Archives par mot-clé : choisir

Contagion par misère morale

trois angesOn nous a appris, dès notre plus jeune âge, à faire et à supporter qu’on nous fasse des choses que de nous-mêmes, et si nous avions été libres de choisir avec notre intelligence d’aujourd’hui, nous n’aurions jamais faites, ni même accepté que l’on nous fasse. Parmi ces choses insupportables que nous avons réussi à supporter tout de même, se trouve cette aptitude étonnante à écouter une personne nous parler de choses qui nous agacent et nous ennuient profondément. Peu importe si l’aspect démago de notre nature humaine tente de nous faire croire que «c’est méchant ce qu’il dit là, le vilain Monsieur ! »

 

 

 

casse-pieds-femme-victimeLes faits sont là : certains nous font copieusement ch…Suer ! (lol)
Si on se donne la peine de vérifier vraiment ce qui se passe dans le cassoulet mental qui leur tient lieu de cervelle, on comprend assez vite que la misère morale est leur lot quotidien.  Le but n’est pas de juger mais d’apprendre à constater les faits, froidement, sans passion ni complaisance inutiles. Si « être spirituel » (sic) consiste à ne voir que ce qui nous arrange mais qui n’est pas l’actualité, alors ne soyons plus «spirituels» durant quelques jours, juste pour voir si nous ne parvenons pas à respirer mieux !

 

 

 

casse-pieds-travailAttendu que chacun de nous ne peut offrir aux autres que ce qu’il possède lui-même, ces individus là ne peuvent que nous contaminer de cette même misère psychologique qui est la leur. Certains diront tout haut et très fort (pour s’en mieux persuader) qu’ils se savent à l’abri du mal  ou pire, que l’amour est plus fort que… bla, bla, bla. J’aimerais bien que vous reteniez ceci :

 

Les vibrations mentales négatives d’un être humain moyennement évolué, sont tout aussi puissantes que les vibrations positives d’un autre être humain de même niveau.

Et peu importe si c’est « bien » ou « injuste » : C’est ainsi !

A moins que le fameux « Nous sommes tous égaux, tous autant divins les uns que les autres » soit lui aussi une affirmation hypocrite ? Si ce n’est pas le cas, si vous conservez cette prémisse, ALORS l’autre, en face de vous et qui peut s’avérer être un poison violent, est tout aussi divin ET DONC PUISSANT que vous ne l’êtes vous-mêmes.

 

 

 

couple-dispute4En fait, et au risque de vous choquer voire d’ébranler les bases mêmes de vos croyances un brin naïves, je dirais que LUI est plus efficient et puissant dans l’art de nuire à autrui que vous êtes impuissant à vivre au-dessus de vos moyens sous prétexte de spiritualité. (relisez, au cas.) Donc, prudence et pas de fierté mal placée ! Nul n’est à l’abri du mal ou, tout au moins, de la «contagion par misère morale» !

 

 

 

casse-pieds-boulotSi vous en doutez, allez donc passer un week-end avec des gens stressés et constamment en colère puis venez ensuite me dire que vous avez pu conserver votre paix et n’avez pas été influencé par le climat qu’ils avaient ainsi générés !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Couple de force

 

bonheur2Tout le monde désire être heureux, n’est-ce pas ? Pourtant, que voit-on le plus souvent ? Des gens malheureux. Oh ! Je ne dis pas que nous voyons des gens qui tous, reconnaissent leur malheur, loin de là ! Je ne dis même pas que nous voyons des gens qui sont conscients de leur malheur. Je dis que nous voyons tous des gens malheureux, autour de nous.

 

 

 

souffrance7Surtout des couples malheureux. Mais comment un être humain peut-il CHOISIR d’être malheureux plutôt qu’heureux ? Car il me semble que personne ne se marie ou ne se met à la colle (vie commune sans être marié) dans le secret espoir de souffrir, n’est-ce pas ? De même, rares sont les couples forcés : on ne met plus le couteau sous la gorge d’une personne pour qu’elle s’associe de force avec une autre, ou alors, très rarement, et ces cas-là n’entrent en rien dans le présent sujet.

 

 

 

bonheur8Les gens n’osent même plus avouer leur malheur : ils n’osent même pas se l’avouer à eux-mêmes ! Alors, ils font semblant que tout va bien et ils se consolent en se disant que, selon toute vraisemblance, les autres en sont là aussi, à se mentir pour tenter de réduire les souffrances morales.

 

 

couple-dispute2Pourquoi voit-on autant de couples malheureux qui,  au lieu de s’aimer tendrement et de devoir être décollés avec un démonte-pneu tellement qu’ils sont scotchés l’un à l’autre, se querellent, se lancent des piques à la face, se font du mal et se comportent comme si l’autre devait  » payer  » pour la somme globale de toute leur souffrance passée et présente ? Que se passe-t-il, Monsieur l’Abbé, vous qui êtes éclairé par le Pape lui-même ?

Puisque le Pape ne vous répond pas, je vais le faire à sa place !
Tout le drame, au départ, provient du motif profond, secret et définitivement caché, désormais, du  » choix  » du conjoint.

 

 

 

Il faut aller fouiller dans la m… euh, dans les strates profondes de la psyché et, plus particulièrement, au sein même de la subconscience des individus, pour y trouver les causes premières des destins loupés et des mariages ratés et autres  » ma vie est un enfer ! « 

 

 

 

 

couple7Prenons le cas très répandu d’une personne (homme ou femme) qui se choisi, sans même le réaliser, puisque c’est une forme de schéma compulsif ET inconscient, une personne du sexe opposé qui lui parait inférieure, dans un quelconque domaine précis ou même dans tous (par exemple, classe sociale différente, niveau d’instruction, etc.)

 

 

 

choixUne fois mariée, cette personne va commencer aussitôt à souffrir de son propre choix. Du moins, de tout ce que ce choix implique désormais et par ailleurs. Vous me direz que dès le moment où ça ne va plus, dans un couple, on peut toujours se barrer ou envoyer ch… euh… Faire savoir à la personne qu’elle doit s’en aller. Certes ! Mais est-ce cela que nous voyons ?

 

 

couple-disputeNon, n’est-ce pas ? Nous voyons des hommes et des femmes qui persistent et signent et demeurent avec d’autres hommes et d’autres femmes qui ne les aiment pas, qui les  » cassent  » à tout bout de champs et se conduisent comme de véritables ennemis…. Tout en restant là, n’est-ce pas ! N’est-ce pas quelque peu singulier, comme réaction ?  Ce n’est en rien singulier lorsqu’on se souvient du motif secret de ce choix de vie ! Si une personne choisit tous ces conjoints amoureux sur la prémisse qu’elle doit à tout prix éviter une personne plus intelligente, plus  » classe  » ou plus évoluée qu’elle (par exemple), c’est cette prémisse qui décidera ensuite de son bonheur et en gèrera les diverses modalités.

 

 

 

couple3Une telle personne, même malheureuse avec son conjoint, préférera rester et conserver le malheur connu que de risquer de rejoindre une autre personne, plus aimante et plus raffinée, certes, mais qui mettra en danger le schéma compulsif interne, qui réagira alors et produira à son tour de la souffrance, très différente et bien plus mordante encore.  Entre deux formes de souffrances, choisir la moindre semble être le mot d’ordre des gens qui sont malheureux en amour mais conservent néanmoins leur conjoint. (j’allais écrire  » leur schéma « , ce qui revient au même, d’ailleurs.)

 

 

 

Divorce-enfants3

 

Vous me direz :  » Et les enfants, alors, tu y penses ???!!!  » Certes ! Et la personne programmée y a pensé aussi, ne vous inquiétez pas ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a  » fait des enfants «  ! Je ne dis pas que ce que je présente là est beau : je dis que comme toute vérité qu’on désire occulter, elle ne peut qu’être moche, c’est évident.

 

 

 

 

famille-divorceLes enfants apparaissent toujours, dans le genre de couple qui nous intéresse ici et  » comme par hasard « , dès que les chances de durer, pour ce même couple, menacent d’être réduites à néant. Osez dire le contraire, pour voir ! Autrement dit,  » on fait un enfant «  pour avoir une excuse de rester, de se mentir et de se trahir plus encore. Et cette excuse à l’air de payer, je vous l’accorde, puisque la majorité des gens est là pour pousser, par exemple, la pauvre femme malheureuse avec son mari, à demeurer auprès de lui tout de même….  » pour les enfants « … N’est-ce pas ? Certes.

 

 

 

 

Dans pas mal de couples malheureux (mais qui ne le montrent pas pour autant, fierté oblige), on trouve souvent soit la femme, soit le mari, qui, une seule fois, dans le passé, a eut une aventure avec quelqu’un d’autre. C’est normal, car il est dans la nature du schéma impliqué de se justifier, de se prouver à lui-même qu’il a raison. Pour ce faire, on prend un amant ou une maîtresse une seule fois, cela afin de mieux se convaincre que c’est pas bien d’agir ainsi ou encore qu’on a des devoirs, ou que finalement,  » Je ne perds rien, c’est pas si bien que ça !  » etc.

 

 

 

bsaopz6qBref, l’étau se resserre, le piège était parfait et la personne a mis en œuvre le pouvoir de son propre esprit afin de se flinguer l’existence sans même avoir ensuite le devoir d’en assumer la responsabilité, puisque c’est fait inconsciemment ! Elle est pas belle la vie ? Voyez ce pouvoir phénoménal d’un esprit qui poursuit comme noble but de se nier lui-même ! Pour certains, le marasme est devenu tel, qu’ils ne peuvent même plus espérer aller voir ailleurs et être enfin heureux, puisqu’ils en ont trop pris dans la gueule pour espérer ensuite avoir une relation équilibrée avec d’autres personnes plus saines ou plus objectives avec elles-mêmes.

 

 

 

acceptation03Ce serait alors eux qui seraient un peu justes face à l’équilibre d’une personne certainement plus aimante, OK, mais qui pourrait alors leur faire honte, car supérieure en certains domaines jugés névralgiques. Car on se souvient qu’à la base, beaucoup de gens recherchent (sans le réaliser vraiment) un conjoint qui leur soit inférieur, non pas uniquement pour le dominer (comme c’est parfois le cas) mais surtout pour ne pas AVOIR HONTE face à plus clean, meilleur ou plus grand que soi.

 

 

 

subconscient-conscientIl va sans dire que le principe de polarité agit ici à plein rendement ! Tout comme la victime recherche compulsivement son bourreau, cela pour ne pas avoir à assumer la paternité de ses souffrances mentales, de même, une personne qui est complexée ou/et qui ne s’aime pas, cherchera tout naturellement, et trouvera immanquablement le pôle opposé mais complémentaire de son aberration mentale. Voici quelques exemples concrets, avant d’en terminer avec ce sujet :

 

*** Celui ou celle qui souffre mais ne désire pas assumer ses responsabilités, va se transformer en victime idéale et attirer celui (ou celle) qui en a assez de se faire souffrir lui-même (ou elle-même) et qui ressent le besoin de transférer cette aberration sur autrui.

 

*** Celui ou celle qui a peur de décider, d’agir, de se positionner, etc., attirera celui ou celle qui adore ordonner, commander, régenter et même tyranniser.

 

*** Celui ou celle qui ne s’aime pas et qui se sent inférieur(e) attirera immanquablement celui ou celle qui a besoin de quelqu’un de  » plus bas  » pour se sentir  » plus haut.  »

 

*** Celui ou celle qui se sait (ou se croit) incapable de vivre avec une personne équilibrée et rationnelle, attirera et conservera une autre personne qui est persuadée d’être déséquilibrée, irrationnelle et difficile à vivre (le genre  » Je sais bien que je dois m’améliorer sans cesse ! « )

 

*** La personne honnête attirera la personne hypocrite et inversement, tant il est vrai que l’être humain a un cruel besoin des autres non pas pour réussir à s’aimer et à être aimé, mais bien pour réussir à se mentir à lui-même, encore et toujours, jusqu’à ce que la pire des dégradations morale et mentale le sorte de force du bourbier qu’il a lui-même engendré et qui est cultivé, par le Soi Naturel, avec application, et de vies en vies (pour ceux qui connaissent.)

 

 

 

545387

 

 

Évidemment, il existe des gens sains et Lumineux qui attireront des gens identiques, mais cela, c’est une autre histoire, voire un autre article à venir !

 

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Acceptation et résignation

acceptationLa psychologie ésotérique évoque souvent cette notion étonnante, pour un européen, d’acceptation. Mais au juste, que nous faut-il accepter, pourquoi et comment ?

Pour de nombreuses personnes, accepter se résume à se résigner, à courber l’échine devant le mauvais sort ou l’adversité, par exemple.

 

 

Acceptation7Pour ces personnes, accepter est synonyme de tout accepter sans broncher, de baisser les bras et de ne plus réagir du tout.

Il est évident qu’une telle forme d’acceptation est non seulement aberrante mais aussi inhumaine.

Aucun enseignant véritable ne demandera jamais à ses élèves de se résigner et de dire « amen » à tout ce qui se propose à eux.

En fait, l’acceptation véritable est bien plus un état d’esprit général qu’un choix ponctuel. Accepter, c’est l’inverse de refuser, n’est-ce pas ? Mais accepter quoi ou ne plus refuser quoi, au juste ?

 

 

 

acceptation04Accepter qu’il puisse se passer des choses que nous ne cautionnons pas et qu’il puisse exister des êtres différents de nous et qui nous hérissent le poil, par exemple.

Accepter également que la vie nous interroge et nous interpelle sans cesse, cela par le biais d’évènements et/ou de personnes qui nous dérangent, qui dérangent surtout notre petit train-train quotidien et notre sacro-saint « confort mental. »

 

 

aimer le MondeBref, accepter revient à accueillir la vie telle qu’elle se présente, dans un premier temps (pas d’à priori) puis, dans un second temps, de choisir d’agir à notre guise, et non plus de réagir bêtement et en fonction de notre degré de dérangement.

 

 

 

acceptation03Accepter, en l’occurrence, revient également à faire honneur à la Vie, à cesser de la juger et à ne plus croire que nous aurions fait mieux que Dieu si ce dernier avait l’intuition de nous consulter au préalable ! (lol)

Comprenez-vous ces mots ? Ressentez-vous tout ce qu’ils impliquent comme paix et comme liberté, par ailleurs ? Si oui, partagerez-vous avec les autres votre compréhension ? C’est ce que nous allons voir tout de suite, les commentaires sont aussi « ouverts » que ne l’est votre esprit aux échanges avec les autres, ces autres qui partagent les mêmes doutes, croyances et peurs que vous-mêmes, sans doute…

 

 

 

 Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images, réputées gratuites et libres de droits)

Le Détachement Spirituel

LE DÉTACHEMENT

 

 

Ou comment commencer à prendre possession de son esprit après dix minutes de lecture !

 

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique. Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher ?
Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ?

 

 

Un bien qui nous ferait du mal ?

 

 

N‘avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous « détacher » de tout ce qui est agréable et désirable ?
A moins qu’il ne nous faille vous détacher de tout ce qui provoque de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui provoque de la souffrance ?
Réponse : L’attachement ! Ben voyons !

 

On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache« , en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions « sérieuses » à n’en plus pouvoir qui se chargeront certainement de nous faire savoir ce que nous devons faire.

 

L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de de se détacher pour faire cesser la souffrance ! Gag !

 

 

Qui est responsable de notre souffrance ?

 

 

Partons de l’idée que ce désir de « détachement » provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance.
Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en clair.

 

A la première question « de quoi souffrons-nous ?« , la réponse est évidente :

De dépendance à autrui.

 

A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? « , la réponse est toute aussi évidente :

Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister.

 

A la dernière question « Comment ne plus souffrir ?« , la réponse s’impose d’elle-même :

Il faut cesser de penser que nous dépendons des autres pour exister.

 

Une loi spirituelle affirme que « Tout est double et avance par paires d’opposés. » Merci de noter le fait que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Bien que la chose puisse paraître logique, il m’a semblé utile de le mentionner tout de même.  😀

 

A partir de ce point, nous pouvons déjà proposer les grandes lignes d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance morale.
Cette méthode doit être simple et facile à appliquer.
Elle doit également être logique et s’inspirer des lois spirituelles qui ont cet avantage de ne jamais varier et d’être reproductibles à volonté.

En effet, puisqu’une loi est invariable, chaque fois que nous y faisons appel, cela donne les mêmes effets et les mêmes résultats.
Ce qui, il nous faut bien l’avouer ici, est plutôt rassurant !

 

 

Construire sur de bonnes bases dès le départ.

 

 

Pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail et de réflexion suivantes : La souffrance est un sentiment, pas une simple idée.
Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire.

Notre mental ne saurait prendre conscience d’une chose qui n’existe pas et ce, au moins pour nous ! Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance.

 

De plus, les lois spirituelles nous apprennent qu’à une même pensée sera toujours attaché le même sentiment de souffrance. Par exemple, chaque fois que vous pensez à un ami décédé, vous ressentez des émotions identiques.

Chacune de nos pensées est donc reliée à des sentiments bien précis et chaque fois que nous pensons la même chose ou de la même façon, nous ressentons la même chose ou de la même façon.

 

 

Personne ne désire souffrir volontairement.

 

 

Il est clair que personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir.
La souffrance provient donc de formes mentales « involontaires » (ou mécaniques.) Autrement dit, il nous arrive de penser sans même le réaliser et sans réussir à tracer un lien direct entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons alors.

Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans les mouvements de notre esprit.

 

Les initiés de l’Inde affirment que ce qui nous fait le plus souffrir n’est pas vraiment la pensée en elle-même mais plutôt le fait qu’elle varie sans cesse.
Ils nomment cela « les vritti« , c’est à dire et en français, les « modifications » de l’esprit. On pourrait aussi bien dire que le fait de « sautiller » d’une pensée à une autre engendre une forme de déséquilibre mental qui nous prédispose au stress, à l’anxiété, etc.

Il a été démontré que les personnes capables de se concentrer correctement et assez longtemps sur ce qu’ils sont en train de faire, sont également celles qui sont les plus équilibrées, d’un point de vu psychologique.

 

 

L’esprit, un excellent serviteur mais un très mauvais maître !

 

 

L‘esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme (et grâce à son système nerveux) que se manifeste la sensation de souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir cette distinction (le discernement) entre les pensées qui produisent des sentiments agréables et celles qui ne donnent naissance qu’à des sentiments désagréables.

L’esprit ne veut ni ne désire quoi que ce soit. Son rôle unique est de créer, de donner forme à toutes les idées possibles et imaginables. C’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations mentales (pensées) qui lui sont le plus bénéfiques. Cela, bien évidemment, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains. Des désirs qui sont nécessairement « légitimes » puisque ils proviennent de sa façon de penser et de sa manière de vivre.

 

Si la volonté et les désirs sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience, trahit également la présence de formes mentales totalement contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
C’est à dire des idées, des croyances, des doutes qui sont comme autant de poisons pour le mental puisqu’ils ont le pouvoir de nier notre prétention au bonheur.

 

 

Notre conscience se résume à notre univers mental.

 

 

L‘homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son propre mental et qui est produit par l’esprit. La souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle part ailleurs.  C’est donc à la personne qui souffre et à elle seule, qu’il appartient de faire cesser toute forme de souffrance psychologique.
Les « autres » n’y sont pour rien, même si, bien souvent, ils jouent le rôle, bien involontaire d’ailleurs, de « Révélateurs » de cette souffrance qui est en nous.

 

L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. Il est donc de première importance d’apprendre à SE DÉTACHER immédiatement de toute pensée morbide, négative et, d’une manière générale, capable de produire, dans notre système nerveux, un sentiment de souffrance.

 

 

L’origine de la souffrance : Une question de concentration ?

 

 

L‘origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale, inconsidérément accordée à des idées négatives puis maintenue sur elles et qui contrarient l’idéal de bonheur.
Présenté autrement, si vous conservez la fâcheuse habitude de rester concentré sur une pensée négative et donc désagréable, non seulement vous lui donnez plus de force mais, de plus, vous perdez un peu de votre propre vitalité !
En effet, c’est votre propre vitalité qui vient « nourrir » vos processus mentaux ! Et c’est votre attention mentale qui « canalise » (dirige) cette même énergie vitale en direction de telle ou de telle autre pensée. D’où l’intérêt de ne se concentrer que sur des pensées ou des idées agréables et saines !

 

 

Se détourner du mal pour donner la priorité au bien.

 

 

Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct. Par exemple, l’inverse de la tristesse est la joie.

On nomme « L’Art de la polarisation mentale » la technique qui consiste à concentrer notre attention sur quelque chose de précis (pensée, idée, souvenir, image mentale, etc.) En général, il s’agit d’une chose opposée à ce qui pourrait produire un sentiment désagréable. Ainsi, on ne se concentre pas sur l’idée d’échouer mais sur l’idée de réussite totale et définitive.

En polarisant notre attention mentale sur une idée à la fois joyeuse et positive, nous transformons complètement la fréquence vibratoire de notre mental et lui permettons de se repolariser, (de redevenir positif et donc puissant.)
Ce qui lui permet ensuite d’attirer à lui des formes mentales semblables, correspondantes ou complémentaires, selon le cas et les besoins. C’est là l’un des fondements de la fameuse « Loi d’Attraction » si médiatisée.

 

 

Quand le cinéma vient à notre secours !

 

 

Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait de visionner l’un quelconque des épisodes de « Laurel et Hardy » pour me bidonner comme un gros malade !
Il nous est facile de faire appel à tout média, support ou technique moderne pouvant favoriser la repolarisation mentale.

Visionner un bon film comique, aller voir un pote ou lire une blague marrante sur internet lorsqu’on n’a pas le moral, peut nous aider à le retrouver.
Se concentrer de nouveau sur l’aspect positif et heureux d’une chose, d’une condition, d’une personne ou d’un lieu, est LA SEULE MANIÈRE d’appliquer le détachement spirituel avec un maximum d’intelligence et… D’efficacité !

 

 

La formule du Détachement spirituel.

 

 

Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée « détachement. » Bien que l’énoncé de la loi spirituelle qui va suivre a été largement revu et corrigé pour le rendre plus « buvable« , j’ai pris malgré tout un vif plaisir à en conserver le rythme et le souffle uniques.
Voici donc l’énoncé de la Loi qui concerne le Détachement, sous une forme moderne, plus aérée et plus en rapport avec notre mentalité d’Occidentaux.
« Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement notre attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre et réciproquement. »

 

Nous avons compris, désormais, que du choix de nous concentrer sur une idée négative et triste ou sur une idée positive et gaie, dépendra notre état d’esprit du moment et, bien évidemment, notre caractère ou notre manière de nous comporter en société.

Possédant la technique, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer avec courage et conviction ! Il serait bon de créer un mécanisme, une habitude, qui nous permettra de virer immédiatement toute idée négative et morbide de notre mental puis de la remplacer sur le champ par une idée positive et vivante.

 

 

Jouer avec les couples d’opposés.

 

 

Il suffit généralement de prendre l’exact opposé d’une l’idée qui produit des sentiments embarrassants ou morbides, pour en annuler presque instantanément les effets ! C’est presque magique !

Retenez bien ceci : Notre mental ne peut pas se concentrer sur plus d’une chose à la fois.

Ainsi, tandis que notre attention se trouve polarisée (concentrée) sur l’idée de joie, il ne nous est pas possible de penser à la tristesse et donc, de la ressentir.
L’inverse est également vrai, bien évidemment.

Nous ressentons toujours ce que nous pensons !

Et nous ne pouvons pas penser une chose et en ressentir une autre.
En résumé, la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, peuvent grandement nous aider à améliorer notre quotidien et, si on s’en donne vraiment la peine, peut même transformer notre vie. Si vous avez des questions ou des commentaires, je demeure à votre disposition.

 

 

 

    Serge

Licence Creative Commons

Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

**************

 

Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

Licence Creative Commons