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Du Saint-Graal

St Graal4Des générations de chercheurs de Lumière se sont demandé de quel matériau pouvait bien être fait cette fameuse « coupe » (le Saint-Graal) et quelle pouvait être sa forme et ses dimensions. Ils ont cherché longtemps, en de multiples endroits, s’inspirant de nombreux écrits et ils ont usé tant de semelles sur les chemins poussiéreux des « mondes du dehors« …

 

 

Ils ont sondé toutes les profondeurs, sauf la bonne. Ils ont cherché de partout, sauf là où aucun homme ne songerait même à diriger son regard. Pourtant, la Nature Authentique de l’homme demeurait tout ce temps à sa portée.

Un des textes considéré comme sacré les avait prévenu, pourtant : « Je Suis plus près de toi que tes mains, que tes pieds et que ta propre respiration… » (la Bible) ou encore :
« Sois humble, baisse la tête et tu Me trouveras » (Manuscrits Esséniens) ou encore : « Et voici que maintenant, et jusqu’à la fin des temps, Je Suis au milieu de vous… » (la Bible)

 

 

 

Coeur-RayonnementOn pourrait même dire que la divinité de l’homme se tient au centre, au milieu et donc AU CŒUR de l’homme. La Coupe du Sang Royal est le cœur de l’homme, tout simplement. Dans le cœur de l’homme, son cœur physique, se trouve l’étincelle divine, ou encore l’étincelle Christique ou encore dit autrement, l’atome germe du cœur. Dans cette particule de Pure Lumière (Akasha) qui est de la même nature que le « corps » du divin universel (Saint-Esprit) se trouve la Clef de la véritable Ascension. Cette Ascension n’est pas un mouvement extérieur, ni même un mouvement intérieur : l’Atome Germe du cœur est le chef d’orchestre du retour à la Source, du retour à la Maison (At Home ou Atome = Chez Soi.)

 

 

 

vibrations3Lorsque sa Vibration Originelle (Verbe) se remet en route (processus d’Éveil), une impulsion extraordinaire se transmet à toutes les cellules du corps psychique (ou âme) ET du corps physique, et dès ce moment, le Verbe commence à se faire chair (Évangile de Jean) et non à disparaître ! Évidemment, ce processus est infiniment plus lent chez la plupart que chez un Jésus ou un Gautama, par exemple. Il peut même ne pas se terminer durant la vie terrestre…

Mais les effets psychologiques et spirituels sont rapides et valorisants (et probants) et ceci consiste en la seule PREUVE que l’être humain est en droit de se réclamer à lui-même (et non aux autres.)

 

 

 

Ascension2Un dernier mot sur l’effet de l’Éveil du Sang Royal. Quel intérêt aurait le Divin de faire « ascensionner » un être humain, et donc, de le rendre « invisible« , puisque son But et de Manifester sa Lumière et de la faire éclater à la face de l’humanité souffrante ? Donc, l’Ascension, c’est-à-dire la plus haute forme d’initiation, ne consiste pas à « s’élever vers Dieu« , mais bien de lui permettre de s’incarner en nous, de « faire chair » (concrétiser, manifester) la Splendeur de la Réalisation du Soi. Voilà la version d’un psychologue ésotériste qui en vaut très certainement n’importe quelle autre.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Acceptation et résignation

acceptationLa psychologie ésotérique évoque souvent cette notion étonnante, pour un européen, d’acceptation. Mais au juste, que nous faut-il accepter, pourquoi et comment ?

Pour de nombreuses personnes, accepter se résume à se résigner, à courber l’échine devant le mauvais sort ou l’adversité, par exemple.

 

 

Acceptation7Pour ces personnes, accepter est synonyme de tout accepter sans broncher, de baisser les bras et de ne plus réagir du tout.

Il est évident qu’une telle forme d’acceptation est non seulement aberrante mais aussi inhumaine.

Aucun enseignant véritable ne demandera jamais à ses élèves de se résigner et de dire « amen » à tout ce qui se propose à eux.

En fait, l’acceptation véritable est bien plus un état d’esprit général qu’un choix ponctuel. Accepter, c’est l’inverse de refuser, n’est-ce pas ? Mais accepter quoi ou ne plus refuser quoi, au juste ?

 

 

 

acceptation04Accepter qu’il puisse se passer des choses que nous ne cautionnons pas et qu’il puisse exister des êtres différents de nous et qui nous hérissent le poil, par exemple.

Accepter également que la vie nous interroge et nous interpelle sans cesse, cela par le biais d’évènements et/ou de personnes qui nous dérangent, qui dérangent surtout notre petit train-train quotidien et notre sacro-saint « confort mental. »

 

 

aimer le MondeBref, accepter revient à accueillir la vie telle qu’elle se présente, dans un premier temps (pas d’à priori) puis, dans un second temps, de choisir d’agir à notre guise, et non plus de réagir bêtement et en fonction de notre degré de dérangement.

 

 

 

acceptation03Accepter, en l’occurrence, revient également à faire honneur à la Vie, à cesser de la juger et à ne plus croire que nous aurions fait mieux que Dieu si ce dernier avait l’intuition de nous consulter au préalable ! (lol)

Comprenez-vous ces mots ? Ressentez-vous tout ce qu’ils impliquent comme paix et comme liberté, par ailleurs ? Si oui, partagerez-vous avec les autres votre compréhension ? C’est ce que nous allons voir tout de suite, les commentaires sont aussi « ouverts » que ne l’est votre esprit aux échanges avec les autres, ces autres qui partagent les mêmes doutes, croyances et peurs que vous-mêmes, sans doute…

 

 

 

 Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Perception directe ou projection intime ?

mental17Vous avez du remarquer à quel point il est difficile, apparemment, de distinguer une vrai perception d’autrui d’une banale projection… Vous ressentez parfois des choses qui semblent concerner les autres, n’est-ce pas ? Mais vous doutez souvent (du moins je l’espère pour vous !) du degré de véracité de votre perception concernant autrui ? Comment faire pour différencier ce que vous ressentez et qui vous concerne, de ce que vous percevez et qui ne concerne que cet autrui ? Présentons l’enfant autrement.

 

 

 

Si ce que nous sentons est vrai, puisque c’est vrai que nous ressentons quelque chose, peut-on affirmer pour autant que notre ressenti concerne bien un autre que nous-mêmes ? Ou, à l’inverse, doit-on considérez que tout ressenti intime ne concerne que nous ? Comment faire la part des choses dans ce que nous ressentons et est-ce seulement possible ? Je donne un indice ou deux : Comme vous le savez, l’esprit est vivant et conscient.

On peut penser.
On peut ressentir.
On peut être conscient.

 

 

 

mental11Tout cela, c’est l’esprit qui le fait. Souvenez-vous que chaque pensée produit un sentiment (ou une émotion) connexe : une même pensée, un même sentiment, mais parfois la pensée est zappée car elle est si rapide ou fugace, qu’on peut s’imaginer ressentir une chose sans avoir eut la moindre pensée juste auparavant. Vous ne trouvez pas la bonne réponse ?  Je développe d’abord, ensuite je vous énonce la loi, OK ?

 

 

 

Voyance9Vous savez déjà que « Toute pensée produit une émotion ou un sentiment connexe. »

C’est une Loi Ontologique, un Principe de l’être, pas une idée personnelle ou l’expression d’une quelconque ancienne tradition à la noix, non, c’est vraiment ce qui se passe pour tous et sur tous les plans de la Création, OK ? Bien !

 

 

 

 

1929176089_2De fait, quoique vous puissiez sentir, ce que vous sentez provient d’une pensée, et non d’une soit disant « perception directe de l’autre. » Or, vous ne pensez pas dans le frigidaire de la voisine, n’est-ce pas ? De même, ce que vous ressentez n’est pas dans votre table de nuit, mais bien en vous également ?

 

De fait, tout ressenti provient de vos processus mentaux et ne peut EN AUCUN CAS concerner autrui ! Boum ! C’est dit ! (Je vais me faire des copains, là, je sens ! )

 

 

 

 

ego2Si ce que vous voyez, au-dehors, induit (ou réveille) une façon de penser qui vous est propre, ce que vous ressentirez ensuite (en fait, quasi simultanément) sera également à vous et ne concernera donc QUE VOUS. Il est très important, primordial, dirais-je, que vous teniez cette Loi pour dites, comprise et acceptée sinon, vous vivrez toujours dans l’illusion. Vous ne pouvez pas « sentir les autres », que cela soit clair et définitivement ancré en votre… Conscience !

Conscience ! Le mot est lâché ! La conscience, ce fameux « Christ », ce « Fils unique de Dieu » en lequel ce dernier prend Son Plaisir ! (Bible Dixit) et qui est appelé « Le Seigneur » dans la Genèse (voir passages avec Caïn et Abel.)

 

 

 

Si vous êtes CONSCIENT de ce qui se passe au-dehors ou chez autrui, alors vous êtes conscient de l’actualité, de ce qui existe en fait au sein de l’esprit collégial, indépendamment de ce que vous pouvez percevoir au travers de vos processus mentaux et des sentiments ou émotions qu’ils produisent. Si vous dites qu’on ne peut pas « sentir les autres mais seulement le contenu de nos pensées », vous avez parfaitement raison ! Si vous dites que nous projetons tous sur autrui si nous prétendons « sentir leurs souffrances et les problèmes qui en sont à l’origine » , vous avez encore raison !

 

 

 

Mais alors, me direz-vous, comment ont fait les Maîtres et les Grands Maîtres, depuis toujours, pour savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur de leurs élèves ? Comment pouvaient-ils être aussi efficaces ? Peut-on décemment dire qu’eux aussi projetaient sur leurs disciples et amis ? Bien sur que non ! Mais eux, ils ne PENSAIENT pas ! Mais eux, ils ne SENTAIENT pas ! Ils étaient seulement et pleinement CONSCIENTS des choses et des êtres. Ils étaient Conscients des faits, tout simplement.

 

 

 

Lorsque l’on passe par la conscience et non plus par les processus mentaux et le ressenti qu’ils font naître nécessairement en nous (et ne concernent donc que nous), alors on peut tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, sur tout et sur tous. Du moins si le sujet éveille un quelconque intérêt en nous, puisqu’on est devenu libre de choix.

 

 

 

wiu5cj1bComme l’émotionnel n’est plus là pour compulser, on ne ressent pas outre mesure d’envies, de désirs, et ont peu donc « froidement » constater puis être réellement efficace, cela à la condition que les oreilles, en face, soient prêtes à recueillir les paroles de sagesse. Voici la Loi en présence (concernée), tirées de textes vieux de six mille ans (les Shiva Sutra) résumée et modernisée par mes soins :

 

« Tout processus mental entraine un ressenti qui est lié indéfectiblement aux pensées qui le font naître et qui ne concernent que l’individu dans lequel naissent puis disparaissent ces pensées et leurs sentiments connexes. Seul celui qui place son attention mentale sur la conscience en lui, et non plus sur les mouvements incessants de son esprit (Karma Chitta), peut connaître l’univers et les dieux, c’est-à-dire ce qui se passe en la conscience de l’homme à son insu, ainsi que ce que produit l’homme dans son quotidien et sous sa pleine et entière responsabilité, sans même qu’il le réalise. »

 

Une petite astuce mnémonique pour vous souvenir de cette loi mais sous une forme plus succincte :

« Si je sens, c’est que je pense, si je suis conscient, c’est que je sais. Si je sais, c’est que je perçois directement, sans passer par les processus mentaux et les sentiments qui s’y rapportent. »

 

 

 

 

flameJ‘espère que ce savoir que je trouve extraordinaire et qui me fascine depuis trente-cinq ans, à présent, saura éveiller en votre cœur la Flamme de l’Enthousiasme (du Grec Enthéos = Demeurer en Dieu) et le désir de toujours plus VOUS apprendre et donc, VOUS connaître vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Le Mental Analytique

mental04A part quelques exceptions, toutes les personnes, en naissant, ont un Mental Analytique « remastérisé » et qui fonctionne correctement. Entendez par-là que cette faculté naturelle de notre être sur laquelle je vais revenir largement par la suite, fonctionne normalement et à plein régime, à chaque début d’incarnations de l’une quelconque des extensions d’un même Soi Naturel. Mais qu’est-ce que ce fameux Mental Analytique, au juste ? Il semble étonnant de donner un nom aussi moderne et aussi terre-à-terre à une fonction de notre être global, de notre Soi, n’est-ce pas ?

 

Toutefois, c’est le terme le plus approprié de tous pour nommer cette partie de notre mental qui participe à la fois du rationnel et du spirituel, c’est à dire aussi bien de la conscience objective (relative au fonctionnement des 5 sens)  que de la conscience subjective (mémoire, imagination, intuition, etc.)

Le Mental Analytique est le médiateur entre ce qui se passe sur Terre et dans la chair et ce qui se passe dans le ciel et hors de la chair. Disons, pour simplifier à l’extrême que le Mental Analytique est la seule portion mentale de la personnalité que l’être Intérieur, notre Soi, peut atteindre, visiter, inspirer voire illuminer, le cas échéant.

 

 

 

mental12Bref, le Mental Analytique est si parfait dans son fonctionnement naturel et originel, que la partie divine de notre Être Global est capable de l’adombrer sans aucun problème. Le Mental Analytique est parfait, complet et ne se trompe jamais. Du moins, aussi longtemps que l’individu ne lui impose pas des règles, des idées et des devoirs qui lui sont naturellement étrangers… Ou encore, aussi longtemps que ceux qui peuvent y avoir pleinement accès (les parents, les éducateurs), ne le saccagent pas par des idées aberrantes !

Ah ? Parce que quelqu’un d’autre que nous peut avoir accès au poste de contrôle de notre Mental Analytique ? Certes… Hélas ! (ici, un gros soupir qui décoiffe ma femme au passage.)

 

 

 

mental06La machine humaine est hyper bien faite et peut se protéger de tout, sauf de son propre cœur et de sa propre idéation (concepts, crédo, idéaux, etc.)
Comprenez que le Mental Analytique ne risque rien face à des étrangers, des ennemis ou mêmes des personnes qui nous sont indifférentes…. Mais il est SANS DÉFENSE face à tous ceux que nous chérissons et qui prétendent nous aimer ! Mais ça, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

 

 

 

cerveau2Donc, dès la naissance et quelques temps après, le Mental Analytique, cette portion rationnelle et parfaitement adaptée à notre propre divinité, fonctionne à plein régime et permet à l’enfant d’apprendre et de comprendre à une vitesse qui laisse rêveur les adultes. L’enfant est branché ! Son Mental Analytique est comme un pied de nez (pour ne pas dire un doigt !) aux prétentions de certains mystiques qui affirment haut et fort que « l’homme ne peut se servir de sa tête et de son cœur avec le même bonheur, car la tête tue le cœur…» (Prout !) Personne n’a même songé qu’il pouvait en être tout autrement… Ou que ça pouvait même être l’inverse !

 

 

 

 

mental07LMental Analytique est ce qui permet à un individu de se concentrer sur un problème ou sujet donné, de se questionner sur d’éventuelles solutions et finalités, PUIS DE RECEVOIR IMMÉDIATEMENT UNE RÉPONSE DE « DIEU EN SOI » !

Nous sommes donc loin de cette forme d’analyse purement intellectuelle qui se fonde sur la connaissance acquise et emmagasinée dans notre pauvre cervelle ! Il existe plusieurs formes de raisonnement, tels que le raisonnement déductif (de l’effet vers la cause) et le raisonnement inductif (de la cause vers l’effet.) Mais il existe aussi une forme de raisonnement bien moins connue ou même évoquée dans nos écoles, où nous bourrons la pauvre tête de nos bambins de vérités toutes faites et prémâchées à leur intention.

 

 

 

mental03Je veux parler du raisonnement syllogistique ou complet. Voire de cette forme supérieure de raisonnement qui cumule toutes les autres formes et lui adjoint ce que nous considérons comme étant l’intuition. Dans le Mental Analytique, l’intuition tient la place prépondérante mais elle n’est, en réalité, que l’antichambre d’une forme de connaissance totalement inconnue de nos doctes académiciens : La Supraconscience.

 

 

 

 

mental11La supraconscience n’est pas de l’intuition : C’est une prise de conscience directe qui ne passe ni par l’intellect, ni même par le mental, et encore moins par le cerveau, mais résulte du fonctionnement naturel de l’esprit lui-même.

Les enfants sont donc branchés sur « Radio-Cosmos » avant que tous ceux qui se réclament du bien, du bon et de l’amour inconditionnel, ne fassent l’acte le plus sauvage et impardonnable qui soit : Réduire à néant le Mental Analytique de leurs élèves, de leurs protégés ou… De leurs propres enfants.

Les professeurs, l’enseignement académique, l’éducation des parents et, en un mot, l’aberration mentale de tous ceux qui se proposent de diriger leurs cadets, détruirons plus surement le Mental Analytique de l’enfant qu’une armée de barbares lancée à ses trousses.

Mais pourquoi ceux qui sont sensés nous guider, nous instruire et nous aimer, ont-ils ce pouvoir démoniaque de détruire notre Mental Analytique ?

 

 

 

mental08Parce qu’ils estiment, en toute bonne foi, qu’ils se doivent de « partager leurs connaissances » afin que les générations successives puissent les perpétrer à travers les âges. Et comme la plupart des adultes ont un mental aberré, alors la plupart des enfants transmettrons cette même aberration à leurs propre descendance. Tu parles d’un cadeau ! Mais qu’est-ce qu’un mental aberré ? Et comment passe-t-on d’un Mental Analytique au fonctionnement parfait, à un mental complètement aberré ou presque ?

 

 

 

Cela dit, il existe un système de sécurité, naturel et bien huilé, que l’on peut remarquer chez les enfants, avec plus de facilité que chez les adultes, qui eux, ont perdu pour une large part de leur spontanéité.

Lorsque le Mental Analytique d’un enfant disjoncte ponctuellement, à cause d’une phrase qu’il ne peut pas comprendre ou admettre, par exemple, l’enfant reste bouche bée, les bras ballants, les yeux arrondis et l’air dans le vague. A l’évidence, cette « coupure momentanée » de la psyché, consiste en une sécurité.

 

 

 

mental15On appelle cela un Koan, mot qui est issu du bouddhisme Zen. Un Koan, c’est quand le Mental Analytique (ou seulement le mental usuel) disjoncte et qu’on est comme vide, sans pensées et que tous les mécanismes pourtant bien huilés de l’intellect, sont partis en congés sans solde et surtout, sans crier gare ! (ni même « Arrêt de Bus ! ») Il est évident, par ailleurs, que ce n’est que rarement cent pour cent du Mental Analytique qui disjoncte, mais la partie qui manque à l’adulte, depuis son enfance, est ce qui permet l’installation, dans le mental, de toutes ces aberrations qui rendent certains individus proprement imbuvables.

 

 

 

 

esoterikosUn mental aberré est un mental qui n’est plus capable de discerner correctement les faits, la vérité ou toute évidence s’imposant à lui. Celui ou celle dont le mental est aberré, ne saura pas (ou plus) reconnaître ses propres intérêts ou idéaux : une partie de son esprit est faussé dans son jugement, cela à cause de la présence en sa mémoire, de faits troublants, de peurs, de refoulements, de frustrations, bref, d’émotions capables de PERTURBER le processus de raisonnements tels que le syllogistique ou complet, par exemple. Évidemment, il existe d’autres facteurs aberrants, tels que les croyances ou le besoin compulsif d’être assumé, reconnu, aimé, etc. C’est par exemple le mental aberré qui nous pousse à commettre ce genre de conneries :

 

** Prendre pour épouse une femme qui ressemble à notre mère qui ne nous aimait pas (la vilaine.)

** Attirer à soi tous les boulets de la création et se demander pourquoi ceux qui refusent de se responsabiliser sont attirés ainsi par nous (sic)

** Prêcher une vérité et vivre selon un état d’esprit diamétralement opposé.

** Devenir patron dans le but de diriger des ouvriers, alors que nos parents, nos conjoints, nos enfants et nos amis ne nous respectent pas, nous méprisent et refusent de reconnaître notre valeur (j’espère que vous êtes tous ouvriers, vous qui lisez !)

** Prétendre aimer une personne (et être sincère) mais avoir par ailleurs un comportement qui la fait fuir, s’en apercevoir mais ne rien pouvoir faire, etc.

 

 

 

mental17La liste est illimitée ! Le mental aberré est donc un mental qui ne sait plus où est la vérité, l’équilibre, le bon sens ainsi que son propre intérêt. La connexion avec le divin a disparue et les questionnements doivent se contenter des réponses toutes faites, bien qu’insatisfaisantes, qui font déjà parties intégrantes du mental, désormais conditionné. Conditionné par qui et par quoi ?

 

 

 

conscience2Conditionné par qui ? Par tous ceux qui savent, qui nous aiment et qui tiennent à nous faire profiter de ce même savoir et de ce même amour (si vous êtes des parents, sautez ce passage et allez boire un café !) Par quoi ? Par leur propre mental aberré, bien évidemment. Tel un sida mental qui passerait de générations en générations par le biais de nos éducateurs et de nos propres géniteurs, le mental aberré est devenu la condition normale de notre société de consommation.

 

 

 

ceintureUn exemple ? Votre véhicule est considéré comme propriété privée et nul n’a le droit, sans mandat, de s’occuper de ce qui se trouve à l’intérieur ou de ce que vous y faites… Normalement ! Mais roulez sans la ceinture de sécurité, et vous verrez si vous êtes « chez vous » en voiture ! Où se situe l’aberration ? Pas dans l’emploi d’une ceinture, mais dans la manière hypocrite de faire croire que l’État prend soin des gens (alors que seul votre fric les intéresse) et par le fait que ce même état a promulgué des lois qu’il s’empresse lui-même de contourner « légalement » lorsque son intérêt le réclame. Et qui a mis au pouvoir les législateurs qui nous pondent des lois aberrantes ? Devinez ! Smile

 

 

Le mental aberré est responsable de toutes les… Aberrations, oui. Mais savons-nous, au juste, ce qui aberre notre mental, lorsque nous ne sommes encore que de petits bouchons à tête blondes, insouciants de tout ? Nous le savons, mais nous préfèrerions ne pas le savoir. Pour résumer, douze choses aberrent le Mental Analytique d’un tout jeune enfant :

 

1. Les mensonges de l’adulte reconnus comme tels par l’enfant.
2. Voir un adulte prêcher une chose et en faire une autre.
3. Lui imposer de force des règles stupides mais « traditionnelles ».
4. Faire croire à l’enfant que l’adulte a toujours raison.
5. Tromper ou trahir sa confiance.
6. Projeter la responsabilité des souffrances d’un adulte sur l’enfant et le culpabiliser.
7. Lui donner l’habitude de ne pas s’écouter et l’habituer à croire en priorité tout ce qui vient des parents, des éducateurs, des autres adultes, etc.
8. Lui expliquer ce qui est vrai ou faux, cela de crainte qu’il soit plus con que ses géniteurs (lol).
9. Le questionner et forcer ainsi très tôt son intellect d’enfant à se confronter au mental d’un adulte et à répondre aux interrogations de ce dernier.
10. Lui faire du chantage affectif dans le but de contrôler ses actes.
11. Cacher les peurs naturelles d’un parent derrière l’excuse de l’amour.
12. Manipuler un enfant en lui disant que « c’est pour son bien », alors que tout ce « bien » tend surtout à le priver de liberté et de plaisir.

Sur ce sujet, je puis être intarissable. Mais nous dirons ici que l’essentiel est dit.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les deux paix

colombe-paixTout le monde voudrait atteindre la paix.
Tout le monde n’y arrive pas pour autant, c’est le moins que l’on puisse dire ! Mais s’il est si difficile d’obtenir une chose, n’est-ce pas simplement parce qu’on s’y prend mal ? Et d’ailleurs, n’existe-t-il qu’une seule forme de paix ?
Les gens ne se trompent-ils pas de paix, finalement ?

 

Il y aurait plusieurs paix ? Pourquoi pas ! Selon les psychologues ésotéristes, il en existe au moins deux, préparatoires à la Grande et Profonde Paix (Pax Profunda.) La première forme de paix est obtenue lorsque la personnalité a réussit à s’extraire du joug tyrannique du contenu formel de son âme.

La compulsion de l’âme à agir et réagir d’une manière autonome et répétitive consiste en la première forme de « combat intérieur » qui prive l’homme de paix. L’homme n’est pas libre de penser : il est « librement pensé » par son âme, sorte de disque dur programmé spirituellement.

 

 

paix-globeEn général, tandis que la personnalité veut une chose, l’âme la pousse à prendre des chemins contraires et la première (personnalité) découvre alors ce sentiment destructeur de devoir lutter avec une partie d’elle-même, ce qui induit le sentiment de dualité.

 

La seconde paix est atteinte lorsque la personnalité accepte de « faire la volonté de Dieu », c’est-à-dire de suivre tout bêtement les injonctions et conseils éclairés de son propre Soi Divin.

Le Soi Divin, c’est nous mais sans aucun de nos conditionnements mentaux, en gros. Être Soi réclame parfois des choses ou confronte la personnalité à des évènements qui ne sont pas jugés confortables ou même positifs, du moins au premier abord.

Ce jugement (qui nie le besoin naturel de comprendre) produit de nouveau une dichotomie entre la volonté personnelle et divine et engendre à nouveau un sentiment de dualité, de coupure, d’abandon (Du genre : « Je suis seul, personne ne m’aide, même pas Dieu…Ouinnnn ! »)

 

 

 

 

1929176089_2Ainsi, avant d’atteindre la paix, encore faut-il cesser de lutter contre Dieu et les hommes !

Ceci nous rappelle que le peuple Hébreu a reçu de Dieu une nation (en fait, un état d’esprit, mais chut ^^) nommée « Israël », ce qui signifie à peu près : « Qui lutte contre Dieu et les hommes » (Ish Sarrow El )

Ici, l’expression « les hommes » représente bien entendu la compulsion animique issue de toutes les peurs et de tous les travers propres à l’humanité. C’est aussi le contenu formel de tout ce qui conditionne la vie humaine, tous les archétypes mentaux, en somme.

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le foyer d’attention

En tant que véritable amoureux de la connaissance profonde qui est contenue dans les écrits du Shivaïsme du Cachemire, philosophie des plus profondes, qui s’inspire des Shiva Sutra et qui est à l’origine de la psychologie ésotérique, voici un traduction, en langage moderne, d’un concept peu connu en France : le foyer d’attention.

 

*****

 

 

Le Foyer d’attention

 

 

3eme oeil4«Le foyer d’attention est ce point virtuel de notre personne physique à partir duquel nous croyons devoir observer toutes choses se trouvant à l’extérieur de nous. Nous supposons que toutes choses sont différentes de nous et séparées de nous, du fait de leur «distance» et du fait que notre conscience d’être et d’exister se manifeste plutôt à partir d’un endroit situé dans notre tête qu’à partir de tous les endroits où nous posons notre point d’attention (là où est concentrée notre attention mentale.) Si nous pouvions, par exemple, penser ou être conscient à partir de cet arbre qui se trouve là-bas, dans notre jardin, alors nous penserions que nous sommes cet arbre là, à l’exclusion de tous les autres arbres et de toutes autres choses, d’ailleurs.

Mais nous percevons à partir de ce foyer d’attention que nous nommons «Moi» et c’est donc non pas ce nom («Moi») ni même ce «Moi» qui nous limite, mais bien le fait que nous sommes persuadés de ne pouvoir prendre conscience des choses qu’à partir de ce « Moi. »

 

 

 

Psycho 01Le foyer d’attention se situe dans le cerveau, cela parce qu’il referme les seules structures nerveuses assez sophistiquées pour que la conscience d’être et d’exister puisse se manifester d’une manière acceptable. Mais ce qui est nommé « Moi » n’est qu’un foyer, une lentille, un point focal sur lequel se pose, tel un Souffle, la Conscience Pure, ce que nous sommes en esprit et en vérité.

A partir du foyer d’attention [Note : situé au centre du crâne, au niveau de l’hypothalamus] nous pouvons accéder à la « dé-focalisation » [une sorte de « décentralisation du Soi »] Pour cela, il suffit de faire coïncider le « point d’attention » [là où se trouve notre attention] avec le « foyer d’attention. »

(…)

Fin de la citation remaniée.

 

 

 

Subconscient-rayonsAutrement dit, il faut avoir le réflexe de rester concentré sur notre conscience, à l’intérieur et au centre de notre crâne, puis d’imaginer que ce que nous regardons, au-dehors, est en fait dans notre conscience ou mélangé à elle, au lieu que se soit cette conscience qui soit concentrée ailleurs et au-dehors, sur des objets d’attention (les choses et les êtres.) Ceci est la seule façon d’accéder à une forme de prise de conscience plus élevée, puis enfin, à la conscience sans forme, celle de tous les Bouddha de la création universelle…

 

 

 

Serge Baccino

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