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A propos de la pensée positive

160Suite à certains posts récents sur mon forum de psychologie ésotérique, il m’a semblé utile de rappeler quelques notions ontologiques élémentaires à propos de la pensée positive, des affirmations et du fonctionnement du subconscient, puisque c’est à lui et à lui seul que toutes les différentes techniques (plus ou moins heureuses) s’adressent.

 

Le subconscient n’est pas une entité mystérieuse, distincte et séparée de nous : c’est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. De fait, le subconscient n’est pas « intelligent » dans le sens usuel de ce terme et ne possède pas de conscience distincte de la nôtre.

 

Toutefois, il conserve des fragments de conscience auxquels nous n’avons pas ou plus accès, ce qui lui donne un certain intérêt, en ce qui concerne le Processus (naturel) de Réforme Psychologique, nommé communément « PRP » (s’améliorer, être plus libre et heureux, entre autres)

 

 

Le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées.

 

Quoique vous pensiez consciemment ou affirmiez, il retiendra toujours les faits (ou ce qui se cache sous ce que vous tentez de vous faire croire), plutôt que des affirmations péremptoires, aussi positives et motivées soient-elles.

toile de mainIl est important de réaliser cette vérité que vous ne pouvez pas réussir à tromper l’intelligence de vos cellules sans réussir, du même coup, à vous prendre vous-mêmes pour un âne ! Par ailleurs, les  » affirmations positives «  sont faites pour ajouter une condition mentale positive qui n’existe pas encore.

Mais elles ne peuvent en aucun cas supprimer les conditionnements mentaux négatifs qui eux, existent déjà, et qui sont engrammés dans vos cellules.

Affirmer du positif sans se soucier de la M… euh… de la négativité (lol) qui se trouve déjà en vous et qui vous bouffe, revient à remplir un verre qui contient déjà de la vase au fond, avec de l’eau claire, cela dans le but de rendre la vase plus buvable !

 

 

 

processus mentaux2Une personne intelligente songera bien évidemment à nettoyer préalablement ce verre et à le remplir d’eau pure ensuite. Mais dans ce cas, pourquoi les affirmations positives marchent-elles ? Elles marchent un temps, simplement parce que leur présence compense temporairement la présence de schémas morbides.

 

Le vernis peut réussir à cacher la crasse, à la dissimuler, mais cette dernière existe toujours sous le voile illusoire.  Il n’est de pire désillusion que celle d’une personne qui se croyant libérée et heureuse enfin, cesse d’affirmer positivement et retombe rapidement dans sa condition première (arrive neuf fois sur dix.)

C’est en gros ce qui se passe pour certaines sectes qui apportent plein de lumière dans les yeux de leurs adhérents, au début, puis qui laissent place à l’horreur une fois que le masque ne réussit plus à cacher la laideur des intentions premières et sous-jacentes de leurs dirigeants.

 

 

Ne tombez pas dans le piège grossier des affirmations positives ! C’est de l’arnaque et vous allez vous ramasser. Faire de son mieux pour être positif en toutes choses est une qualité évidente, soit !

Se voiler la face et se mentir à soi-même en feignant de ne pas voir la laideur avérée sous prétexte que  » c’est pas positif ou zen « , ce n’est plus de la pensée positive, mais de la connerie pure et simple !

 

Je le redis pour ceux qui se choquent vite : Il est naturel d’être positif autant que faire se peut.

Il est même très humain de regarder ailleurs lorsque les évènements menacent de nous faire gerber notre petit déjeuner (lol) Mais il est anti-naturel et très con de s’abuser soi-même et d’abuser les autres, cela en laissant croire que de refuser de voir les faits, sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux exigences de notre Moi-Idéalisé, c’est  » être positif.  »

 

 

Votre subconscient n’est pas un âne : si vous cherchez à lui faire avaler des couleuvres grosses comme des semi-remorques, il compensera votre refus de voir les faits.

Et ce refus de votre réalité personnelle, se soldera par des maladies et des évènements sociaux divers, susceptibles de vous hurler à la face tout ce que vous aurez refusé… positivement de voir !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Je fonctionne comme l’Univers et Lui comme moi

Je fonctionne comme l’Univers…

Et Lui comme moi

 

 

Je vais essayer ici de vous expliquer concrètement l’un des Mystères de l’ésotérisme et de la spiritualité en général, à savoir le mode de fonctionnement particulier de « l’Univers et des Dieux » comme on disait avant, ceci et dans un premier temps de cet article, faisant suite au Dossier sur le Kybalion et l’Art Alchimique de la création mentale. (Créer tout ce dont nous avons besoin.)
Bien évidemment, il s’agit là de la vision d’un psychologue ésotériste, pas d’un ésotériste tout court qui, sans doute, trouverait à redire de mes propositions…

 

Comme cela n’est pas gagné d’avance, attendu que le sujet est ardu et que les explications écrites ou parlées sont très pauvres pour témoigner des Lois Cosmiques, j’aurais donc besoin de votre aide à tous, cela en attendant de vous que vous posiez les bonnes questions qui me permettront de vous proposer les bonnes réponses, à la suite de cette introduction, de ce résumé de la Loi de Création spirituelle. Vous ne devrez pas lâcher l’affaire tant que vous n’aurez pas parfaitement compris, OK ?

Pour commencer, je suis certain que vous avez tous entendu parler de la manière dont enseignait le Maître Jésus (son Vrai Nom était « Iéshuah », soit dit en passant) à propos du pouvoir créateur de l’esprit. Il disait en substance :

« Lorsque vous demandez à Mon Père une chose, faites comme si vous l’aviez déjà reçue, et vous obtiendrez toutes choses en Mon Nom ! »

Aujourd’hui, nous dirions bien autrement, par exemple comme ceci :

 

« Lorsque vous devenez conscient que vous êtes le Grand « Je Suis », que vous êtes la Conscience, que vous faites partie de Dieu et partagez la Même Essence que la Sienne, vous ne devez pas demander une chose mais affirmer que vous la possédez déjà…. »

Essayons de comprendre ces étonnants conseils :

« Faites comme si vous possédiez déjà…. » et…

« Remerciez Dieu pour ce qu’il vous a déjà donné…. » (par exemple)

Pourquoi devrions-nous agir de la sorte et prendre apparemment l’univers et les Dieux pour des cons, cela en faisant mine de posséder déjà…Ce dont nous manquons et avons besoin ?

 

En effet, puisque nous désirons une chose, c’est bien la preuve que nous ne la possédons pas, la chose paraît être entendue !
Certes ! Elle est apparemment logique d’un point de vue humain, mais pas pour l’esprit universel, c’est à dire ce quelque chose capable de tout créer, de donner naissance à toutes choses sur notre ordre !

Oui, nous pouvons ordonner à l’esprit de rendre manifeste tout ce dont nous avons besoin ! Nous pouvons de ce fait non seulement ne manquer de rien mais, de plus, obtenir toutes ces choses dont nous rêvons sans cesse, cela quasiment à volonté et même en obtenir plus que ce qu’il nous faudrait pour satisfaire nos attentes les plus légitimes ! Le rêve, non ?
Nous sommes bien d’accord sur ce point également. Bon, OK, mais alors, puisque notre esprit -qui est aussi ou surtout- l’esprit de Dieu, est si puissant, pourquoi nous n’obtenons que rarement ce que nous voulons et espérons ? Hum ? o_Ô
Réponse : Parce que nous nous y prenons comme des manches et, plus précisément, carrément à l’envers !
A l’envers ? Mais à l’envers de quoi ?

En fait, à l’inverse de ce qu’il nous faudrait faire pour obtenir, justement, tout ce dont nous avons besoin.
Je vous demande à présent de vous montrer très attentifs car je vais vous révéler en termes modernes le « secret spirituel » qui vous permettra de comprendre  ce qu’il faut faire pour créer votre vie comme vous l’entendez, plutôt que d’arriver à le faire intuitivement et comme on vous l’aura appris.

 

Ce que faisaient bien souvent les Mystiques du passé.
Leur foi était immense mais leur compréhension limitée par un manque évident de développement mental. C’est la raison pour laquelle ils ne réussissaient que rarement à transmettre leurs connaissances à leurs disciples… Mais ceci est une autre histoire ! Voici les faits :

 

******* Le subconscient de l’homme est en fait le Subconscient Universel : ce qui concerne le mode de fonctionnement précis et définitif du subconscient humain, concerne également le mode de fonctionnement précis et définitif de celui de l’Univers. Comprendre l’un revient à comprendre l’Autre, maîtriser l’un revient à Maîtriser l’Autre car les deux ne sont en fait qu’une seule et même chose, comme la goutte d’eau de mer n’est pas séparée de l’étendue d’eau qu’elle compose et réciproquement. *******

 

Bon, OK, me direz-vous, ça a l’air bien joli, tout ça, mais ça nous avance à quoi ?
Cela nous permet de comprendre le fonctionnement exact de l’Univers en étudiant celui de l’intelligence cellulaire du corps physique de l’homme !

Ce sont les mêmes lois qui sont en présence et toutes deux fonctionnement exactement de la même manière.
A notre époque, nous connaissons suffisamment de choses sur le mode de fonctionnement de « la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps », plus spécifiquement nommée « subconscient »

 

De fait, nous ne sommes même pas conscients d’être des Maîtres de l’Univers en potentiel ! Il nous manquait juste la compréhension intellectuelle de cette connaissance sublime :

« L’univers et notre corps fonctionnent de la même façon car les deux forment, en réalité, une seule et même chose : le Grand Corps De Dieu-Le-Tout ! »

Ou son subconscient, puisque c’est la même chose ! Ainsi et très véritablement, se connaître soi-même revient à connaître l’univers et les Dieux !

 

Bon, nous pouvons à présent avancer plus vite et étudier rapidement les deux premières Lois impliquées dans l’Art de la Création Mentale, Lois sans la compréhension desquelles il est impossible de créer en esprit et dans notre mental (qui est aussi et surtout celui de Dieu, n’est-ce pas)

Voici l’énoncé pur et dur de l’une de ces deux Lois :

 

« L’esprit du Tout est à la fois rien et toutes choses. Il contient déjà et à l’état potentiel ou « en devenir », tout ce que l’imagination de l’homme et des Dieux a pu, peut et pourra jamais imaginer. L’esprit universel contient déjà toutes les formes de réalités probables et se borne à les exprimer ou à les rendre manifestes, et non à les créer véritablement. »

 

Voici l’énoncé pur et dur de la seconde de ces deux Lois :

 

« Le subconscient raisonne par déduction et associations d’idées et ne connait qu’un seul temps : le présent. Tout ce que l’homme pense et tel que cela est pensé, est fidèlement enregistré comme Loi. Le subconscient mettra immédiatement tout en œuvre pour que cette loi-pensée puisse se concrétiser et être rendue manifeste dans le plan sur lequel se manifeste l’entité qui a invoqué la Loi de création par son esprit et dans son mental. »

 

 

Imaginez que vous écrivez, sur une feuille de papier :

« Aujourd’hui, je me sens très con ! »
Ensuite vous placez ce mot écrit dans le tiroir d’une table de nuit et vous ne touchez plus à ce papier et son mot écrit dessus durant disons… Une bonne dizaine d’années.
Au bout de dix ans, vous ouvrez enfin ce tiroir, découvrez le papier et lisez ce qu’il y a d’écrit dessus. Voici ma question : Est-ce qu’il y aura mentionné que voici dix ans, vous pensiez être con ?
Non, n’est-ce pas ? Le papier et son mot écrit dessus ne tiennent pas compte du temps qui passe : il y aura écrit la même chose, au présent, que ce qu’il a été écrit, dix années plus tôt.
De même, notre subconscient enregistre fidèlement tout ce que nous pensons et disons au présent et ne tient pas compte du temps qui passe, de l’expérience, du contexte, etc.
Ce que vous avez pensé de vous et d’autrui jadis, il le pense désormais automatiquement et à votre place aujourd’hui, et toujours au présent, comme si rien n’avait changé ou évolué entre temps.

Sachant que le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées et que pour lui, SEUL EXISTE UN ÉTERNEL PRÉSENT, si vous commettez l’erreur d’affirmer vos désirs « au futur » (ce que vous voulez obtenir et ce dont vous manquez forcément encore aujourd’hui), le subconscient enregistrera au présent que vous manquez de tout ce que vous désirez par ailleurs et que c’est en ceci que consiste votre volonté et donc, la Loi Cosmique !

 

Vous saisissez le gros merdier ? (en français dans le texte)
Sinon, laissez-moi vous « faire un dessin », vous allez vite capter le problème !
Nous allons prendre pour exemple que vous désirez plus de fric, même si c’est rare venant de vous, OK, je vous l’accorde volontiers.
Tout naturellement, vous allez formuler votre demande à peu près de la sorte :

« Je vais avoir plus de fric très bientôt ! »

Ou encore :
« J’ai besoin d’argent rapidement, donc, je vais en gagner ! »

 

Notez le temps employé (conjugaison) pour ces deux requêtes adressées à l’Intelligence Universelle, à l’esprit, c’est à dire au… Subconscient de Dieu qui manifeste toutes choses selon la Loi.
Que va enregistrer l’esprit, en fait ? Dans le premier cas que… « Très bientôt…. »
Donc, dans trois mille ans, sur le « bout de papier », il y aura toujours marqué que « Très bientôt… » vous serez riche !
Dans le second cas, l’esprit universel enregistre comme Loi absolue que « Vous avez besoin d’argent. » Et dans trois mille ans, votre volonté créatrice sera toujours respectée et vous en aurez donc toujours besoin, n’est-ce pas !

Vous captez un peu mieux, là ?

Pour l’esprit, vous devez absolument obtenir « plus tard », et vous devez « avoir besoin » le plus longtemps possible, ceci afin de respecter la Loi. Du coup; si vous obteniez ce que vous désirez et tout de suite, il y aurait violation de la Loi.

Comprenez bien que votre subconscient et l’intelligence divine, savent tous deux (en fait ils ne forment qu’Une seule chose, mais bon) que selon la Loi :

« Tout existe déjà en esprit et ne demande qu’à être rendu manifeste… »

 

Du coup, si vous affirmez qu’une chose va exister « plus tard » pour vous, non seulement vous retardez éternellement sa manifestation mais, de plus, vous réclamez de l’esprit universel une chose qui lui est impossible : créer ce qui existe déjà !

 

Bon, OK, nous avons bien compris la subtilité mais, dans ce cas, comment doit-on « demander » ou « faire savoir à l’univers tout ce dont nous… Avons besoin » ? Sachant que si nous réclamons une chose, cela revient à affirmer que nous ne la possédons pas et que, de ce fait, elle n’existe pas encore.
Car là se situe bien le « hic » !

Un gros, gros « hic », même ! Le fait de demander ou d’exprimer un besoin quelconque revient à affirmer à l’univers que ce que nous désirons n’existe pas encore et que de ce fait, nous ne le possédons pas présentement ! On est à peine bloqué, là, non ? Ben oui, on l’est !

 

Nous voici avec un magnifique paradoxe sur les bras : si nous disons qu’une chose nous manque et que nous voulons l’obtenir, l’esprit universel enregistre le fait que nous ne pouvons pas obtenir cette chose, puisqu’elle n’existe pas déjà actuellement !

D’un autre côté, affirmer de but en blanc que nous possédons une chose alors que nous savons pertinemment que nous la désirons justement parce que nous ne l’avons pas, revient à prendre l’Univers et les dieux pour des pastèques ! (lol)
Alors que faire ?

Que faire ? Mais fonctionner comme l’esprit ! Raisonner comme lui !
Retourner son mode de fonctionnement dans sa direction et lui intimer de ce fait d’agir « comme si » même s’il constate par ailleurs que nous ne possédons pas encore au niveau purement linéaire. Ce qui pour lui n’est pas un problème en soi, bien au contraire !
En gros, l’idée est de mettre l’esprit dans l’impossibilité de faire mentir sa propre Loi ! la Clef se situe au niveau du mode déductif de raisonnement de l’esprit universel. Ou de notre subconscient, c’est la même chose.

Réfléchissons deux secondes… Puis-je en toute logique donner ce que je ne possède pas ? La réponse est évidente… Du moins pour nous !
Pour l’esprit, elle est l’inverse ! En effet, pour Lui, tout existe déjà !
Il est donc non seulement « possible » mais tout naturel, d’offrir par exemple ce qui existe déjà et depuis toujours pour nous et en esprit ! Vous captez l’idée ?
Non ? Alors on va vous faire un dessin, allez !

 

De quoi ai-je besoin ? Une fois la chose désirée définie clairement, je vais me mettre à la donner aux autres, comme si non seulement je la possédais déjà (ce qui est « légalement » le cas) mais de plus, comme si vraiment j’en étais rempli jusqu’à la couenne (du moins s’agit-il de « faire comme si », n’est-ce pas ^^)
Par exemple ? Allez, faisons péter les exemples, d’accord !

Je veux avoir la connaissance ? Alors je me mets maintenant à instruire les autres, à la transmettre comme si je la possédais ! (ce qui est le cas, souvenez-vous : tout est déjà là !)
Plus je vais instruire, plus la connaissance va me venir !
Pourquoi ? Parce que l’esprit est obligé de me la fournir rapidement afin de ne pas faire mentir la Loi Cosmique qui dit que « Tout existe déjà, maintenant ! »
S’il ne me donne pas la Connaissance tandis que je la donne moi-même, alors c’est que cette connaissance est absente de l’esprit, qu’elle n’existe pas, même en potentiel. Ce qui reviendrait à faire mentir Dieu !

Alors moi qui ne savait rien, me voici à transmettre ce que je ne possédais pas le moment auparavant. Et instantanément, me voici « Instruit par Dieu afin de donner à mes frères » car… C’EST LA LOI !

 

Vous avez le droit d’être émerveillés et très émus, comme je le suis présentement moi-même, oui, merci bien.
Voyons un autre exemple, pourquoi pas l’argent (même si ce sujet n’intéresse généralement pas les spiritualiste ^^)

Vous NE devez PAS « désirer de l’argent » ou « plus d’argent », cela sous peine d’affirmer qu’il n’en existe pas assez pour vous « présentement. »

Mais si vous l’affirmer tout de même, pour ne pas faire mentir la Loi -qui énonce que tout existe et doit déjà exister en esprit, même la connerie- le subconscient universel va satisfaire à votre demande et donne forme à votre désir du moment (désirer de l’argent et en manquer toujours)

 

En somme, tout ce que vous affirmez, même sans le réaliser, fait Loi et sera rendu manifeste. Mais vous l’aviez déjà compris, n’est-ce pas ?
Pour contourner le problème, vous devez agir « comme si » l’argent ne pouvait pas vous manquer, puisque vous êtes pétés de fric ! Après tout, n’êtes vous pas un Fils de Dieu, un Fils du Dieu Vivant ? (Bible dixit) C’est en effet le cas, je vous l’assure très affectueusement. Alors dépensez, donnez, faites comme si vous ne pouviez pas manquer d’argent !

Bien entendu, c’est surtout l’état d’esprit qui correspond à ce que je viens d’écrire, que vous devez installer en vous et auquel vous devrez désormais vous fier pour vivre !

Il ne s’agit pas de crâner, de dilapider votre argent et de vous cribler de dettes ! (lol) Vous devez juste conserver à l’avant scène de votre conscience de veille, un sentiment de richesse inépuisable.

Vous buvez un café ? Lorsque le garçon vous rend la monnaie, laissez quelques pièces sur la table ou sur le comptoir. Ne craignez point, vous ne manquerez jamais de rien, sauf si VOUS LE RÉCLAMEZ à l’univers et par le biais d’un état d’esprit fondé sur le doute, la peur du manque et l’idée de pauvreté.

 

C’est en fait à vous-mêmes que vous devez offrir le plus de choses !

Offrez-vous des idées de richesses ainsi que tous ces merveilleux sentiments qui vont avec. Car ce que vous pensez, vous le ressentez ensuite.

Si vous pensez au manque, à la rareté, au fait qu’il n’y a pas assez de ceci ou de cela pour tous, alors c’est ce genre d’idée que vous allez ressentir et vous vivrez en conformité avec ces croyances moyenâgeuses.

 

Vous n’avez pas à vous mentir ou à feindre l’opulence; il suffit que vous sachiez que, RÉELLEMENT, tout existe déjà en esprit et dans le mental de Dieu (l’Univers) Souvenez-vous de ça, affirmez-le, croyez-le et vivez en concordance avec ces nouvelles idées et ces nouvelles émotions.

Car ce sont elles qui vont vous rendre riche !

Car ce sont elles qui, là, immédiatement, viennent de vous rendre instantanément riche. Vous le savez désormais :

Tout existe déjà en esprit et dans le mental de Dieu (ou de l’esprit, c’est pareil.)

Offrez-vous sans compter car votre richesse n’a de limite que celle de l’esprit. Autrement dit… Aucune !

 

Offrez-vous tout ce qui a de la valeur.

Offrez-vous l’amour (en apprenant à vous aimer tels que vous êtes déjà)

Offrez-vous la paix, en cessant de vous faire la guerre à tout bout de champ et à la moindre occasion de pointer un doigt accusateur en direction de vos faiblesses.

Offrez-vous la Joie, cela en comprenant que rien n’a vraiment d’importance, que rien n’existe vraiment dans un univers où tout peut être remodelé en esprit et mentalement.

 

Offrez-vous Éros ! C’est à dire tous les plaisirs, et pas seulement ceux relatifs au sexe. Et parmi ces dernières, vous devez vous offrir cette sérénité et cette force tranquille qui découlent d’un sentiment de richesse permanent, aussi bien intérieur et spirituel, qu’extérieur et purement social.

Réfléchissez bien : Est-ce la quantité d’argent stockée sur votre compte en banque, qui fait de vous une personne riche, ou ce fait miraculeux de ne manquer jamais de rien et d’obtenir tout ce que vous désirez et qui est humainement réalisable ? (Ne cherchez pas à faire sortir la lune de son orbite !)

 

Mais attention ! Ne mettez pas Dieu « au banc d’essai » et ne le testez jamais !

N’oubliez pas que le subconscient raisonne par déduction et par associations d’idées ! S’il réalise que vous testez la Loi pour vérifier si elle marche, il fera en sorte que vous soyez assuré de la vérifier pendant des lustres !

Agissez vraiment et dans les petites choses de la vie de tous les jours, COMME SI vous étiez assuré de ne jamais manquer de rien. Encore une fois, seul compte votre état d’esprit, pas vos actes à l’extérieur.

 

Par exemple, donnez UN EURO (vous n’en mourrez pas) à un mendiant. Laissez des pourboires au restau, au bar, etc.
N’hésitez pas à prêter de petites sommes sans vous soucier de leur remboursement futur, car si vous vous installez dans un état d’esprit d’attente (de remboursement, en l’occurrence) le subconscient en déduira que vous adorez ATTENDRE et pour vous y aider, il fera en sorte que vous ne soyez jamais remboursé ! (lol)

Bref ! Faites comme si et… Savourez les résultats !
Je vous donne moins de trois semaines pour constater les effets sur vous (état d’esprit) et à l’extérieur et sur les autres.

En fait, une semaine suffirait, mais bon, on va dire que notre foi est souvent vacillante, surtout au début !

 

Poursuivons gaiement, car le sujet va bien au-delà des simples (mais nécessaires) acquisitions matérielles, comme vous allez le constater en étudiant tranquillement la suite de cet article.
Prenons un autre exemple encore : le boulot.

Nous avons tous connu ces périodes un brin décourageantes de recherche d’emploi. Et tandis que nous cherchions – et avant d’avoir trouvé – nous ne savions pas, avec certitude, SI nous allions trouver un emploi.

 

Jusque là, rien de bien transcendant, je vous l’accorde (d’alpiniste.)
Maintenant, compressons le temps et rendons-nous trois mois plus tard, à la date à laquelle nous avons enfin trouvé une entreprise qui a accepté de nous offrir un travail.

Question : Notre emploi vient-il d’être créé ou inventé par l’esprit universel au moment où nous le trouvons ?

Non, n’est-ce pas ? Cet entreprise et cet emploi existaient déjà.

 

Toutefois, comme nous ne savions rien de cet entreprise, ni son existence, ni même que nous allions pouvoir y être embauché, nous ne pouvions pas nous comporter comme si nous avions déjà ce boulot…

Du moins, serions-nous tentés de présenter les choses ainsi…

En réalité, au moment même où vous cherchiez du boulot, ce dernier non seulement existait déjà (et pas seulement en esprit, heureusement pour lui ) mais de plus, votre poste était déjà réservée et n’attendait que….

Que quoi, au fait ?

 

Réponse : Que vous arrêtiez d’être con ! (lol)

C’est l’Univers Lui-Même qui attend patiemment que vous retrouviez la Mémoire, que vous réalisiez enfin la Vérité. C’est à vous qu’il échoit de faire cesser ce jeu stupide qui consiste, pour l’homme, à faire semblant d’être distinct et séparé de tout et de tous.

Vous êtes un Dieu qui fait semblant de pouvoir manquer de quelque chose ou de manquer une chose quelconque ! Au début, c’était follement amusant, c’est vrai, mais à présent, la plaisanterie doit s’arrêter et très vite !

 

Ne voyez-vous donc pas que le plus grand nombre commence déjà à croire en un tas de choses stupides et sans saveur ? A croire en la mort, la séparation, la souffrance, et le manque… A croire aussi en l’existence d’un Dieu jaloux et tyrannique qui jouit de voir ramper et s’humilier ses humbles sujets mais qui, comble de l’ironie, est infiniment moins puissant que son Adversaire, le Ténébreux Prince du Mal ?

 

L’homme est devenu mou, moche et craintif à force de choisir la fuite plutôt que de se prendre en charge et à assumer son propre destin. Par peur de redevenir RESPONSABLE de ses créations mentales innombrables, l’homme s’est inexorablement coupé du reste de l’univers et des Dieux qui en gouvernent les Royaumes.

Par peur d’affronter une vérité unique mais inconnue, l’être humain s’est inventé des vérités qui ressemblent étrangement à des barreaux posés au fenêtres d’une prison.

Voilà de quoi se prive l’homme, en un mot : De sa propre Divinité.

 

Et pour se conforter dans l’idée hautement positive qu’il est un moins que rien, le voici qui choisit de travailler pour vivre, alors qu’il lui suffisait d’être, pour vivre et tout simplement. Il existe encore d’autres Lois et d’autres astuces liées à ce que nos modernes ténors du New-Âge nomme La Loi d’Attraction

Mais j’aimerais d’abord vous voir participer un peu à nos échanges, car il me serait pénible voire insupportable, de réaliser que je suis, de nous tous, le seul véritable riche disposé à DONNER !

Je crois me faire comprendre, car je parle et écrit avec cette assurance et cet aplomb qui ont fait la réputation des psychologues ésotéristes et qui leur vaut de n’avoir que rarement de nombreux amis ! (sic)

 

A vos claviers braves gens : ne vous contentez pas de lire, de venir piocher ça et là dans l’espoir immature de devenir instruit des choses de l’esprit, car c’est seulement si vous apprenez vous aussi à DONNER que vous pourrez alors être correctement préparés pour RECEVOIR.

Pour « Re-Se-Voir » et donc, se voir de nouveau et se retrouver enfin…

 

 

Serge

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Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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Actualité ou Réalité ?

ACTUALITÉ ET RÉALITÉ

 

 

On dit parfois que « la psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu »

Avant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité
L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non.

 

Un avion avec des anges pour passagers

 

Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Cavaillon, ville du Vaucluse, je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité, de ma prise de conscience personnelle.

 

Conscience de notre réalité

 

La réalité est tout ce dont nous sommes conscients, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent mais je peux être aussi conscient de cette idée que si ma femme est en retard, c’est peut-être parce qu’elle a eu un accident de voiture.
L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent, sont « réels » dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi mais ne reposent pas nécessairement sur des faits réels, sur l’actualité, donc.
En effet, lorsque ma femme arrive enfin, saine et sauve, , je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

Inconscience de l’actualité

 

Dans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites « subjectives » pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces facultés subjectives reposent sur notre « réalité intérieure« , c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Elles forment également notre réalité intérieure mais ne correspondent pas nécessairement à l’actualité. En fait, notre réalité correspond RAREMENT à l’actualité !

 

Ce qui tombe sous les sens

 

Lorsque nous essayons de connaître ce qui ne tombe pas sous les sens, nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos sens objectifs (vue, ouïe, gout, etc.)
Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de  » ce qui se passe vraiment.  »

 

Rêver la réalité

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ?
Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ?
Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies (pour les plus vieux) afin non pas de connaître ce qui n’est pas immédiatement accessible, mais bien pour essayer de NIER ce qui se trouve pourtant sous notre nez !
Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est à dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas ou qui ne nous plaît plus.

 

La peur de devoir bouger pour de bon

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens objectifs ainsi que notre ressenti, nous allons devoir  » agir « , c’est à dire  » faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange au sein de cette actualité. » Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

Améliorer notre réalité personnelle ?

 

Alors quoi ? Eh bien ! Alors, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou simplement améliorer cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et en réaction à cette simple croyance rarement fondée, nous ressentons une immense frayeur. Le pire c’est que, à son tour, cette peur vient corroborer les affirmations de la croyance qui indique que nous n’avons pas le pouvoir de changer notre vie.

 

En clair, le seul fait d’avoir peur démontre que nous savons ne pas pouvoir changer les choses. Cette association d’idées est non seulement infondée mais découle d’un processus de raisonnement aberré (ou à l’envers.)
Or donc, cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à  » faire mentir l’actualité  » et nous pousse alors à nous réfugier dans notre tête, c’est à dire à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir !

 

L’émoi idéalisé

 

Ce besoin de fuir une réalité jugée inacceptable et de la remplacer par une version idéalisée de nous-mêmes dans laquelle nous obtenons tout ce que nous désirons, est appelée  » Moi-Idéalisé  » en psychologie ésotérique (ou psy éso.)
Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et largement valorisée.

 

Esprit, quand tu nous tiens !

 

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas les agissement de ce  » moi  » de procuration très dangereux pour l’évolution de l’âme et aussi présomptueux qu’inutile, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité qui succombent le plus facilement, et les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

Le retour du Jet d’ail

Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même s’il a loupé sa vie (selon lui), se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un archange venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse…
Pour ce genre de de fantaisie, il faut au moins avoir quelque prétention à briller plus fort que ses semblables. Et la recherche spirituelle a ceci de dangereux qu’elle peut faire croire à une  » âme simple  » qu’elle est devenue une personne importante, différente et, bien entendu, supérieure à ses (anciens) semblables !

 

Entre vouloir et savoir

A noter enfin que c’est le de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, à l’esprit brillant et qui seraient disposées à s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable.
En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant « ésotériste » quand on sait que la plupart des ésotéristes de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur Terre par un dieu débordé par les conneries inventées par ses créatures ?

Moi non plus je ne serais pas très enclin de croire ou même d’écouter un jeune de 20 ans qui se déclare  » demi-Elfe  » et qui désire témoigner des buts profonds de son peuple !  Ne riez pas, j’ai pu lire ceci en toutes lettres sur un forum relativement connu et dont je tairai le nom par pure bonté d’âme.

 

Réveillez-vous !

 

Vos réactions à chaud, commentaires et avis ?
Vous pouvez vous exprimer librement, que vous soyez en accord ou non avec mes propos. De toutes manières, si vous êtes également un Elfe ou un ange réincarné, votre avis à ce sujet ne devrait pas sortir de cet ordinaire auquel la fréquentation de nombreux forums de  » spiritualité  » m’a hélas habitué !

Bien à vous autres, simples humains de passage, comme moi !