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La fraternité, dites-vous ?

On entend souvent parler de « fraternité » en ésotérisme. Surtout dans cet ésotérisme moderne que l’on nomme « New-Age. »
Selon la tradition et même selon la plupart des traditions, nous serions tous frères (voire sœurs, mais chut, compliquez pas tout) Attendu que « Tout est fait d’esprit et (que) rien n’existe sans l’esprit qui est à la base de toutes choses… », nous sommes tous fait d’esprit et sommes bien plus des parties d’une même unité.

 

 

 

En fait, nous sommes « Un« , et pas seulement frères. Mais bon, ne faisons pas la fine bouche et ne compliquons pas ce qui est déjà cause de bien de maux de têtes pour certains… Donc, allons pour la fratrie et n’en parlons plus ! Très bien mais au fait, si nous sommes tous frères, pourquoi certains nous traitent-ils comme si nous étions des étrangers, qui plus est, des pestiférés ? Il y aurait-il des « moins frères » que d’autres ? Des « demi frères » voire des enfants illégitimes ? o_Ô

 

 

 

Devons-nous traiter chacun comme s’il était un frère, même lorsque ce frère supposé est en train de nous poignarder en grimaçant de plaisir sadique ? Quel dilemme, non ? Eh bien non, justement ! Il n’y a aucun dilemme et il est très facile de trancher, évitant ainsi de passer pour un con sa vie durant, voire de passer pour un sacré hypocrite qui se force dans l’espoir de vivre plus haut que ses fesses ! Voici les Paroles éclairantes et rassurante d’un Maître, l’un des plus humains de tous :

 

« Mes frères sont ceux qui font la volonté de Mon Père… »

Plus modernes, nous dirions, pour notre part, ce qui suit :

« Ceux qui sont conscients de leur divinité et qui se comportent avec dignité, respect et qui sont porteurs de messages de paix, ceux-là seuls sont mes frères. Les autres ne sont pas encore nés et ne peuvent donc pas prétendre à un quelconque statut familial. »

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

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