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L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Être soi-même

bonheurD‘aucuns essayent de devenir heureux sans y parvenir. Certains font même des efforts en ce sens et ne parviennent, en fin de compte, qu’à être malheureux, en plus d’être épuisés par leurs efforts ! Il semblerait qu’il existe un secret du bonheur, alors que le seul secret est plutôt celui-ci :

« Comment font les gens pour ne pas voir la solution, alors qu’ils la repoussent consciemment et volontairement chaque jour et depuis des lustres ? »

 

 

 

Vous qui lisez ces lignes, sans doute aimeriez-vous être autrement, différent ou encore mieux que ce que vous ne l’êtes déjà. Du coup, vous engendrez mentalement et avec votre esprit, un décalage entre l’actualité (ce qui existe et se passe, en fait, que vous en soyez conscient ou non) et votre réalité intérieure (tout ce que vous pensez, croyez et projetez sans cesse en esprit, et qui ne correspond pas forcément à l’actualité.)

 

 

 

bonheur-argentJe ne dis pas qu’il n’est pas naturel de se souhaiter plus riche ou en meilleure santé, ou encore de désirer un partenaire amoureux plus adapté à soi, par exemple. Je dis seulement que vous passez votre temps à ne pas accepter, ne pas aimer voire à carrément rejeter ce que vous êtes déjà et de toutes façons ! Ce qui est très différents.

 

 

 

bonheur-femmeMais saviez-vous que ce que vous êtes déjà, en esprit et en vérité, est exactement ce que souhaite et projette votre Soi Divin, votre véritable identité cosmique et éternelle ? D’ailleurs, si « ce que vous êtes en fait » (le Soi) n’aimait pas ce que vous êtes, actuellement, vous mourriez dans l’instant ! Mais comme vous êtes occupé à lire ces quelques lignes, c’est donc que ce que vous êtes, actuellement, convient à « ce que vous êtes, en vérité » Pouvez-vous, s’il vous plaît, comprendre réellement ce concept ? Ne dites pas : « Certes, j’ai compris, je ne suis pas stupide, mais n’empêche que… » N’empêche que… Quoi ? Vous n’aimez pas ce que vous êtes actuellement ? OK ! Et vous croyez que c’est parce que vous n’êtes pas encore tel que vous aimeriez être que vous souffrez ?

 

 

 

souffrance7Et vous ne savez pas quoi ? Vous vous mettez the finger dans l’œil jusqu’au Chakra Racine ! Car en fait, ce n’est pas parce que vous êtes « ceci » ou « cela » pour le moment, que vous souffrez, mais bien parce que vous le vivez mal et n’acceptez pas d’être ce que vous êtes de toutes manières ! En clair et en décodé, vous souffrez parce que vous résistez à ce qui est, dans l’espoir immature d’induire de force « ce qui n’est pas encore. »

 

 

souffrance2En cela se trouve l’origine de votre souffrance, et non pas dans le fait d’être ce que vous êtes actuellement et cela, quoique vous soyez. Et sachez que tant que vous serez dans le refus, le dénie, la négation ou la résistance à soi, non seulement vous souffrirez, moralement, mais vous ne pourrez pas faire cesser cette souffrance ni passer à l’étape suivante qui, justement, devez vous mener tout droit à votre idéal de vie.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Symbolisme

mage sorcier 163Le mot « symbolisme » provient de deux mots grecs « sin » et « bolein », qui signifient « qui va dans le même sens »
Est dit « symbolique » tout ce qui va dans le même sens que l’information ou le message que l’on désire transmettre. Par exemple, est symbolique ce geste qui consiste à caresser une personne que nous aimons : ici, la caresse « va dans le même sens » que ce que nous désirons faire passer comme message. Par extension, le symbolisme s’applique également à tout ce qui sert nos intérêts humains les plus immédiats.

 

L’inverse du symbole étant le « diabole » (du Grec dia et bolein), dont on a fait le mot « diabolique » et qui signifie « qui va dans le sens opposé. »
Est « diabolique » le fait de prétendre aimer une personne et, parallèlement, ofuxw2npfaire en sorte de la priver de sa liberté, cela sous le prétexte fallacieux de notre « amour » pour elle. Et également « diabolique » le fait de se servir du concept de Dieu pour justifier des crimes, des guerres et des manipulations mentales. De même que de s’abriter derrière le manteau du chercheur de Lumière pour pouvoir nuire ou se vider de son mal-vivre sur autrui en toute impunité.

 

Le symbole et le diabole sont les deux béquilles psychologiques qui aident l’ésotériste véritable à avancer. En effet, si ce que je ressens correspond à ce que je souhaite et va dans le même sens que le but que je me suis fixé, alors mon action devient le symbole vivant de ce que je suis, intérieurement.

A l’inverse, si ce que je ressens s’oppose à ce que je souhaite obtenir, mon action devient un diabole et me donne la preuve de l’existence, en moi-même, d’un « divorce » entre le coeur et l’esprit.

 

ManpowerMais attention ! Ce n’est jamais un autre que vous qui doit définir si votre action est symbolique ou diabolique, c’est à dire si vos actes coïncident vraiment avec vos paroles. Car si vous laissez à un autre que vous le soin de définir si vous êtes bien en harmonie avec ce que vous prêchez, il ne réussira, au mieux, qu’à démontrer que ce que vous faites n’est pas en harmonie avec ce que lui pense de ce que vous devriez faire !

Bien évidemment, il faut déjà pas mal de discernement et cette possibilité rare de prendre un minimum de recul avec nos processus mentaux, pour être capable de distinguer un symbole d’un diabole.

Même après deux décennies, certains étudiants de l’ésotérisme n’y parviennent toujours pas !

 

 

 

    Serge

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