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Centre Sacré et Tantrisme Psychologique

Chakra5Je crois qu’il est temps de révéler à un public intéressé, une des facettes les moins connues de la « science des Chakra » (sans « S », c’est pas du français, merci !) Pour gagner du temps, nous allons présenter le sujet globalement et rapidement, puis à la demande, nous développerons tel ou tel autre aspect particulier du sujet. Cette manière de procéder nous permettra de nous faire une idée générale et immédiate du sujet, de façon à ne retenir, dans cet article, que ceux de mes lecteurs, assidus ou occasionnels, qui sont vraiment intéressés par le sujet, et non pas seulement les « touristes spirituels« , comme j’aime à le dire pour plaisanter.

 

 

 

chakra N°2Nous savons que le second chakra se nomme en Français « Centre Sacré » Pourquoi sacré ? Parce que ça crée quelque chose. Et ça crée quoi ? Une individualité consciente et éternelle… Excusez du peu ! Ce Centre a pour fonction de « libérer » la conscience potentielle contenu dans l’esprit du Tout. Ce second Chakra en montant, ou « Centre Sacré » (Swaddhisthana, en sanskrit) est considéré comme étant le siège du Soi (sens du mot « swaddhisthan« , soit dit en passant.)

 

 

 


chakra N°2-2S‘il est le siège du Soi, c’est qu’il est aussi le siège du processus énergétique qui permet à une personne de se ressentir consciemment comme étant « quelqu’un », c’est-à-dire non pas seulement un amalgame de pensées et d’émotions complexes, mais bien un être vivant et conscient.
Pour le dire encore plus simplement : imaginez que ce Chakra, situé aux alentours de votre nombril, est comparable à un « moteur » qui, s’il est ACTIF et correctement aligné, est capable de transformer ce bout de viande dont la température est de 37.2 le matin (lol) en un être conscient de vivre et qui peut s’exclamer fou de joie :

« Je Suis Moi ! »

 

 

 

 

moteur-motoLes plus futés l’auront compris : ce Chakra est le moteur de la conscience, à savoir une machine à rendre « toujours plus soi » et toujours plus conscient de l’être. Chez l’être humain ordinaire, c’est-à-dire qui manifeste le même degré de prise de conscience spirituelle qu’une morue à l’état adulte (lol), ce Centre spirituel est pour ainsi dire endormi, sans pour autant être complètement inactif. Chez les personnes qui paraissent vives d’esprit et qui manifestent une forme d’intelligence jugée peu ordinaire, ce même Centre est à 15 ou 20 % actif, tout au plus. Chez les génies, il n’est pas plus actif que 25 % environ…

Ceci vous laisse supposer ce que peut être (ou devenir) un homme dont ce même Chakra est actif ne serait-ce qu’à moitié ! (50 %) Pour info, seuls les Grands Maîtres ont un tel Centre de pleinement actif.

 

 

Pour résumer

 

 

manipura-03Le Centre Sacré est cette machine à produire de la conscience à partir de l’expérience vivante dans la chair, et qui transforme un simple homme en une sorte de dieu (en exagérant.) Plus il est actif, plus la personne (même physique ou sociale) manifeste d’intelligence et de conscience spirituelle. Faisons un break pour vérifier si tout le monde suit et pour accueillir, peut-être, les toutes premières questions ou demandes d’éclaircissements… Ainsi, le second Chakra conserve en son sein deux choses : Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes (on va dire les schémas mentaux) et notre réservoir d’êtreté, notre capacité à être plus soi encore, si l’on puis dire.

En somme, le second Chakra contient le « Soi » et le « non-Soi » ! Certaines choses activent le moteur du « Soi » (notre potentiel), certaines autres choses activent le « non-Soi » (nos programmations.)

 

 

 

Au départ, ceux et celles qui ne désirent pas se réformer, s’améliorer, se développer ou toute autre expression favorite de votre choix, ceux-là, donc, ne peuvent pas faire l’amour (sexe) sans voir rappliquer des entrailles de leur terre intérieure, tous les démons qui en tapissent les parois ! Du coup, faire l’amour devient un sport dangereux pour l’ego, car le Centre Karmique est très fortement stimulé par l’acte sexuel. Et c’est fait exprès par la Nature ! Cette dernière, fine mouche, se tient ce langage :

 

« Ah tu ne veux pas évoluer, hein ? Alors quand tu voudras faire autre chose que pipi avec ton attirail, tu seras obligé de te farcir cette vérité de ton être que tu redoutes tant de rencontrer ! »

 

 

 

faire l'amour2C‘est pour cela que pour beaucoup, baiser rend con ! En somme, c’est celui qui use de son sexe qui se fait B… en beauté par Dame Nature qui l’attendait là où personne ne pouvait s’imaginer la trouver. Et ceux dont le karma n’est plus aussi compulsif ou qui n’existe plus ? Pour ceux là, il n’y a plus d’acte sexuel : ils font l’amour, même s’ils ne le désirent pas. Mais laissons là ce genre d’individus qui ne se trouvent pas sous les sabots d’un cheval (on se demande ce qu’ils y foutraient, d’ailleurs, mais bref) et voyons plutôt ce qui se passe pour le commun des mortels qui tente, bien légitimement, de prendre son pied, croyant ainsi tout oublier et se détendre un moment…

 

 

 

 

barattageConnaissez-vous le sens spirituel du mot « baratter » ou « barattage » ? Durant l’acte sexuel ordinaire, le Chakra N° 2 est légèrement activé, mais cette activité n’est pas suffisante pour dynamiser vraiment les divers conditionnements mentaux ou « schémas » qui existent, sous forme de « germes mentaux » au niveau vibratoire du Chakra (et non « dedans. ») Toutefois, lors de l’orgasme, le Chakra est si activé, que les germes mentaux les plus actifs, en temps ordinaire, sont littéralement boostés et multiplient par dix leur pouvoir compulsif sur la personne.

 

 

 

 

femme solaireL‘ego est au courant de ces choses et l’un de ses réflexes favoris et de diminuer, voire de supprimer carrément l’orgasme (surtout chez les femmes) ceci afin d’éviter de devoir s’occuper du passif karmique. Mais du même coup, les femmes se retrouvent alors privées de toute chance d’être un jour réellement épanouies et heureuses. Chez l’homme, d’autres mécanismes entrent en jeu, que nous étudierons peut-être un jour, car ils sortent sensiblement du cadre général de la présente étude.

 

 

Le Centre Sacré est un Centre Divin par excellence. Là se trouve la Réserve de Chakra2-BConscience de Soi. Là se trouve l’Illimité, et là se trouve… Tout ce que nous pourrions être par ailleurs, si nous n’avions pas cette fâcheuse manie humaine de nous accrocher désespérément à… Ce que nous sommes déjà ! Le sexe permet-il l’épanouissement de l’être ? Réponse : Oui, et c’est même la voie la plus rapide et « secouante » qui soit !

 

 

 

 

Eros2Alors pourquoi ceux qui font l’amour régulièrement ne sont-ils pas tous épanouis ? Parce qu’ils ne font pas l’amour, justement : ils brassent seulement le connu, le vécu et le rassurant ! Ils font du barattage énergétique, ils ne traitent et ne vident rien du tout. Cela revient à remuer un verre d’eau dans lequel du sable repose au fond. On imagine le résultat. Celui ou celle qui choisi un conjoint ou un partenaire sexuel, croit être libre de choix. En réalité, la personne est encore tributaire de certains critères de choix. Et je ne parle pas de critères physiologiques, qui ne sont que des excuses pour masquer la vérité : je parle ici d’archétypes mentaux !

Le centre Sacré est considéré comme celui du « Karma. » Les mots sanskrits Karma Chitta signifient « Mouvements de l’esprit » (processus mentaux, donc.) Lorsque nous choisissons un partenaire sexuel, nous prenons « celui qui nous convient le mieux« , n’est-ce pas ? Et c’est bien là le drame, croyez-moi ! Car ce qui semble nous convenir est surtout ce qui nous aide le plus à nous trahir !

 

 

 

 

Voici à présent un résumé de ce qu’est le Tantrisme, selon la Psychologie Ésotérique s’entend : Le Tantrisme est l’Art du Plaisir, de tous les plaisirs. Des circuits énergétiques inusités existent dans le corps. Ces circuits sont en fait bloqués depuis la prime enfance, cela du fait même que nos parents n’ont su nous transmettre que ce qu’on leur a à eux-mêmes transmis (autrement dit, pas grand chose de terriblement ludique ! ) Les divers schémas, les émotions refoulées, les « non-dits » et autres bestioles agréables du même genre, ont pour effet de bloquer la libre circulation de l’énergie vitale dans ces fameux Canaux (Nadi).

 

 

 

 

ErosCes canaux sont différents de ceux qui s’occupent de la santé : on peut être en bonne santé mais avoir « un parapluie dans le cul » (lol) et être coincé de l’Éros. Éros est la sensation ou l’effet immédiat qui résulte d’une ouverture de ces Canaux. L’action Tantrique consiste à « forcer » légèrement ces circuits et à faire réagir la personne par des diverses techniques, toutes associées au magnétisme et donc, à l’énergétique. Cela a pour effet de faire réagir l’âme, à savoir les structures énergétiques formées par la somme de nos pensées et de nos émotions, le tout étant parfois regroupé sous le terme générique de « corps psychique » ou, plus rarement, « corps animique » (animique =  relatif à l’âme.)

En somme, le Tantrika (pratiquant du Tantrisme) qui agit sur une autre personne, travaille à la fois son énergétique et ses perceptions sensuelles.

 

 

 

tantrisme6Il existe plusieurs niveaux de Tantrisme, le dernier étant bien entendu purement sexuel, c’est-à-dire que le Tantrika se sert de sa propre ouverture pour forcer gentiment celle d’autrui. Le plus difficile, en Tantrisme, n’est pas le côté purement sensuel ou même sexuel : en effet, les gens ne sont pas habitués à ressentir dans leur chair de la tendresse, de l’affection, du respect et de l’amour.

Certains réagissent donc assez violemment, cela en laissant ressortir de vieux schémas qui se délogent alors de la mémoire cellulaire.

Il n’existe pas de séances de Tantrisme sans effets, mais il existe des séances qui doivent être stoppées avant la fin, car la personne se retrouve confrontée à des peurs enfouies (car refoulées) qui menacent de ressurgir brusquement, avec la délicatesse d’un raz-de-marée ! On pourrait dire enfin que le Tantrisme est la mort de sentiments humains aussi merdiques que, et par exemple, la jalousie et l’instinct de possession, qui sont hélas l’indice d’un niveau d’évolution assez moyen (pour rester poli.)

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Vous avez dit Karma ?

karma3Je suis toujours surpris de constater à quel point les chercheurs modernes en spiritualité manquent de curiosité et emploient des termes à tort et à travers sans se soucier de son histoire, de son étymologie et donc, de son sens premier. Il en va ainsi pour le mot sanskrit « karma » qui est si mal compris des Occidentaux, que c’est à se demander comment ils ne le prennent pas encore pour le nom d’une marque de lessive ! Il est impropre d’utiliser le mot « karma » tout seul, car il signifie « mouvement« , dans sa traduction la plus littérale. Mouvement de quoi ?

Justement, tout le monde semble oublier de le préciser. L’expression originale était « Karma Chitta » qui signifie littéralement « mouvements de l’esprit » et qui se réfère, bien entendu, aux processus mentaux de l’homme.

Voici ce qu’il était écrit, il y a quelques années,  sur le premier « Wiki » de nôtre Forum Psukelogos :

 

( कर्म de la racine KRI, signifiant “mouvement” plutôt que acte ou action) Ce mot est en effet souvent traduit par acte ou action, ce qui est impropre car l’action consiste avant tout en un mouvement et, de toutes manières, une pensée précède toujours une action, quelle qu’elle soit.

Le Sanskrit est une langue subtile qui peut être interprétée à plusieurs niveaux en simultané et nous préférons largement cette interprétation là, pour des raisons évidentes (voir à “Karma Chitta”)

Il est difficile de parler du “karma” sans se référer à l’esprit (Chitta) car ce qui bouge, remue sans cesse (karma) et conditionne notre vécu, c’est justement l’esprit, notre esprit.

Contrairement à la croyance populaire, le Karma ne consiste PAS à subir sans broncher les conséquences d’actes posés par d’autres personnalités que la notre ayant vécues dans d’autres vies.

Le véritable karma s’écrit au fur et à mesure de notre vie, par le déroulement de nos processus mentaux et surtout, par leur contenu formel. En surveillant nos pensées et, surtout, en nous distinguant d’elles, nous pouvons transformer leur contenu et donc réécrire notre destinée.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Observateur et observé

Krishnamurti2Durant des décennies, des initiés se sont cassés le bol à essayer de comprendre un apparent paradoxe repris avec bonheur (et agaçant beaucoup) par le célèbre Krishnamurti (pour ceux qui connaissent) Pour ceux qui l’ignore, quels que soient les « courants de pensée » présents en Inde, on pourrait tous les résumer en deux écoles différentes :
1. Celle qui présente le mode de fonctionnement erroné de l’esprit humain et qui en développe les causes, raisons et remèdes.
2. Celle qui présente le mode de fonctionnement correct (ou clarifié) de ce même esprit humain.

 

 

 

En somme, l’une place l’accent sur ce qui cloche et développe ce sujet tandis que l’autre place immédiatement l’accent sur la bonne façon de se servir de l’esprit et développe également le sujet sous toutes ses coutures. Le second « courant de pensée » est représenté surtout par les anciens Rishi de l’inde et par leurs dignes successeur, deux mille ans plus tard, les Siddha (Shivaïsme du Cachemire, Shiva-sutra)
Comme le savent ceux qui fréquentent notre association culturelle et notre forum, depuis plus de sept ans, à présent (note : écrit en 2013), Lætitia -ma femme- et moi-même, nous rattachons plus particulièrement à cette seconde École de pensée, délaissant largement la première qui, selon nous, ne peut entrainer que plus de confusion mentale encore. Surtout à notre époque moderne. Jugeons plutôt…

 

 

Selon la seconde École (Rishi et Siddha, les derniers étant les instructeurs de Gautama, soit dit en passant) l’individu est la conscience et non la pensée. Il n’est pas l’esprit mais se sert de l’esprit pour penser. Si l’individu s’identifie aux mouvements de l’esprit en lui (Karma Chitta), il se met à remuer au même rythme qu’eux et perd rapidement le contrôle de sa vie. L’homme pense, l’homme ressent, mais l’Homme Véritable n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse mais  » cela «  qui observe tranquillement toutes ces choses en Témoin impassible (La Conscience, donc.)

 

 

 

Selon la première école (beaucoup plus connue et à l’enseignement bien plus répandu en Europe) l’observateur et l’observé sont identiques : il n’existe aucune différence entre l’homme et tout ce qui remue dans sa tête. Par exemple, lorsque un homme croit observer un évènement extérieur et le juge, il se juge en fait lui-même, car ce qu’il voit (observé) et celui qui voit (l’observateur, c’est à dire lui-même) ne sont pas séparés mais ne sont qu’une seule et même chose. Comme on peut le constater, il semblerait que les deux traditions se contredisent et présentent une forme de paradoxe mental difficile à concilier pour un esprit cartésien tel que celui d’un occidental.

 

 

 

processus mentaux4En effet, d’un côté il est affirmé que l’homme n’est pas ce qu’il pense et qu’il est en tous temps distinct de ses processus mentaux et de l’expérience qui en découle, tandis que d’un autre côté, il est affirmé que  » l’observateur (homme) et ce qui est observé (objet) sont identiques et non séparés « , et même que c’est de cette volonté de séparer les deux que naît la fameuse dualité qui engendre la souffrance ! De quoi y perdre notre latin, n’est-ce pas ? Pourtant, que se soit Patanjali, Ramakrishna ou, plus près de nous, Krishnamurti (cf: Société Théosophique) ou que se soit les anciens Rishi (- 8 000 ans) ou les premiers Siddha (- 6 000 ans), tous parlaient en vérité de la même chose, mais vu sous un angle totalement différent, voire carrément opposé (mais complémentaire.)

 

 

 

processus mentaux2Car s’il est vrai que puisque nous pouvons penser, c’est que nous sommes distincts de nos processus mentaux (il existe eux et nous), il est tout aussi vrai que le  » moi  » humain qui observe toutes choses est IDENTIQUE à tout ce qu’il observe (les deux étant une seule et même chose.) Comme entrainement amusant et instructif, je vous propose d’essayer d’expliquer, avec vos mots et à votre façon, en quoi ces deux versions pourtant (en apparence) opposées voire contradictoires, sont en fait les deux pôles d’une seule et même vérité (puisque tout est double.) Alors, qui se lance ?

 

 

 

paradoxePour vous rassurer, je vous dirais que des générations d’ésotéristes, de mystiques et autres initiés occidentaux, se sont littéralement cassés les dents sur cet apparent paradoxe, cela à cause d’une manière incomplète et inadaptée de présenter une vérité pourtant complète, parfaite et définitivement sublime. Lorsque ceux qui veulent participer auront donné leur version, nous essayerons ensemble de comprendre, avec nos mots modernes et donc plus adaptés, ce sujet d’une subtilité effrayante il est vrai. Et ainsi vous comprendrez pourquoi ce Grand initié qu’était Krishnamurti, fut tant incompris, critiqué et fut si dérangeant à son époque, même (ou surtout) aux yeux de certains gourous et instructeurs spirituels plus ou moins authentiques et compétents…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)