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Centre Sacré et Tantrisme Psychologique

Chakra5Je crois qu’il est temps de révéler à un public intéressé, une des facettes les moins connues de la « science des Chakra » (sans « S », c’est pas du français, merci !) Pour gagner du temps, nous allons présenter le sujet globalement et rapidement, puis à la demande, nous développerons tel ou tel autre aspect particulier du sujet. Cette manière de procéder nous permettra de nous faire une idée générale et immédiate du sujet, de façon à ne retenir, dans cet article, que ceux de mes lecteurs, assidus ou occasionnels, qui sont vraiment intéressés par le sujet, et non pas seulement les « touristes spirituels« , comme j’aime à le dire pour plaisanter.

 

 

 

chakra N°2Nous savons que le second chakra se nomme en Français « Centre Sacré » Pourquoi sacré ? Parce que ça crée quelque chose. Et ça crée quoi ? Une individualité consciente et éternelle… Excusez du peu ! Ce Centre a pour fonction de « libérer » la conscience potentielle contenu dans l’esprit du Tout. Ce second Chakra en montant, ou « Centre Sacré » (Swaddhisthana, en sanskrit) est considéré comme étant le siège du Soi (sens du mot « swaddhisthan« , soit dit en passant.)

 

 

 


chakra N°2-2S‘il est le siège du Soi, c’est qu’il est aussi le siège du processus énergétique qui permet à une personne de se ressentir consciemment comme étant « quelqu’un », c’est-à-dire non pas seulement un amalgame de pensées et d’émotions complexes, mais bien un être vivant et conscient.
Pour le dire encore plus simplement : imaginez que ce Chakra, situé aux alentours de votre nombril, est comparable à un « moteur » qui, s’il est ACTIF et correctement aligné, est capable de transformer ce bout de viande dont la température est de 37.2 le matin (lol) en un être conscient de vivre et qui peut s’exclamer fou de joie :

« Je Suis Moi ! »

 

 

 

 

moteur-motoLes plus futés l’auront compris : ce Chakra est le moteur de la conscience, à savoir une machine à rendre « toujours plus soi » et toujours plus conscient de l’être. Chez l’être humain ordinaire, c’est-à-dire qui manifeste le même degré de prise de conscience spirituelle qu’une morue à l’état adulte (lol), ce Centre spirituel est pour ainsi dire endormi, sans pour autant être complètement inactif. Chez les personnes qui paraissent vives d’esprit et qui manifestent une forme d’intelligence jugée peu ordinaire, ce même Centre est à 15 ou 20 % actif, tout au plus. Chez les génies, il n’est pas plus actif que 25 % environ…

Ceci vous laisse supposer ce que peut être (ou devenir) un homme dont ce même Chakra est actif ne serait-ce qu’à moitié ! (50 %) Pour info, seuls les Grands Maîtres ont un tel Centre de pleinement actif.

 

 

Pour résumer

 

 

manipura-03Le Centre Sacré est cette machine à produire de la conscience à partir de l’expérience vivante dans la chair, et qui transforme un simple homme en une sorte de dieu (en exagérant.) Plus il est actif, plus la personne (même physique ou sociale) manifeste d’intelligence et de conscience spirituelle. Faisons un break pour vérifier si tout le monde suit et pour accueillir, peut-être, les toutes premières questions ou demandes d’éclaircissements… Ainsi, le second Chakra conserve en son sein deux choses : Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes (on va dire les schémas mentaux) et notre réservoir d’êtreté, notre capacité à être plus soi encore, si l’on puis dire.

En somme, le second Chakra contient le « Soi » et le « non-Soi » ! Certaines choses activent le moteur du « Soi » (notre potentiel), certaines autres choses activent le « non-Soi » (nos programmations.)

 

 

 

Au départ, ceux et celles qui ne désirent pas se réformer, s’améliorer, se développer ou toute autre expression favorite de votre choix, ceux-là, donc, ne peuvent pas faire l’amour (sexe) sans voir rappliquer des entrailles de leur terre intérieure, tous les démons qui en tapissent les parois ! Du coup, faire l’amour devient un sport dangereux pour l’ego, car le Centre Karmique est très fortement stimulé par l’acte sexuel. Et c’est fait exprès par la Nature ! Cette dernière, fine mouche, se tient ce langage :

 

« Ah tu ne veux pas évoluer, hein ? Alors quand tu voudras faire autre chose que pipi avec ton attirail, tu seras obligé de te farcir cette vérité de ton être que tu redoutes tant de rencontrer ! »

 

 

 

faire l'amour2C‘est pour cela que pour beaucoup, baiser rend con ! En somme, c’est celui qui use de son sexe qui se fait B… en beauté par Dame Nature qui l’attendait là où personne ne pouvait s’imaginer la trouver. Et ceux dont le karma n’est plus aussi compulsif ou qui n’existe plus ? Pour ceux là, il n’y a plus d’acte sexuel : ils font l’amour, même s’ils ne le désirent pas. Mais laissons là ce genre d’individus qui ne se trouvent pas sous les sabots d’un cheval (on se demande ce qu’ils y foutraient, d’ailleurs, mais bref) et voyons plutôt ce qui se passe pour le commun des mortels qui tente, bien légitimement, de prendre son pied, croyant ainsi tout oublier et se détendre un moment…

 

 

 

 

barattageConnaissez-vous le sens spirituel du mot « baratter » ou « barattage » ? Durant l’acte sexuel ordinaire, le Chakra N° 2 est légèrement activé, mais cette activité n’est pas suffisante pour dynamiser vraiment les divers conditionnements mentaux ou « schémas » qui existent, sous forme de « germes mentaux » au niveau vibratoire du Chakra (et non « dedans. ») Toutefois, lors de l’orgasme, le Chakra est si activé, que les germes mentaux les plus actifs, en temps ordinaire, sont littéralement boostés et multiplient par dix leur pouvoir compulsif sur la personne.

 

 

 

 

femme solaireL‘ego est au courant de ces choses et l’un de ses réflexes favoris et de diminuer, voire de supprimer carrément l’orgasme (surtout chez les femmes) ceci afin d’éviter de devoir s’occuper du passif karmique. Mais du même coup, les femmes se retrouvent alors privées de toute chance d’être un jour réellement épanouies et heureuses. Chez l’homme, d’autres mécanismes entrent en jeu, que nous étudierons peut-être un jour, car ils sortent sensiblement du cadre général de la présente étude.

 

 

Le Centre Sacré est un Centre Divin par excellence. Là se trouve la Réserve de Chakra2-BConscience de Soi. Là se trouve l’Illimité, et là se trouve… Tout ce que nous pourrions être par ailleurs, si nous n’avions pas cette fâcheuse manie humaine de nous accrocher désespérément à… Ce que nous sommes déjà ! Le sexe permet-il l’épanouissement de l’être ? Réponse : Oui, et c’est même la voie la plus rapide et « secouante » qui soit !

 

 

 

 

Eros2Alors pourquoi ceux qui font l’amour régulièrement ne sont-ils pas tous épanouis ? Parce qu’ils ne font pas l’amour, justement : ils brassent seulement le connu, le vécu et le rassurant ! Ils font du barattage énergétique, ils ne traitent et ne vident rien du tout. Cela revient à remuer un verre d’eau dans lequel du sable repose au fond. On imagine le résultat. Celui ou celle qui choisi un conjoint ou un partenaire sexuel, croit être libre de choix. En réalité, la personne est encore tributaire de certains critères de choix. Et je ne parle pas de critères physiologiques, qui ne sont que des excuses pour masquer la vérité : je parle ici d’archétypes mentaux !

Le centre Sacré est considéré comme celui du « Karma. » Les mots sanskrits Karma Chitta signifient « Mouvements de l’esprit » (processus mentaux, donc.) Lorsque nous choisissons un partenaire sexuel, nous prenons « celui qui nous convient le mieux« , n’est-ce pas ? Et c’est bien là le drame, croyez-moi ! Car ce qui semble nous convenir est surtout ce qui nous aide le plus à nous trahir !

 

 

 

 

Voici à présent un résumé de ce qu’est le Tantrisme, selon la Psychologie Ésotérique s’entend : Le Tantrisme est l’Art du Plaisir, de tous les plaisirs. Des circuits énergétiques inusités existent dans le corps. Ces circuits sont en fait bloqués depuis la prime enfance, cela du fait même que nos parents n’ont su nous transmettre que ce qu’on leur a à eux-mêmes transmis (autrement dit, pas grand chose de terriblement ludique ! ) Les divers schémas, les émotions refoulées, les « non-dits » et autres bestioles agréables du même genre, ont pour effet de bloquer la libre circulation de l’énergie vitale dans ces fameux Canaux (Nadi).

 

 

 

 

ErosCes canaux sont différents de ceux qui s’occupent de la santé : on peut être en bonne santé mais avoir « un parapluie dans le cul » (lol) et être coincé de l’Éros. Éros est la sensation ou l’effet immédiat qui résulte d’une ouverture de ces Canaux. L’action Tantrique consiste à « forcer » légèrement ces circuits et à faire réagir la personne par des diverses techniques, toutes associées au magnétisme et donc, à l’énergétique. Cela a pour effet de faire réagir l’âme, à savoir les structures énergétiques formées par la somme de nos pensées et de nos émotions, le tout étant parfois regroupé sous le terme générique de « corps psychique » ou, plus rarement, « corps animique » (animique =  relatif à l’âme.)

En somme, le Tantrika (pratiquant du Tantrisme) qui agit sur une autre personne, travaille à la fois son énergétique et ses perceptions sensuelles.

 

 

 

tantrisme6Il existe plusieurs niveaux de Tantrisme, le dernier étant bien entendu purement sexuel, c’est-à-dire que le Tantrika se sert de sa propre ouverture pour forcer gentiment celle d’autrui. Le plus difficile, en Tantrisme, n’est pas le côté purement sensuel ou même sexuel : en effet, les gens ne sont pas habitués à ressentir dans leur chair de la tendresse, de l’affection, du respect et de l’amour.

Certains réagissent donc assez violemment, cela en laissant ressortir de vieux schémas qui se délogent alors de la mémoire cellulaire.

Il n’existe pas de séances de Tantrisme sans effets, mais il existe des séances qui doivent être stoppées avant la fin, car la personne se retrouve confrontée à des peurs enfouies (car refoulées) qui menacent de ressurgir brusquement, avec la délicatesse d’un raz-de-marée ! On pourrait dire enfin que le Tantrisme est la mort de sentiments humains aussi merdiques que, et par exemple, la jalousie et l’instinct de possession, qui sont hélas l’indice d’un niveau d’évolution assez moyen (pour rester poli.)

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Instructeur dans les temps modernes

Que pourrait bien être un instructeur (en psychologie ésotérique) dans notre monde moderne ? Certainement pas ce qu’il était encore voici cent ans ! Les mentalités évoluent (ou sont censées le faire) et donc, les techniques d’enseignement doivent évoluer de pair.

De nos jours, un instructeur se doit de montrer ce qu’il convient de réformer chez ses élèves. Seulement montrer ! S’il doit argumenter, démontrer, insister « pour le bien de l’élève », alors c’est que l’instructeur n’est pas adapté à l’élève et que l’élève n’en est pas encore un !

 

 

 

 

En effet, si un élève refuse d’être instruit, alors l’instructeur doit cesser immédiatement d’aider et d’instruire. Non pas cesser « pour ce coup ci » et dans l’attente de meilleures dispositions chez l’élève, mais bien cesser définitivement d’instruire, cette personne et pour cette vie. Certains d’entre les élèves d’aujourd’hui, sont issus de Soi Naturels dont les extensions demeurent des élèves depuis des milliers d’années. Ils ne progressent pas, ils refusent de se réformer vraiment. Ou de s’assumer.

Si un instructeur insiste pour instruire un tel élève, alors il se manque de respect et donne de faux espoirs à celui qui n’est pas digne d’être appelé « élève » puisque refusant de s’élever lui-même au-dessus des limites imposées par son propre ego.  Si l’élève n’a pas appris alors que son propre Soi l’inspire ou tente de le faire, que peut donc faire l’instructeur que l’élève n’aurait pas pu faire lui-même et durant la vie terrestre ? A méditer, pour les instructeurs comme pour les élèves.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La prostitué intime

relationnel9Dans notre vie relationnelle nous avons à faire face au plus élevé des défis : être aimés et acceptés tels que nous sommes tout en demeurant ce que nous sommes. Quoique nous puissions prétendre, nous aimons tous nous sentir aimés et acceptés en l’état, si je puis dire. Et ceux qui se comportent comme s’ils se foutaient bien de ce que l’on peut penser d’eux-mêmes sont bien souvent des hommes et des femmes déçues dans leurs propres attentes envers autrui et qui laissent croire qu’ils n’ont plus rien à faire du regard de leurs contemporains.

 

 

 

prostituerA l’inverse, il existe des personnes si dépendantes de ce même regard posé par les autres sur eux-mêmes, qu’ils sacrifieraient tout pour être aimés et considérés. Au point ou, justement, ils font tout et n’importe quoi dans l’espoir de plaire. En psychologie ésotérique (ou « psy éso » pour faire court), on appelle ce schéma maître « La prostitué intime. »

L’expression en elle-même est assez parlante, il me semble, pour ne pas avoir à être expliquée. Cette « prostitué intime », comme son nom l’indique, nous oblige à toutes formes de bassesses morales et sociales pour obtenir attention, amour, fidélité ou autre de la part nos semblables.

 

 

 

Il existe deux polarités pour cette catin intérieure : La positive et active par le biais de laquelle la personne est active et n’hésite pas à nuire à autrui pour conserver son intérêt et l’exclusivité de tout ce qu’il pourrait offrir à autrui comme attention et amour.
La négative et passive, par le biais de laquelle la personne est pour ainsi dire soumise à cause de sa dépendance et n’hésite pas à sacrifier certains aspects de sa vie, voire de tricher sur sa valeur réelle, ceci afin de conserver l’intérêt constant chez autrui.

 

 

 

drameLes deux polarités présentent bien évidemment des mécanismes de domination ou de défense qui leur sont propres. La prostitué active essayera de faire culpabiliser l’autre et de lui montrer, parallèlement, à quel point il est aimé, a de la chance, ne connait pas son bonheur, etc. La prostitué passive est uniquement axée sur le rôle de la victime toute désignée. Les deux polarités usent de drame pour atteindre leur but; l’active sera une dramaturge qui menace et qui impressionne sa victime, tandis que la passive cherchera à attirer sur elle la compassion des autres afin de renforcer sa position de victime, de pauvre petite chose sans défense et abusée par la médiocrité d’autrui.

Ces quelques développements pourront déjà vous inspirer quelques idées annexes, des témoignages ou bien des remises en question si quelque chose tente de réagir en vous à la lecture de ce sujet…

 

 

 

Serge  Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Celui qui regarde

Changer le monde6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?  » Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ?  » Le monde, c’est ton regard ! Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité et sous notre nez ?

 

 

 

le monde est en nousLes Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

« Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, dans votre conscience. C’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur. »

 

 

 

 

l'homme de demain

Bien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (spirituel =  » Relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit « ), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ? Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.)

 

 

 

 

 

l'illusion2Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous « croyons » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie ! Alors qu’en fait, cela devrait se comprendre plutôt ainsi :

« l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience. »

 

 

 

 

l'illusion3Comprenez-vous la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas  » dehors  » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête  » ! ) De fait, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que dans notre tête, N’EST PAS une vérité mais une DEMI VÉRITÉ ! Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des (apparents) paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent d’ailleurs être conciliés, par une vision déprogrammée et non dualiste.)

 

 

 

 

Regard sur le MondeRéfléchissons un instant. S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve en fait et nécessairement en nous, puisque l’homme ne fait que projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres, alors les Grands Maîtres qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes de l’esprit ! Marrant non ? Ouep ! Mais instructif aussi, moi je vous le dis !

 

 

 

regarder au-dehorsInstructif, car si la prémisse est exacte, alors il existerait bien un regard dépassionné et objectif que certaines personnes pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent.

Qui le composent non pas dehors, mais au véritable endroit où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres… Mais au fait, où se situerait un tel monde rempli de tels êtres, selon vous ?

 

 

 

 

Ce n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons nous la prendre en pleine gueule et juger ainsi de sa masse ! Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens. Puisque notre corps de chair vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire correspondant au monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché. Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit avec lequel nous faisons corps «  plus exactement, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas que cela et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille à chacun de nos différents  » corps  » ou niveaux d’expression (et nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

C‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent aujourd’hui ce qu’ils pouvaient bien fumer comme herbe et à leur époque ! Et ils ont raison de se le demander. Le sujet est très mal expliqué et présenté en la hâte. Mais ceux qui ont la possibilité de voir certaines choses réalisent que la matière, même « dense« , est faite d’énergie, de particules de lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie, le Verbe, la Vibration Divine ou de la Création continue, permanente. Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles pourraient vibrer, les formes qu’elles occasionnent sont perçues comme étant très solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR notre cerveau actuel et POUR les cellules de notre corps physique (en fait pour nos 5 sens objectifs.)

 

 

 

 

corps spirituelA d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des choses solides et compactes. Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera solide pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau sur le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

l'intellectIl est PRIMORDIAL que la compréhension intellectuelle du sujet arrive A LA SUITE de l’expérience directe de ce même sujet, et non avant, sinon l’esprit intellectuel passe à autre chose et refuse toute forme d’expérience ultérieure relative à ce sujet. Pour terminer, ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre de l’homme, qui manque de force ou de conviction.

Mais bon, allez ! Cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, vous le savez fort bien, n’est-ce pas ?

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Interview Nicolas Souchal – En 5 parties – Par Stéphane (Oromasus)

StephaneVoici une très intéressante interview, réalisée et conduite par Oromasus (Stéphane) du forum Psukelogos et pour son site « Eon-de-l’Etoile. »
La première partie de cette interview retrace l’itinéraire de Nicolas Souchal depuis sa formation d’Ingénieur en Sciences et Technologies de l’Information, à l’École Centrale d’Électronique (ECE) de Paris, jusqu’à son voyage de fin d’étude en Inde.

 

 

 

 

La deuxième partie de cette interview de Nicolas Souchal commence par l’évocation de son voyage initiatique en Inde, l’occasion pour lui d’entendre parler pour la première fois des thérapies quantiques. C’est dans cette branche peu connue en France, qu’il décide ensuite de faire carrière. Pour le compte de XEDE international dans un premier temps, puis pour sa propre société Corzéame à l’heure actuelle. La création de cette dernière coïncide avec son départ de Paris pour la Dordogne comme il nous l’explique.

 

 

 

 

Nous entrons maintenant de plein pied dans le vif du sujet.
Cette troisième partie décrit ce sur quoi -et à quel niveau- interviennent les thérapies quantiques.
Nicolas nous y présente une famille d’appareils capables de lire et d’influer sur notre santé globale ou sur nos différents équilibres corporels et organiques.
Ils sont utiles pour déceler des troubles avant qu’ils ne se manifestent physiquement, ou pour ré-informer notre enveloppe corporelle aux endroits où elle présente des signes évidents de déséquilibre.

 

 

 

 

Pour ceux que le sujet intéresse, la partie suivante permet de faire la distinction entre les trois grandes familles d’appareils de Bio-résonance, tout en permettant d’en mieux cerner le fonctionnement technique.

 

 

 

 

La dernière partie aborde des notions plus ésotériques, liées à la santé en général, à l’aspect énergétique et intuitif des thérapies quantiques.
Quand Nicolas décrit sa méthode thérapeutique et sa conception générale des mécanismes en jeu, son propos rejoint les grands thèmes de la psychologie ésotérique, comme présentés sur le forum de l’Association Culturelle « Psukelogos. » Les explications de Nicolas sont claires et rationnelles, ce qui facilite la compréhension de ces sujets très mal compris, souvent craints, et du coup, très rarement débattus.

 

 

 

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Blog Eon-de-l’EtoileOromasus – http://www.psukelogos.com/eon/

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Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)