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Quelques leçons d’Ontologie en exemple et gratuites.

Refus de l’idée du Mal

Extraits – Cours privés de psy éso.

(Ancienne formulation – version 2006)

Pourquoi nous arrive t’il toujours la même chose, et en particulier ce qui nous déplait ou nous dérange le plus ? Quelle connaissance ésotérique profonde se cache derrière cet état de fait ? N’est-il pas étonnant que ce soit toujours ce qui nous incommode le plus, ce que nous acceptons le moins, qui se produise et se reproduise encore et encore dans notre vie ?

La réponse est dans la question. Si cela nous arrive sans cesse, se reproduisant alors que nous ne l’acceptons pas, c’est que cette reproduction est liée à notre refus d’accepter ce que nous réprouvons. Alors ce que nous réprouvons se produit et se reproduit sans cesse, cela pour nous montrer qu’il existe une forme mentale faisant partie du Tout, de notre Nature Complète (la Soi-Conscience) que nous rejetons. Et nous la rejetons parce que nous la jugeons pour le moins inappropriée.

En réalité, elle est parfaitement approprié, puisqu’il était approprié que nous réalisions cette vérité : cette forme mentale et donc faite d’esprit et qui est pourtant DANS notre conscience (puisque nous en sommes conscients, n’est-ce pas) n’est pas acceptée par nous. Nous tentons de nier la présence effective d’une chose qui est pourtant bien là. Et c’est ce même refus d’acceptation qui engendre des souffrances (agacement, rejet, colères, etc.)

Lorsque nous réalisons ce qui se passe, que l’idée n’est pas de définir si ce qui se trouve dans notre conscience nous convient ou pas, mais que quelque chose S’Y TROUVE déjà, alors nous cessons de lutter. Conjointement à la lutte cesse aussi la souffrance, car cette dernière ne provenait pas du contenu formel jugé inapproprié mais pourtant bien en notre conscience, mais de notre tentative d’en nier la présence.

Une fois cette idée acceptée et non ce qu’elle désigne, nous sommes en paix et nous réalisons, surpris, que rien ne peut nous déranger vraiment si nous accueillons les choses et les êtres tels qu’ils sont, du moins en conscience.

L’idée n’est donc pas de « cautionner le mal », comme pourraient le penser certains, mais de cautionner la présence effective en notre conscience individuelle, d’une simple idée ! Et cette idée est que nous sommes déjà conscients du Mal et qu’il est donc inutile de nier ce fait avéré. Dès lors et aussi étrange que la chose puisse paraître, le Mal ne nous affecte plus. Il continue, certes, d’affecter ceux qui rejettent toujours l’idée de la présence du Mal en leur propre conscience, mais il ne nous incommode plus.

Et n’étant plus incommodé, nous pouvons trouver les pensées ainsi que les paroles justes, celles qui renforcent ou construisent, au lieu d’affaiblir ou de détruire, ainsi que les actes qui soulagent les fardeaux d’autrui, si cela consiste en notre métier ou en notre mission de vie.

(Fin de l’extrait)

 

Serge Baccino

©Tous droits réservés – Cours de psy éso – 2006 – 2009

La valeur selon la psy éso

3eme oeil4Comme indiqué par ailleurs, dans ces articles, l’enseignement de la psy éso « accélère le karma« , comme on disait avant. Avant que les gens soient aptes, mentalement, à comprendre certaines subtilités des lois du fonctionnement de l’esprit. Ce que nous pensons, nous le vivrons (Karma Chitta.)

Ceci est une Loi du fonctionnement de l’esprit. Pour ne pas avoir à subir, durant des années et des années, notre actuelle façon de penser, la technique de la psy éso nous permet de vivre, en un maximum de 18 mois, ce que les autres devront vivre en vingt ans. Ou plus ! (Cela dépend en grande partie des caractères.) Si au bout de 18 mois il reste des schémas, c’est que ces derniers n’en sont pas !

 

3-feuxEt s’ils n’en sont pas, c’est que la personne ne « subit«  pas une façon de penser spécifique, elle l’entretient sciemment. Les étudiant qui suivent nos cours privés, sur trois années d’étude, sont à même de mieux comprendre ce sujet. Du moins au terme de leur cursus d’apprentissage et lorsque vient le moment, pour eux, de « faire le point«  une dernière fois, ensemble et avant de quitter ceux qui furent durant trois années, leur professeurs et amis, peut-être.

Du moins pour celles et pour ceux qui pourront résister à la pression psychologique que cela implique. A moins que la personne, une fois son PRP fini, n’ait plus aucun schéma compulsif et soit saine et pure d’intention. Cette technique, en plus d’instruire et de libérer l’esprit, est censée engendrer des personnes belles, moralement !

 

3fnrpcdlSi elles se laissent faire, il va sans dire ! Comment devient-on un Maître, selon vous ? En se comportant comme un cochon envers les autres ?
Parfois les gens sont choqués lorsque Lætitia et moi écrivons ce genre de chose, que pour être amis avec nous et le demeurer (dans le temps), il faut avoir fait don de certains de ses défauts au Divin en soi… Et pourtant ! Pourtant, il y a seulement quelques décennies de cela, nos parents n’instruisaient-ils pas leurs enfants au sujet des sacro-saintes qualités humaines ? Ne leur demandaient-ils pas d’être honnêtes, sincères, sans fard ni volonté de masquer la vérité ? Est-ce si loin de nous, déjà ?

Ces parents auraient-ils supporté de voir leurs enfants jaloux, hypocrites, lâches, malsains et accuser autrui de leurs propres forfaits ? Auraient-il aimé voir leurs enfants et leurs petits-enfants se prostituer pour la gloire, la reconnaissance, le fric ou même le pouvoir ?

 

3kkvvqcwDe nos jours, que voyons-nous ? Allez, soyons honnêtes ! Comment est la jeunesse, selon vous ? Comment sont les nouveaux jeunes ? N’ont-ils pas pour faiblesse un sentiment déplorable de leur valeur ? Et qui dit « sentiment de valeur«  dit nécessairement « actes valeureux« . Nous prenons conscience de notre valeur au travers de la valeur de nos pensées, de nos émotions et de nos actes, surtout. Or donc, que font donc les jeunes, à notre époque, qui puisse les aider à prendre conscience de leur valeur ?

A part s’inscrire à la Star Ac’ ou se réunir sur une ile déserte et se comporter comme des loups entre eux ? (animaux réputés, en psy éso, pour leur hypocrisie et leur lâcheté morale.) Et même si tous les jeunes gens ne partagent pas ce même état d’esprit déplorables, d’où peut bien venir cet engouement pour ce genre de débilité télévisée ? D’une brusque hausse des qualités et des valeurs humaines ?

 

481311_4419236761348_487111183_nDepuis des années que Lætitia et moi fréquentons des spiritualistes, qu’ils soient débutants ou (soit disant) « confirmés » (prouuut !) devinez ce que nous remarquons ? Je vais vous le dire ici, par écrit et donc en toute franchise, en assumant pleinement mes propos (autre fait rarissime) : nous remarquons que plus les gens se vantent d’avoir de la classe ou de « sortir du lot », plus ils se comportent comme de véritables animaux.

Contrairement aux apparences, ce n’est pas ce que j’écris ici qui devrait vous paraître « choquant » ; c’est seulement ce qui se produit là, sous vos yeux qui sans doute refusent encore de voir vraiment, qui l’est, en vérité ! Ce qui est choquant, c’est ce que je vois, c’est ce que vous voyez également !

Et je sais que quelques-uns d’entre vous savent très bien que j’ai raison. Ils le savent car, en silence, ils voient la même chose que moi mais ne savent pas trop par quel bout attraper « la bestiole » et comment se comporter ensuite et en fonction d’elle.

 

Mais pourquoi n’osent-ils pas se montrer aussi affirmatifs que ce que je me permets de l’être ici ? Parce qu’ils doutent d’être eux-mêmes irréprochables en la matière. Pourtant, le but n’est pas et n’a jamais été d’être réellement irréprochables, car cela, même les Grands Maîtres n’y parviennent pas ! Et n’ont d’ailleurs aucune volonté ni désir d’y parvenir ! Laissons au Divin le loisir d’être parfait si le cœur lui en dit et demeurons ce que nous sommes, à savoir, de simples êtres humains, dont certains se prennent toujours à rêver de gloire et de pouvoir. De pouvoir sur autrui.

Or donc, le but, comme je le dis et le redirai sans doute, n’est pas de se montrer irréprochable (ce qui ne veut rien dire) mais bien de se conduire avec dignité et gentillesse. De se conduite comme un ami, comme un futur Ami, quand viendra pour nous le moment venu de laisser notre vêtement de chair.

Est-ce si difficile que cela ? Est-il si extraordinaire de se comporter dignement et avec gentillesse, surtout en compagnie de ces autres que nous qualifions d’amis ? Qui a tort, celui qui se prétend digne de confiance et d’amour ou tous ceux qui, par leur peur de devoir assumer leur marasme mental, font des autres des « orgueilleux » sans même le vouloir ? Car si chacun affirmait bien haut sa volonté d’être « propre« , moralement et socialement, il n’y aurait plus de personnes isolées et obligées d’assumer la « rareté présumée » de la chose. Captez-vous le sens profond de cette idée ?

 

aimer-ennemi2Ceux qui affirment être sains d’esprit et se comporter en véritables amis, ne sont pas coupables d’orgueil : ce sont ceux qui n’affirment pas, de peur de devoir ASSUMER ensuite puis de « ne pas pouvoir tenir sur le long terme« , qui sont coupables de faire des autres des « cas à part« . Comprenez-vous ces paroles, qui ne sont pas particulièrement de moi et toute la Beauté qu’elles ne sauront jamais exprimer pour vous et… A votre place ?  Je vous le souhaite. Mais sachez qu’il n’appartient qu’à vous de vous dresser enfin et d’affirmer ouvertement votre engagement à Être. A être un homme ou une femme digne de ce nom, tout simplement. Mais parfois l’apparente simplicité culmine au sublime…

:ami:

Serge Baccino

Troisième Leçon d’Ontologie

Chers amis,

Au terme des deux dernières leçons, vous devriez avoir compris que vous êtes parfaitement distinct(e) de l’ensemble de vos processus mentaux, ainsi que des sentiments qu’ils peuvent induire.
Vous n’êtes pas ce que vous pensez de vous, et les émotions relatives à de telles pensées à votre sujet n’ont rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.

 

Ainsi, toute émotion ressentie EN RAPPORT avec ce que vous pouvez penser de vous, correspond à de simples idées, et non pas à ce que vous êtes, en tant qu’individu. Les idées passent puis reviennent, au gré de vos différents états d’esprit, mais votre individualité demeure constante et ne varie jamais.

Nous savons qu’une telle affirmation pourrait vous surprendre de prime abord : en effet, comme de nombreuses personnes, vous devez croire que «le temps qui passe» a un effet marqué sur ce que vous êtes ou pourriez éventuellement devenir. En fait, vous êtes aujourd’hui le même homme ou la même femme qu’il y a vingt, trente ou quarante ans de cela !

Votre intellect s’est développé, votre corps s’est transformé, mais vous êtes IDENTIQUE à ce que vous êtes depuis votre naissance (et bien avant)
Si vous prenez la peine d’y réfléchir un moment, vous réaliserez que vous vous IDENTIFIEZ à certains repères qui vous donnent le sentiment d’être différent(e) de cet homme ou de cette femme que vous étiez, voici quelques dizaines d’années.
Ces repères sont d’ordre psychologique, physiologiques et sociaux.

 

D’un point de vue psychologique, sans doute pensez-vous différemment au fils des années, mais convenez que « celui » ou « celle » qui pense DEMEURE identique malgré le temps qui passe : ce n’est certes pas votre voisin qui pensait à votre place il y a une dizaine d’années ou durant votre adolescence !

D’un point de vue physiologique, des étapes telles que l’enfance, l’adolescence puis la maturité vous ont permis de constater que VOTRE corps s’est notoirement transformé au cours des années, mais c’est toujours votre corps et c’est toujours LE MÊME INDIVIDU qui « l’habite » depuis le jour de votre naissance.

 

 

D’un point de vue social, vous n’êtes plus un écolier, un étudiant ou un apprenti, et sans doute jouissez-vous, actuellement d’une position sociale confortable ou respectable, mais ce ne sont là que des changements extérieurs qui n’ont pu affecter que votre caractère, et non votre individualité.

Quels que soient les changements que vous avez pu noter, vivre ou subir, c’est toujours le même individu qui demeure LE TÉMOIN de tous ces changements.
Tel un œil qui peut tout observer, vous avez vu défiler une cohorte d’évènements qui se sont passés au-dedans de votre corps (de votre mental et de votre cœur ) ou à l’extérieur, mais celui qui se sert de cet œil ne varie jamais et NE FAIT PAS PARTIE de ces mouvements incessants.
Et c’est pour cela qu’il peut les voir, d’ailleurs !

 

 

Votre esprit remue sans cesse : bien qu’il soit difficile de maîtriser son esprit sans un long et fastidieux entraînement, il est toutefois aisé de comprendre que vous n’êtes pas obligé(e) de « bouger » au même rythme que lui !
Autrement dit, rien ne vous force à SUIVRE avec attention la moindre des pensées qui vous passe par la tête ! Surtout si de telles pensées provoquent en vous des sentiments peu agréables !

Dans des conditions ordinaires de vie, votre corps est votre plus sur allié.
En effet, c’est lui qui vous permet de JUGER de la valeur d’un état d’esprit quelconque, cela, en vous faisant RESSENTIR les effets physiologiques de vos différents états d’esprit. Voici une loi ontologique qui nous permettra d’un peu mieux comprendre le sujet :

 

« Toute pensée est suivie d’un sentiment. Une pensée consiste en une quantité de particules d’esprit qui se combinent selon un schéma précis. Ce mouvement produit un dégagement d’énergie qui est instantanément orientée vers l’un quelconque des trois segments de notre système nerveux général. »

 

Pour l’instant, nous nous bornerons à préciser que notre corps contient non pas un seul système nerveux mais trois. Le premier (cérébro-spinal ou «central» ou encore «moelle épinière») s’occupe de la motricité et de la sensation (marcher et ressentir, par exemple)
Le second (orthosympathique, double chaîne de ganglions) sert à apporter la vitalité à nos organes et pousse à l’activité.
Enfin, le troisième segment (parasympathique, nerf vague), qui est également celui qui nous intéresse le plus, s’occupe entre autre de détendre l’organisme et de lui conférer un état paisible et harmonieux de fonctionnement.

Pour le moment, il n’est absolument pas nécessaire de retenir le nom et le rôle précis de chacune de ces subdivisions quelque peu arbitraires du système nerveux : le but immédiat est de vous démontrer que la nature a tout prévu pour que vous puissiez RESSENTIR la valeur exacte de vos processus mentaux.

 

 

En effet, lorsque vous prenez le temps d’analyser les pensées qui SE PROPOSENT à vous, c’est à dire lorsque vous ne sautez pas d’une idée à l’autre, comme le font la plupart des personnes qui ignorent tout du fonctionnement de l’esprit, vous laissez le temps à votre corps de RÉAGIR pour chacune de ces pensées.

A l’évidence, des pensées tristes et des idées « géniales » ne provoqueront pas la même réponse de votre corps ! Votre organisme entier est obligé de se montrer SENSIBLE à ce que vous pensez, et surtout, aux pensées qui retiennent votre attention. En vous concentrant sur une pensée quelconque, votre mental dynamise les particules d’esprit qui composent cette pensée, ce qui produit une augmentation d’énergie à laquelle l’un des trois segments de votre système nerveux sera particulièrement sensible, n’en doutez pas.

 

 

Par exemple, si vous pensez qu’il est tard et que vous devez vous rendre autre part, une grande quantité d’énergie se déverse de votre cerveau, en direction du système nerveux sympathique, cela dans le but de préparer votre corps à produire l’activité musculaire nécessaire pour «vous remuer.»
Si aucune autre pensée ne vient contrarier cette idée de bouger, une partie de cette énergie sera alors orientée vers votre moelle épinière pour permettre à vos muscles de produire les mouvements qui vous permettront de vous lever et de marcher.

Toutefois, si d’autres idées viennent se mêler à la première et que vous décidiez de leur consacrer un peu trop d’attention, l’essentiel de l’énergie produite préalablement demeurera dans le système nerveux orthosympathique et placera votre organisme « en stand-by »Dans ce dernier cas, l’intelligence de votre corps (subconscient) devra « mémoriser » une intention de mouvement qui ne pourra pas être immédiatement suivie d’effet.

 

 

Dans cet exemple, votre corps devra composer avec deux « informations » différentes qui, toutes deux, contiennent de l’énergie.
Il faut de l’énergie pour se lever et marcher, lorsqu’on est en position assise, mais il faut également de l’énergie pour demeurer assis lorsque le corps reçoit l’ordre de se dresser et de marcher, ainsi que l’énergie pour le faire.
Des ordres contradictoires peuvent, à la longue, perturber le fonctionnement harmonieux de votre organisme, mais ce qui est le plus gênant, c’est L’ÉNERGIE qui est ainsi déployée et non utilisée, lorsque vous pensez à une chose qui nécessite de mettre votre corps en mouvement.

Prenons à présent un exemple plus précis.
Vous conduisez votre véhicule et des gendarmes vous font brusquement signe de vous garer sur le côté de la route.
Manque de bol, vous avez oublié vos papiers, vos pneus sont lisses, votre assurance est périmée d’un mois et vous êtes en retard pour le boulot ! (l’horreur, donc ! )

 

 

Le temps de vous garer, vous pensez que vous aimeriez fuir cette situation qui, en un instant, vous semble déjà intenable.
Cette pensée produit une puissante énergie qui passe dans le système nerveux orthosympathique et provoque une sécrétion d’adrénaline pas piquée des vers !

Votre corps contient des glandes endocrines (à sécrétions internes) et l’une d’elles, appelée « surrénales » (en fait une paire de glandes) sécrète une hormone particulière qui est chargée de stimuler rapidement votre organisme, dans le but de le préparer « au combat ou à la fuite »

Malheureusement, il est des situations (non prévues par la nature ! ) où il n’est guère possible à un individu de « combattre » ou de « fuir » !
Dans notre exemple, il serait pour le moins malvenu de taper sur un gendarme ou de s’enfuir à toute vitesse en lui passant sur le corps, sous le prétexte qu’on refuse de lui montrer nos papiers !
De fait, l’adrénaline prépare votre corps à une action « imaginaire », ce qui produit une surcharge énergétique ponctuelle, que nous appelons aujourd’hui le stress !

 

 

Le stress (sous sa forme inutile, nous y reviendrons plus tard) est occasionné par la présence, dans notre système nerveux, d’un excédent d’énergie qui ne peut pas être employé par notre organisme.
Généralement, cet excédent provient de nombreuses pensées évoquant l’action physique, et qui n’ont pas pu être transformées en mouvement (geste, paroles, actes, etc.)

Certes, toutes nos pensées ne poussent pas à l’action, dans le sens physique de ce terme, mais la plupart de nos pensées nous poussent A FAIRE quelque chose, ne serait-ce qu’exprimer verbalement notre ressenti.
Et ce même ressenti dépend exclusivement de ce que nous pensons !

 

Essayons de résumer cette première partie de la leçon.

 

    Nos pensées consistent en de l’énergie.

 

    Cette énergie mentale produit dans notre cerveau un courant électrique qui se propage rapidement le long des diverses ramifications de notre système nerveux général.

 

    Notre système nerveux peut être scindé en trois sections : celle qui produit le mouvement et la sensation ; celle qui vitalise notre organisme et le prépare à l’action, et celle qui régule le fonctionnement harmonieux de l’ensemble de nos organes vitaux.

 

    Lorsque nous concentrons notre attention mentale sur une pensée, notre corps à tendance à suivre l’idée générale qu’elle contient : si nous pensons à une action quelconque, notre système nerveux PRÉPARE notre organisme en vue de cette activité spécifique.

 

    Si des pensées génératrices d’activités ne sont pas suivies d’une quelconque action qui implique la participation de notre corps, il se crée un excédent d’énergie stocké par notre organisme.

 

    Cet excédent d’énergie, s’il s’accumule, provoque ce qu’on appelle «le stress.»

 

    La nature à prévue que nous puissions juger de la qualité, de l’utilité et de la valeur de nos processus mentaux. Lorsque nous pensons, notre corps réagit à l’énergie produite par nos pensées, et NOUS POUVONS SENTIR ce que de telles pensées produisent ou produiront, à court terme, si nous les conservons longtemps dans notre mental.

Fin du résumé.

 
Revenons un instant au sujet des pensées et de leurs sentiments connexes (qui leur sont reliés)

 

Nous savons tous, aujourd’hui, que certaines pensées morbides peuvent provoquer, à la longue, des troubles physiques et qu’elles peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne.
Le « psychosomatisme » (l’esprit qui réagit sur le corps) est maintenant reconnu par la plupart des médecins intelligents.
Si vous concentrez votre attention sur les soucis de votre vie de tous les jours, vous pourrez, avec un peu de patience, vous provoquer un authentique ulcère à l’estomac ou, si le cœur vous en dit, vous concocter quelque arythmie cardiaque du plus bel effet !

 

Ces troubles du fonctionnement de votre organisme seront alors provoqués par un excédent d’énergie vitale mobilisée par le mental puis véhiculé par votre système nerveux, que votre corps ne pourra pas employer dans une activité correspondante à l’idée initiale (faire, dire, agir, etc.)
A l’origine se trouve un emploi inconséquent de l’une de vos facultés psychiques principales : La Kinesthésie (sensations internes)

Chacune de vos pensées produit un sentiment particulier sur votre organisme.
Ce sentiment provient de l’action de l’énergie mentale sur votre corps.
Autrement dit, lorsque vous pensez, votre corps vous montre ou vous indique LES EFFETS immédiats du contenu formel de vos pensées (ce qu’elles racontent)

 
Sachant que ces mêmes effets sont relatifs à ce que vous pensez, il ne tient alors qu’à vous de juger si vous devez poursuivre en ce sens ou cesser immédiatement de prêter attention à de telles idées.
Le but n’est pas de «cesser de penser» (vous pouvez toujours essayer ! ) mais bien de « passer à autre chose », c’est à dire de « tester » l’effet de pensées différentes ou même carrément opposées.

Si votre corps peut être comparé à une merveilleuse machine, votre esprit n’est pas une mécanique dont vous devez subir les éventuels caprices !
Lisez-bien ceci :

C’est vous qui pensez avec l’esprit, et non pas l’esprit qui le fait à votre place !

 

Vous n’êtes pas un robot condamné à subir le contenu d’une programmation : vous êtes un individu qui se sert de l’esprit pour penser, et non pas qui doit se laisser asservir par les mouvements désordonnés de son propre esprit.

Toute pensée produit un sentiment connexe : testez vos pensées avant de faire ou de dire n’importe quoi, et vous constaterez que votre corps est bien votre plus sur allié.

 

 

Mais que peut bien vous «dire» votre corps ? Rien ! Un corps ne parle que si celui ou celle qui est « à l’intérieur » le fait parler !
Toutefois, votre corps possède son propre mode d’expression.

Comme vous l’étudierez plus tard, dans d’autres cours plus élaborés, le corps possède un certain nombre de plexus nerveux qui sont capables de vous faire RESSENTIR des choses étonnantes que certains poètes ont associé au fonctionnement mystérieux de l’âme humaine.
En réalité, nul mystère en cela : un plexus est capable de vous transmettre des sentiments subtils, qui sont simplement relatifs à ce que vous pensez.

 

 

Si le « langage » du corps devait se résumer à un état de santé ou à des douleurs qui précèdent les maladies, il serait difficile à l’homme de connaître intimement la valeur exacte de certains états d’esprit qui se réfèrent à des sujets qui débordent largement le cadre étriqué de nos considérations sociales usuelles.
Par exemple, ce que l’homme reconnaît sous le nom de « sentiment religieux » est en fait produit par une activité spécifique du système nerveux parasympathique, EN RÉPONSE à des pensées qui produisent une énergie mentale qui est particulièrement « prisée » par notre organisme en général (nous reviendrons dans d’autres leçons sur ce sujet.)
Notre propos n’est pas de minimiser l’importance ou la valeur intrinsèque des sentiments religieux (si ce sujet vous concerne) : notre but est simplement de mettre en évidence l’intérêt qu’il y a D’ASSOCIER de tels sentiments humains au fonctionnement naturel et harmonieux du plus fidèle allié de l’homme : son corps physique.

A propos « d’association », nous aimerions, dès à présent nous référer à une autre loi de l’ontologie. Bien que cela fasse l’objet de la prochaine leçon (N° 4 ), il serait bon que vous puissiez réfléchir à ce que nous vous présentons maintenant.

 

 

Dans certaines revues spécialisées ainsi que dans des stages de perfectionnement de la personnalité, on a beaucoup parlé, ces dernières années, du subconscient.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites à ce sujet, et pas toujours des choses exactes ni même spécialement intelligentes !
Pour l’ontologie, le subconscient n’est pas une chose inaccessible, mystérieuse ou qui demeure « coupée » du reste de votre individualité. En fait, nous aimons à dire que vous êtes, actuellement, plongé(e) en plein milieu de votre subconscient ! Vous êtes en lui tout comme il est en vous !

Qu’est-ce que le subconscient et quelles sont ses fonctions exactes ?
Le subconscient est formé par la somme des intelligences de toutes les cellules de votre corps.

 

 

Par « intelligence », nous entendons « programme » , « mémorisation » voire « code génétique », si cela vous parle mieux.
Son rôle est double : veiller au fonctionnement de la partie autonome de votre corps (cœur, respiration, digestion, etc.) et conserver la mémoire de tout ce dont vous prenez conscience au cours de votre existence.
Nous aurons, dans de futures leçons, à étudier plus avant le rôle et les attributs du subconscient, ainsi que les nombreuses merveilles qui « dorment » au sein même des cellules de notre corps.
Pour le moment, nous retiendrons ceci : votre corps conserve en mémoire la somme des pensées qui visitent votre conscience, tout au long de votre existence. Certaines de ces pensées génèrent une fréquence de vibration cérébrale qui est plus ou moins assimilable par l’organisme (via le système nerveux orthosympathique)
D’autre présentent une fréquence cérébrale trop rapide pour l’organisme, qui est incapable de l’assimiler et qui produit une suractivité des glandes endocrines et du système nerveux, ce qui entraîne, à la longue, des troubles organiques et peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne (caractère)

 

Nous reviendrons sur le sujet des fréquences cérébrales engendrées par les pensées dans une prochaine leçon.
Revenons à cette bibliothèque ambulante qu’est notre corps.

Les cellules ont la capacité de mémoriser les informations transmises par notre cerveau, en plus de leur code génétique usuel.
Cette mémoire là ne ressemble évidemment pas à celle, plus communément admise, qui concerne les neurones du cerveau. En fait, les cellules de notre corps « mémorisent » la stimulation électrochimique transmise par les glandes endocrines et le système nerveux sympathique (la double chaîne de ganglions qui se trouve de chaque côté de notre colonne vertébrale.)

 

 

Le mode de mémorisation des neurones de notre cerveau fait un peu penser à du « binaire », c’est à dire que la partie subconsciente de notre mental, se contente D’ASSOCIER une pensée à son sentiment connexe, à l’activité organique que cette pensée a produite ou à une condition extérieure.
Tant que demeure cette association d’idée, le système nerveux sympathique véhicule un « courant électrique » invariable qui stimule ou bien qui perturbe le fonctionnement de notre organisme.

De plus, après un certain temps, les cellules du corps se « familiarisent » avec une telle fréquence électrique, et se mettent à répondre « favorablement » à une condition qui leur devient pour ainsi dire acquise ou naturelle.
C’est en ce sens que nous pouvons considérer que les cellules du corps « mémorisent » les conditions électrochimiques engendrées par le cerveau et les associent finalement à leur activité courante.

 

 

Nous disions que la partie subconsciente de notre mental fonctionne principalement par association d’idées, ce qui lui permet de mémoriser les idées marquantes de notre vie. Ce mode associatif inclut les sentiments, les sensations et le contenu du fonctionnement de nos sens objectifs (ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons.)
Prenons quelques exemples.

Si vous pensez à des choses agréables (ou non) et que vous sentez ce que de telles pensées produisent dans votre corps (plexus, glandes, nerfs, etc.), le subconscient mémorisera les fait et, par la suite, chaque fois que vous penserez à la même chose, vous sentirez la même chose, mais d’une manière de plus en plus nette (effet exponentiel)

 

 

Si vous pensez à quelque chose mais que vous ne réalisez pas l’effet que de telles pensées produisent sur votre corps, le subconscient cherchera à associer cette pensée à autre chose, cela afin de pouvoir la mémoriser.
Dans ce cas, il se servira de ce qui se trouve « sous sa main », c’est à dire qu’il choisira d’associer cette pensée à quelque chose dont vous êtes également conscient(e), et au même moment.
Cela pourra être une douleur physique, une fatigue passagère ou, si vous n’êtes conscient d’aucune de ces choses, un simple objet ou un événement extérieur pourra tout aussi bien faire l’affaire.

Évidemment, si vos pensées provoquent une vive émotion, cette dernière sera associée au contenu formel de votre pensée (le sujet se rapportant à ce que vous pensez) Ce type de fonctionnement associatif explique en grande partie les phénomènes de la compulsion et de l’attraction morbide, qui intéressent la psychologie moderne. Voici une autre loi ontologique :

 

« Une pensée identique produit toujours le même sentiment et occasionne immanquablement la même fréquence cérébrale. Cette fréquence induit un courant électrique nerveux qui stimule d’une manière semblable certaines glandes et plexus nerveux du corps, ce qui pousse une personne à ressentir, à faire ou à dire des choses qu’elle peut très bien réprouver elle-même par ailleurs. »

Plus simplement, si vous pensez toujours la même chose, vous vivrez toujours d’une manière identique. Le fait de s’attacher à une manière de penser explique les différentes manières de concevoir la vie. Ce que vous pensez PRODUIT des effets important sur votre organisme, et ces mêmes effets provoquent à leur tour un type de comportement particulier.

 

 

Votre personnalité est formée par la somme d’idées retenues par votre mémoire subconsciente, et votre caractère dépend de LA RÉPONSE de votre organisme aux stimuli engendrés par votre cerveau, en fonction de ce que vous pensez généralement.

Ce qu’on appelle un « état d’esprit » est en réalité le résultat du mode associatif de « raisonnement » des neurones de votre cerveau. On pourrait même dire que l’ensemble de votre subconscient (neurones et cellules ordinaires) présente un type de raisonnement DÉDUCTIF : ce que vous pensez doit nécessairement CORRESPONDRE à tout ce que VOUS désirez vivre et expérimenter.

 

 

Une personne dont le mode de pensée induit de constants soucis, demande pour ainsi dire à son organisme de fonctionner dans l’attente d’une quelconque « tuile » ! Votre corps est un puissant outil d’expérimentation : il est capable de fonctionner pour ainsi dire « de lui-même » (système nerveux autonome), mais il est également capable de RÉPONDRE très rapidement à votre volonté et à vos désirs les plus secrets ! (Bons ou mauvais pour vous)

En fait, vous avez bien plus de POUVOIR que ce que vous pouvez encore vous l’imaginer ! Vous avez, en particulier, le pouvoir de transformer le fonctionnement usuel de votre organisme. S’il est harmonieux, vous pouvez vous saborder vous-mêmes en quelques semaines !
S’il fonctionne d’une manière incorrecte, vous pouvez le libérer de la plupart de ses problèmes. Mais pour cela, encore faut-il que vous compreniez parfaitement LE POUVOIR qu’à votre esprit sur les cellules de votre corps !

 

Jadis, l’ontologie prétendait que :

    Nous sommes ce que nous pensons.

 

    L’énergie suit l’attention mentale : nous devenons tout ce sur quoi nous nous concentrons.

De nos jours, certains scientifiques, en particulier les astrophysiciens, prétendent ouvertement que la matière est en réalité de l’énergie, et que la pensée humaine influence non seulement la chair, mais qu’elle influe également les choses et les êtres qui nous entourent.

 

Nous vous conseillons de relire plusieurs fois cette leçon pour tenter de bien vous pénétrer de son contenu. Ne vous inquiétez pas si vous ne réussissez pas à retenir ou même à comprendre certains passages vous paraissant quelque peu obscurs ou même « décousus. »

Ces leçons sont préparées de manière à « impressionner » votre subconscient pour lui permettre de réapprendre à fonctionner harmonieusement.
L’intellect est comparable à un vieil homme grincheux, exigeant et passablement orgueilleux : il souhaite que toutes choses soient ordonnées d’une manière identique et rassurante. C’est l’intellect, en vous, qui s’attend à lire certaines choses, présentées d’une certaine manière, le tout, pouvant satisfaire sa volonté de classer rapidement dans des tiroirs, tout ce qui pourrait éventuellement lui servir par la suite.

 

L’intellect a horreur des surprises, des nouveautés et de tout ce qui, d’une manière générale, pourrait venir perturber un avantageux immobilisme mental.
L’intellect est souvent un bon serviteur, mais il a tendance à se prendre pour le maître de maison ! Il peut se transformer en tyran et priver la personnalité d’une saine et légitime souplesse d’esprit.
Il est important, pour un grand nombre d’hommes et de femmes de notre époque, d’apprendre à SE DÉTENDRE et à S’AMUSER un peu !

Certes, il est bon de s’instruire, de comprendre comment fonctionnent les choses, et il est légitime de vouloir maîtriser une partie de notre existence.
Mais il est nécessaire de faire toutes ces choses avec une certaine légèreté !

 

Un Ontologiste du passé a dit :

« L’homme qui apprend doit croire ; celui qui sait doit examiner. »

(Lord Francis Bacon)
Cela signifie que le mental d’un être doit toujours demeurer ouvert, même s’il est instruit de nombreuses choses, car ces choses évoluent constamment, et il serait fâcheux que les événements évoluent plus vite que la conscience de tous ceux qui les produisent !

Nous vous souhaitons de fructueuses méditations !
Prenez le temps de bien lire, de relire, de noter les passages qui vous paraissent « inspirants », puis venez nous rencontrer et témoigner de vos ressentis.

Serge

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Seconde Leçon d’Ontologie

Note : Pour ceux qui ont apprécié la première Leçon d’Ontologie que j’ai mis à la disposition de mes lecteurs et qui fait partie d’un cycle d’enseignement privé et réservé aux membres de mon association culturelle, voici un second exemple de ces Cours, sachant qu’il s’agit là de cours préparatoires au Cours plus poussés auxquels ont accès les membres qui en font la demande.

 

Bonne lecture 😀

 

**************

 

Chers amis,

 

Nous espérons que vous avez pris le temps de méditer quelques temps sur le contenu de votre première leçon qui était, nous le reconnaissons, très dense et chargée en lois spirituelles !
Rassurez-vous, toutes vos leçons ne seront pas aussi denses, mais nous croyons qu’il est bon de partir sur de bonnes bases, même si l’intellect n’est pas toujours enclin à produire des pensées sur des thèmes différents.

 

 

Vous aurez compris que lorsque votre esprit se contente de vibrer « sur place », c’est à dire sans remuer dans tous les sens (ce qui produit des assemblages appelés « pensées »), vous demeurez seulement CONSCIENT(E).
Cette conscience de Soi consiste en votre individualité, en ce que VOUS êtes vraiment.

 

C’est cette individualité qui se manifeste sur Terre, actuellement, mais elle choisit de se limiter, pour un temps, à certaines formes mentales spécifiques (pour des raisons que nous étudierons dans de futures leçons.)
Peu de gens connaissent la différence exacte entre « l’âme » et l’individualité consciente.
Pour le comprendre, il faut prendre un peu de recul et partir, par exemple, d’une période précédent la naissance sur Terre.
Lorsque l’individualité ne se manifeste pas par le biais d’un corps physique dense (de chair), elle n’est consciente que de très peu de limites, en vérité !
Aucune conscience individuelle ne possède une liberté illimitée, cela dans la mesure où LE FAIT MÊME de se percevoir comme un être distinct de tout le reste, consiste déjà en une limite, d’un point de vue spirituel.
Mais il y a « limite » et limite !
Celle qui se manifeste par le biais d’une prise de conscience relative à la forme Terrestre (corps de chair), est infiniment plus grande que celle qui se manifeste, pour une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation » ! (occupée à exploiter un état d’esprit précis, en fait)
Ce que nous voulons dire, c’est que la Conscience de Soi se manifeste simultanément en tous lieux, en tout temps et AU TRAVERS de tous les êtres, mais à partir d’états d’esprit plus ou moins formels.
C’est LA FORME spirituelle par laquelle la CONSCIENCE UNIQUE se manifeste ponctuellement, qui donne la mesure des limites expérimentées par cette même Conscience.
Plus une forme spirituelle est « grossière », moins la conscience de Soi a de chance de se manifester avec le maximum d’efficacité et de pouvoir.
A l’inverse, plus la forme spirituelle est complexe et évoluée, plus la conscience de Soi a des chances d’exprimer librement un maximum de ses attributs (mais jamais l’ensemble de ses attributs toutefois.)

 

Un minéral est fait d’esprit. Un végétal, un animal et un être humain, sont également fait d’esprit, car TOUT EST FAIT ESPRIT.
Mais dans les formes relatives à chacun de ces « règnes » (minéral, végétal, etc.), la conscience unique n’a pas le loisir de se manifester avec autant de bonheur.
Avec l’apparition d’un système nerveux et d’un cerveau, l’esprit créateur à permis à la Conscience de trouver enfin un support à peu près convenable (chez les animaux supérieurs, par exemple.)
Mais c’est avec l’apparition du corps physique humain, que l’esprit a démontré son génie créateur !
Enfin une FORME CONSCIENTE D’ELLE- MÊME !
L’esprit exulte d’aise et de fierté !
Certes, RIEN ne peut servir de support formel à la Conscience Cosmique, car elle est Illimitée par nature, mais tout de même !
Un homme, ce n’est pas rien !
Prenons un exemple pour essayer de comprendre ce JEU AMOUREUX que se jouent l’esprit et la conscience.
Nous avons un Océan de Pure Conscience, sans limites !
Nous avons un esprit créateur qui, pour PRENDRE CONSCIENCE DE SON POUVOIR, doit créer des formes variées capables de servir de SUPPORTS CONSCIENTS à cet Océan d’Êtreté (Action d’Être)
Voilà donc notre esprit qui se prend pour un « Divin Architecte », et qui accouche… D’un verre à liqueur !
Mais combien faut-il de verres à liqueur différents pour contenir l’Océan ?
Qu’à cela ne tienne ! L’esprit en créera une « infinitude » !
Et TOUS DIFFÉRENTS, s’il vous plaît !
L’un sera blanc et plus large que haut, l’autre sera vert et plus haut que large, et etc. Une fois tous ces verres à liqueur plongés dans cet Océan qui est INCOLORE par nature, voilà qu’apparaît le miracle de l’individualité !
Eh bien, oui !
En effet, même si tous les verres sont immergés dans une même eau incolore, l’eau qui se trouve dans chacun de ces verres, adopte apparemment la couleur et la forme de chacun des verres !
Ô, grand Mystère qui n’en est pas un ! Ce verre est de couleur bleue, et l’eau qui est dedans est également bleue, youpi ! Inventons une loi propre aux verres à liqueur bleus, et qui stipulera que :

 

 

« L’EAU EST BLEUE, UN POINT C’EST TOUT ! »
Mais que nous dit cet autre verre à liqueur ? Damned ! (en anglais dans le texte) Il prétend et démontre que l’eau est rouge ! Serait-ce parce que ses propres parois de verre sont de couleur rouge ? En voilà un Mystère ! Mais alors, quelles sont les dimensions et la couleur de l’Océan ?

 

 

« Les miennes ! » s’écrie un verre jaune
« Non, les miennes, bandes d’ignares ! », s’écrie un autre verre qui est bleu à pois rouges.
Cet exemple à la « Tex Avery » nous permet de comprendre que CHACUNE des formes spirituelles capables d’être conscientes d’elles-mêmes (tels les hommes), comprennent les lois de l’esprit A PARTIR de leur propre point de vue qui est NÉCESSAIREMENT limité. Une loi qui puisse satisfaire chacun (sauf un pisse-vinaigre) pourrait être :

 

 

« A partir d’un même contenu (l’Eau Unique), chaque contenant (Verre à liqueur) créera une différence qui résultera de sa nature, de ses limites et de ses propres attributs. »
L’incarnation, c’est la Conscience qui prend une forme ponctuelle.
Mais revenons à ce « moment » qui précède une incarnation Terrestre.
D’un côté (façon de parler), nous avons une conscience unique qui se manifeste par le biais de formes spirituelles conscientes d’elles-mêmes (les individualités), et de l’autre côté, nous avons ces mêmes individualités qui réalisent progressivement que le pouvoir créateur de l’esprit est illimité !
Tu parles d’une tentation ! Comment ne pas succomber au charme de ce pouvoir illimité ?
Comment résister à ce Torrent de Vie qui hurle son besoin de s’écouler au travers de toutes choses ?
L’âme humaine est littéralement subjuguée par son propre pouvoir créateur !
Elle brûle d’un Feu Ardent qui la pousse à explorer les confins de ce même pouvoir.
Qu’est-ce qui pourrait bien poser une limite à ce pouvoir ?
En voilà une question qu’elle est bonne (en français dans le texte) !
Réponse : il existe des formes qui FAVORISENT l’expression du Soi-Conscient, et d’autres qui défavorisent cette même expression.
Non ?
Si, si !
Mais alors, on fait quoi ?
Eh bien ! On explore !
On explore quoi ?
Les formes mentales, TOUTES les formes mentales !
Comment ?
On se glisse dedans ! En nous limitant à une forme précise, c’est le meilleur moyen d’en connaître vraiment les limites !
Ah merde ! (En français dans le texte) Mais c’est risqué, ça, non ?
Pff ! Quel risque pourrait-il y avoir à se glisser au sein d’une forme inventée par l’esprit ?
Si nous nous y sentons un peu trop à l’étroit, pouf ! On change de forme pour une autre plus amusante !
Et comment fait-on cela ?
On meurt !
Mais, nous sommes immortels !
Justement ! C’est pour cela que c’est amusant !
En réalité, se seront les formes les plus limitées, qui « mourront » ainsi, pour pouvoir être remplacées par des formes plus évoluées !
Waouh ! C’est cool, comme plan, ça !
Cela s’appelle « Le plan Divin » !
Super, et qui l’a inventé et qui le dirige ?
C’est nous, qui d’autres ?
Et nous suivrons ce plan spirituel aussi longtemps qu’il le faudra, parce que nous sommes libres de le faire ou non, Na !
(Fin du dialogue loufoque)

 

Pour un semblant de résumé de cette première partie de la seconde leçon.

 

 

Il n’existe qu’une seule conscience, qui se manifeste par le biais de TOUTES les formes générées par l’esprit. Lorsque l’une de ces formes évolutives devient assez complexe pour permettre la manifestation d’une CONSCIENCE DE SOI, une individualité fait son apparition !
Au départ, cette individualité ne sait pas vraiment ce qu’elle est : elle sait seulement qu’elle existe, qu’elle est consciente, mais elle ne réalise pas encore la vérité ! Comment pourrait-elle bien se douter qu’elle est L’ESPRIT VIVANT ET CONSCIENT ?
Comment pourrait-elle seulement rêver le degré impensable de liberté qui est dès à présent le sien ? Cette individualité est donc avant tout « une âme », c’est à dire un état d’esprit général cohérent qui dit : « Je suis moi ! »
L’âme, c’est ce qui nous anime. Et ce qui nous anime se résume à nos pensées et à nos sentiments.
La prise de conscience individuelle qui résulte de l’expérimentation de ces pensées et de ses sentiments connexes, est ce qui permet, au fil du temps, d’acquérir assez d’intelligence et de discernement pour CHOISIR les pensée qui MÉRITENT de retenir notre ATTENTION.
Et les pensées qui méritent d’attirer puis de retenir notre attention mentale, sont bien évidemment celles qui PRODUISENT le plus :

 

    D’amour

 

    De paix

 

    De joie

 

    De plaisir

 

    de bonheur

 

    (Ici, une place vide pour vous prouver que vous êtes vraiment libre !)

Une âme individuelle, lorsqu’elle n’est pas « en incarnation », se contente de jouir de ses acquisitions.
Lorsqu’elle CHOISIT de s’incarner, c’est évidemment pour s’essayer à un état d’esprit différent ou pour vérifier si ce qu’elle pense et ressent est bien EN RAPPORT avec ce qu’elle désire Être et Expérimenter.

 

 

Fin du résumé.

Ainsi, ce que vous êtes, pour le moment, se résume à ce que vous désiriez incarner pour un temps, et ne vous donne pas une bonne idée de tout ce que vous êtes déjà par ailleurs.
En termes plus ésotériques, nous dirions que, pour cette vie, vous avez choisi de naître avec CERTAINS pouvoirs, ceux qui vous sont nécessaires pour incarner une vérité ponctuelle.
Votre conscience fait partie de LA CONSCIENCE DU TOUT.
Lorsque vous êtes « hors incarnation », votre conscience individuelle consiste EN LA SOMME de toutes vos prises de conscience des vies passées.
Et lorsque vous êtes « en incarnation », comme c’est le cas pour le moment, votre conscience se résume à la somme de toutes les petites prises de conscience qui résultent d’un état d’esprit que vous êtes venue « explorer. »
Est-ce un petit peu plus clair, pour vous ?
Sinon, on vous la refait !
Contrairement à la croyance, l’âme n’est pas immortelle, fort heureusement !
Si elle l’était, cela voudrait dire que tel que vous êtes, pour le moment, vous demeurerez pour l’éternité !
Ce qui « meurt », en l’âme, ce n’est pas sa structure de base (l’individualité), mais bien certains schémas mentaux qui ne sont pas encore « au top » pour traduire ce que vous êtes et pouvez devenir.
L’âme possède donc deux polarités, dont une seule est changeante ou évolutive : celle qui contient les idées que vous vous faites au sujet de la vie, de vous-mêmes et des autres, par exemple.
L’autre polarité (qui est positive) consiste en votre conscience individuelle (le Je Suis), que certains appellent « Le Moi Intérieur » ou « Le Soi » (Nous disons le « Soi-Conscient » ou simplement « le Soi« .)
La polarité négative (en terme d’électricité, pas de morale) de votre âme est ce que vous nommez sans doute « la personnalité » (appelée également « moi extérieur », « ego » ou encore « petit moi »)

 

C’est cette partie qui se transforme, « meurt » et, en fait, évolue, au fil des vies humaines incarnées.
Mais sommes-nous obligés de finir une incarnation terrestre donnée, pour comprendre ce qu’il y a de meilleur pour nous ?
Certes non ! Dans le cas contraire, étudier les lois de l’esprit ne servirait pas à grand- chose !
Si vous réussissez à vous débarrasser de cette idée saugrenue que vous êtes ce que vous incarnez pour le moment, vous retrouverez très rapidement la conscience de tout ce que vous êtes par ailleurs ! Et cette conscience là n’est pas tributaire des formes mentales que vous expérimentez actuellement, puisqu’elle consiste en acquisitions passées ! Cool, non ?

 

 

Le présent consiste en tout ce qui est présent dans notre mental

 

(Veuillez relire cette phrase )
Le passé se résume donc à vos acquisitions, à tout ce qui est déjà à vous : vous n’avez donc pas à y penser pour pouvoir profiter de l’enseignement qu’il peut contenir pour vous. Y penser reviendrait en fait à faire durer le passé en le gardant « présent à l’esprit » !
Tout ceci est très important, et ne consiste pas en de vulgaires jeux de mots !
Le futur, c’est tout ce que vous pouvez préparer aujourd’hui, c’est à dire le résultat logique et incontournable d’un esprit qui devient responsable et conscient de son pouvoir créateur !
Le but du jeu, c’est d’atteindre, durant cette vie terrestre, le même degré de conscience, de pouvoir et de liberté dont vous jouirez, de toute façon, à la fin de cette vie, lorsque vous ne serez plus tenue de vous servir de ce corps de chair pour exprimer ce que vous êtes « en esprit et en vérité »
Petit à petit, nous vous fournirons toutes les « astuces » ésotériques qui vous permettront de VOUS LIBÉRER de cet esclavage spirituel dans lequel se trouvent actuellement la plupart des hommes.
L’esprit est un excellent serviteur (le meilleur, en fait), mais il fait un très mauvais maître, comme vous le constaterez bientôt.
N’oubliez JAMAIS que c’est VOUS qui devez « penser en toute conscience », et non l’esprit en vous ! Vous êtes « le Penseur« , pas « le pensé » !
Dans le mental d’une personne se trouvent mélangées des idées toutes faites qui proviennent de son mental et de celui des autres (le fameux « Songe Collégial ») C’est tout ce qui ne vient pas de soi qui est dangereux pour soi.
Soyons logique : comment pourrions-nous souffrir à cause de ce que NOUS pensons en toute liberté ? Si nous souffrons à cause de ce que nous pensons, c’est bien parce que nous luttons contre des idées qui nous sont totalement étrangères.

 

Mort aux Aliens ! (ça fait très film de science-fiction, non ?) Mais par quel miracle NOTRE mental peut-il héberger des idées qui ne sont pas les nôtres ? Il existe une autre question, qu’il nous faut poser avant de répondre :
« Par quel miracle ce que je pense, en secret, peut réussir à être connu des autres ? »

 

Voyons un peu ce « mystère. » Il n’existe QU’UNE SEULE conscience, partagée simultanément par tous les êtres vivants et conscients (rappelez-vous l’exemple des verres à liqueur !) Il n’existe QU’UN SEUL esprit, qui sert à produire TOUTES les pensées, aussi différentes et opposées soient-elles.
Et il n’existe QU’UN SEUL POUVOIR VIVANT, qui permet d’animer toutes les formes, y compris les formes humaines. Vous commencez à entrevoir la vérité ?
Les phénomènes mentaux et psychiques tels que la télépathie, le contact avec les « morts » et bien d’autres, sont TOUS explicables par une même LOI de l’esprit, que voici-voilà :
« Bien qu’il y ait pluralité de formes, de consciences, de dons et de sagesse, il n’existe qu’un seul esprit vivant et conscient à la base de toutes choses, visibles ou invisibles. »
Nous n’avons pas pu résister au plaisir de vous donner la forme ancienne (plus de six cent ans) de cette loi, tant elle nous paraît toujours adaptée à la phraséologie moderne ! Mais comme nous sommes d’une générosité inouïe, nous vous offrons tout de même la « version » moderne de cette même loi :

 

 

    « Il n’existe qu’une seule conscience spirituelle, qui forme et qui anime les différents états d’esprit connus et inconnus de l’homme. C’est du fait qu’une seule et même chose est à la base de tout ce que l’homme peut connaître, comprendre, vivre et imaginer, qu’il n’existe AUCUNE SÉPARATION entre les consciences individuelles humaines. De même que tous les poissons de l’océan se trouvent baignés par une seule et même eau qui les relie tous, les hommes sont unis par un seul esprit vivant et conscient, qu’ils le réalisent et l’acceptent ou qu’ils l’ignorent et le refusent. »

Plus simplement encore, le conscient d’un homme est relié au conscient de tous les autres, et l’inconscient d’un homme est relié à l’inconscient collectif.
Réalisez-vous ce que cela signifie ? Une seule conscience d’Être, un seul esprit pour penser et une seule Force vitale pour nous animer TOUS !
Et vous vous demandez comment marchent la télépathie et les « phénomènes à distance » ? Mais où voyez-vous la moindre « distance », entre les hommes ?
Ah ? Vous n’en voyez pas ? Nous si ! DANS LEUR ESPRIT ! Et à cause de formes mentales pétries de PEUR !
Faut en avoir « les tripes » pour accepter d’être relié à tout et à tous !
Il faut surtout ne rien avoir à cacher ! Et qu’est-ce qu’un être pourrait bien désirer « cacher aux autres » ? Son pouvoir, son argent, tout ce qui a de la valeur à ses yeux ? Supposons ! Et dans quel but, s’il vous plaît ?
Par PEUR qu’on ne lui prenne ce qu’il aime ?
Mais pourquoi une telle peur ?
Réponse : parce qu’il sait que la plupart pensent comme lui !
Et que pensent la plupart ?
Réponse : que tout ce qui produit le bonheur est rare.
Pourquoi rare ? Parce que l’homme ne sait que profiter du bonheur produit par l’esprit universel, mais se sent incapable de PRODUIRE LUI-MÊME tout ce qui est susceptible de produire du bonheur !
Bien, mais pourquoi un tel sentiment d’impuissance ?
Parce que l’homme croit être séparé de tout ce qui existe en esprit.
Il ignore qu’il Est cet esprit qui produit toutes choses, y compris le bonheur.
Consciemment, l’homme RESSENT la peur, et inconsciemment, l’homme ressent de la honte.
Pourquoi cette peur consciente ? Parce qu’il pense consciemment que les formes mentales qui produisent le bonheur sont rares, limitées et peuvent donc venir à manquer. Cette pensée consciente produit une peur consciente.
Pourquoi cette honte inconsciente ? Parce que l’homme ressent confusément LA VÉRITÉ : L’esprit qui sert à PENSER est ce même esprit qui sert à PRODUIRE tout ce qui est pensé.

 

C’est l’homme qui, par un emploi inconsidéré de l’esprit, s’invente une réalité à incarner. Revenons au sujet abordé plus haut.

Comment pourrions-nous « vouloir penser » une chose que nous savons néfaste en ses effets pour nous ? Ne cherchez pas : ce n’est pas possible, sauf si on est un brin Maso ! A moins…
A moins que des pensées « se produisent » d’elles-mêmes et à notre insu, dans notre propre mental ! Et c’est bien le cas, n’en doutez pas !
On appelle cela des « Programmations mentales », et ces dernières sont formées par ce qu’on nomme, en psychologie, « des schémas compulsifs »
Plus simplement, il existe dans une partie de notre conscience individuelle, des « schémas de pensée » qui sont invariables, involontaires et, surtout, CONTRAIRES à notre libre arbitre. On entend souvent des gens s’exclamer :

 

« Pourquoi suis-je si con ? »

 « Comment n’ai- je pas réussi à réaliser la vérité plus tôt » (pour ceux qui sont plus polis)

Ou encore :

 « Qu’ai- je donc fait au bon Dieu pour mériter cela ? »

 

 

Les plus superstitieux s’imaginent faire l’objet d’envoûtements ou de subir les foudres d’un diable ou d’un Dieu jaloux et possessif. Évidemment ! La réalité serait bien plus difficile à supporter, s’il fallait à ces personnes reconnaître qu’elles sont pleinement RESPONSABLES de ce qu’il leur arrive couramment de plus désagréable.
En s’appuyant sur la logique qu’un homme ne peut pas penser une chose contre sa propre volonté, on en arrive vite à accoucher d’âneries plus grosses les unes que les autres ! Surtout si on ignore tout du fonctionnement de l’esprit.
Le fait de la présence en soi de schémas compulsifs ne réfute en rien l’idée de responsabilité, bien au contraire. Il faut singulièrement manquer de curiosité et de bon sens pour accepter, une vie durant, de penser, de dire et de faire des choses QUI S’OPPOSENT à notre volonté !
Vu sous cet angle, nous en prenons tous plein la poire, n’est-ce pas ?
C’est le prix à payer, du moins au début, avant que ne s’amorce le désir de transformer toute cette m.. injustice (nous avons failli glisser)

 

Le propre d’un schéma compulsif est d’être inconscient.

 

Mais comment prendre conscience d’une chose qui existe sans que nous le sachions ? Il existe une astuce très simple (enfantine, en fait)
Si nous ignorons pourquoi nous faisons des choses qui ne nous plaisent pas, nous ne pouvons certes pas en dire autant des choses que nous faisons parce qu’elles nous plaisent.
Autrement dit, au lieu de mettre l’accent sur toute l’inconscience qui favorise l’expression de nos schémas compulsifs (qui nous poussent à agir), il suffit de placer l’accent sur tout ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est à dire notre volonté, nos buts et nos désirs.
Il existe un divorce permanent entre L’ESPRIT et le CŒUR de l’homme.
Ce que pense l’esprit S’OPPOSE bien souvent à ce que ressent notre cœur. Pourquoi ? Parce que ce que pense « notre » esprit, se résume bien souvent à des schémas transmis par d’autres individus, à notre insu, bien entendu (et souvent à leur propre insu, il faut le préciser.)
Nous pouvons faire confiance à ce que ressent notre cœur, car de tels sentiments CORRESPONDENT à des états d’esprit originaux et bien à nous, qui sont gravés dans la substance de l’âme AVANT son incarnation.
Avant de venir sur Terre (faut en avoir envie, mais bon !), nous avions UN PROGRAMME bien précis et ce dernier devait nous aider à réaliser au mieux certains objectifs proprement jubilatoires.
Une fois incarné, notre subconscient se retrouve encombré d’a priori et d’idées toutes faites, dont certaines s’opposent FORMELLEMENT (d’une forme opposée) à nos buts. Une programmation mentale diffère radicalement d’un Programme mental : la première s’impose à la conscience, tandis que le second en favorise l’épanouissement (il est librement instauré comme but)
D’où proviennent nos Programmes mentaux ?
Du niveau supérieur de notre âme, c’est à dire de NOTRE individualité, qui est pleinement consciente de SES buts (motifs d’incarnation)
D’où proviennent les programmations mentales ? De l’inconscient collectif, c’est à dire du mental de tous ceux qui donnent naissance à des idées qu’ils jugent bonnes pour eux (ce qu’il reste encore à prouver !)
Les autres sont-ils responsables de notre souffrance et de notre propre manque de liberté ? La réponse de l’Ontologie est aussi virile que formelle : JAMAIS !
Aïe ! Même pas un peu, pour dire ? Non !
Zut, alors ! Il nous faut donc tout assumer ? Si ça peut vous amuser.
La seule chose à assumer, qui est également la plus difficile, c’est LA LIBERTÉ.
Comment cela ? Être libre, c’est super ! Être libre, c’est également être seul.
Ah merde ! J’ai horreur d’être seul ; c’est grave, Docteur ?
Être seul signifie en fait « Être seulement soi-même. »
Ah ! Bon ! Je respire mieux, tout à coup !
On respire toujours mieux dès que l’on respire seul (comme un grand)
Histoire de nous aérer un peu les méninges, nous vous proposons maintenant quelques considérations d’ordre général qui répondront peut-être à certaines de vos questions.
(Nota : nos cours adoptent une forme qui déclenche de nombreuses questions dans l’esprit d’un étudiant, de manière à ce que se soient leurs questions qui les instruisent, plutôt que nos réponses.)
Dans l’espoir de rendre la suite un peu plus attractive, nous vous la présentons sous la forme d’un dialogue entre un professeur d’Ontologie et son jeune élève.
Même si vous n’êtes pas habituée à notre langage « cool », nous espérons que vous ne nous en voudrez pas trop pour les quelques « libertés de langage » qui émailleront ce texte !

 

Nous aimons être simples, faire preuve d’humour et être un peu coquins sur les bords ! La spiritualité n’exclue rien, sauf l’exclusion ! Bonne lecture !
Un professeur d’Ontologie reçoit un de ses élèves pour une leçon particulière. 

 

 

– « Salut, prof ! De quoi allons-nous causer, aujourd’hui ?
– De toi, de quoi d’autre, sinon ?
– Hum ! Ce jour, je me sens de mauvaise humeur !
– Ce que tu sens est mauvais, parce que ce que tu penses est mauvais.
– J’ai des mauvaises pensées ? C’est quoi, des mauvaises pensées ?
– Des pensées qui sont mauvaises pour toi.
– A quoi croyez-vous que je pense ?
– A ce que tu crois, plus qu’à ce que tu sens, c’est évident.
– Ce que je sens est mauvais : comment me fier à ce que je sens ?
– Ce que tu sens actuellement, correspond à ce que tu penses actuellement. Avant ce dernier ressenti, tu sentais la vérité, mais tu as préféré lui opposer une idée contraire. Tu subis donc la conséquence logique de ton acte.

– Ce que je sentais auparavant ? Je ne sais plus ce que je sentais auparavant…
– Évidemment, tu ne prêtes pas attention à ce qui se passe réellement en toi : tu préfères y opposer automatiquement toutes ces pensées qui te passent par la tête.

– Pourquoi ferais-je cela ?
Tout le monde fait cela tout le temps, parce que tout le monde craint d’écouter ce que dit le cœur.
– Et que dit le cœur, généralement ?
– Il énonce simplement tes désirs, et ces derniers correspondent parfaitement à ce qui est désirable pour toi.
– Puisque c’est désirable pour moi, comment pourrais-je ne pas le désirer ?
– En ajoutant des désirs secondaires, qui proviennent de pensées qui ne sont même pas de toi.
– Et que disent de telles pensées qui provoquent ces sentiments apparemment contraires aux miens ?
– Elles disent ce que veulent entendre tous ceux qui ont peur.
– Peur ? Peur de quoi ?
– Peur de ne pas être aimé, accepté, intégré ou reconnu par les autres. Tout le monde connaît cette peur : « Si je suis mon cœur et que ce dernier me pousse à dire ou à faire des choses qui déplaisent aux autres, plus personne ne m’acceptera et je me retrouverai seul, sans amour et incompris de tous ! »

 

– C’est de cela, que les gens ont peur ?
– C’est comme cela que pensent la majorité des personnes, et c’est donc ce que ressentent la majorité des personnes, oui. En fait, tu te fais rouler dans la farine, comme tous les autres.

 

– Comment cela ?
– Tu crois qu’en pensant « comme tout le monde », tu pourras être reconnu, accepté et aimé comme tout un chacun. En fait, tu ressens la même peur et le même manque de liberté que tous les autres.
– Vous croyez que je suis dépendant des autres ?
– Pas des autres, de ce qu’ils pensent et ressentent. Tu es dépendant d’un état d’esprit qui est devenu un véritable démon, pour tes semblables.
– Je n’aime pas me sentir dépendant !
– Personne ne peut aimer un tel sentiment.
– Je lutterai de toutes mes forces contre cette dépendance !
– Et tu t’épuiseras donc inutilement en de vaines campagnes contre tes semblables ! Ils font tous cela, les pauvres choux !

– Lutter contre les autres, mais pourquoi ferais-je cela ?
– Parce que tout le monde fait cela !
– Pourquoi ?
– Parce que tout le monde reproche aux autres ce manque de liberté. Tu sais bien que tu agis en fonction d’une certaine éthique sociale, pour que ta vie corresponde à celle des autres. L’idée des autres se trouve donc dans ton mental, et elle occupe un tel espace conscient, que tu ne vois plus que c’est de ta propre volonté que tu as ainsi sacrifié ton indépendance.
– Vous êtes démoralisant !
– C’est ce que tu penses et ressens à ce sujet, qui est démoralisant. Ce réflexe bien humain qui consiste à accuser autrui de notre souffrance, démontre la nature même de cette peur terrible que vous partagez tous.

– Sa nature ?
– Oui, tout le monde à peur d’assumer.
– D’assumer quoi ?
– De s’assumer Soi. Le plus drôle, c’est que par la faute de cette peur stupide et infondée, vous en arrivez à devoir assumer la responsabilité des autres. Responsabilité que vous vous jetez à la figure avec application !

 

– Je ne suis pas responsable de la souffrance d’autrui !
– Ce que tu dis est vrai, mais ce n’est pas ce que tu penses en secret ! La preuve, tu commets toi-même cette erreur que tu condamnes chez autrui, en accusant les autres de la responsabilité de tes fautes.

 

– Je commets des fautes ?
– Non, mais c’est ce que tu crois ! Et c’est cette même croyance qui te pousse à redouter de devoir assumer le poids de fautes inexistantes, qui t’oblige à te comporter comme tous les autres.
– En gros, je fais à autrui ce que je ne voudrais surtout pas qu’on me fasse ?
– Tu subis simplement l’emprise psychologique d’un Songe Collégial. Crois-tu qu’il te suffirait de cesser de croire les autres responsables de tes déboires pour qu’à leur tour, ils te rendent cette même politesse ?
– Ce n’est pas le cas ?
– Non, et tu devrais pouvoir le comprendre aisément. Il t’a fallu un acte de volonté pour t’aligner sur cet état d’esprit immature qui consiste à avoir peur de t’assumer tout seul. Il faudra donc que les autres fournissent ce même effort volontaire, pour qu’ils cessent de te rendre responsable de leurs propres misères.
– Je croyais qu’en se transformant, on transformait les autres !
– En se transformant, on est transformé ! Les autres sont libres de suivre ton exemple ou de demeurer dans l’état d’esprit qui est commun à la masse « bien pensante »
– Et si je change et que les autres ne changent pas ?
– Réalises-tu que ta question démontre que tu es toujours aussi soucieux « des autres » ? Tu t’imagines toujours que les autres peuvent t’aider ou t’enfoncer, d’une manière ou d’une autre.
– Ne dépendons-nous pas les uns des autres ?
– C’est un fait, mais est-ce pour autant une « loi » ou même une nécessité ?
– Si nous étions tous différents, pourrions-nous nous entendre ?
– Si vous étiez tous différents, le problème de « l’entente » ne se poserait plus, puisque vous n’auriez plus besoin de vous écouter, les uns les autres, pour réussir à vous comprendre, en tant qu’individu.
– Nous serions séparés ?
– Vous seriez distincts mais pas pour autant séparés. C’est actuellement, que vous êtes séparés, parce que les sentiments qui naissent de ce que vous pensez collégialement, provoquent des conflits avec ce que vous ressentez vraiment, individuellement. Ces conflits qui s’expriment dans votre mental, provoquent des tensions insupportables. Afin de vous en délester, vous essayez de les projeter sur les autres, avec une noblesse d’âme que je te laisse savourer au passage !
– Vous êtes un peu dur, avec le bétail, merde !
– Tu vois ? Encore ce vieux réflexe qui consiste à chercher, AU-DEHORS ET CHEZ AUTRUI, la cause d’une souffrance qui se manifeste au-dedans et en soi-même !
– Vous ne savez pas ? Vous n’êtes qu’un vieil emmerdeur !
– C’est ce que tu devrais dire à ce schéma mental qui te bouffe le cœur ! Il est vieux, en effet, et son pouvoir de t’empoisonner la vie n’a que trop duré.
– Bon, je m’excuse : vous n’êtes pas si vieux que cela, après tout !
– Tu dis juste : « tu t’excuses » et cela tombe bien, car ce n’est pas à moi de t’excuser pour le mal que tu te fais stupidement.
– Rectification : vous êtes bien un vieil emmerdeur ! Bon, je fais quoi, alors ?
– Ne fais rien : cesse plutôt de faire, et ça ira tout de suite mieux !
– Et que dois-je cesser de faire, Ô, fontaine de savoir millénaire ?
– Cesse de te croire un âne, et tu cesseras de braire comme tous les ânes.
– Vous pouvez me traduire cette sublime parabole ?
– Cesse de penser comme tous, et tu cesseras de ressentir comme tous.
– Et comment fait-on cela ?
– En pensant comme soi-même, par exemple ! C’est un excellent début.
– Je ne sais même pas comment je pense en tant que moi pour tout vous dire !
– Pour tout t’avouer, tu ne sais même plus ce que tu dois penser par toi-même, ce qui est plus exact.
– Nous tournons donc en rond !
– Certes, mais autour d’un axe central qui consiste en le cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et que suis-je, selon vous ?
– Selon moi ? Un âne ! Ta question prouve bien que tu ne peux réussir qu’à braire de concert.
– Plus sérieusement ?
– Mais tu es déjà sérieusement atteint ! N’en doute pas !
– Je ne vous suis plus !
– Si cela pouvait être enfin vrai ! Si tu pouvais réussir à te suivre toi-même, au lieu de suivre stupidement les mouvements de l’esprit, dans ton mental ou dans celui des autres, tu deviendrais immédiatement libre !
– Je dois suivre ma propre conscience ?
– C’est bien plus aisé que de suivre une étoile filante.
– Et où peut me mener ma conscience ?
– Au centre, c’est à dire au cœur de ce que tu Es vraiment.
– Et là ?…
– Tu sauras quoi être, penser, dire ou faire, n’en doute pas !
– C’est tout de même un peu gros de songer que nous avons autant de mal pour atteindre un « lieu » qui se trouve au centre de nous-mêmes !
– Comment pourrais-tu réaliser une chose qui l’est déjà ? Tu es déjà ce que tu cherches, puisque c’est toi que tu recherches ainsi ! N’essaye plus d’atteindre ce que tu Es : évite plutôt de prêter attention à tout ce que tu n’es pas. Retrouve un peu de bons sens, et tu retrouveras le sens qui est le tien.
– A propos de « sens », pourquoi ne puis-je sentir mon propre Centre, puisque je le suis déjà ?
– Parce que tu penses à autre chose, ce qui te fait ressentir autre chose que ton centre, voilà tout.
– A quoi est-ce que je pense ?
– A tout ce que pense la majorité des gens, ce qui t’oblige à partager un même ressenti.
– Tous les êtres humains sont coupés de leur Centre ?
– Personne n’est vraiment « coupé » de quoi que se soit : s’il était possible de se couper de soi-même, il serait alors impossible de se reconnecter à soi. Ne plus penser à soi, revient à ne plus se ressentir. Et ne plus se ressentir revient à croire que l’on est « coupé » de soi.
– Une simple illusion, alors ?
– La souffrance que se partagent les hommes te paraît illusoire ?
– Pas vraiment, non ! Alors ?
– Alors, tout ce que produit l’esprit devient réel pour celui qui en accepte la réalité. Avant la pensée, l’homme est libre. Après la pensée, la liberté de l’homme se résume à cette liberté conditionnée que lui laissent ses propres pensées.
– Je ne produis pas l’idée d’esclavage, que je sache !
– Tu ne la produis pas, mais tu la « co-produis » ! En l’accueillant en ton mental et en lui prêtant une partie de ton attention, tu lui permets de se dynamiser et de devenir réelle pour toi.
– Je déteste cette idée !
– Tu lui fournis donc toujours autant de force pour s’exprimer en toi et à travers toi.
– Hein ?
– Aimer ou haïr une chose, revient à se concentrer dessus ! Pour aimer une chose, il faut que tu y penses, n’est-ce pas ? Pour haïr une chose, il faut que tu y penses également. Dans les deux cas, l’énergie suit ton attention consciente et elle dynamise, indifféremment, ce que tu aimes ou ce que tu détestes.
– Pauvre de moi !
– Pauvre est le « moi », en effet ! Riche est le Soi, en vérité ! Ce que tu appelles moi est en fait la somme de toutes les programmations mentales qui forment ce avec quoi tu t’identifies sans cesse. Tu n’es pas ce que tu penses et ressens à ton sujet, ni même ce que tu crois devoir être. Tout cela fait partie d’un héritage qui correspond au Songe Collégial. Essaye de te réveiller.
– Comment se réveiller ?
– En cessant de dormir.
– La bonne blague ! Et comment cesser de dormir ?
– Comme tous les autres, tu es en train de rêver ta vie. Sort du rêve, et tu cesseras de rêver.
– Comment sortir du rêve ?
– Pas « comment », mais pourquoi. Pour quelle raison quitterais-tu une salle de cinéma, durant la projection d’un film ?
– En cas de nécessité.
– Nomme ce qui te semble être une nécessité.
– S’il y a le feu ou si le film me fait suer de première !
– Ce Songe Collégial est en train de te brûler les fesses, et tu n’aimes pas son scénario.
– C’est exact, et après ?
– Après ? Rien ! Lorsque tu seras vraiment convaincu que tu n’as rien à faire dans cette salle obscure dans laquelle vous visionnez tous un très mauvais film, tu quitteras définitivement ce spectacle.
– Mais je suis déjà convaincu de ne pas aimer ce scénario à la con !
– La preuve que non ! Si tu te bats encore contre le film, c’est parce que tu espères encore en transformer le scénario, ce qui est une façon comme une autre de démontrer ton attachement à un tel spectacle.
– Hum ! Je crois que vous avez raison…
– Le fait que j’ai raison ou non importe peu pour toi : ce qui compte, c’est de définir si tu as tort ou raison de poursuivre de telles chimères. Tu ressembles à cet enfant qui réalise qu’il n’est pas aimé de ses parents, mais qui s’épuise toutefois à se rendre aimable, ceci dans l’espoir d’être aimé.
– Et c’est mal, ça ?
-Ce n’est pas « mal », c’est inutile. C’est l’enfant qui ressent ce manque d’amour, pas les parents ! Le fait que les parents réussissent à sentir de l’amour en eux-mêmes, ne permettra pas pour autant à l’enfant de partager un tel ressenti.
– Tout le monde désire être aimé.
– Parce que tout le monde manque d’amour.
– C’est ce que je dis !
– Non, c’est ce que tu comprends de ce que je dis, nuance ! Je dis : le sentiment d’amour est absent du cœur de l’homme, mais c’est à l’extérieur et chez les autres, qu’il recherche la cause de ce manque. Puisque ce manque se manifeste dans cette personnalité précise, alors la cause se situe également dans cette personnalité précise, et pas ailleurs.
– Dans le cœur ?
– Dans le cœur se manifeste l’effet, c’est à dire le sentiment de manque, mais c’est dans le mental et en esprit, que se produit la cause d’un tel sentiment.
– A quoi elle ressemble, cette cause ?
– A une formule mentale du genre : « J’ai besoin de me sentir accepté, reconnu et identique aux autres, pour me sentir aimé. »
– Certes.
– La meilleure façon de se sentir aimé, c’est encore de s’aimer soi-même, de s’aimer de la manière qui nous semble la plus appropriée et la plus agréable. Les gens n’aiment pas : ils aiment CE SENTIMENT que l’on appelle l’amour. Ils n’aiment pas vraiment se sentir aimés : ils aiment aimer !
– Je crois que je me sens beaucoup mieux, à présent !
– Crois-le vraiment, et cela deviendra une réalité pour toi.
– Bon ! Nous pouvons commencer notre leçon d’Ontologie de ce jour, patron !
– Elle a déjà commencé, mon ami : elle vient même de se terminer à l’instant ! »

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Une Leçon d’Ontologie (de psy éso)

Note : La leçon ou le cours particulier qui va suivre, était préalablement réservé aux membres d’une association culturelle dont le but est de faire connaître l’enseignement de la psychologie ésotérique et de le diffuser sous une forme moderne et aérée qui soit adaptée au tempérament Occidental.

Voici l’une de ces leçons d’ontologie (ontologie = « étude de l’être« ) mise gratuitement à la disposition de mes lecteurs. Si vous le désirez, vous pouvez témoigner, questionner et argumenter à la suite de cet article et dans les commentaires. Vous pourrez également obtenir six leçons d’essai gratuites afin de juger, par vous-mêmes de leur qualité. Si vous désirez pousser l’étude plus avant, ma femme et moi donnons des cours de psy éso par correspondance, sur trois années et avec un suivi et une assistance journalière et ce, par le biais d’un forum privé ‘entre autres) Pour toute demande d’info : serge.baccino@sfr.fr
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Cher ami,

 

Pour comprendre les lois et les principes qui président au fonctionnement de l’esprit, il est nécessaire de commencer sur de bonnes bases intellectuelles. L’Ontologie est l’étude de l’Être, c’est à dire de « l’action d’exister »
Pour commencer, il serait bon de comprendre la différence qui existe entre la conscience, l’esprit et la force vitale. Il est inutile de chercher à avancer rapidement ou de tout comprendre en une seule fois. Notre technique d’enseignement des bases de l’ésotérisme « hors tradition » consiste en un ensemble de techniques simples et efficaces qui permettent de mettre la complexité des lois spirituelles à la portée du mental moderne.

En progressant par étapes et en prenant le temps de bien assimiler chacune des leçons, vous apprendrez et retiendrez ces lois sans efforts et sans même vous en rendre compte ! Ce n’est qu’avec le temps, au bout de quelques mois, que vous pourrez réaliser avec plaisir, que ce qui vous paraissait confus ou complexe, est en fait d’une simplicité désarmante.

Les principes de l’esprit ne sont pas compliqués : c’est l’esprit humain qui manque singulièrement de simplicité ! L’esprit qui vous sert à produire des processus mentaux (pensées, idées et concepts), doit donc tout d’abord passer par un processus de réforme visant à le discipliner sans le brimer.

Pour cela, il faut lui permettre de s’adapter en souplesse à des états d’esprit très différents de ceux auxquels il est généralement confronté. Normalement, votre mental devrait vous servir à PRODUIRE des états d’esprit originaux et personnels.

En réalité, la plupart des hommes se contentent D’ACCUEILLIR, dans leur mental, le résultat des productions des autres ! Certes, il est difficile, au début, de faire la DISTINCTION entre un état d’esprit original (sans antériorité) et personnel, et un état d’esprit hérité. Mais avec le temps et à l’aide de certaines astuces psychologiques, il devient aisé et amusant de repérer immédiatement tout ce qui ne fait pas partie de nos productions mentales individuelles.

De futures leçons vous proposeront des techniques et des exercices pratiques qui vous permettront de mettre à l’épreuve le contenu théorique de ces cours.
Pour le moment, il vous faut être encore un peu patient et ne pas chercher à brûler les étapes. Vous avez vécu jusqu’à présent sans connaître les lois de l’esprit : vous pouvez bien patienter quelques mois de plus, cela en sachant que vous pourrez, très bientôt, maîtriser votre propre esprit et atteindre au bonheur que vous visez.

Ainsi, prenez le temps de bien assimiler vos premières leçons d’Ontologie, et ne vous fiez pas à leur allure un peu simpliste : elles ont, n’en doutez pas, un grand pouvoir transformateur sur l’esprit de l’homme. N’attendez pas de « scoop » de ces leçons : le scoop, c’est VOUS ! Vous êtes cette conscience d’Être et d’Exister qui, bientôt, se servira de l’esprit en maître, au lieu de demeurer son esclave.

Entrons à présent dans le vif du sujet.

 

LA CONSCIENCE

 

L’homme n’est pas ce qu’il pense et il n’est pas non plus ce qu’il ressent : il est la conscience qui se sert du mental pour produire ou pour reproduire des pensées, qui entraîneront des sentiments. Lorsque vous pensez, vous obtenez LA PREUVE que vous n’êtes NI les pensées NI même leur contenu (ce qu’elles racontent !) En effet, puisque VOUS avez une pensée, c’est donc bien qu’il existe DEUX CHOSES : vous ET la pensée.

Ce premier constat ontologique est très important ! Ne vous laissez surtout pas abuser par le côté évident de cette proposition. Vous réaliserez bien vite que cette première loi est une clef magistrale qui ouvre des horizons aussi nouveaux que merveilleux. Il existe quelque chose, c’est à dire VOUS, ce que vous êtes vraiment, et ce quelque chose se résume à de la pure conscience d’Être, c’est tout ! Tout le reste est produit (ou reproduit, en fait) par VOTRE mental et en esprit. Mais vous n’êtes pas ce mental ou cet esprit. Vous n’êtes pas non plus ces sentiments, ces émotions, ces désirs et toutes ces formes de perceptions (vue, ouïe, odorat, etc.)

Tout cela est LE PRODUIT du mental humain qui se sert de l’esprit pour créer des choses et encore des choses, avec plus ou moins de discernement, soit dit en passant ! Nous aimerions que vous compreniez bien ceci : vous êtes, en fait, pure conscience ! Cette même conscience qui vous permet de SENTIR que vous existez, même lorsque vous ne pensez à rien !

Puisque vous n’êtes pas ce que vous pensez, sentez et percevez sans cesse, vous pouvez déjà commencer à prendre un certain recul avec les divers effets qui résultent de vos processus mentaux. L’origine de la souffrance humaine tient en un seul mot : IDENTIFICATION !

C’est parce que l’homme s’identifie sans cesse à ce qui se trouve dans son mental qu’il connaît la souffrance ! La conscience est éternelle, parfaite et invariable ! Le formes mentales générées en esprit sont provisoires, imparfaites (puisque perfectibles) et changeantes. Se sont les modifications de l’esprit (le fait de sauter d’une idée à une autre) qui provoquent la souffrance et donc, l’absence de plaisir (nous y reviendrons dans une prochaine leçon.)

Un exemple très simple : aujourd’hui, vous pensez que vous êtes beau (belle) et intelligent(e), et, bien entendu, vous ressentez du plaisir (plaisir qui est induit par la nature des ces pensées) Demain, un événement vous fait songer que vous êtes moche et stupide, et vous ressentez du chagrin ! Voici la question à cent euros : êtes vous cette idée d’être beau (belle) et intelligent(e) ou bien cette autre idée d’être moche et stupide ? Comment pouvez-vous changer à ce point, d’un jour à l’autre ? Est-ce seulement possible ?

Réponse : Vous êtes, aujourd’hui, demain et toujours, cette conscience d’exister qui est le témoin impassible de toutes les modifications de l’esprit.
Ce qui change, d’un jour à l’autre, se sont les pensées que VOUS entretenez au sujet de vous-mêmes, et pas ce que vous êtes vraiment. C’est l’esprit qui bouge, pas vous ! C’est l’esprit qui génère les formes mentales innombrables, mais vous n’êtes AUCUNE de ces formes transitoires : vous êtes la conscience d’Être !

Certes, vous pouvez penser que vous êtes un homme (une femme), un époux (une épouse), un frère (une sœur), un(e) secrétaire ou un individu de telle race, par exemple. Mais toutes ces idées ne servent en fait qu’à DONNER FORME à des concepts qui sont acceptés d’une manière collégiale, sans plus. Et de tous ces concepts, vous en êtes conscient(e), n’est-ce pas ? Eh bien ! Oubliez un moment ces concepts : ce qui reste, c’est vous, c’est à dire la conscience.

Si vous pensez que vous êtes stupide, par exemple, sans doute chercherez-vous à démontrer le contraire par des actes particuliers, afin de redorer votre blason, que se soit à vos yeux ou à ceux des autres. Mais prenez donc le temps de réfléchir à ceci : En réalité, vous ne ferez que produire des pensées supplémentaires et vous serez poussée à agir en fonction d’une idée qui n’existe que dans votre esprit ! Amusant, non ? Si vous pensez du bien de vous, vous ressentez du plaisir. Si vous pensez du mal de vous, vous ressentez de la souffrance. En fait, souffrance et plaisir n’existent que par l’esprit et se succèdent sans cesse, cela, à cause des incessantes MODIFICATIONS de l’esprit. Nous avons envie de vous donner ce conseil hilarant :

Réfléchissez, avant de penser !

Depuis votre naissance, vous avez cette conscience d’être et d’exister et elle n’a JAMAIS varié d’un pouce ! Par contre, depuis votre naissance jusqu’à ce jour, votre mental a développé une capacité croissante à générer des formes mentales et à en accueillir des autres individus. Si vous préférez, se sont vos capacités mentales qui changent ou évoluent, pas vous. De même que c’est votre corps qui se développe, grandit puis commence à vieillir, pas vous !

Même si vous pensez toujours que vous êtes Untel, la VISION que vous avez de ce untel varie constamment, cela parce que votre esprit modifie sans cesse la forme de l’idée que vous avez de vous-mêmes. Voici une autre question bizarre : Lorsque vous dormez profondément, que pensez-vous à votre sujet ?

Vous ressentez-vous comme étant une personne intelligente ou stupide, par exemple ? Réponse : lorsque vous dormez profondément, vous ne pensez RIEN et donc, vous ne ressentez RIEN. Pensées et sentiments sont intimement liés : toute pensée provoque un sentiment connexe. Par la suite, chaque fois que vous penserez la même chose, vous ressentirez la même chose.

Simple, non ? Essayons, à présent, de dégager de tout ceci une chose qui puisse ressembler à une loi ontologique !

    ***** L’esprit est en perpétuel mouvement, même lorsqu’il ne forme rien. Lorsque l’esprit se contente de vibrer sur la fréquence qui lui est propre, on l’appelle conscience. Lorsque l’esprit produit une forme quelconque, sa fréquence de base chute dans une certaine mesure, et l’esprit devient pensée. *****

En fait, l’esprit et la conscience, c’est la même chose ! Mais la pensée, c’est de l’esprit qui vibre plus bas (en cycles par seconde ou en hertz, comme on dit aujourd’hui) Lorsque l’esprit produit une pensée, la conscience se transforme en prise de conscience (ou en intellect, si vous préférez), et cette conscience là est limitée à la forme mentale dont elle résulte. En clair, ça signifie que si vous pensez que vous êtes un artichaut, vous perdrez votre conscience d’Être et vous devrez vous contenter de la prise de conscience qui est celle d’un artichaut !

La conscience, c’est ce que vous êtes : la prise de conscience, c’est ce qui résulte d’un état d’esprit particulier.

Une personne émotive n’a pas vraiment conscience d’elle-même : elle prend conscience des choses au travers du filtre de ses émotions, ce qui, bien entendu, limite et fausse considérablement son discernement. Pour retrouver cette faculté de discriminer, il est primordial de comprendre, au préalable, que nous ne sommes pas ce que nous pensons, sentons et percevons sans cesse. Le but n’est pas de faire semblant de ne pas se sentir concerné : le but est DE NE PAS être concerné par les mouvements anarchiques de l’esprit, que ces mouvements s’effectuent dans notre mental ou dans celui des autres.

Et pour ne pas (ou ne plus) être concerné par ce qui semble se passer au-dehors  ou à l’extérieur de nous, il suffit de polariser son attention mentale sur la conscience. En se concentrant régulièrement sur notre propre conscience d’Être et d’Exister, il se produit rapidement un double phénomène :

Premièrement, nous réalisons que ce que nous sommes est invariable, illimité et éternel. Deuxièmement, nous réalisons que tout ce qui semble se passer au-dehors ou à l’extérieur de nous, se passe en réalité dans notre mental. Analysons rapidement (nous y reviendrons souvent) le premier phénomène :

En prêtant attention à notre conscience d’Être et d’Exister (Soi), nous détournons du même coup notre attention des mouvements capricieux de l’esprit. Certes, ces mouvements continuent de se produire, puisqu’il est IMPOSSIBLE de les faire cesser, mais NOUS N’EN SOMMES PLUS CONSCIENTS ! Et comme nous n’en sommes plus conscients, ils n’ont plus le pouvoir de nous affecter ! Comprenez-vous ?

Les techniques qui préconisent de faire le vide mental sont étonnamment stupides. En effet, l’esprit remplit toutes choses et il est à la base de tout.
Comment pourrions-nous, de ce fait, créer en esprit et avec l’esprit, une condition dans laquelle l’esprit serait absent ?
L’esprit est toujours en mouvement, mais ce n’est pas ce mouvement en lui-même qui pose problème ; ce sont les formes mentales qu’il génère tandis qu’il est en mouvement.
Pourriez-vous, s’il vous plaît, relire les deux derniers paragraphes, avant de poursuivre ? Merci !

Laissons donc l’esprit œuvrer selon sa nature et employons cette simple astuce qui consiste à détourner notre attention de l’esprit pour l’orienter fermement vers la conscience. Lorsque l’attention est rivée sur la conscience, nous ne sommes conscients que… De nous-mêmes, c’est à dire de notre conscience qui est nous ! A ce moment, nous réalisons que notre conscience est invariable, sans coupure et, surtout, très reposante !

Voyons un peu le second phénomène. Pour que nous puissions être conscients d’une chose quelconque, il est nécessaire que nous prenions conscience de cette même chose, c’est évident. Même si cette chose paraît se trouver à l’extérieur de nous, c’est bien en esprit et dans notre mental que s’effectue cette prise de conscience. En clair, quoi qu’il puisse se passer sous nos yeux, c’est bien dans notre tête (en fait en esprit) que s’effectue la vision, et non pas à l’extérieur.

S’il existait une séparation entre notre conscience et les évènements extérieurs, comment pourrions-nous en être informé au-dedans ? En apparence, nos yeux nous fournissent les informations… En apparence seulement ! Mais même dans ce cas, si l’information n’était pas transférée en esprit et dans notre mental, comment pourrions-nous en disposer pour analyse ?

Les termes «Prise de conscience» sont très révélateurs : nous prenons l’information avec l’esprit et nous la plaçons dans notre mental.
Ceux qui s’imaginent penser avec ou dans leur tête, devraient réfléchir à ceci : puisque c’est dans la tête que se produisent les processus mentaux et les diverses prises de conscience, c’est donc également avec l’esprit et dans notre mental, que se produit l’ensemble des phénomènes observables !

Parce qu’ils peuvent être observés, justement ! Et qui observe ainsi ? La conscience, oui. Et qu’est-ce qu’elle observe, cette conscience ?

Les mouvements de l’esprit générateurs de formes innombrables, bravo !
Moralité : Tout ce dont nous sommes conscients se résume à des formes mentales. Boum ! C’est dit !
On se fait une seconde loi ontologique ? OK, on y va !

    ***** Tout est fait d’esprit et l’univers est mental. L’ensemble de nos prises de conscience se produit dans le mental et à l’aide de l’esprit. Rien n’existe indépendamment de celui ou celle qui en prend conscience, car tout est créé par celui ou celle qui croît n’être que le témoin de phénomènes extérieurs. *****

Cette loi est bien trop profonde pour être assimilée en une seule fois, mais vous pouvez déjà essayer d’en imaginer les immenses implications ! Si celui qui observe est en fait celui qui PRODUIT le phénomène apparemment observé, alors cela signifie que l’esprit est capable d’inventer tous les scénarios probables ou imaginables ! Et surtout, que la conscience possède la prérogative de CHOISIR le scénario spirituel qui lui convient le mieux !

Par pitié, relisez au moins deux fois ce dernier paragraphe !!

A présent, faisons-nous l’avocat du diable ! Essayons d’affaiblir notre prémisse, en supposant que le monde extérieur existe vraiment et que nous ne voyons que ce qui se passe en vérité et au-dehors ! Vous verrez que même ainsi, il nous est encore possible de retomber sur nos deux pattes !

Exemple : vous observez un accident de voiture qui se produit sous vos yeux.
Tout le reste de la journée, vous en êtes tout(e) retourné(e) et un rien nauséeux(se). Pourquoi ? Parce que l’accident se produit toujours en vous, du moins, aussi longtemps que VOUS y pensez !
Que vous y pensez en esprit et dans votre mental.

L’imagination vous permet de ressentir de l’angoisse à l’idée qu’il puisse vous arriver un tel accident. En fait, il est déjà là ! Dans votre mental, et il produit déjà des dégâts psychologiques.

Voyons à présent ce qu’on nomme la force vitale.

L’esprit vibre sans cesse. Lorsqu’il vibre sur sa fréquence naturelle, il produit de la conscience. Les Chrétiens primitifs appelaient cette vibration pure de l’esprit Le Saint-Esprit. L’Esprit écrit avec un «E» majuscule indique simplement la conscience spirituelle (ou « sans pensées.« )
Le mot «Saint» se réfère à la pureté d’une conscience sans formes et sans limites imposées par les pensées. Lorsque l’esprit conserve sa fréquence originelle, il est appelé également Principe.

C’est à cette fréquence très élevée que se manifeste le plus de vitalité.
La vitalité, c’est l’énergie déployée par la fréquence vibratoire de l’esprit.
Plus l’esprit vibre haut, plus il déploie de force et donc, de vitalité. A l’inverse, moins l’esprit vibre haut, moins il génère de vitalité.

La pure conscience (Principe Directeur ou Dieu) est ce qui produit le plus de force vivante. Un état d’esprit humain contient de nombreuses pensées associées par leur nature semblable. Plusieurs pensées orientées vers un but commun forment donc un état d’esprit.

Lorsque l’esprit devient formel, c’est à dire lorsqu’il forme des pensées, sa fréquence de base chute rapidement. Les pensées ont une densité car selon la nature d’une pensée, les particules d’esprit qui la composent se concentrent et s’assemblent avec plus ou moins de cohésion. Une pensée présente donc une fréquence vibratoire qui lui est propre, et cette fréquence dépend principalement de son degré de densité et de cohésion.

Plus l’esprit se condense pour former une pensée, moins la fréquence est élevée.
Moins la fréquence est élevée, moins la vitalité que génère cette pensée est importante. Mais qu’est-ce qui définie le degré de cohésion et la densité d’une pensée ? Réponse : L’INTELLIGENCE !

L’intelligence spirituelle est différente de cette idée que s’en forment les hommes. Le mot «intelligence» peut se traduire par : Dieu à l’Intérieur.

( « int » = intérieur et « El » = Dieu.)

En clair, lorsqu’une «forme-pensée» permet l’expression de la conscience de Soi (Dieu), elle permet l’expression d’un double pouvoir : la liberté et la créativité. Une forme mentale qui n’exprime pas la conscience d’Être est nécessairement «dense et lourde» et ne permet pas le changement nécessaire à l’évolution des formes en toute liberté. Lorsqu’elle est dense et lourde, elle ne manifeste pas non plus un haut degré de créativité. En somme, moins une pensée permet à la conscience d’exprimer librement son pouvoir créateur, moins cette pensée sera accompagnée de force vitale.

C’est une question « d’économie de la vie » ! Si une forme-pensée lourde, statique et sans intérêt pouvait posséder un grand pouvoir, l’univers se figerait rapidement en des formes inutiles et statiques. Certaines pensées sont dynamiques, d’autres sont statiques. Ce qui est dynamique produit de l’énergie spirituelle (Force vitale), tandis que ce qui est statique annule l’expression de cette même Force.

L’esprit cherche compulsivement à faire évoluer les formes mentales en fonction de cet Idéal de liberté et de créativité. Il cherche, par tous les moyens (nous parlerons du Karma dans une prochaine leçon) à produire des formes mentales capables d’exprimer les attributs de la conscience. Comme ses attributs sont illimités, l’esprit s’excite comme un forcené pour permettre à la conscience de bénéficier de supports mentaux de plus en plus complexes, raffinés et créatifs ! A l’évidence, une forme mentale qui génère un sentiment d’amour, construit des liens qui permettent à l’esprit de produire de nombreuses formes secondaires.

Et l’esprit ADORE former des choses, et encore des choses ! C’est son boulot, après tout ! Une forme mentale qui génère un sentiment tel que la haine, est destructrice de ces mêmes liens qui permettent à l’esprit de produire une multitude de formes secondaires. Ce qui met l’esprit dans une situation intenable, le pauvre chou !

Prenons un exemple amusant : il ne viendrait à l’idée d’aucun parent équilibré de mettre une mitraillette chargée entre les mains d’un enfant de cinq ans !
L’homme à tendance à penser qu’il n’est pas bon de mettre beaucoup de pouvoir entre les mains de personnes inconscientes. Et il a tout à fait raison !
De même, les lois spirituelles prévoient quelques sécurités des plus élémentaires (c’est cela, l’intelligence) :

Moins une forme est consciente, moins elle possède de pouvoir !

En fait, cette intelligence spirituelle est automatique. Lorsque le mental de l’homme forme une idée quelconque, moins il réquisitionne de particules d’esprit, plus la pensée qui en naîtra sera puissante et inversement. Voici un exemple un peu simpliste pour essayer de bien nous comprendre :

Vous avez une valise pour partir en voyage, mais vous devez pouvoir vous déplacer rapidement, pour ne pas louper les correspondances entre les trains et les avions. Voici quelle pourra être votre «loi» de voyage :

« Moins ma valise sera remplie, moins elle sera lourde. Et moins elle sera lourde, plus vite je pourrais me déplacer ! »

Revenons à l’exemple des pensées d’amour et de haine. Une pensée qui provoque un sentiment d’amour, vibre beaucoup plus haut qu’une pensée qui provoque un sentiment de haine. Cela, tout le monde peut l’imaginer.
Mais pas pour la raison que l’on croit !!! Le bien, le mal, la morale, l’éthique et la foi n’ont rien à voir avec les lois de l’esprit ! Une pensée d’amour n’est pas plus «belle» ou plus «autorisée» qu’une pensée de haine :

ELLE EST SIMPLEMENT PLUS LÉGÈRE, CONSTRUCTIVE, ET OFFRE A LA CONSCIENCE UN MEILLEUR SUPPORT POUR S’EXPRIMER LIBREMENT !

D’un point de vue technique, une forme mentale d’amour nécessite moins de particules d’esprit pour manifester un degré de cohésion convenable : elle est donc plus apte à être remodelée à l’infini et sans efforts. Elle est aussi constructive, parce qu’elle PRODUIT des effets illimités sur soi et sur autrui (positifs.) Elle offre également un excellent support à la conscience, parce qu’une pensée d’amour vibre sur une fréquence qui est plus proche de celle de l’Esprit Informel (puisqu’elle nécessite moins de particules condensées)

Vous comprenez bien ce sujet ? Il est important, croyez-nous !
Le but est de réussir à dissocier l’expression de ces lois de nos fantasmes d’adolescents qui ont oublié de grandir jusqu’à l’âge adulte !

Évidemment, d’un point de vue humain, il est nettement plus agréable de ressentir de l’amour, plutôt que de la haine, mais si vous croyez devoir choisir ce qui produit de l’amour, sous prétexte que c’est une loi de Dieu, vous perdez votre indépendance, votre intelligence et votre pouvoir créateur.

Essayez de comprendre ceci :

Les lois de l’esprit concernent uniquement LE FONCTIONNEMENT de l’esprit, et non « Ce qu’il faut faire avec l’esprit » !

Vous saisissez la nuance ? Elle est subtile, nous en convenons. Exemple : On vous donne une somme d’argent pour vous acheter des habits. Cet argent et le pouvoir d’achat qui lui est relié, représentent les lois de l’esprit. Bien. Quelqu’un vous dit que vous devriez plutôt mettre cet argent de côté, car on ne sait jamais ce qui peut arriver ! Ce «conseil éclairé» représente les programmations mentales humaines, c’est à dire des «lois» imaginaires qui, justement, empêchent les véritables lois de l’esprit d’être exploitées pour votre plus grande joie. Une LOI spirituelle n’est pas un truc du genre :

« Tu ne feras pas ceci ou cela ! »
Une LOI spirituelle, ça ressemble plutôt à ceci :

«Si tu fais ceci, il adviendra cela : choisi donc librement.»

Il est impossible de différencier les lois humaines (de grosses âneries, en général) des les Lois Spirituelles, si on ne connaît pas les deux. Tout le monde connaît ce que contiennent les programmations mentales des hommes. Reste à connaître et à «essayer» les Lois spirituelles. Ensuite, vous pourrez choisir librement, mais pas avant, c’est évident.

Cette leçon est bientôt terminée.

Nous allons vous fournir un petit résumé, puis nous passerons à une autre leçon lorsque vous aurez ressenti cette toute première approche de l’esprit.
Ne craigniez pas d’avoir «loupé» quelque chose : toutes les leçons reprennent régulièrement les mêmes thèmes, en fournissant de plus amples développements. Ces leçons sont « à vous » et personne ne viendra vous les voler avant qu’elles ne soient devenues parties intégrantes de votre être.

Si vous n’avez pas compris un passage, restez cool et ne forcez pas sur vos méninges ! Tout deviendra clair pour vous, en temps et en heure.
Nous vous conseillons toutefois de relire cette première leçon au moins deux fois avant de passer à la suivante.L’idéal serait que vous méditiez sur chacune de ces leçons durant quelques temps avant de prendre connaissance du contenu des leçons suivantes. Mais vous demeurez LIBRE d’établir tout autre protocole d’étude de votre choix !

 

LE RÉSUMÉ :

 

La conscience consiste en ce que nous sommes vraiment. Nous ne sommes ni nos pensées, ni nos sentiments, mais bien cette conscience qui observe toutes choses. Lorsque l’esprit vibre sur sa fréquence la plus élevée (son Principe), on l’appelle «conscience.» Lorsque l’esprit forme des idées, on l’appelle «pensée.»

Porter attention aux mouvements incessants de l’esprit, revient à perdre conscience de Soi et à se contenter d’une prise de conscience relative aux limites des formes engendrées en esprit et dans le mental.

Tout est fait d’esprit et l’univers (phénoménal) est mental.

Nous ne voyons pas les choses extérieures, nous observons nos pensées (ou nos réactions à ce qui est perçu par nos sens.) Chaque pensée est toujours accompagnée d’un sentiment. Une même pensée produit donc toujours le même sentiment (ainsi que les mêmes émotions et désirs connexes.)

Le plaisir et la souffrance résultent des formations mentales (processus mentaux.) Si plaisir et souffrance alternent régulièrement sans jamais se fixer, c’est parce que l’esprit ne cesse jamais de modifier le nombre incalculable de pensées qui défilent journellement devant l’écran de notre conscience.
Ce sont ces modifications de l’esprit qui rendent instable le comportement de l’être humain, qui s’identifie bêtement à tout ce qui se trouve dans son mental.
Lorsqu’un homme réalise que la souffrance résulte des modifications de l’esprit avec lequel il commet l’erreur de s’identifier, il devient alors pour lui possible d’accéder plus facilement à la paix et au bonheur.

La conscience est éternelle, invariable et illimitée.
L’esprit remue sans cesse et cherche compulsivement à améliorer les formes qu’il produit inlassablement. En se concentrant sur l’esprit, on bouge à la même vitesse que lui et on attrape… Un solide mal de mer ! En polarisant son attention mentale sur la conscience d’Être et d’exister, on connaît un état de paix, d’amour et de joie qui mérite le prix du billet d’avion sur «Air Liberté» !

C’est la fréquence vibratoire de l’esprit qui produit la Force vitale. Plus l’esprit vibre rapidement (en cycles par seconde), plus la Force de Vie s’exprime librement et génère du pouvoir. Lorsque l’esprit est employé pour penser, la fréquence de base chute en fonction du degré de densité et du niveau de cohésion (intelligence) des formes mentales produites en esprit. Plus la forme est lourde et impropre à véhiculer la conscience de Soi, moins cette forme a de pouvoir. Les formes mentales les plus «aérées» et les plus créatrices de formes secondaires, sont celles qui détiennent le plus de pouvoir.

Les pensées qui produisent le moins de force vitale :

« Je dois, il faut, je regrette, etc. »
Celles qui produisent le plus de force :

« Je suis, je peux, je veux, je désire, etc. »

Fin du résumé et de la première leçon.

 

NOTA : Nous ne fournissons pas les cachets d’aspirine pour les maux de tête !

 

Vous êtes à présent invités à poser toutes les questions que vous voulez sur cette première leçon d’Ontologie (ici, par le biais des commentaires.) Contactez-nous si vous désirez devenir un véritable élève de la psy éso et suivre des cours complet de psychologie ésotérique, la psychologie des origines.

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Serge Baccino
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