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A propos de sectes

sectes2Le mot secte signifie en fait « section », c’est à dire « partie d’un tout. » Est sectaire tout ce qui n’est pas partagé par l’ensemble des êtres humains et, surtout, ce qui divise les hommes. Partant, tous les groupes, mouvements, partis politiques et toutes les religions du monde sont des sectes, car toutes ces choses ne sont, en fin de compte, que des « sections d’un Tout plus grand. »

 

 

 

sectes3En ce sens, l’État français, s’il ne bénéficie pas de l’aval de tous les français ou ne répond pas à leurs attentes légitimes, devient une secte. De même pour l’église catholique romaine, qui est une secte, du seul fait qu’elle ne bénéficie pas de la pleine adhésion de l’ensemble des êtres humains.

Évidemment, cela s’applique à toutes les autres religions et  idéologies, les Ordres Initiatiques, les diverses mouvances spirituelles, l’ésotérisme, le New-Âge, etc. Comme on le constate, avec un tel raisonnement, on ne va pas bien loin !

 

 

 

sectes-mentalIl me parait plus raisonnable de chercher plutôt en nous-mêmes ce qui pourrait bien nous couper de nous-mêmes ou bien d’autrui, nous sectionner bref, nous morceler et nous faire perdre notre intégrité première.

L’ego ainsi que le Moi-Idéalisé sont vraiment les deux aspects de notre être les plus aptes à nous fractionner. Parfois à un point tel que nos cellules en arrivent à se faire la gueule entre elles, voire à se battre les unes contre les autres ! Car d’où pensez-vous que proviennent des maladies telles que le cancer, par exemple ?

 

 

 

Nos cellules tombent parfois dans la plus terrible des sectes qui puisse exister. Une secte qui est conduite par deux Grands Gourous très dangereux et des griffes desquels il est devenu presque impossible de se soustraire, j’ai nommé l’ego et son inséparable collègue, le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Deux écoles de pensée

Orient-OccidentJ‘ai envie de vous parler de deux écoles de pensée qui sévissent au sein de l’ésotérisme. Je vais essayer de résumer et de faire simple car le sujet est assez subtil et, d’habitude, seuls les membres les plus avancés de certaines écoles initiatiques – du moins les quelques rares qui dispensent encore un enseignement de valeur – en discutent entre eux et sous le manteau (« Sub Rosa », comme disent certains), comme s’il s’agissait d’un sujet pestiféré !

 

 

 

esprit universelSelon la première école de pensée (ou tendance) l’homme n’aurait pas « un esprit » mais se servirait « de l’esprit » pour penser. Comprenez que selon cette tendance ou école, le cerveau de l’homme agirait comme une sorte de poste récepteur et n’aurait donc pas d’esprit personnel mais se servirait, pour penser, de l’esprit universel (le même pour tous, donc.) A partir d’une telle façon de concevoir l’esprit, il devient évident que l’homme qui a des problèmes, des défauts, etc., est simplement un homme qui conserve son attention consciente polarisée sur une « région » de l’esprit universel dans laquelle se trouvent inscrits des processus mentaux qui entraînent de la souffrance pour soi et/ou pour autrui.

 

 

 

Les défenseurs de cette première école (surtout issus de la pensée orientale) préconisent donc de ne plus conserver notre appareil récepteur mental (notre cerveau) « branché » ou « orienté » vers ces émissions d’ondes spirituelles morbides, mais de l’orienter vers une autre région de l’espace spirituel commun (Inconscient Collectif) et ce, afin de capter d’autres processus mentaux qui seront, sinon contraires aux premiers, du moins bien plus heureux ou simplement plus adaptés à nous.

 

 

 

Pour résumer, cette première école part du principe que même si l’on a fait des conneries ou que l’on a été méchant, cruel envers soi ou envers les autres, puisque RIEN n’est conservé ou mémorisé dans un esprit qui serait « nous » ou « à nous », il suffit de changer d’état d’esprit et le tour est joué ! Les erreurs commises resteront donc « suspendues » au sein de l’esprit universel, c’est à dire à l’état potentiel et donc, ne seront plus employées ou « réactivées »

 

 

 

 

La seconde école se marre comme une bossue à l’énoncé de cette version.
Pour elle, il existe bien un esprit universel auquel nous sommes tous reliés, que nous en soyons conscients ou non, soit ! Mais lorsque l’homme se sert de ce même esprit universel pour penser des conneries, il devient responsable, au même titre que tous les autres, de tout ce qu’il a écrit en esprit et dans son mental. Car ce qui est écrit spirituellement par un être demeure bien dans l’esprit universel, à l’état potentiel, mais également dans son mental, à l’état avéré ou actif. Il ne peut se soustraire à sa pensée qui s’est incarnée dans ses cellules mêmes.

 

 

 

 

De fait, et toujours d’après cette seconde école de pensée, il est inutile voire immature de dire que le fait de « ne plus penser au mal » suffit pour nous en guérir, ou même, que le fait de « penser positif » suffit à effacer le négatif préalablement engrangé. Tout ceci est un leurre de l’ego. Cette seconde école donne un exemple concret, développé ci-dessous.

 

 

 

 

tacher le tapisvous êtes chez un ami et en buvant le café, vous tachez son beau tapis Persan. Allez-vous fuir et « ignorer » l’incident afin que le tapis se nettoie tout seul ou nier l’incident et positiver afin que votre maladresse soit effacée de la conscience universelle ? Si des pensées récurrentes vous obsèdent, allez-vous feindre d’ignorer leur existence en attendant qu’elles disparaissent toutes seules, sans chercher à comprendre d’où elles proviennent et pourquoi elles vous obsèdent ainsi ?

 

 

 

verre sale

 

On aura compris que pour cette seconde école, il n’est pas question de verser de l’eau pure dans un verre sale dans l’espoir que le propre lavera l’impur.

Mais au fait, et vous, de quelle école êtes-vous ?

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Qui suis-je ?

Selon les psychologues ésotéristes, «Seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu.»
Ils prétendent aussi : « Il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. » Enfin, ils enfoncent carrément le clou en affirmant que « L’esprit est ce qui est à la base de toute la création, visible et invisible. » Certains diraient : « Oui, bon, OK, et alors ? Nous avons déjà entendu ou lu ces choses, il n’y a pas de quoi se mettre la queue en tire-bouchon ! »

 

 

 

SiddhaEn effet, ces choses là ne sont pas nouvelles puisque elles étaient déjà connues et enseignées voici six mille ans en arrière.

Mais est-ce à dire pour autant que ces choses là soient vraiment comprises et intégrées ? Qui réalise vraiment tout ce que ces trois phrases impliquent ?

 

 

 

 

 

 

espritCar soyons logiques un instant : si SEUL existe l’esprit et que TOUT est esprit, QUI ou QUOI sommes-nous, en tant qu’être humains, s’il vous plaît ? Comprenez-vous le bien-fondé de cette question ? Sommes-nous autre chose que ce que nous croyons être ? Apparemment, puisque seul existe l’esprit et que ce dernier est à la base de tout. Sommes-nous l’esprit ? Probablement, puisqu’il n’existe RIEN d’autres qui puisse exister à part lui.

 

 

 

esprit3Mais si nous sommes l’esprit, alors nous ne sommes pas nous !
Ou alors, ce que nous sommes consiste en de l’esprit qui a pris la forme exacte de ce que nous nommons et désignons en affirmant « moi. » De fait, notre individualité, notre moi social, notre Soi et jusqu’à notre corps de chair, tout cela serait « fait d’esprit » et donc, serait l’esprit. De l’esprit stabilisé sur l’un des innombrables paliers vibratoires. Et ce Palier serait nommé « humain »… Par le pallier lui-même !

 

 

 

 

Pouvons-nous en conclure que le Soi et le «moi» de l’homme sont fait de Dieu ou même, sont Dieu ? Très certainement, puisque tout est fait de Dieu. Mais alors, puisque l’homme est Divin, pourquoi est-il si pauvre, faible et malheureux ? Justement, il est ainsi parce qu’il n’est pas « complètement Dieu » ou « entièrement conscient d’être Lui.» Et qu’est-ce qui ternit ainsi la Beauté de l’âme et transforme sa surface en une eau agitée et boueuse ? Devinez !

 

 

 

l'egoSi vous répondez : «L’ego», vous aurez raison, certes… Mais cela n’expliquera pas pour autant en quoi l’ego est responsable de cet état de fait, ni ce qui se produit vraiment par sa faute. A moins que vous ajoutiez ceci : « L’ego nous prive de notre Nature véritable en nous faisant croire que nous sommes ceci plutôt que cela, ce qui nous coupe de notre Unité première. »

 

 

 

 

l'ego-legoNotez au passage le «…en nous faisant croire… » Ce passage est très important, car il est la clé d’un apparent paradoxe qui a fait fumer les neurones de plus d’un étudiant de l’ésotérisme ! Si Dieu est tout, qu’est-ce que l’ego dans ce cas ? Du non-Dieu ? Impossible ! Alors quoi ? De l’esprit, bien sur, mais de l’esprit qui vibre encore bien trop bas, bien qu’il puisse se trouver inclut dans un complexe énergétique (être humain) qui lui, vibre plus haut. Et selon vous, comment nomme-t-on le fait qu’un corps étranger se trouve mélangé à une structure originelle ? Ou une chose qui vient troubler la clarté de l’eau, ou encore un défaut dans un diamant ?

 

 

 

Serge Baccino

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Chakra et psychologie

chakra_man1Je me propose de vous présenter la relation qui existe entre un mauvais fonctionnement des chakra (sans « S » au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français, merci) et la psychologie du comportement. Ou dit autrement, quels sont les problèmes psychologiques liés au dysfonctionnement d’un chakra.
Chaque Centre énergétique (un des noms français pour Chakra) est en fait double, puisqu’il a une correspondance devant le corps et derrière le corps (dans le dos et le long de l’axe vertébral.)

Les Chakra du devant représentent l’avéré, le manifesté, c’est-à-dire ce que nous sommes, pouvons, avons déjà, etc. Les chakra postérieurs représentent notre potentiel : Ce que nous « pourrions » être, dire, faire, par ailleurs.

Voici à présent les symptômes psychologiques liés à un dysfonctionnement d’un Chakra, en partant du haut du corps et en descendant. Les noms sont donnés en français puis leur correspondance en sanskrit est donné entre parenthèses.

 

 

 

Chakra-couleurs Centre Coronal (Sahasrara Chakra), situé au sommet du crâne, glande endocrine connexe : la Pinéale (ou épiphyse) : Avoir le « cafard », broyer du noir (moral à zéro) se sentir seul, abandonné ou incompris, mal aimé. Impression de tourner en rond, manque de recul par rapport à des problèmes (être totalement immergé dans ses problèmes.) Le centre coronal possède une sorte de clapet énergétique qui peut se fermer si on s’identifie trop avec ce qui nous arrive et que nous vivons.

Dès lors, les énergies « Bodhi-Aôr » (Le « Feu Lumineux ») ne circulent plus dans le Canal Central (Sushumna Nadi) qui double la moelle épinière et nous sommes temporairement « coupés » de notre propre divinité.

En fait, nous sommes toujours connecté mais nous n’en avons plus conscience, car nous ne ressentons plus ce contact, même s’il est indéfectible et permanent par ailleurs.

 

 

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Chakra FrontalChakra Frontal (Ajna Chakra), situé 2 cm au-dessus de la ligne des sourcils, sur le bas du front. Glande endocrine connexe : lobe antérieur de la Pituitaire  (antéhypophyse.) Manque de discernement, (faculté de discriminer) ne pas « voir » où se situent nos problèmes, ignorer les causes et être littéralement subjugué par les effets.
Difficulté à apprendre ce qui est différent et nouveau. Manque de cohésion mentale (tendance à se disperser mentalement) Manque de personnalité, de courage et de volonté, caractère faible qui se laisse influencé facilement par autrui.

 

 

 

Chakra OccipitalChakra Occipital , situé à l’opposé du Centre Frontal, derrière la nuque, au niveau du cervelet, glande endocrine connexe : lobe postérieur de la pituitaire (posthypophyse.) Difficultés pour concrétiser les idées. Ne mener que rarement à terme les actes (tout commencer, ne rien finir, sauter d’une chose à une autre.) Manque de rigueur mentale (mollesse, laxisme, lâcheté morale.) Difficulté à assumer les responsabilité. Incapacité à appliquer les règles de morale les plus élémentaires (ne pas avoir de parole, par exemple.)

 

 

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Chakra Laryngé (Vishuddha Chakra), situé sous la gorge, en dessous de la glande thyroïde, qui est sa glande connexe, et entre les deux parties saillantes des clavicules.) Difficulté à exprimer correctement ce qui a été intellectualisé. Manque d’initiative et/ou de créativité personnelle. Se sentir incapable d’exprimer des émotions naturelles et justifiées par ailleurs (peur de déplaire, peur des conséquences, etc.)

 

 

 

 

Chakra CervicalChakra Cervical, situé derrière et dans le cou, au niveau de la 6e vertèbre cervicale, lié également à la Thyroïde.)

Difficulté à faire ressortir (exprimer, faire valoir) sa valeur personnelle (niveau socio-professionnel) Ne pas savoir « se vendre », c’est-à-dire ne pas oser mettre en avant des qualités pourtant effectives. Crainte d’imposer les idées, honte de s’affirmer. Approche erronée des relations sociales basées sur la hiérarchisation (la fameuse peur d’affronter le patron.) Le Chakra cervical est LE centre psychique socio-professionnel par excellence et c’est également un des Centres potentiels supérieurs les plus affectés à notre époque et pour l’essentiel des gens qui vivent dans les grandes villes.

 

 

 

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Chakra CardiaqueChakra Cardiaque (Anahata Chakra), situé au centre de la poitrine, juste sous le Thymus qui est sa glande endocrine connexe.) Avoir du mal à s’intégrer, à s’adapter, à communiquer avec les autres. Être fermé, problèmes relationnels (famille, conjoints, amis.) Peur des gens, de la foule ou des espaces clos. Repli sur soi-même, peur de vivre et peur d’aimer (par crainte de souffrir en s’attachant.) Sentiment d’insécurité, déceptions sentimentales récurrentes. Intolérance, tendance à agresser en premier, de peur d’être agressé soi-même.

Maladie de la persécution, manque de confiance dans les autres et/ou la vie en général. Impression que « Dieu est contre nous. » Angoisses inexpliquées (cycliques ou ponctuelles.) Manque de confiance en soi, impression d’être « une merde », de ne servir à rien ou à personne; sentiment de vie inutile ou insipide.

 

 

 

Chakra ThoraciqueChakra Thoracique, situé dans le dos, sur l’axe vertébral toujours et au niveau 4e/5e dorsale, Thymus également.) Manque de volonté pour aimer et se faire aimer (ne faire aucun effort pour être « aimable », c’est à dire « digne d’amour. ») Difficulté à trouver et choisir le partenaire conjugal idéal. Tiédeur sentimentale. Incapacité à gérer les amitiés ou toute relation dans laquelle l’émotionnel tient une place de choix. Instabilité dans la qualité de nos rapports avec la vie en général et les autres en particulier. (Attendre qu’ils fassent des efforts et aiment pour deux.) Peur de devoir s’investir, participer, organiser, etc. Peur de se servir de l’intellect ou du mental en général.

 

 

 

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Chakra Solaire (Manipura Chakra), situé au niveau du creux de l’estomac ou du plexus solaire, Glande Pancréas.) Difficulté à apprécier ce qu’on possède déjà, manque de contentement.
Sentiment de mal être ou de malaise au niveau familial, professionnel, social, ethnique ou même humain (ne pas trouver ses marques, sa place, etc.) Ne pas se sentir à sa place ou se sentir à l’étroit. Manque d’épanouissement au sein du foyer (conjoint) d’une famille (parents ou enfants) ou d’un groupe (associations, groupements, sectes, etc.)
Avoir du mal à s’accorder du plaisir ou à l’accorder aux autres. Tendances à culpabiliser (en rapport avec le Chakra Laryngé.)

Ce Chakra est celui de la personnalité, du rayonnement personnel (charisme) et de l’intégration sociale et humaine en général. Il est également celui de l’intellect lorsque ce dernier est encore largement « teinté » d’émotionnel et se laisse conduire par la compulsion.

Ce Chakra est celui qui est le plus actif (voire hyperactif) chez les anciens Soi Atlantes réincarnés (par le biais d’une nouvelle extensions.) On les reconnaît au fait que ce Centre est au moins deux fois plus gros (étendu) que celui du cœur, par exemple.

 

 

 

Chakra DorsalChakra Dorsal, situé aux environs des 10e et 11e vertèbres dorsales, listé ici juste pour information, lié, en plus du Pancréas, au foie, qui est lui aussi une glande endocrine au même titre que le cœur, n’en déplaise aux physiologistes modernes.)

Potentiel à être, capacité à Rayonner soit son individualité, soit le Divin. Ce Centre psychique est en train de s’activer depuis les années 1998 et était auparavant volontairement laissé au stade de simple potentiel, ceci afin que la présente humanité ne risque pas de tourner un Remake de « La Chute de l’Atlantide. » En effet, c’est grâce à l’activité accrue de ce Chakra que l’homme reçoit une pleine provision de facultés qu’il vaut mieux ne pas placer entre toutes les mains. Normalement, ce Centre est « verrouillé » par le Soi Divin qui est seul apte à juger du moment opportun pour le rendre de nouveau actif.

C’est généralement par le biais d’une brusque « montée » de Kundalini (énergie résiduelle du Saint-Esprit) que ce Chakra potentiel se remet en activité, offrant ainsi à la personnalité, des moyens qui, depuis des millénaires, ont fait et font encore rêver les étudiants de l’ésotérisme. Évidemment, ce Centre n’est pas affecté par nos processus mentaux puisque généralement verrouillé (sauf chez certains psychistes.)

 

 

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Chakra Sacré (Swaddhisthana Chakra), situé environ un doigt en dessous du nombril mais parfois mobile voire affecté d’un mouvement rotatif dans le sens solaire, généralement. Lien : glandes gonades.)

Perte de tonus sexuel, de volonté de communion sensuelle avec un autre corps (partenaires amoureux.) Perte de vitalité générale, manque de désir réel pour le sexe opposé.

Penser que la sexualité est « sale », dégradante ou « source de pêchés » (pour les plus atteints !) Besoin compulsif de FAIRE quelque chose à tout prix (de travailler, de créer) difficulté à rester en place et bien oisif.

 

 

 

 

Chakra LombaireChakra Lombaire (4/5e vert. lombaire, gonades également.) Difficulté à demeurer en bonne santé, ne pas croire en une guérison possible. Ne pas aimer et/ou respecter son corps. Se sentir inharmonieux, limité, bloqué par quelqu’un ou par  quelque chose, ou par une condition extérieure (origine des lumbago et autres tours de reins.)
Nota : Chez les mystiques qui ont une disharmonie de ce Chakra, la recherche spirituelle est souvent un savant prétexte pour négliger ou même maltraiter le corps en toute « légitimité

 

 

 

Chakra PubienChakra Pubien (situé, chez l’homme, dans le petit creux situé au départ de la hampe, c’est-à-dire le dessus du sexe. Chez la femme, il est situé à la commissure des grandes lèvres ou juste au-dessus du clitoris.) Avoir peur du sexe opposé ou en avoir une vision ou une approche dégradante. Désir de dominer le conjoint ou l’autre sexe en général. Manque d’aptitude à donner et/ou à recevoir du plaisir, sous toutes ses formes. Peur de ne pas « assurer », de « ne pas être  à la hauteur. » Chez l’homme, forme le macho, pour les femme, produit la ce que l’on souvent « la castratrice » (orgueil issu de la peur de se faire dominer en assumant sa féminité.)

Nota : Toutes les peurs bloquent la libre circulation énergétique entre les Centres Coccygien (Muladdhara Chakra) et Cardiaque inclus (Anahata Chakra.) A la longue, il peut en résulter des tensions ou des douleurs dans la colonne vertébrale, divers désordres psychologiques et organiques (foie, cœur, pancréas, poumons.)

 

 

 

Femme rayonnante

Chakra Coccygien (Muladdhara Chakra, situé entre l’anus et les organes génitaux, parfois localisé sur la dernière vertèbre soudée du coccyx. Glandes endocrines connexes : surrénales.) Manque d’énergie en général. Manque de spontanéité par excès de réflexion (trop intellectuel.) Manque de combattivité, lâcheté par rapport à la vie et aux difficultés rencontrées. Perte de la volonté de vivre, perte du sens des réalités physiques ou terrestres (fascination astrale, mysticisme excessif servant à masquer une réalité jugée moche : on se croit « demi-elfe » et on veut contacter des lutins, des fées et apprendre la « langue elfique » inventée par Tolkien pour ses romans, par exemple.)

 

 

 

Chakra RacineNota : Ce Centre, par sa connexion avec les glandes surrénales, qui en sont l’expression physique et extérieure, est souvent responsable de stress et d’hyperactivité (trop d’adrénaline dans le sang) ou, au contraire, de froideur émotionnelle. En psychologie ésotérique, comme d’ailleurs en ésotérisme de base, les surrénales sont considérées comme étant « les glandes du combat ou de la fuite. »

Ce « combat » pouvant être de nature sociale (personnes, évènements) ou de nature psychologique (combattre ses émotions, sentiments, intuitions.)

Du fonctionnement de nos surrénales dépendent des états d’être aussi radicalement opposés que l’hyperémotivité (pleurer sans raisons, en rapport avec un dysfonctionnement thyroïdien) ou au contraire, une froideur excessive voire de la cruauté.

Si vous avez des questions, j’y répondrai. Si vous avez des affirmations issues d’un savoir supérieur à celui de tous, gardez-le précieusement pour vous et essayez au moins de le pratiquer !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images dont certaines avec copyright. Merci de me faire savoir s’il faut les retirer, en cas d’exclusivité absolue)

Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Symbolisme

mage sorcier 163Le mot « symbolisme » provient de deux mots grecs « sin » et « bolein », qui signifient « qui va dans le même sens »
Est dit « symbolique » tout ce qui va dans le même sens que l’information ou le message que l’on désire transmettre. Par exemple, est symbolique ce geste qui consiste à caresser une personne que nous aimons : ici, la caresse « va dans le même sens » que ce que nous désirons faire passer comme message. Par extension, le symbolisme s’applique également à tout ce qui sert nos intérêts humains les plus immédiats.

 

L’inverse du symbole étant le « diabole » (du Grec dia et bolein), dont on a fait le mot « diabolique » et qui signifie « qui va dans le sens opposé. »
Est « diabolique » le fait de prétendre aimer une personne et, parallèlement, ofuxw2npfaire en sorte de la priver de sa liberté, cela sous le prétexte fallacieux de notre « amour » pour elle. Et également « diabolique » le fait de se servir du concept de Dieu pour justifier des crimes, des guerres et des manipulations mentales. De même que de s’abriter derrière le manteau du chercheur de Lumière pour pouvoir nuire ou se vider de son mal-vivre sur autrui en toute impunité.

 

Le symbole et le diabole sont les deux béquilles psychologiques qui aident l’ésotériste véritable à avancer. En effet, si ce que je ressens correspond à ce que je souhaite et va dans le même sens que le but que je me suis fixé, alors mon action devient le symbole vivant de ce que je suis, intérieurement.

A l’inverse, si ce que je ressens s’oppose à ce que je souhaite obtenir, mon action devient un diabole et me donne la preuve de l’existence, en moi-même, d’un « divorce » entre le coeur et l’esprit.

 

ManpowerMais attention ! Ce n’est jamais un autre que vous qui doit définir si votre action est symbolique ou diabolique, c’est à dire si vos actes coïncident vraiment avec vos paroles. Car si vous laissez à un autre que vous le soin de définir si vous êtes bien en harmonie avec ce que vous prêchez, il ne réussira, au mieux, qu’à démontrer que ce que vous faites n’est pas en harmonie avec ce que lui pense de ce que vous devriez faire !

Bien évidemment, il faut déjà pas mal de discernement et cette possibilité rare de prendre un minimum de recul avec nos processus mentaux, pour être capable de distinguer un symbole d’un diabole.

Même après deux décennies, certains étudiants de l’ésotérisme n’y parviennent toujours pas !

 

 

 

    Serge

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