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Dieu Que Je Suis

prierSi nous sommes l’homme et que nous prions Dieu, nous lançons, comme message à nos cellules, que nous sommes séparés de Lui et que nous dépendons de sa Réponse et de son Action pour être heureux. Si nous sommes un grand Yogi qui a Réalisé « Je suis Dieu ! », nous ne sommes plus l’homme et nous nous retrouvons seul, face à un dilemme. En effet, Si je suis Dieu, pourquoi suis-je si faible face à l’adversité ?

 

 

prier-enfant
Alors, je vous propose cette très vieille version de ce que l’homme est en droit de supposer, en ce qui concerne sa relation à Dieu. Elle se résume à ces quatre mots d’une puissance colossale pour tous ceux qui savent « lire » les vibrations :

 

Dieu-Que-Je-Suis !

 

 

 

 

Rayonant

 

Dans cette formulation étonnante, nous avons « Dieu » et « Je Suis », c’est-à-dire notre plus haute prise de conscience humaine. Entre les deux concepts, nous avons « QUE » qui effectue une transition, un passage entre les énergies divines qui n’attendent que nous pour être exploitées, et ce que nous avons déjà réussis Être et à incarner, pour le moment (Ce-Que-Je-Suis)

 

 

 

 

regarder en soiEn disant ces simples mots « Dieu-que-je-suis« , c’est comme si nous reconnaissions que nous sommes potentiellement divins, mais que POUR LE MOMENT, ça ne se voit pas encore, car notre Potentiel Divin étant illimité, nous n’avons pas encore eu « le temps matériel » d’exprimer tout ce qui est encore inexprimable, en nous.

 

Et il en est bien ainsi !

 

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Combien suis-je moi ?

Note : Ce sujet, à l’origine, était réservé à un groupe de travail dont le but était d’établir une quelconque relation avec les plans vibratoires supérieurs, que ce soit directement ou sous forme de vision, d’intuition, etc.  Avec le temps, il m’est apparu comme légitime de proposer ces textes, formant à l’origine plusieurs posts différents, à un public un peu moins au fait des choses de l’esprit mais qui pourrait bien avoir vécu, vivre ou devoir vivre plus tard, certaines expériences qui démontrent la réalité de cette singulière proposition de l’ésotérisme, qui est que « nous sommes tous Un » et cela, d’une manière ou d’une autre…

 

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espace-temps-penduleDe nombreux ésotéristes s’accordent pour dire que le plan terrestre incarné est le seul qui soit sous l’emprise totale du temps et de l’espace. En dehors de la dimension physique pure, le temps s’écoule beaucoup plus vite ou n’existe pas. Sur de tels plans de conscience, tout existe simultanément (une sorte d’éternel présent qui « durerait », en somme)

 

 

 

 

 

incarnation5Dans ce cas, je ne peux pas, en tant qu’âme, avoir eu des vies «passées» ni même avoir des vies «futures.» Toutes les vies ou incarnations existant en même temps et dans un « lieu » hors du temps linéaire, je ne suis pas un individu isolé mais la somme de toutes les vies de mon Soi qui existent en même temps mais pas au même « endroit. » Un endroit qui, bien évidemment, n’est pas un lieu physique situé dans l’espace mais une fréquence vibratoire particulière qui forme une sorte de palier, niveau ou « plan » de conscience, comme on le dit ordinairement.

 

 

 

 

Je fais partie de l’énergie de quelqu’un d’autre et ce quelqu’un fait partie lui aussi de ma propre énergie et cela, sans doute pour une foule d’autres «moi» simultanés qui tous, relèvent de l’activité du même « Soi« , de la même individualité éternelle. Cette pluralité de l’être est mise en valeur dès que l’on pense à ce qu’on nomme couramment «les Guides» ou «notre groupe d’âme.» Et si nos guides et nos «âmes sœurs» (ou jumelles) n’étaient en fait que ces parties insécables de nous-mêmes ? D’un «nous-mêmes» qui serait alors infiniment plus grand et développé que tout ce que nous aurions pu imaginer à notre endroit.

 

 

 

 

anges3L’homme serait comme les anges et les Archanges, non pas un individu unique mais bien une sorte de «Collectif», un certain nombre d’êtres à la fois individuels et faisant partie d’un tout qui serait sous la bienveillante tutelle d’un Soi commun aux différentes extensions. Voilà qui mérite réflexion, car voilà qui, du même coup et si c’est vrai, nous place au même rang que les anges et les Archanges ! N’aimeriez-vous pas connaître et «rencontrer» ces autres «bouts de vous» ?

 

 

 

anges-troisVous remarquerez, au fil du temps (Rome ne s’est pas fait en un jour) que nos contacts «avec les anges» (comme disent ceux qui sont poètes) et donc, avec notre propre collectif, se solde toujours par les mêmes sensations et les mêmes émotions : nous sommes profondément touchés (prévoir mouchoirs, même pour les mecs tout virils de partout et avec des poils), car nous nous sentons… Tendrement aimés !

 

 

 

 

Mieux encore : nous avons alors la certitude, en la présence des ces «morceaux de nous-mêmes» que «tout est bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes», alors que nous sommes à fond persuadés de merder un max ! Ce que j’essaye de faire passer, avec des mots nécessairement impropres, c’est que nous ressentons le fait un brin déstabilisant que non seulement «tout est parfait en l’état», mais que de plus, nous sommes tendrement aimés non pas malgré notre connerie d’humain, mais grâce à elle, justement et si j’ose dire !

 

 

 

 

anges-calinsCette caresse de l’âme, ce «Câlin Cosmique» auquel nous pouvons avoir droit, à volonté, semble nous dire : «Bravo ! Vous êtes formidables, ne touchez à rien, nous sommes fiers d’aimer un être tel que vous !» Fragile de l’ego, s’abstenir de tels contact, voire simplement d’en lire le compte-rendu d’un autre ! Nous pouvons donc en déduire que non seulement nous sommes effectivement «aimés et appréciés en l’état», c’est-à-dire tels que nous sommes, mais que de plus, nos «prouesses humaines» (nos conneries et autres manquements) sont fortement appréciées d’«En Haut-Lieu» ! Du coup, nous pouvons immédiatement nous détendre et comprendre encore mieux cette merveilleuse phrase qui est un véritable baume animique :

« Sois en paix, sache que Je Suis Dieu ! »

[Évangile Essénien de la Paix]

 

 

 

cadeaux-vintageAllez, tiens ! Dans l’élan, et puisque c’est la journée des cadeaux (comme tous les autres jours, d’ailleurs), je m’en vais vous raconter un truc qui n’est pas très connu de l’ésotérisme traditionnel, voire carrément ignoré (volontairement ?) Au vu de ce que je propose plus haut, dans les précédentes lignes de cet article, on pourrait s’en inspirer pour tenir ce langage bourré de mauvaise foi :

«OK, alors puisque je suis tendrement aimé et carrément encouragé à demeurer ce que je suis, pourquoi ferais-je des efforts et pourquoi devrais-je être Blanc plutôt que Noir, Bon plutôt que carrément Mauvais ?»

 

 

 

malheureux-coupleLa question est assez intelligente et dangereuse pour mériter d’être abordée puis traitée sainement et…Une bonne fois pour toutes. Je dis «dangereuse», car vous n’aimeriez pas avoir à nourrir tous ceux et celles qui se sont servi de cette excuse pour devenir des êtres profondément… Malheureux ! (et non pas «méchants» !) Voici la réponse, prière de vous accrocher à votre siège ou de vous asseoir avant de la lire :

«En effet, très cher ! Attendu que vous serez tout de même aimé, apprécié et fêté comme si vous étiez un héros de l’aventure humaine, vous n’avez aucun effort à faire et vous pouvez donc choisir librement de devenir la pire espèce d’être humain qui puisse exister, du moins aux yeux de vos frères ! Soyez donc en paix !»

 

(Cette réponse, cette Claque Magistrale, devrais-je dire, je vous promets que n’importe quel ange, Archange ou je ne sais quoi pourrait vous la donner quasiment mot pour mot, selon les époques et la phraséologie en cours.)

Comme dirait quelqu’un sur un certain forum de psy éso actuelle (2018) :

«C’est du lourd, là !» (Il se reconnaîtra)

 

 

 

archange-guidanceEn effet, c’est même carrément décourageant, du moins si on entend ça ou que l’on lit ça «avec la tête» ! Car si vous prenez soin de lire correctement ce que je nommerai ici «la réponse de l’archange en nous», vous pourrez alors constater qu’il est bien dit que nous avons tous le choix d’être bons ou mauvais, par exemple, mais il n’est pas dit deux choses primordiales :

 

1. Que nous ne sommes exemptés des conséquences directes et logiques de nos choix (Ben tiens ! )

2. Que nous ne sommes pas obligés, sous prétexte de choix, de devenir très con et de choisir ce qui produit de la souffrance plutôt que ce qui produit du bonheur !

Est-ce que tout le monde comprend bien la portée de tout ceci ? Non ? Alors voici :

 

 

Aventure Humaine4Pour que l’Aventure Humaine se déroule sous les meilleures auspices, Dieu-Le-Tout a besoin de tous les états d’esprit, de tous les états d’âme, quels que soit leur qualité, leur degré d’utilité présumé et les résultats fastes ou néfastes engendrés. Il veut de Tout car Dieu est Le Tout ! Dieu se moque donc de nos choix : à nous la liberté de choisir le mieux pour nous, sachant que beaucoup d’autres, de toutes façons, se tromperont de choix, ce qui était prévisible et… Espéré ! A vous d’ajouter ce qui manque, c’est-à-dire votre propre compréhension de ce très subtil sujet.

 

 

 

attirer les autresJadis, les mystiques proposaient à l’homme de devenir simple, aimant et humble… (c’est des métaphores) Si tu es humble, tu baisses la tête. Si tu baisses la tête, alors ton regard se pose sur ta poitrine, là où le Collectif se tient tout entier. Si tu es aimant (jeu de mot) tu attires nécessairement à toi certaines forces et énergies d’une certaine polarité. Et si tu es simple, tu réalises que notre Moi-Idéalisé a commis, jadis, l’erreur affreuse de placer Dieu et les anges au-dessus et loin de nous, ce qui a engendré non pas une séparation, mais le sentiment de cette séparation. Nuance oblige !

 

 

 

subconscient-porteNous sommes sur la planète du libre-arbitre parce que, justement, nous pouvons choisir librement d’être heureux ou pas, tout en sachant que, dans tous les cas, nous demeurons purs et sans tâches et que nous sommes aimés, respectés et appréciés et ce, malgré nos choix voire grâce au courage que nécessitent certains de nos choix, quelles qu’en soient les conséquences. Certains ne peuvent comprendre ces choses, car ils se font une vision typiquement humaine d’un Dieu à la mesure de leur étroitesse d’esprit ou de leur désir de vengeance qu’ils prennent pour un sentiment de justice. Se venger de quoi, d’ailleurs ? Du mal qu’ils ont librement choisis de se faire à eux-mêmes tout en accusant autrui ?

 

 

 

Voilà pourquoi certains refusent de croire que même un dictateur peut être aimé de Dieu. Voilà pourquoi certains mènent actuellement une lutte acharnée contre la tentative de quelques-uns de faire passer ces idées magnifiques mais qui ne correspondent pas à la volonté des premiers. Une spiritualité d’eunuques ne saurait conduire à Dieu et/ou nous y maintenir bien longtemps.

 

 

 

 

 

Par ailleurs, personne ne demande aux hommes d’aimer ceux qui leur nuisent, car Dieu en nous peut le faire très bien et… à notre place ! Donc, ces campagnes qui visent à discréditer l’idée même d’un ésotérisme un peu plus viril et autodidacte, sont stupides, car elles reviennent à empêcher le Divin d’être bon, compatissant et de pardonner à notre place ! Un comble, non ?

 

 

 

Coeur-RayonnementDaucuns doivent certainement faire exprès de ne pas être assez subtils pour comprendre cette simple vérité : « L’homme n’a pas à péter plus haut que son propre cœur, mais il peut au moins laisser Dieu qui est en lui, faire de belles choses à sa place (aimer, pardonner, compatir) tandis que lui peut, pour son plus grand bonheur, être occupé à s’énerver, à compulser, à faire justice, et, en un mot, à être aussi humain que faire se peut. »

Donc, tout est bien et nous pouvons être en paix tout en assumant parfaitement notre rôle d’être humain imparfait et un brin paumé tout de même.

 

 

 

Dieu en soi2Par exemple, je n’aime absolument pas ceux qui font du mal gratuitement et j’ai un profond mépris pour les gens qui ne m’aiment pas ou n’aiment pas ma femme chérie (lol) mais ça ne m’affecte pas du tout, car j’ai au moins la sagesse et le bon sens de refiler l’affaire à Dieu en moi et c’est lui qui fait toutes les choses surhumaines à ma place et… bien mieux que moi (genre aimer les cons et les pourris, tout ça, tout ça !…)

 

 

 

Puisque nos vies «passées» sont présentes en nous et qu’elles se présentent sous la forme de toutes nos idées, pensées, croyances, superstitions, etc., (Mémoires) et qu’elles produisent des émotions qui nous plaisent et/ou nous déplaisent, on peut en déduire que notre personnalité actuelle représente une sorte de synthèse de toutes les autres vies et que toutes les extensions bénéficient d’une âme unique.

 

 

 

 

Mais attendu que c’est «maintenant» que nous incarnons cette synthèse et que c’est «ici» que nous l’incarnons, alors toutes les vies passées, présentes et futures de notre âme unique, se produisent en même temps et ici. Voilà sans doute la raison ésotérique et secrète de notre difficulté à demeurer le maître de nos pensées, de notre cœur et de notre corps ! En effet, ce corps, ce cœur et cet esprit, nous le partageons avec les autres personnalités (ou « extensions » du Soi Naturel) en simultané ! Vous imaginez le bordel ? Non ? Alors, allez devant une glace et observez le résultat !

 

 

 

plans invisibles3Si j’étais un être humain digne de ce nom prestigieux, je souhaiterais ardemment l’Avènement (venue) d’un Principe Directeur ! Une force intelligente capable de Régenter tout ce petit monde et en ordonner l’expression pour la rendre cohérente et harmonieuse… Mais bon, sans doute que ces choses là ne sont pas encore acceptables, même de nos jours ! On en reparle dans 400 ans ?

 

 

 

Soi Divin Contact conscientPour ceux qui n’ont pas tout suivi ou qui arrivent en cours de développement, je propose un résumé. Nous ferons comme si les vies étaient successives, pour simplifier, alors qu’elles se produisent en simultané, mais ça n’enlève en rien la valeur de mon explication. Nous avons une individualité consciente (le Soi) qui désire expérimenter les multiples facettes de la vie humaine incarnée. Pour ce faire, elle projette une extension consciente vers un corps de nouveau né, et nous avons alors une personnalité nouvelle. OK jusque là ? Ensuite, cette personnalité, de son point de vue et dans le linéaire (le temps terrestre qui se déroule, qui « passe« ) « meurt », c’est-à-dire qu’elle quitte son corps de chair et continue d’exister sur un plan différent, avec un « corps » qui est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions d’existence.

 

 

 

 

Soi Divin2Le Soi dépêche alors une autre extension et, fort de l’expérience vivante (et donc sans prix !) de la première personnalité, il ajoute à la nouvelle personnalité de nouvelles données lui permettant de gagner du temps et d’améliorer l’expérience et le vécu terrestre. La mémoire de tout ce qui arrive à chacune des extensions (personnalités) du Soi (ou Individualité Consciente) est contenu dans l’âme, c’est à dire dans « ce qui anime » les diverses personnalités.

De fait, on peut dire que notre personnalité actuelle est la somme de l’expérience de vies précédentes, toujours en se plaçant d’un point de vue linéaire et donc temporel, plus ce que nous allons nous-même y ajouter, enrichissant ainsi le contenu de l’âme unique.

 

 

 

annales akashiquesToutefois, il demeure le risque évident que l’expérience acquise et mémorisée dans l’âme, se conduisent un peu envers nous comme des parents un peu trop sévères avec leur enfant ! Si vous préférez, l’ancien, le connu, l’appris par cœur et qui a engendré des réflexes conditionnés et désormais contenus dans l’âme, pourraient bien nous empêcher, aujourd’hui, de penser, d’agir et de réagir d’une manière aussi libre que novatrice.

 

 

 

annales akashiques2Cette mémoire animique est ce qui conditionne le mental, l’empêchant de s’exprimer sans a priori et donc, d’une manière spontanée. Évidemment, l’âme n’est pas «mauvaise» ! Elle contient seulement des informations et des énergies qui elles, s’avèrent mauvaises pour nous, du moins en rapport avec notre époque, notre âge, nos buts poursuivis, etc. L’âme est le disque dur de notre individualité immortelle, en somme. Ce qu’elle contient n’est ni bon ni mauvais mais peut s’avérer aussi utile que positif ou aussi inutile que destructif POUR NOUS et en fonction de notre vécu personnel.

 

 

 

annales akashiques12Alors, que faire pour devenir libre, c’est-à-dire pour ne retenir que le meilleur pour nous de ce contenu formel de notre âme ? C’est très simple : Ne retenez de ce qui vous vient (pensées, émotions, croyances, idées, concepts, etc.) que ce qui vous procure du plaisir, et refusez tout ce qui produit l’inverse du plaisir, c’est à dire de la souffrance !

 

 

 

 

plaisirIl n’existe pas d’astuce plus simple et plus puissante, ni qui «arrache» plus que celle-là ! En fait, le Soi, en vous, compte sur votre intelligence, votre discernement et votre besoin légitime de plaisir, pour que vous fassiez le tri de ce qui est «bien» ou «mal» SELON VOUS et à sa place, car LUI, il ne sait pas choisir ces choses. Il est d’origine divine et se retrouve donc incapable de faire des choix entre deux notions aussi grossières que le bien et le mal, l’utile ou l’inutile.

 

 

 

 

incarnation5J’espère que ces morceaux de pensées choisies qui forment ce semblant d’article, sauront «claquer» pour vous et vous réveiller de ce songe collégial à la con qui force l’homme à se faire du mal tandis que sa recherche ne saurait être orientée vers autre chose que le bon, le bien, l’utile et le plaisant !

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Dénoncer ce qui va

On connaît bien ce plaisir et cet empressement que mettent certaines personnes à « dénoncer ce qui ne va pas. » Surtout chez autrui, bien évidemment. Mais qui oserait ou penserait même « dénoncer ce qui va » ? Pourquoi dénoncerait-on ce qui va bien, c’est idiot, non ? Faut voir ! Comment sait-on qu’une chose est « bien pour nous », par exemple ? A quoi se fie l’homme pour décréter que « ceci est bien et ceci est mal » ? Simplement à se qu’il PENSE ou CROIT sur le sujet.

 

 

 

bonheur-routeOr, nos pensées et nos croyances peuvent évoluer, n’est-il pas vrai ?
J’oserais dire qu’il est vital qu’elles évoluent, cela, sous peine de nous asphyxier sous le poids de tous ces concepts mentaux que nous abritons encore mais qui ne sont plus d’actualité. Tout cela stagne et entre en putréfaction, nous donnant des « gaz mentaux » !

 

 

 

 

esoterikosDe fait, nous pouvons CROIRE que quelque chose « va bien », alors que ce quelque chose nous oblige à aller mal, cela, sans que nous le réalisions vraiment. Je fais ici allusion aux fameux conditionnements mentaux qui peuvent nous donner l’illusion de sécurité, de maîtrise ou même de bonheur. Qui pense seulement à passer en revue ses différents concepts et crédo pour en éprouver la valeur et, surtout, l’actualité ? Ce qui était bon jadis est-il toujours aussi bon pour nous ? Mais était-ce vraiment bon, jadis ? Quelle était notre expérience réelle pour en juger ?

 

 

 

 

Qui pense à «dénoncer ce qui va», ou, plus exactement, ce qui donne l’illusion de bien aller ? Qui pense seulement à remettre en cause le bien fondé de tous ces repères psychologiques sur lesquels reposent sa vie ? Je ne demande pas «qui se remet en cause», mais bien :

« Qui remet en cause tout ce matériel mental avec lequel l’homme s’identifie si imprudemment ? »
Il m’a semblé que ce sujet méritait au moins d’être évoqué et, pourquoi pas, exploré…. Questions, commentaires ? A vous de décider !  🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le Mental Analytique

mental04A part quelques exceptions, toutes les personnes, en naissant, ont un Mental Analytique « remastérisé » et qui fonctionne correctement. Entendez par-là que cette faculté naturelle de notre être sur laquelle je vais revenir largement par la suite, fonctionne normalement et à plein régime, à chaque début d’incarnations de l’une quelconque des extensions d’un même Soi Naturel. Mais qu’est-ce que ce fameux Mental Analytique, au juste ? Il semble étonnant de donner un nom aussi moderne et aussi terre-à-terre à une fonction de notre être global, de notre Soi, n’est-ce pas ?

 

Toutefois, c’est le terme le plus approprié de tous pour nommer cette partie de notre mental qui participe à la fois du rationnel et du spirituel, c’est à dire aussi bien de la conscience objective (relative au fonctionnement des 5 sens)  que de la conscience subjective (mémoire, imagination, intuition, etc.)

Le Mental Analytique est le médiateur entre ce qui se passe sur Terre et dans la chair et ce qui se passe dans le ciel et hors de la chair. Disons, pour simplifier à l’extrême que le Mental Analytique est la seule portion mentale de la personnalité que l’être Intérieur, notre Soi, peut atteindre, visiter, inspirer voire illuminer, le cas échéant.

 

 

 

mental12Bref, le Mental Analytique est si parfait dans son fonctionnement naturel et originel, que la partie divine de notre Être Global est capable de l’adombrer sans aucun problème. Le Mental Analytique est parfait, complet et ne se trompe jamais. Du moins, aussi longtemps que l’individu ne lui impose pas des règles, des idées et des devoirs qui lui sont naturellement étrangers… Ou encore, aussi longtemps que ceux qui peuvent y avoir pleinement accès (les parents, les éducateurs), ne le saccagent pas par des idées aberrantes !

Ah ? Parce que quelqu’un d’autre que nous peut avoir accès au poste de contrôle de notre Mental Analytique ? Certes… Hélas ! (ici, un gros soupir qui décoiffe ma femme au passage.)

 

 

 

mental06La machine humaine est hyper bien faite et peut se protéger de tout, sauf de son propre cœur et de sa propre idéation (concepts, crédo, idéaux, etc.)
Comprenez que le Mental Analytique ne risque rien face à des étrangers, des ennemis ou mêmes des personnes qui nous sont indifférentes…. Mais il est SANS DÉFENSE face à tous ceux que nous chérissons et qui prétendent nous aimer ! Mais ça, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

 

 

 

cerveau2Donc, dès la naissance et quelques temps après, le Mental Analytique, cette portion rationnelle et parfaitement adaptée à notre propre divinité, fonctionne à plein régime et permet à l’enfant d’apprendre et de comprendre à une vitesse qui laisse rêveur les adultes. L’enfant est branché ! Son Mental Analytique est comme un pied de nez (pour ne pas dire un doigt !) aux prétentions de certains mystiques qui affirment haut et fort que « l’homme ne peut se servir de sa tête et de son cœur avec le même bonheur, car la tête tue le cœur…» (Prout !) Personne n’a même songé qu’il pouvait en être tout autrement… Ou que ça pouvait même être l’inverse !

 

 

 

 

mental07LMental Analytique est ce qui permet à un individu de se concentrer sur un problème ou sujet donné, de se questionner sur d’éventuelles solutions et finalités, PUIS DE RECEVOIR IMMÉDIATEMENT UNE RÉPONSE DE « DIEU EN SOI » !

Nous sommes donc loin de cette forme d’analyse purement intellectuelle qui se fonde sur la connaissance acquise et emmagasinée dans notre pauvre cervelle ! Il existe plusieurs formes de raisonnement, tels que le raisonnement déductif (de l’effet vers la cause) et le raisonnement inductif (de la cause vers l’effet.) Mais il existe aussi une forme de raisonnement bien moins connue ou même évoquée dans nos écoles, où nous bourrons la pauvre tête de nos bambins de vérités toutes faites et prémâchées à leur intention.

 

 

 

mental03Je veux parler du raisonnement syllogistique ou complet. Voire de cette forme supérieure de raisonnement qui cumule toutes les autres formes et lui adjoint ce que nous considérons comme étant l’intuition. Dans le Mental Analytique, l’intuition tient la place prépondérante mais elle n’est, en réalité, que l’antichambre d’une forme de connaissance totalement inconnue de nos doctes académiciens : La Supraconscience.

 

 

 

 

mental11La supraconscience n’est pas de l’intuition : C’est une prise de conscience directe qui ne passe ni par l’intellect, ni même par le mental, et encore moins par le cerveau, mais résulte du fonctionnement naturel de l’esprit lui-même.

Les enfants sont donc branchés sur « Radio-Cosmos » avant que tous ceux qui se réclament du bien, du bon et de l’amour inconditionnel, ne fassent l’acte le plus sauvage et impardonnable qui soit : Réduire à néant le Mental Analytique de leurs élèves, de leurs protégés ou… De leurs propres enfants.

Les professeurs, l’enseignement académique, l’éducation des parents et, en un mot, l’aberration mentale de tous ceux qui se proposent de diriger leurs cadets, détruirons plus surement le Mental Analytique de l’enfant qu’une armée de barbares lancée à ses trousses.

Mais pourquoi ceux qui sont sensés nous guider, nous instruire et nous aimer, ont-ils ce pouvoir démoniaque de détruire notre Mental Analytique ?

 

 

 

mental08Parce qu’ils estiment, en toute bonne foi, qu’ils se doivent de « partager leurs connaissances » afin que les générations successives puissent les perpétrer à travers les âges. Et comme la plupart des adultes ont un mental aberré, alors la plupart des enfants transmettrons cette même aberration à leurs propre descendance. Tu parles d’un cadeau ! Mais qu’est-ce qu’un mental aberré ? Et comment passe-t-on d’un Mental Analytique au fonctionnement parfait, à un mental complètement aberré ou presque ?

 

 

 

Cela dit, il existe un système de sécurité, naturel et bien huilé, que l’on peut remarquer chez les enfants, avec plus de facilité que chez les adultes, qui eux, ont perdu pour une large part de leur spontanéité.

Lorsque le Mental Analytique d’un enfant disjoncte ponctuellement, à cause d’une phrase qu’il ne peut pas comprendre ou admettre, par exemple, l’enfant reste bouche bée, les bras ballants, les yeux arrondis et l’air dans le vague. A l’évidence, cette « coupure momentanée » de la psyché, consiste en une sécurité.

 

 

 

mental15On appelle cela un Koan, mot qui est issu du bouddhisme Zen. Un Koan, c’est quand le Mental Analytique (ou seulement le mental usuel) disjoncte et qu’on est comme vide, sans pensées et que tous les mécanismes pourtant bien huilés de l’intellect, sont partis en congés sans solde et surtout, sans crier gare ! (ni même « Arrêt de Bus ! ») Il est évident, par ailleurs, que ce n’est que rarement cent pour cent du Mental Analytique qui disjoncte, mais la partie qui manque à l’adulte, depuis son enfance, est ce qui permet l’installation, dans le mental, de toutes ces aberrations qui rendent certains individus proprement imbuvables.

 

 

 

 

esoterikosUn mental aberré est un mental qui n’est plus capable de discerner correctement les faits, la vérité ou toute évidence s’imposant à lui. Celui ou celle dont le mental est aberré, ne saura pas (ou plus) reconnaître ses propres intérêts ou idéaux : une partie de son esprit est faussé dans son jugement, cela à cause de la présence en sa mémoire, de faits troublants, de peurs, de refoulements, de frustrations, bref, d’émotions capables de PERTURBER le processus de raisonnements tels que le syllogistique ou complet, par exemple. Évidemment, il existe d’autres facteurs aberrants, tels que les croyances ou le besoin compulsif d’être assumé, reconnu, aimé, etc. C’est par exemple le mental aberré qui nous pousse à commettre ce genre de conneries :

 

** Prendre pour épouse une femme qui ressemble à notre mère qui ne nous aimait pas (la vilaine.)

** Attirer à soi tous les boulets de la création et se demander pourquoi ceux qui refusent de se responsabiliser sont attirés ainsi par nous (sic)

** Prêcher une vérité et vivre selon un état d’esprit diamétralement opposé.

** Devenir patron dans le but de diriger des ouvriers, alors que nos parents, nos conjoints, nos enfants et nos amis ne nous respectent pas, nous méprisent et refusent de reconnaître notre valeur (j’espère que vous êtes tous ouvriers, vous qui lisez !)

** Prétendre aimer une personne (et être sincère) mais avoir par ailleurs un comportement qui la fait fuir, s’en apercevoir mais ne rien pouvoir faire, etc.

 

 

 

mental17La liste est illimitée ! Le mental aberré est donc un mental qui ne sait plus où est la vérité, l’équilibre, le bon sens ainsi que son propre intérêt. La connexion avec le divin a disparue et les questionnements doivent se contenter des réponses toutes faites, bien qu’insatisfaisantes, qui font déjà parties intégrantes du mental, désormais conditionné. Conditionné par qui et par quoi ?

 

 

 

conscience2Conditionné par qui ? Par tous ceux qui savent, qui nous aiment et qui tiennent à nous faire profiter de ce même savoir et de ce même amour (si vous êtes des parents, sautez ce passage et allez boire un café !) Par quoi ? Par leur propre mental aberré, bien évidemment. Tel un sida mental qui passerait de générations en générations par le biais de nos éducateurs et de nos propres géniteurs, le mental aberré est devenu la condition normale de notre société de consommation.

 

 

 

ceintureUn exemple ? Votre véhicule est considéré comme propriété privée et nul n’a le droit, sans mandat, de s’occuper de ce qui se trouve à l’intérieur ou de ce que vous y faites… Normalement ! Mais roulez sans la ceinture de sécurité, et vous verrez si vous êtes « chez vous » en voiture ! Où se situe l’aberration ? Pas dans l’emploi d’une ceinture, mais dans la manière hypocrite de faire croire que l’État prend soin des gens (alors que seul votre fric les intéresse) et par le fait que ce même état a promulgué des lois qu’il s’empresse lui-même de contourner « légalement » lorsque son intérêt le réclame. Et qui a mis au pouvoir les législateurs qui nous pondent des lois aberrantes ? Devinez ! Smile

 

 

Le mental aberré est responsable de toutes les… Aberrations, oui. Mais savons-nous, au juste, ce qui aberre notre mental, lorsque nous ne sommes encore que de petits bouchons à tête blondes, insouciants de tout ? Nous le savons, mais nous préfèrerions ne pas le savoir. Pour résumer, douze choses aberrent le Mental Analytique d’un tout jeune enfant :

 

1. Les mensonges de l’adulte reconnus comme tels par l’enfant.
2. Voir un adulte prêcher une chose et en faire une autre.
3. Lui imposer de force des règles stupides mais « traditionnelles ».
4. Faire croire à l’enfant que l’adulte a toujours raison.
5. Tromper ou trahir sa confiance.
6. Projeter la responsabilité des souffrances d’un adulte sur l’enfant et le culpabiliser.
7. Lui donner l’habitude de ne pas s’écouter et l’habituer à croire en priorité tout ce qui vient des parents, des éducateurs, des autres adultes, etc.
8. Lui expliquer ce qui est vrai ou faux, cela de crainte qu’il soit plus con que ses géniteurs (lol).
9. Le questionner et forcer ainsi très tôt son intellect d’enfant à se confronter au mental d’un adulte et à répondre aux interrogations de ce dernier.
10. Lui faire du chantage affectif dans le but de contrôler ses actes.
11. Cacher les peurs naturelles d’un parent derrière l’excuse de l’amour.
12. Manipuler un enfant en lui disant que « c’est pour son bien », alors que tout ce « bien » tend surtout à le priver de liberté et de plaisir.

Sur ce sujet, je puis être intarissable. Mais nous dirons ici que l’essentiel est dit.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites.

Changez de Karma ou supprimez-le !

bouddha-brouillardLes orientalistes ont très mal traduit le mot «karma», lui attribuant bien imprudemment comme traduction le mot français « action. » Or, nul ne verra jamais une action qui ne soit pas précédée d’une pensée ! Le vrai sens du mot «karma» est «mouvement» et nous allons voir plus loin l’importance de cette différence apparemment subtile. Ce ne sont donc pas nos « actes » qui consistent en « notre Karma » mais bien les pensées qui sont à l’origine de nos actes. La loi spirituelle concernée pourrait se résumer ainsi, une fois traduite et adaptée à notre phraséologie moderne :

« Nous vivons ce que nous pensons et tant que nous pensons de la même façon, nous vivons les mêmes expériences relatives à cette façon particulière de penser. »

 

 

 

Toute pensée est reliée à son sentiment (ou émotion) connexe : si la même pensée revient sans cesse, nous expérimentons les mêmes émotions, inlassablement, et cela aussi longtemps que notre pensée demeure identique. Une émotion est construite à partir de notre propre force vitale (ce qui nous fait vivre) : c’est pour cela que les émotions gaspillent de l’énergie et réduisent notre vitalité et jusqu’à notre santé mentale (Shanti, en sanskrit.)

 

 

 

De plus, les mouvements de l’esprit en nous (karma chitta), qui forment les pensées, ainsi que « les modifications de l’esprit » (vritti), le fait que nous sautions d’une idée à une autre, nous coupent de l’Actualité planétaire, de ce qui existe en fait, et nous font vivre « dans notre tête », au lieu de nous permettre de partager l’espace conscient qui devrait être celui de tous les êtres vivants. Si les Orientalistes n’avaient pas isolé le mot « karma » avant de le traduire et s’ils l’avaient traduit correctement, nous aurions alors eut ce que les textes primitif enseignaient vraiment et que nous pourrions résumer ainsi :

Karma Chitta  « Se dit des mouvements (karma) de l’esprit (chitta) qui engendrent les pensées et connectent l’homme à une forme de réalité illusoire mais pourtant bien réelle pour lui, et l’obligent à vivre sans cesse le même état d’esprit et donc à vivre les mêmes expériences, cela aussi longtemps que dure cet état d’esprit. Penser autrement revient à vivre autre chose mais ne plus s’identifier aux mouvances mentales, revient à se connecter à l’Actualité Cosmique et à expérimenter sa propre Nature véritable : la Soi-Conscience. Car lorsque l’esprit (chitta) cesse de former des idées, il se transforme en conscience (Chitti) et l’être expérimente alors un état de vacuité mentale et de paix profonde qui consistent en l’essentiel de sa Nature véritable. »

(Traduction moderne et libérale des Shiva-Sutra)

 

 

 

annales akashiques15Si les Orientalistes avaient traduit ainsi, alors les gens ne sombreraient plus dans cette torpeur mentale qui consiste à « subir leur karma », bon ou mauvais, issu de quelque vie antérieure sur laquelle, comme par hasard, personne ne sait quoique ce soit de précis ou même de vraiment utile. En fait, le karma ne consiste pas à subir le contrecoup des actes de nos vies passées mais bien à subir ces « lois de l’âme » (idées, concepts, credo) que s’invente l’homme et avec lesquelles il doit ensuite essayer de vivre « en conformité. »

 

 

 

mental bla blaÉvidemment, par la suite, l’homme doit subir le contenu de ces lois qu’il a lui même édictées, cela aussi longtemps qu’il ne change pas sa façon de penser ou qu’il ne réalise pas qu’il n’est pas ce qu’il pense mais celui qui engendre ou accueille (bien imprudemment !) des pensées tyranniques qui le réduisent ensuite à l’état d’esclavage spirituel. Un passage des Shiva Sutra dit : «Jnanam Bandham.» Cela signifie que la connaissance est servitude ou nous lie. Il est question ici, bien entendu, de connaissance «impure», c’est-à-dire de tout ce qui éloigne l’homme de sa véritable nature. Le pur connaissant (Jnani) est celui qui se connaît lui-même en tant qu’esprit vivant et conscient. Si vous avez des questions avec ce court exposé, je me ferai un plaisir d’y répondre.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Satan… Bouche un coin ?

iqeosr3qEn règle générale, le Diable et Satan sont considérés par ceux qui ne sont pas versés dans le symbolisme initiatique, comme des concepts uniquement négatifs, morbides, voire malsains. En fait, il n’en est rien ! Le mot Diable provient du grec « dia-bolein » qui signifie en gros « qui va dans un sens opposé » (comprendre opposé à nos intérêts réels.) Le mot Satan vient à la fois de l’Arabe et de l’Hébreu : « sha-tan » et « Shaïtan », qui signifient tout deux « Ce qui résiste » (en l’homme s’entend.)

 

 

 

maitre noirDonc, est diabolique et satanique tout ce qui, en l’homme, va dans le sens opposé à ses intérêts réels, immédiats et qui résiste à toute forme de nouveauté.

C’est cette terrible peur de ne plus maîtriser ou gérer ce qui n’est pas connu et répertorié par l’intellect et dont le contrôle peut donc nous échapper. Mais alors…. Est-ce à dire que si nous RÉSISTONS (Satan) à l’Esprit qui veut nous Guider et si nous nous OPPOSONS (Diable) à l’idée même qu’il puisse nous Pénétrer et se mélanger à notre essence animique et humaine, nous devenons Cela qui a tort ?

 

 

magie noire14Mais oui, tout à fait ! Est-ce à dire, et à l’inverse, que si le Diable et Satan réunis semblent nous POUSSER à aller vers plus de liberté encore mais que nos schémas mentaux nous l’interdisent, ce Diable et ce Satan représentent dès lors « Cela qui a raison  » en nous ? Oui, pareillement.

 

Je vous laisse méditer dessus, puis réagir, pour les moins feignants du clavier.
Vous avez même le droit de vous signer face à mes propos et de m’asperger d’eau bénite, pour faire bon poids !

Nous sommes là aussi pour nous marrer un brin, après tout ! 😀

 

 

 

 

   Serge

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