors que nous sommes à fond persuadés de merder un max ! Ce que j’essaye de faire passer, avec des mots nécessairement impropres, c’est que nous ressentons le fait un brin déstabilisant que non seulement «tout est parfait en l’état», mais que de plus, nous sommes tendrement aimés non pas malgré notre connerie d’humain, mais grâce à elle, justement et si j’ose dire !

 

 

 

 

anges-calinsCette caresse de l’âme, ce «Câlin Cosmique» auquel nous pouvons avoir droit, à volonté, semble nous dire : «Bravo ! Vous êtes formidables, ne touchez à rien, nous sommes fiers d’aimer un être tel que vous !» Fragile de l’ego, s’abstenir de tels contact, voire simplement d’en lire le compte-rendu d’un autre ! Nous pouvons donc en déduire que non seulement nous sommes effectivement «aimés et appréciés en l’état», c’est-à-dire tels que nous sommes, mais que de plus, nos «prouesses humaines» (nos conneries et autres manquements) sont fortement appréciées d’«En Haut-Lieu» ! Du coup, nous pouvons immédiatement nous détendre et comprendre encore mieux cette merveilleuse phrase qui est un véritable baume animique :

« Sois en paix, sache que Je Suis Dieu ! »

[Évangile Essénien de la Paix]

 

 

 

cadeaux-vintageAllez, tiens ! Dans l’élan, et puisque c’est la journée des cadeaux (comme tous les autres jours, d’ailleurs), je m’en vais vous raconter un truc qui n’est pas très connu de l’ésotérisme traditionnel, voire carrément ignoré (volontairement ?) Au vu de ce que je propose plus haut, dans les précédentes lignes de cet article, on pourrait s’en inspirer pour tenir ce langage bourré de mauvaise foi :

«OK, alors puisque je suis tendrement aimé et carrément encouragé à demeurer ce que je suis, pourquoi ferais-je des efforts et pourquoi devrais-je être Blanc plutôt que Noir, Bon plutôt que carrément Mauvais ?»

 

 

 

malheureux-coupleLa question est assez intelligente et dangereuse pour mériter d’être abordée puis traitée sainement et…Une bonne fois pour toutes. Je dis «dangereuse», car vous n’aimeriez pas avoir à nourrir tous ceux et celles qui se sont servi de cette excuse pour devenir des êtres profondément… Malheureux ! (et non pas «méchants» !) Voici la réponse, prière de vous accrocher à votre siège ou de vous asseoir avant de la lire :

«En effet, très cher ! Attendu que vous serez tout de même aimé, apprécié et fêté comme si vous étiez un héros de l’aventure humaine, vous n’avez aucun effort à faire et vous pouvez donc choisir librement de devenir la pire espèce d’être humain qui puisse exister, du moins aux yeux de vos frères ! Soyez donc en paix !»

 

(Cette réponse, cette Claque Magistrale, devrais-je dire, je vous promets que n’importe quel ange, Archange ou je ne sais quoi pourrait vous la donner quasiment mot pour mot, selon les époques et la phraséologie en cours.)

Comme dirait quelqu’un sur un certain forum de psy éso actuelle (2018) :

«C’est du lourd, là !» (Il se reconnaîtra)

 

 

 

archange-guidanceEn effet, c’est même carrément décourageant, du moins si on entend ça ou que l’on lit ça «avec la tête» ! Car si vous prenez soin de lire correctement ce que je nommerai ici «la réponse de l’archange en nous», vous pourrez alors constater qu’il est bien dit que nous avons tous le choix d’être bons ou mauvais, par exemple, mais il n’est pas dit deux choses primordiales :

 

1. Que nous ne sommes exemptés des conséquences directes et logiques de nos choix (Ben tiens ! )

2. Que nous ne sommes pas obligés, sous prétexte de choix, de devenir très con et de choisir ce qui produit de la souffrance plutôt que ce qui produit du bonheur !

Est-ce que tout le monde comprend bien la portée de tout ceci ? Non ? Alors voici :

 

 

Aventure Humaine4Pour que l’Aventure Humaine se déroule sous les meilleures auspices, Dieu-Le-Tout a besoin de tous les états d’esprit, de tous les états d’âme, quels que soit leur qualité, leur degré d’utilité présumé et les résultats fastes ou néfastes engendrés. Il veut de Tout car Dieu est Le Tout ! Dieu se moque donc de nos choix : à nous la liberté de choisir le mieux pour nous, sachant que beaucoup d’autres, de toutes façons, se tromperont de choix, ce qui était prévisible et… Espéré ! A vous d’ajouter ce qui manque, c’est-à-dire votre propre compréhension de ce très subtil sujet.

 

 

 

attirer les autresJadis, les mystiques proposaient à l’homme de devenir simple, aimant et humble… (c’est des métaphores) Si tu es humble, tu baisses la tête. Si tu baisses la tête, alors ton regard se pose sur ta poitrine, là où le Collectif se tient tout entier. Si tu es aimant (jeu de mot) tu attires nécessairement à toi certaines forces et énergies d’une certaine polarité. Et si tu es simple, tu réalises que notre Moi-Idéalisé a commis, jadis, l’erreur affreuse de placer Dieu et les anges au-dessus et loin de nous, ce qui a engendré non pas une séparation, mais le sentiment de cette séparation. Nuance oblige !

 

 

 

subconscient-porteNous sommes sur la planète du libre-arbitre parce que, justement, nous pouvons choisir librement d’être heureux ou pas, tout en sachant que, dans tous les cas, nous demeurons purs et sans tâches et que nous sommes aimés, respectés et appréciés et ce, malgré nos choix voire grâce au courage que nécessitent certains de nos choix, quelles qu’en soient les conséquences. Certains ne peuvent comprendre ces choses, car ils se font une vision typiquement humaine d’un Dieu à la mesure de leur étroitesse d’esprit ou de leur désir de vengeance qu’ils prennent pour un sentiment de justice. Se venger de quoi, d’ailleurs ? Du mal qu’ils ont librement choisis de se faire à eux-mêmes tout en accusant autrui ?

 

 

 

Voilà pourquoi certains refusent de croire que même un dictateur peut être aimé de Dieu. Voilà pourquoi certains mènent actuellement une lutte acharnée contre la tentative de quelques-uns de faire passer ces idées magnifiques mais qui ne correspondent pas à la volonté des premiers. Une spiritualité d’eunuques ne saurait conduire à Dieu et/ou nous y maintenir bien longtemps.

 

 

 

 

 

Par ailleurs, personne ne demande aux hommes d’aimer ceux qui leur nuisent, car Dieu en nous peut le faire très bien et… à notre place ! Donc, ces campagnes qui visent à discréditer l’idée même d’un ésotérisme un peu plus viril et autodidacte, sont stupides, car elles reviennent à empêcher le Divin d’être bon, compatissant et de pardonner à notre place ! Un comble, non ?

 

 

 

Coeur-RayonnementDaucuns doivent certainement faire exprès de ne pas être assez subtils pour comprendre cette simple vérité : « L’homme n’a pas à péter plus haut que son propre cœur, mais il peut au moins laisser Dieu qui est en lui, faire de belles choses à sa place (aimer, pardonner, compatir) tandis que lui peut, pour son plus grand bonheur, être occupé à s’énerver, à compulser, à faire justice, et, en un mot, à être aussi humain que faire se peut. »

Donc, tout est bien et nous pouvons être en paix tout en assumant parfaitement notre rôle d’être humain imparfait et un brin paumé tout de même.

 

 

 

Dieu en soi2Par exemple, je n’aime absolument pas ceux qui font du mal gratuitement et j’ai un profond mépris pour les gens qui ne m’aiment pas ou n’aiment pas ma femme chérie (lol) mais ça ne m’affecte pas du tout, car j’ai au moins la sagesse et le bon sens de refiler l’affaire à Dieu en moi et c’est lui qui fait toutes les choses surhumaines à ma place et… bien mieux que moi (genre aimer les cons et les pourris, tout ça, tout ça !…)

 

 

 

Puisque nos vies «passées» sont présentes en nous et qu’elles se présentent sous la forme de toutes nos idées, pensées, croyances, superstitions, etc., (Mémoires) et qu’elles produisent des émotions qui nous plaisent et/ou nous déplaisent, on peut en déduire que notre personnalité actuelle représente une sorte de synthèse de toutes les autres vies et que toutes les extensions bénéficient d’une âme unique.

 

 

 

 

Mais attendu que c’est «maintenant» que nous incarnons cette synthèse et que c’est «ici» que nous l’incarnons, alors toutes les vies passées, présentes et futures de notre âme unique, se produisent en même temps et ici. Voilà sans doute la raison ésotérique et secrète de notre difficulté à demeurer le maître de nos pensées, de notre cœur et de notre corps ! En effet, ce corps, ce cœur et cet esprit, nous le partageons avec les autres personnalités (ou « extensions » du Soi Naturel) en simultané ! Vous imaginez le bordel ? Non ? Alors, allez devant une glace et observez le résultat !

 

 

 

plans invisibles3Si j’étais un être humain digne de ce nom prestigieux, je souhaiterais ardemment l’Avènement (venue) d’un Principe Directeur ! Une force intelligente capable de Régenter tout ce petit monde et en ordonner l’expression pour la rendre cohérente et harmonieuse… Mais bon, sans doute que ces choses là ne sont pas encore acceptables, même de nos jours ! On en reparle dans 400 ans ?

 

 

 

Soi Divin Contact conscientPour ceux qui n’ont pas tout suivi ou qui arrivent en cours de développement, je propose un résumé. Nous ferons comme si les vies étaient successives, pour simplifier, alors qu’elles se produisent en simultané, mais ça n’enlève en rien la valeur de mon explication. Nous avons une individualité consciente (le Soi) qui désire expérimenter les multiples facettes de la vie humaine incarnée. Pour ce faire, elle projette une extension consciente vers un corps de nouveau né, et nous avons alors une personnalité nouvelle. OK jusque là ? Ensuite, cette personnalité, de son point de vue et dans le linéaire (le temps terrestre qui se déroule, qui « passe« ) « meurt », c’est-à-dire qu’elle quitte son corps de chair et continue d’exister sur un plan différent, avec un « corps » qui est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions d’existence.

 

 

 

 

Soi Divin2Le Soi dépêche alors une autre extension et, fort de l’expérience vivante (et donc sans prix !) de la première personnalité, il ajoute à la nouvelle personnalité de nouvelles données lui permettant de gagner du temps et d’améliorer l’expérience et le vécu terrestre. La mémoire de tout ce qui arrive à chacune des extensions (personnalités) du Soi (ou Individualité Consciente) est contenu dans l’âme, c’est à dire dans « ce qui anime » les diverses personnalités.

De fait, on peut dire que notre personnalité actuelle est la somme de l’expérience de vies précédentes, toujours en se plaçant d’un point de vue linéaire et donc temporel, plus ce que nous allons nous-même y ajouter, enrichissant ainsi le contenu de l’âme unique.

 

 

 

annales akashiquesToutefois, il demeure le risque évident que l’expérience acquise et mémorisée dans l’âme, se conduisent un peu envers nous comme des parents un peu trop sévères avec leur enfant ! Si vous préférez, l’ancien, le connu, l’appris par cœur et qui a engendré des réflexes conditionnés et désormais contenus dans l’âme, pourraient bien nous empêcher, aujourd’hui, de penser, d’agir et de réagir d’une manière aussi libre que novatrice.

 

 

 

annales akashiques2Cette mémoire animique est ce qui conditionne le mental, l’empêchant de s’exprimer sans a priori et donc, d’une manière spontanée. Évidemment, l’âme n’est pas «mauvaise» ! Elle contient seulement des informations et des énergies qui elles, s’avèrent mauvaises pour nous, du moins en rapport avec notre époque, notre âge, nos buts poursuivis, etc. L’âme est le disque dur de notre individualité immortelle, en somme. Ce qu’elle contient n’est ni bon ni mauvais mais peut s’avérer aussi utile que positif ou aussi inutile que destructif POUR NOUS et en fonction de notre vécu personnel.

 

 

 

annales akashiques12Alors, que faire pour devenir libre, c’est-à-dire pour ne retenir que le meilleur pour nous de ce contenu formel de notre âme ? C’est très simple : Ne retenez de ce qui vous vient (pensées, émotions, croyances, idées, concepts, etc.) que ce qui vous procure du plaisir, et refusez tout ce qui produit l’inverse du plaisir, c’est à dire de la souffrance !

 

 

 

 

plaisirIl n’existe pas d’astuce plus simple et plus puissante, ni qui «arrache» plus que celle-là ! En fait, le Soi, en vous, compte sur votre intelligence, votre discernement et votre besoin légitime de plaisir, pour que vous fassiez le tri de ce qui est «bien» ou «mal» SELON VOUS et à sa place, car LUI, il ne sait pas choisir ces choses. Il est d’origine divine et se retrouve donc incapable de faire des choix entre deux notions aussi grossières que le bien et le mal, l’utile ou l’inutile.

 

 

 

 

incarnation5J’espère que ces morceaux de pensées choisies qui forment ce semblant d’article, sauront «claquer» pour vous et vous réveiller de ce songe collégial à la con qui force l’homme à se faire du mal tandis que sa recherche ne saurait être orientée vers autre chose que le bon, le bien, l’utile et le plaisant !

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Quelques définitions utiles

arbre-viePour les débutants, pour tous ceux qui visitent pour la première fois ce Blog et même pour les autres, voici un petit résumé du sens exact à donner à certains termes ésotériques, selon la psychologie ésotérique. Attendu que l’essentiel de ce Blog tourne autour de la psy éso, justement, il m’a semblé opportun de placer ici et là quelques rappels du sens précis que nous donnons à certains mots. Si l’un quelconque de mes lecteurs se trouve en désaccord avec l’une de ces définitions, qu’il se souviennent avant de tomber gravement malade, que ces définitions ne concernent que les psychologues ésotéristes et que personne n’est obligé de les accepter.

 

Cela dit, et s’il y regarde de plus près, avant de râler, il réalisera que ces mêmes définitions sont soit plus « aérées » soit plus logiques et intellectuellement recevables, que celles de l’ésotérisme traditionnel, qui commencent légèrement à dater et à fleurer bon l’odeur de naphtaline et de poussière.

 

Mes définitions ou celles de la psy éso (c’est pareil), sont brutes de décoffrage, c’est à dire qu’elles appartiennent toutes à l’ésotérisme originel, de base et non encore retraduit et « adapté » (trahis ?) par toutes sortes de rajouts plus ou moins heureux, cela afin de le faire correspondre avec une époque, un peuple, une croyance, un état d’esprit, etc.

Il est d’ailleurs utile de préciser ici que la plupart des mots utilisés par les ésotéristes sont issus ou originaires de la tradition indo-aryenne, qui a elle-même était un brin teintée par quelques traditions religieuses dont je ne dirai rien, si ce n’est que dans l’une d’elle, quelques ânes bâtés ont cru bon de devoir faire mourir le fils unique de Dieu sur une croix afin de compenser les péchés de tous les trous du culte qui viendraient après ! (Ben quoi ? Ce n’est pas un indice facile, avouez !)

 

A noter que ces rappel de définitions de mots selon la psy éso, ne suivent pas nécessairement un ordre logique mais sont donnés en fonction de la fréquence de leur emploi et, aussi, parce que certains d’entre eux prêtent à confusion (comme le mot « karma », par exemple, ou encore « âme. »)

 

 

Le Soi : C’est notre véritable individualité, c’est ce que nous sommes globalement ainsi que notre potentiel à être ou notre « avenir ». Le Soi ne peut pas s’incarner directement car il vibre trop haut et est bien trop vaste pour cela. Le Soi est composé de deux parties : le Soi Naturel ou « Humain », qui représente sa partie « basse » (en terme de fréquence vibratoire) qui donne naissance et qui synthétise l’ensemble des personnalités linéaires (qui suivent un cycle d’incarnations et s’expriment dans le temps) et sa partie « haute » (en vibrations par seconde = v/s) qui est souvent appelée le Soi Divin. 

 

Le Soi Divin est notre première et plus Haute Réalité; il est notre Source-Centre, notre Origine, notre Essence spirituelle et notre Devenir (ou notre But) Comme sa fréquence spirituelle est celle de la Conscience Pure, il ne peut pas s’incarner ni même descendre en fréquence au niveau des plans dits « incarnatoires », c’est à dire qu’il ne peut pas descendre plus bas que le premier Plan Divin qui est, pour nous, le huitième en montant. Quand au Soi naturel, il ne peut pas descendre plus bas (en fréquence toujours) que le plan Bouddhique (le sixième en montant)

 

 

Sachant que la personnalité humaine réussie à peine à s’élever au plan causal (en méditation ou lors de dédoublements, on peut dès lors comprendre que pour reconstituer notre unité première à partir de notre actuelle « tri-unité » (ou trinité) nous devons élever notre conscience mentale jusqu’au plan mental supérieur (ou plan Causal) afin de nous reconnecter au Soi, qui lui-même demeure plus ou moins connecté au Soi Divin (pour des raisons qui nous mèneraient trop loin dans un petit article de ce genre.

Pour contacter notre Conscience Divine, nous devons donc être capable, dans un premier temps, de hausser notre conscience personnelle (le « moi ») au niveau du plan immédiatement supérieur au Causal (le 5e en montant, correspondant au Chakra de la Gorge) , c’est à dire le Plan Bouddhique, puis dans un second temps -et avec l’aide de notre Soi-Conscience (la conscience relative au niveau particulier sur lequel se tient notre Soi, donc)- jusqu’au premier Plan Divin. Ceux qui y parviennent sont appelés des « Bouddha » dans la tradition Hindou.

 

 

Au premier coup d’œil, le sujet peut paraître compliqué mais, en fait, il ne l’est pas vraiment. Nous sommes comme une fusée de trois étages dont chacun de ces étages peut soit fonctionner sans les deux autres et indépendamment d’eux, soit fonctionner en concordance totale avec les deux autres; selon les cas (et les besoins du moment)

Chacun de nous, sans le réaliser, occupe de nombreuse fonctions et porte de nombreux masques, et ce, en simultané. Une preuve ? Ok.

 

 

Un homme ne peut-il pas être le fils de ses parents, l’époux de sa femme, le père de son fils, le professeur de ses élèves de classe et le subordonné de son recteur d’académie ? Et tout cela, en même temps ?

Si vous êtes une femme, ne pouvez-vous pas être à la fois une mère aimante, une épouse attentive et dévouée, une secrétaire de direction bilingue et avec un CV impressionnant et, pourquoi pas, la présidente d’une association culturelle dont le siège social se situe dans votre quartier résidentiel ?

Nous sommes des personnages complexes, capable de « fonctionner » sur plusieurs niveaux à la fois et d’occuper plusieurs postes à responsabilité en même temps (en fait, tour à tour mais le tout existe bien en même temps et durant cette vie ci.)

 

 

Le Soi Naturel (ou « Soi » tout court ^^) est cette partie du Soi Divin qui est impliquée dans l’Aventure Humaine. C’est notre Individualité Humaine et c’est elle, et non l’âme (voir plus bas) ou même la personnalité (idem),  qui se réincarne de vies en vies.

En fait, au niveau du Soi, les vies ne sont pas « successives » mais simultanées ! Pour Lui, tout existe en même temps. Il peut donc s’incarner dans ce qui, pour nous et sur Terre, représente notre passé ou notre futur, par exemple.

 

 

Le Soi est évolutif, c’est à dire que sa conscience initialement divine, s’est teintée avec le « temps » (de notre point de vue terrestre) de toutes ces « qualités » et « défauts » qui font d’un être humain ce qu’il est.

Si le Soi Divin est totalement Divin, et donc parfait, éternel et non-évolutif, le Soi (Naturel) est on ne peut plus humain car son degré d’investissement au sein de l’expérience matérielle et humaine, l’a rendu quasi semblable à une « super-personnalité » (une personne mais en bien plus puissant).

 

 

La plupart des Soi (sans le « s », même au pluriel, merci) sont humains à plus de 70% et rares sont ceux dont la partie divine l’emporte sur la partie humaine.

Quand c’est le cas, on les appellent des « Maîtres » et ceux qui se sont fondus dans leur propre Divinité sont appelés des « Christs »

Le Soi est capable d’envoyer plusieurs extensions de lui-même en simultané, ceci afin d’obtenir un maximum d’expériences dans un minimum de ce temps qui, bien que ne le concernant pas Lui-Même, concerne néanmoins chacune de ses extensions, les « personnalités terrestres ».

 

 

Il est rare qu’un Soi choisisse d’envoyer deux extensions au même endroit (plans) et, surtout, au même « moment » (temps linéaire terrestre) Mais ce fait, même très rare, est ce qui a donné naissance à la croyance en les  âmes-sœurs ou âmes jumelles, selon les cas, car les définitions varient hélas, d’une personne à l’autre, chacune étant assurée de détenir la véritable définition, bien évidemment !

Si vous n’avez pas compris quelque chose au sujet des trois niveaux simultanés de l’entité humaine (personnalité, Soi et Soi-Divin), servez-vous des commentaires.

 

 

Vous pouvez poser toutes les questions que vous désirez, car cet article n’a pour seul but que de vous fournir une définition rapide, presque lapidaire, et non de vous présenter un cours complet et exhaustif sur ce vaste sujet.

 

 

L’âme : (Du latin « animus » et « anima ») L’âme, c’est tout simplement ce qui nous anime. (d’où le nom) c’est à dire l’ensemble de nos pensées et de nos émotions, plus communément appelés « processus mentaux »
L’âme n’est pas « quelque chose » ou « quelqu’un » mais juste un réservoir.

Elle est la somme de toutes les expériences du Soi (Naturel), condensées en une sorte de vortex énergétique. Il ne faut pas confondre l’âme avec le Soi, c’est à dire l’Individualité humaine et immortelle (Soi) avec la somme globale des expériences qu’elle a vécues, sur cette planète ou ailleurs, associée à la somme des différents états d’esprit qui en ont découlé (âme)

 

 

Bien sur, ce que nous vivons a une forte incidence sur notre personnalité et notre caractère mais l’individu est et sera toujours DISTINCT de ce qu’il vit et expérimente. Dans le cas contraire, s’il s’identifie à ce qu’il pense, ressent et vit, il devient le jouet de son propre esprit au lieu d’en être le Maître. Ce qui est le véritable sens à donner à l’expression bien connue : « Atteindre la Maîtrise. »
En fait, ce n’est pas notre personnalité terrestre qui a une âme mais bien notre Soi, c’est à dire ce que nous sommes en tant qu’individualité humaine (Soi) issue d’une Individualité Cosmique ou Divine (Soi Divin)

 

 

L’âme est la somme d’expérience qui permet à quelque chose de Parfait et de Divin (Soi Divin) de connaître tout ce que peut vivre et ressentir une des Création Divine les plus élaborées (le Soi Naturel) Elle-même s’appuyant sur plusieurs sortes d’expériences en simultané et à partir de plusieurs états d’esprit différents mais tous complémentaires (les diverses personnalités qui s’échelonnent dans le temps linéaire, dans la Création universelle continue.

 

 

La personnalité : C’est une extension directe et ponctuelle d’un Soi Naturel. Une personnalité incarne généralement un ou plusieurs aspects mentaux et émotionnels que la Soi-Conscience (l’Individualité, le Soi, ce que nous sommes en fait dans notre partie humaine) veut tester ou expérimenter.

Selon l’état d’esprit qui doit être expérimenté, le Soi peut envoyer plusieurs extensions (ou « prolongements ») de lui-même, sur plusieurs « plans » de conscience différents. Par exemple, il peut simultanément « s’incarner » sur le Plan Causal, sur le Plan Mental, sur le Plan Astral et sur le Plan Terrestre (ou « physique dense »)

 

 

Il n’est pas rare de voir un Soi employer simultanément entre trois et dix d’extensions, ceci afin d’obtenir plusieurs angles de vision différents, et ce, à partir d’un seul et même état d’esprit général.

La personnalité n’est évidemment pas immortelle et, d’ailleurs, elle n’a aucun intérêt à le devenir, du moins aux yeux du Soi. Durant une vie humaine donnée (une extension, donc) la personnalité « en cours » (Terrestre) n’a aucun souvenir de qui elle est, de ses origines et même, de ses buts (pourquoi elle est là) ceci est voulu car si une personnalité se souvenait d’être une partie insécable d’un Soi, elle ne réagirait pas de la même façon face à certaines expériences typiquement humaines ni aussi spontanément.

 

Le fait même qu’elle puisse se croire seule, unique, sans réel pouvoir et à la merci de nombreux facteurs extérieurs pouvant largement interférer dans sa vie, est l’élément clef qui fait toute la richesse (et l’authenticité) d’une incarnation.

En somme, c’est du fait même de son ignorance totale de ses origines, de son pouvoir réel et de ses buts, que la personnalité présente toute les qualités requises pour expérimenter vraiment la vie humaine d’un point de vue vraiment humain.

 

 

A noter qu’une personnalité, contrairement à la croyance populaire, n’a aucune incarnation ou vie passée !

C’est le Soi qui se réincarne, du moins en partie (de 8 à 15 % de son Essence, environ et à chaque fois) pas ses extensions qui elles, ne connaissent et ne vivent qu’une seule vie terrestre.

 

 

De fait, une personnalité ne peut pas non plus avoir de « vies futures » car les autres vies, passées ou futures, ne concernent que le Soi, pas ses extensions.

C’est en toute logique que nous pourrions affirmer ici que si une personnalité se réincarnait, après avoir quitté son corps de chair (mort), c’est à ce moment là qu’elle deviendrait vraiment mortelle ou qu’elle « mourrait » car, en pénétrant le petit corps d’un bébé à naître, elle perdrait tout souvenir de qui elle est ou était. Chaque personnalité n’a donc qu’une seule vie et après cette dernière, elle demeure sur les plans de conscience qui sont les siens, pour une durée qui peut aller de quelques milliers d’années à… l’éternité, selon ses choix et désirs.

 

 

C’est cet état de fait, mal compris par ailleurs, qui engendre cette peur panique de la mort. La programmation cellulaire du corps physique de la personnalité contient, comme message, de n’avoir que cette vie à vivre en tant qu’unité de conscience.

Le mental en déduit que, attendu que la personnalité a eut un commencement, elle connaîtra nécessairement une « fin » comparable à une mort définitive. Ce qui, bien évidemment, n’est pas le cas.

 

 

La réalité est à la fois plus belle et grandiose que cela ! Il existe deux « destinées probables » pour une personnalité terrestre : soit elle quittera son corps et redeviendra ce qu’elle était auparavant, c’est à dire une partie (un pourcentage) du Soi Naturel, soit elle continuera en tant que personnalité distincte sur l’un quelconque des plans invisibles et poursuivra sa vie en tant qu’entité distincte de sa Source (le Soi) et deviendra, à la longue et elle-même un Soi, (si tel est sa volonté) pouvant donner naissance à quelques extensions simultanées.

Deux destinées autrement plus spirituelles et rassurantes que le vulgaire destin supposé de l’être humain, se résumant à devoir tôt ou tard « mourir pour de vrai » !

 

 

Incarnations : Elles sont simultanées et non linéaires ou successives, comme le pensent généralement et à tort les étudiants qui n’ont pas encore compris que le temps et l’espace n’existent pas, ne sont que des notions humaines, ou encore, de simples vues de l’esprit.

Toutes les incarnations d’un même Soi (ou Individualité) se produisent en même temps. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous est possible d’avoir accès, en esprit (ou psychiquement) aux fameuses « vie passée »

 

 

En fait de « passées », elles se passent toutes en ce moment même, en même temps que notre présente vie personnelle. Et c’est parce qu’elles se déroulent « en ce moment », que nous pouvons les voir se dérouler sous les yeux de notre conscience, et comme si nous y étions vraiment !

Ce qui n’est faux qu’en partie, car une personnalité consiste en une certaine « quantité » de Soi-Conscience, généralement entre 8 et 15%, en moyenne et jusqu’à ce jour du moins, sauf pour certains génies de l’humanité.)

 

 

En fait, un peu de bon sens suffirait à nous faire admettre que si on peut « revivre » une vie passée, c’est qu’elle n’est pas « passée », justement, mais « se passe » (se produit) actuellement ET à chaque instant (en continue)

Il est bien plus difficile d’expliquer ce fait que de le comprendre, lorsqu’on y est directement confronté (comme pour tout, d’ailleurs)

 

Ceux qui peuvent vivre ce genre d’expérience à volonté -et ils sont rares- peuvent toujours tester cette affirmation : ils constateront que, en effet, quelle que soit l’heure ou l’époque où l’on tente ce genre de contact, on « tombe » immanquablement sur le déroulement d’une autre vie « en cours » (qui à son propre niveau se déroule dans son propre présent, donc)

Si nous désirons « voir » une époque précise et donnée, alors l’esprit « déroule » sa Mémoire Naturelle (les fameuses « Annales Akashiques ») et nous repasse simplement les parties du « film » (vie) qui se sont déjà déroulées, et ce EN RAPPORT avec le moment (ou la date) de notre propre incarnation, durant lequel nous en faisons la demande. Par exemple, si nous avons 5O ans, actuellement et dans cette vie, pour « voir » les dix ou quinze premières années d’une autre « extension » (personnalité de notre Soi), nous devons re dérouler le film jusqu’à 35 ou 40 années en arrière. Vous captez l’idée ?

 

 

Quelques explications supplémentaires 

 

 

Pourquoi existe-t-il tant de traditions différentes et de terme différents pour désigner des choses simples et identiques par ailleurs ? Pour deux raisons : l’une parce qu’il n’existe pas qu’une seule race et qu’un seul état d’esprit, et l’autre parce que les mentalités évoluent et nécessitent un enseignement évoluant en même temps qu’elles.

Il serait désastreux que la connaissance concernant une créature évolutive ne soit pas capable de s’adapter aux changements successifs de cette créature. Comme les mentalités diffèrent d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre et d’un continent à un autre, les tentatives d’adapter la spiritualité à ces différences évoluent (ou changent carrément) de siècles en siècles.

 

Il n’est pas toujours aisé de comprendre intellectuellement ce fait, mais même s’il n’existait qu’une seule vérité (ou connaissance) pour tous, il devrait tout de même exister plusieurs manières de la transmettre correctement à tous.

S’il n’existait pas des êtres, hommes et femmes, assez intelligents et intuitifs pour comprendre cette subtilité, citée en bleu ci-dessus, la connaissance véritable, c’est à dire celle qui est relative aux lois et aux principes qui président au fonctionnement de l’esprit universel, serait perdue depuis bien longtemps !

 

 

D’ailleurs, à chaque fois que (passé ou présent) les véritables initiés n’ont pas la possibilité ou la pleine liberté d’instruire avec quelque autorité, des âneries monumentales sont colportées à la place des lois spirituelles véritables.

Des siècles plus tard, tout le monde en rigole puis on repart pour un tour supplémentaire de conneries, propagées en toute quiétude par quelque Prélat de l’esprit s’étant autoproclamé Grand Gourou de ceci-cela ! Un exemple significatif de ce lamentable dérapage spirituel se retrouve dans la signification attribuée au mot Sanskrit « Karma » ! Vous ne savez pas ? Alors voici…

 

 

Le Karma : Pour le plus grand nombre (et je suis gentil ^^), ce terme sanskrit signifie que nous subissons, aujourd’hui, le résultat d’actes négatifs passés, commis par une autre personnalité que la nôtre (ce qui est très con, oui, je sais, mais bon, hein, c’est ainsi !)

Vous pouvez vérifiez quand vous voulez et sur n’importe quel moteur de recherche du web, la définition du mot « karma » et vous tomberez TOUJOURS sur une seule et même explication : le karma se résume à dépendre en grande partie de nos actes passés.

 

 

Si la mort existait, les Rishi et les premiers Siddha qui furent à l’origine de la psychologie ésotérique, se retourneraient dans leur tombe en entendant cela !

Comment l’être humain a pu devenir assez stupide pour avaler de telles couleuvres spirituelles ?

Comment peut-il accepter ne serait-ce que l’idée qu’il lui faut subir, dans cette vie, réussites et échecs et cela, en conséquence d’actes commis dans des vies passées, dont ils n’a, au demeurant, aucun souvenir ?

 

 

La loi divine serait si conne que cela ? Car même les lois humaines sont plus rationnelles et justes, c’est dire ! (Qui a gloussé ?)

Par exemple, si vous devez comparaître devant un Tribunal pour un crime que vous avez commis, si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens intellectuels et mentaux, aucun juge n’acceptera de vous condamner comme si vous étiez pleinement conscients de vos actes et des responsabilités qui s’y rapportent.

 

 

D’ailleurs, un châtiment serait, en plus d’injuste, complètement inutile puisque en tant que débile mental, vous ne pourriez pas avoir pleinement conscience du rapport -établit par des tiers- entre vos responsabilités civiques préalables, d’une part, et les effets qui résultent de tout actes répréhensibles tombant sous le coup d’une loi civile, d’autre part.

Cette mauvaise définition du mot « Karma » est due en grande partie au manque de connaissances réelles des plus célèbres Orientalistes anciens et modernes qui tentèrent, chacun à leur tour, de traduire dans leur propre langue puis d’adapter à la mentalité de leurs semblables, des textes d’une profondeur qui leur avait, selon toute apparence, totalement échappée.

 

 

Car aucun initié du passé n’aurait prétendu que le présent d’une personnalité peut dépendre du passé d’une autre ! Encore moins des actes commis jadis par une autre personne ayant vécu en des lieux et à partir d’un état d’esprit différents !

Les vrais initiés savent tous qu’avant toute action naît une pensée qui lui est préalable et qui est ensuite responsable d’une éventuelle action (logique)Cette pensée peut être consciente et volontaire ou bien inconsciente et involontaire.

 

 

Mais il ne peut y avoir d’action sans une pensée préalable ! De fait, le mot « Karma » ne peut pas se référer à un acte; il ne peut, au pire, que se référer à une pensée qui précède puis qui produit un acte.

Il me semble logique de placer LA CAUSE avant tout effet qu’elle pourrait produire… Même si, en réalité, « Cause et effets sont simultanées, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (ce mental ci) »

 

 

Les vrais initiés savent aussi que, selon une des principales lois spirituelles, « Tout est double » (cf : Table d’Émeraude ou « Le Kybalion »)Partant, ils ne pouvaient pas employer un seul mot pour désigner une loi aussi importante.

Les deux termes originaux exacts étaient (et sont toujours) :

 

« Karma Chitta »

 

Ce qui signifie : « Mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) »

(Note rapide : Chitta représente l’esprit, tandis que Chitti représente la conscience ou l’esprit à sa plus haute fréquence cosmique.

Ces « mouvements » correspondent bien entendu à nos processus mentaux (pensées, réflexion, visualisation, etc) et le sens originel du mot « karma » était résumé par les premiers psychologues ésotéristes par cette phrase, une fois traduite et adaptée, bien évidemment :

« Homme, tant que tu penseras d’une manière précise et immuable, tu vivras des évènements extérieurs qui seront en correspondance directe avec tes pensées et qui seront tout aussi précis et immuables, car tu vivras, toujours et en tout temps, le contenu formel de tes pensées. »

 

Les psychologues ésotéristes (ou psy éso comme je dis pour faire plus court) sont pour une transmission Initiatique adaptée à l’époque, au lieu, à la race et à l’état d’esprit général « en cours » Mais ils sont aussi et surtout POUR la conservation intégrale des lois originelles ! Adapter est une chose, transformer le contenu en est une autre !

Contrairement à l’adage :  « Il est possible de traduire sans trahir ! », il est tout à fait possible d’effectuer des traductions successives, sans pour autant, en changeant la lettre, changer l’esprit. Il suffit pour cela que le traducteur possède une maîtrise intellectuelle suffisante de son sujet, voilà tout. N’est-ce pas vrai pour tous les domaines de notre vie, d’ailleurs ?

 

 

J’espère que, cette petite révision pour les uns, et découverte initiatique pour les autres, sera appréciée à sa juste valeur et que le lecteur deviendra (encore) plus conscient de l’importance de bien connaître un sujet avant de l’enseigner ou de le transmettre à son tour, et ce, quelle que soit la façon ou la méthode.

Rien n’est plus dangereux qu’une connaissance incomplète, si ce n’est une fausse connaissance ! Vous pouvez toujours vous référer à l’étymologie d’un terme pour essayer de définir son sens premier et réel. Attention aux faussaires de l’esprit, qui peuvent se transformer ou devenir les fossoyeur de la connaissance initiatique !

 

 

Vos questions, commentaires et critiques constructives seront les bienvenus et il sera répondu à tous et à chacun, ceci dans la mesure de mes disponibilités s’entend. 😀

Bien à vous tous

Serge

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