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Conserver sa Note

diapasonNous discutions dernièrement, avec mon épouse, Lætitia Beretti, de l’intérêt vital qu’il y a, pour nous tous, de conserver notre fréquence vibratoire propre, coûte que coûte. Surtout en cette époque de changements et de perturbations psychologiques unique dans l’histoire de notre humanité. Lorsque nous ne sommes pas incarné, nous avons une « signature vibratoire », une « note » spirituelle de base qui nous est propre et qui ne varie jamais. C’est ce qui nous « nomme », nous différencie et fait de nous cet être distinct et unique.

 

 

 

ondulatoireNormalement -et sauf cas exceptionnel- même une fois incarné, nous conservons cette « note », cette signature vibratoire qui est celle de notre Soi Naturel, du moins au départ. Toutefois, certains évènements tragiques et traumatisants, peuvent faire varier de quelques degrés cette vibration ou note et nous faire nous sentir très mal à l’aise sans raison apparente ou directe.

 

 

visage-murDe fortes tensions psychologiques, de nombreuses (et inutiles) remises en question peuvent aussi avoir un effet néfaste sur notre fréquence animique de base. A noter que « se » remettre en question est TRÈS différent de « remettre en question notre état d’esprit ! » Bien que nous ne soyons pas ce que nous pensons et ressentons sans cesse, nous sommes vraiment ce que nous sommes et le fait de « nous » remettre en cause à tout bout de champs pour tenter de correspondre aux attentes frustrées de nos contemporains, voici bien l’un des dangers réels qu’il nous appartient de ne plus courir à l’avenir.

 

 

 

 

subconscient-psyMais comment se manifeste ce danger, pour nous ? C’est simple : lorsque vous discutez avec une personne, il est facile de vérifier si cette personne fait des efforts honnêtes pour se faire comprendre ou s’il est clair, pour elle, que c’est à vous et à vous seul qu’il appartient de quitter votre état d’esprit pour venir dans le sien propre. Normalement, si une personne ne comprend pas ce que nous souhaitons lui dire, c’est sans doute parce qu’elle ne peut pas (ou n’a pas à) le faire. Insister pour amener une personne « vers soi » (la faire abonder en notre sens) est la plus sure façon de la faire se détourner de… Soi, justement ! De son propre Soi.

 

 

 

 

Si les gens se groupaient par affinités (ou similitudes) et non par complémentarités (comme ils essayent maladroitement de le faire depuis des siècles), il n’y aurait aucun problème de communication, c’est très évident.
Mais les gens se groupent par paires d’opposés qui font simplement mine de se compléter, alors qu’ils ne font que se repousser et se nier mutuellement.
Quand deux personnes ne sont pas en phase et pensent différemment, il est généralement attendu que l’une des deux fasse le sacrifice de son individualité et se mettre à penser comme l’autre. Cette façon d’agir n’est pas simplement criminelle, elle est extrêmement stupide en vérité.

 

 

 

 

positionnementIl existe de part le monde assez de gens qui sont déjà en harmonie avec ce que nous sommes, pour ne pas avoir d’efforts à faire en vue d’en créer de toutes pièces des «comme nous» ! Ainsi, sur mon forum, par exemple, il est attendu aimablement (mais fermement) des nouveaux membres, qu’ils restent avec nous seulement s’ils pensent et sentent que leur état d’esprit peut s’accorder au notre. En somme, nous espérons la venue de ceux qui sont déjà comme nous et encourageons tous les autres à réagir selon leur intuition.

 

 

 

les nouvellesIl ne leur est pas demandé de rester de force, ni de se soumettre à notre état d’esprit s’il diffère du leur. Et il est encore moins attendu d’eux qu’ils nous fassent savoir, avant de partir en se comportant comme des gamins attardés, qu’ils ne nous aiment pas et nous trouvent trop ceci ou pas assez cela. Évidemment, nous n’avons que peu d’intérêt pour leur avis, mais cela n’est pas une raison valable pour faire d’eux des emmerdeurs et de nous des personnes faibles qui ne réagissent à aucune médiocrité affichée.

 

 

 

bonheur10Donc, sur mon forum, nous avons l’occasion de nous grouper afin de renforcer l’état d’esprit qui est le notre. Mais comment se nomme cet état d’esprit ? A quoi se résume-t-il ? Il se nomme vérité et se résume à ne plus se mentir pour se faire plus beau de peur d’être trop moche.

Il se nomme aussi « J’apprends à me connaître sans concession aucune. » Et il propose à ses membres de découvrir qui ils sont vraiment, puis de se mettre à s’aimer très fort « en l’état », ceci tout en continuant à être conscient de tout ce qu’ils sont et pourraient être, par ailleurs.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le seul Acteur

vnz4xri9Selon les grands Siddha qui formèrent Gautama le Bouddha, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. »

Cela signifie que quelque soit le «support» vivant qui manifeste de la conscience, c’est toujours la même qui se manifeste, mais elle est simplement conditionnée et spécialisée (rendue unique, donc) par la nature et les limites propres à ce même support de manifestation.

Mais s’il n’existe qu’une seule conscience, il n’existe également qu’un seul esprit. C’est cet esprit unique qui est à la base de toutes créations, de toutes formes mentales et « matérielles » ainsi que de tout évènement.

 

 

Christ+cosmiqueDe ce fait, lorsque l’homme croit «faire» quelque chose, ce n’est pas lui qui agit mais bien l’esprit universel ! Lorsque l’homme croit qu’il à fait quelque chose de «bien», ce n’est pas lui qui est à féliciter mais l’esprit (qui s’en fout pas mal de l’être, d’ailleurs !)

Lorsque l’homme «loupe» quelque chose ou croit commettre une erreur, il n’est pas responsable et ne doit pas culpabiliser, car quoiqu’il puisse advenir, c’est toujours l’esprit qui fait toutes ces choses auxquelles l’homme s’identifie et dont il pense être l’auteur exclusif !

 

 

 

 

wiu5cj1bAinsi, l’homme ne fait rien ! Il n’a donc pas le pouvoir de réussir ou de rater quoique se soit et n’a donc pas d’autres responsabilités que celles qu’il s’invente ou qu’il accepte que d’autres lui attribuent.

Le plus marrant, dans tout ça, c’est que la peur de devoir assumer la responsabilité de ses actes, pousse l’homme, peureux par nature, à attribuer aux autres la responsabilité de ses échecs présumés…

 

S’il savait qu’il est en fait TRÈS PROCHE de la vérité en croyant devoir refuser d’assumer quoique se soit, il cesserait immédiatement de se conduire comme un cochon, en faisant aux autres ce qu’il redoute tant qu’on lui fasse à lui-même (porter le chapeau, endosser une responsabilité.)

Il serait amusant de faire un sondage auprès des gens qui prétendent «Rechercher plus de lumière» et de leur demander laquelle, des deux peurs qui suivent, ils redoutent le plus de devoir affronter :

 

1. La peur de devoir assumer les conséquences de leurs erreurs présumés ?
Ou bien :
2. La peur de devoir assumer cette vérité qu’ils ne sont responsables de rien et de personne ?

 

 

 

Voyance6

 

Évidemment, on peut déjà entendre certains s’exclamer, rouge d’indignation : «Mais que raconte donc là cet abruti ? On ne peut tout de même pas abandonner toutes formes de responsabilités dans notre monde actuel ! Nous deviendrions alors des irresponsables et d’immondes cochons !!!»

Ah bon…. Parce que tandis qu’ils souffrent à l’idée de devoir assumer ce qui les fait secrètement et intérieurement gerber, cela fait d’eux des gens plus «responsables» et heureux ? Vous m’en direz tant !

 

 

 

Terre-SoleilCela serait pire si les gens cessaient brusquement de croire en leurs responsabilités multiples ? Et il se passerait quoi, au juste ?

La peur de devoir assumer coûte que coûte, fait bien plus de dégâts psychologiques et engendre bien plus de «cochons animiques» que l’idée illuminante et rafraîchissante que c’est l’esprit qui fait toutes choses et non l’homme.

Mais pour accepter cette Idée Sublime, encore faut-il avoir abandonné tout espoir de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, ego et Moi-Idéalisé compris. Aïe ! Là on commence à moins rire….

 

 

 

 

Serge Baccino

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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Acceptation et résignation

acceptationLa psychologie ésotérique évoque souvent cette notion étonnante, pour un européen, d’acceptation. Mais au juste, que nous faut-il accepter, pourquoi et comment ?

Pour de nombreuses personnes, accepter se résume à se résigner, à courber l’échine devant le mauvais sort ou l’adversité, par exemple.

 

 

Acceptation7Pour ces personnes, accepter est synonyme de tout accepter sans broncher, de baisser les bras et de ne plus réagir du tout.

Il est évident qu’une telle forme d’acceptation est non seulement aberrante mais aussi inhumaine.

Aucun enseignant véritable ne demandera jamais à ses élèves de se résigner et de dire « amen » à tout ce qui se propose à eux.

En fait, l’acceptation véritable est bien plus un état d’esprit général qu’un choix ponctuel. Accepter, c’est l’inverse de refuser, n’est-ce pas ? Mais accepter quoi ou ne plus refuser quoi, au juste ?

 

 

 

acceptation04Accepter qu’il puisse se passer des choses que nous ne cautionnons pas et qu’il puisse exister des êtres différents de nous et qui nous hérissent le poil, par exemple.

Accepter également que la vie nous interroge et nous interpelle sans cesse, cela par le biais d’évènements et/ou de personnes qui nous dérangent, qui dérangent surtout notre petit train-train quotidien et notre sacro-saint « confort mental. »

 

 

aimer le MondeBref, accepter revient à accueillir la vie telle qu’elle se présente, dans un premier temps (pas d’à priori) puis, dans un second temps, de choisir d’agir à notre guise, et non plus de réagir bêtement et en fonction de notre degré de dérangement.

 

 

 

acceptation03Accepter, en l’occurrence, revient également à faire honneur à la Vie, à cesser de la juger et à ne plus croire que nous aurions fait mieux que Dieu si ce dernier avait l’intuition de nous consulter au préalable ! (lol)

Comprenez-vous ces mots ? Ressentez-vous tout ce qu’ils impliquent comme paix et comme liberté, par ailleurs ? Si oui, partagerez-vous avec les autres votre compréhension ? C’est ce que nous allons voir tout de suite, les commentaires sont aussi « ouverts » que ne l’est votre esprit aux échanges avec les autres, ces autres qui partagent les mêmes doutes, croyances et peurs que vous-mêmes, sans doute…

 

 

 

 Serge Baccino

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A propos de la pensée positive

160Suite à certains posts récents sur mon forum de psychologie ésotérique, il m’a semblé utile de rappeler quelques notions ontologiques élémentaires à propos de la pensée positive, des affirmations et du fonctionnement du subconscient, puisque c’est à lui et à lui seul que toutes les différentes techniques (plus ou moins heureuses) s’adressent.

 

Le subconscient n’est pas une entité mystérieuse, distincte et séparée de nous : c’est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. De fait, le subconscient n’est pas « intelligent » dans le sens usuel de ce terme et ne possède pas de conscience distincte de la nôtre.

 

Toutefois, il conserve des fragments de conscience auxquels nous n’avons pas ou plus accès, ce qui lui donne un certain intérêt, en ce qui concerne le Processus (naturel) de Réforme Psychologique, nommé communément « PRP » (s’améliorer, être plus libre et heureux, entre autres)

 

 

Le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées.

 

Quoique vous pensiez consciemment ou affirmiez, il retiendra toujours les faits (ou ce qui se cache sous ce que vous tentez de vous faire croire), plutôt que des affirmations péremptoires, aussi positives et motivées soient-elles.

toile de mainIl est important de réaliser cette vérité que vous ne pouvez pas réussir à tromper l’intelligence de vos cellules sans réussir, du même coup, à vous prendre vous-mêmes pour un âne ! Par ailleurs, les  » affirmations positives «  sont faites pour ajouter une condition mentale positive qui n’existe pas encore.

Mais elles ne peuvent en aucun cas supprimer les conditionnements mentaux négatifs qui eux, existent déjà, et qui sont engrammés dans vos cellules.

Affirmer du positif sans se soucier de la M… euh… de la négativité (lol) qui se trouve déjà en vous et qui vous bouffe, revient à remplir un verre qui contient déjà de la vase au fond, avec de l’eau claire, cela dans le but de rendre la vase plus buvable !

 

 

 

processus mentaux2Une personne intelligente songera bien évidemment à nettoyer préalablement ce verre et à le remplir d’eau pure ensuite. Mais dans ce cas, pourquoi les affirmations positives marchent-elles ? Elles marchent un temps, simplement parce que leur présence compense temporairement la présence de schémas morbides.

 

Le vernis peut réussir à cacher la crasse, à la dissimuler, mais cette dernière existe toujours sous le voile illusoire.  Il n’est de pire désillusion que celle d’une personne qui se croyant libérée et heureuse enfin, cesse d’affirmer positivement et retombe rapidement dans sa condition première (arrive neuf fois sur dix.)

C’est en gros ce qui se passe pour certaines sectes qui apportent plein de lumière dans les yeux de leurs adhérents, au début, puis qui laissent place à l’horreur une fois que le masque ne réussit plus à cacher la laideur des intentions premières et sous-jacentes de leurs dirigeants.

 

 

Ne tombez pas dans le piège grossier des affirmations positives ! C’est de l’arnaque et vous allez vous ramasser. Faire de son mieux pour être positif en toutes choses est une qualité évidente, soit !

Se voiler la face et se mentir à soi-même en feignant de ne pas voir la laideur avérée sous prétexte que  » c’est pas positif ou zen « , ce n’est plus de la pensée positive, mais de la connerie pure et simple !

 

Je le redis pour ceux qui se choquent vite : Il est naturel d’être positif autant que faire se peut.

Il est même très humain de regarder ailleurs lorsque les évènements menacent de nous faire gerber notre petit déjeuner (lol) Mais il est anti-naturel et très con de s’abuser soi-même et d’abuser les autres, cela en laissant croire que de refuser de voir les faits, sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux exigences de notre Moi-Idéalisé, c’est  » être positif.  »

 

 

Votre subconscient n’est pas un âne : si vous cherchez à lui faire avaler des couleuvres grosses comme des semi-remorques, il compensera votre refus de voir les faits.

Et ce refus de votre réalité personnelle, se soldera par des maladies et des évènements sociaux divers, susceptibles de vous hurler à la face tout ce que vous aurez refusé… positivement de voir !

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les deux paix

colombe-paixTout le monde voudrait atteindre la paix.
Tout le monde n’y arrive pas pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais s’il est si difficile d’obtenir une chose, n’est-ce pas simplement parce qu’on s’y prend mal ? Et d’ailleurs, n’existe-t-il qu’une seule forme de paix ?
Les gens ne se trompent-ils pas de paix, finalement ?

 

Il y aurait plusieurs paix ? Pourquoi pas ! Selon les psychologues ésotéristes, il en existe au moins deux, préparatoires à la Grande et Profonde Paix (Pax Profunda.) La première forme de paix est obtenue lorsque la personnalité a réussit à s’extraire du joug tyrannique du contenu formel de son âme.

La compulsion de l’âme à agir et réagir d’une manière autonome et répétitive consiste en la première forme de « combat intérieur » qui prive l’homme de paix. L’homme n’est pas libre de penser : il est « librement pensé » par son âme, sorte de disque dur programmé spirituellement.

 

 

paix-globeEn général, tandis que la personnalité veut une chose, l’âme la pousse à prendre des chemins contraires et la première (personnalité) découvre alors ce sentiment destructeur de devoir lutter avec une partie d’elle-même, ce qui induit le sentiment de dualité.

 

La seconde paix est atteinte lorsque la personnalité accepte de « faire la volonté de Dieu », c’est-à-dire de suivre tout bêtement les injonctions et conseils éclairés de son propre Soi Divin.

Le Soi Divin, c’est nous mais sans aucun de nos conditionnements mentaux, en gros. Être Soi réclame parfois des choses ou confronte la personnalité à des évènements qui ne sont pas jugés confortables ou même positifs, du moins au premier abord.

Ce jugement (qui nie le besoin naturel de comprendre) produit de nouveau une dichotomie entre la volonté personnelle et divine et engendre à nouveau un sentiment de dualité, de coupure, d’abandon (Du genre : « Je suis seul, personne ne m’aide, même pas Dieu…Ouinnnn ! »)

 

 

 

 

1929176089_2Ainsi, avant d’atteindre la paix, encore faut-il cesser de lutter contre Dieu et les hommes !

Ceci nous rappelle que le peuple Hébreu a reçu de Dieu une nation (en fait, un état d’esprit, mais chut ^^) nommée « Israël », ce qui signifie à peu près : « Qui lutte contre Dieu et les hommes » (Ish Sarrow El )

Ici, l’expression « les hommes » représente bien entendu la compulsion animique issue de toutes les peurs et de tous les travers propres à l’humanité. C’est aussi le contenu formel de tout ce qui conditionne la vie humaine, tous les archétypes mentaux, en somme.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)