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Le Mental Analytique

mental04A part quelques exceptions, toutes les personnes, en naissant, ont un Mental Analytique « remastérisé » et qui fonctionne correctement. Entendez par-là que cette faculté naturelle de notre être sur laquelle je vais revenir largement par la suite, fonctionne normalement et à plein régime, à chaque début d’incarnations de l’une quelconque des extensions d’un même Soi Naturel. Mais qu’est-ce que ce fameux Mental Analytique, au juste ? Il semble étonnant de donner un nom aussi moderne et aussi terre-à-terre à une fonction de notre être global, de notre Soi, n’est-ce pas ?

 

Toutefois, c’est le terme le plus approprié de tous pour nommer cette partie de notre mental qui participe à la fois du rationnel et du spirituel, c’est à dire aussi bien de la conscience objective (relative au fonctionnement des 5 sens)  que de la conscience subjective (mémoire, imagination, intuition, etc.)

Le Mental Analytique est le médiateur entre ce qui se passe sur Terre et dans la chair et ce qui se passe dans le ciel et hors de la chair. Disons, pour simplifier à l’extrême que le Mental Analytique est la seule portion mentale de la personnalité que l’être Intérieur, notre Soi, peut atteindre, visiter, inspirer voire illuminer, le cas échéant.

 

 

 

mental12Bref, le Mental Analytique est si parfait dans son fonctionnement naturel et originel, que la partie divine de notre Être Global est capable de l’adombrer sans aucun problème. Le Mental Analytique est parfait, complet et ne se trompe jamais. Du moins, aussi longtemps que l’individu ne lui impose pas des règles, des idées et des devoirs qui lui sont naturellement étrangers… Ou encore, aussi longtemps que ceux qui peuvent y avoir pleinement accès (les parents, les éducateurs), ne le saccagent pas par des idées aberrantes !

Ah ? Parce que quelqu’un d’autre que nous peut avoir accès au poste de contrôle de notre Mental Analytique ? Certes… Hélas ! (ici, un gros soupir qui décoiffe ma femme au passage.)

 

 

 

mental06La machine humaine est hyper bien faite et peut se protéger de tout, sauf de son propre cœur et de sa propre idéation (concepts, crédo, idéaux, etc.)
Comprenez que le Mental Analytique ne risque rien face à des étrangers, des ennemis ou mêmes des personnes qui nous sont indifférentes…. Mais il est SANS DÉFENSE face à tous ceux que nous chérissons et qui prétendent nous aimer ! Mais ça, vous le saviez déjà, n’est-ce pas ?

 

 

 

cerveau2Donc, dès la naissance et quelques temps après, le Mental Analytique, cette portion rationnelle et parfaitement adaptée à notre propre divinité, fonctionne à plein régime et permet à l’enfant d’apprendre et de comprendre à une vitesse qui laisse rêveur les adultes. L’enfant est branché ! Son Mental Analytique est comme un pied de nez (pour ne pas dire un doigt !) aux prétentions de certains mystiques qui affirment haut et fort que « l’homme ne peut se servir de sa tête et de son cœur avec le même bonheur, car la tête tue le cœur…» (Prout !) Personne n’a même songé qu’il pouvait en être tout autrement… Ou que ça pouvait même être l’inverse !

 

 

 

 

mental07LMental Analytique est ce qui permet à un individu de se concentrer sur un problème ou sujet donné, de se questionner sur d’éventuelles solutions et finalités, PUIS DE RECEVOIR IMMÉDIATEMENT UNE RÉPONSE DE « DIEU EN SOI » !

Nous sommes donc loin de cette forme d’analyse purement intellectuelle qui se fonde sur la connaissance acquise et emmagasinée dans notre pauvre cervelle ! Il existe plusieurs formes de raisonnement, tels que le raisonnement déductif (de l’effet vers la cause) et le raisonnement inductif (de la cause vers l’effet.) Mais il existe aussi une forme de raisonnement bien moins connue ou même évoquée dans nos écoles, où nous bourrons la pauvre tête de nos bambins de vérités toutes faites et prémâchées à leur intention.

 

 

 

mental03Je veux parler du raisonnement syllogistique ou complet. Voire de cette forme supérieure de raisonnement qui cumule toutes les autres formes et lui adjoint ce que nous considérons comme étant l’intuition. Dans le Mental Analytique, l’intuition tient la place prépondérante mais elle n’est, en réalité, que l’antichambre d’une forme de connaissance totalement inconnue de nos doctes académiciens : La Supraconscience.

 

 

 

 

mental11La supraconscience n’est pas de l’intuition : C’est une prise de conscience directe qui ne passe ni par l’intellect, ni même par le mental, et encore moins par le cerveau, mais résulte du fonctionnement naturel de l’esprit lui-même.

Les enfants sont donc branchés sur « Radio-Cosmos » avant que tous ceux qui se réclament du bien, du bon et de l’amour inconditionnel, ne fassent l’acte le plus sauvage et impardonnable qui soit : Réduire à néant le Mental Analytique de leurs élèves, de leurs protégés ou… De leurs propres enfants.

Les professeurs, l’enseignement académique, l’éducation des parents et, en un mot, l’aberration mentale de tous ceux qui se proposent de diriger leurs cadets, détruirons plus surement le Mental Analytique de l’enfant qu’une armée de barbares lancée à ses trousses.

Mais pourquoi ceux qui sont sensés nous guider, nous instruire et nous aimer, ont-ils ce pouvoir démoniaque de détruire notre Mental Analytique ?

 

 

 

mental08Parce qu’ils estiment, en toute bonne foi, qu’ils se doivent de « partager leurs connaissances » afin que les générations successives puissent les perpétrer à travers les âges. Et comme la plupart des adultes ont un mental aberré, alors la plupart des enfants transmettrons cette même aberration à leurs propre descendance. Tu parles d’un cadeau ! Mais qu’est-ce qu’un mental aberré ? Et comment passe-t-on d’un Mental Analytique au fonctionnement parfait, à un mental complètement aberré ou presque ?

 

 

 

Cela dit, il existe un système de sécurité, naturel et bien huilé, que l’on peut remarquer chez les enfants, avec plus de facilité que chez les adultes, qui eux, ont perdu pour une large part de leur spontanéité.

Lorsque le Mental Analytique d’un enfant disjoncte ponctuellement, à cause d’une phrase qu’il ne peut pas comprendre ou admettre, par exemple, l’enfant reste bouche bée, les bras ballants, les yeux arrondis et l’air dans le vague. A l’évidence, cette « coupure momentanée » de la psyché, consiste en une sécurité.

 

 

 

mental15On appelle cela un Koan, mot qui est issu du bouddhisme Zen. Un Koan, c’est quand le Mental Analytique (ou seulement le mental usuel) disjoncte et qu’on est comme vide, sans pensées et que tous les mécanismes pourtant bien huilés de l’intellect, sont partis en congés sans solde et surtout, sans crier gare ! (ni même « Arrêt de Bus ! ») Il est évident, par ailleurs, que ce n’est que rarement cent pour cent du Mental Analytique qui disjoncte, mais la partie qui manque à l’adulte, depuis son enfance, est ce qui permet l’installation, dans le mental, de toutes ces aberrations qui rendent certains individus proprement imbuvables.

 

 

 

 

esoterikosUn mental aberré est un mental qui n’est plus capable de discerner correctement les faits, la vérité ou toute évidence s’imposant à lui. Celui ou celle dont le mental est aberré, ne saura pas (ou plus) reconnaître ses propres intérêts ou idéaux : une partie de son esprit est faussé dans son jugement, cela à cause de la présence en sa mémoire, de faits troublants, de peurs, de refoulements, de frustrations, bref, d’émotions capables de PERTURBER le processus de raisonnements tels que le syllogistique ou complet, par exemple. Évidemment, il existe d’autres facteurs aberrants, tels que les croyances ou le besoin compulsif d’être assumé, reconnu, aimé, etc. C’est par exemple le mental aberré qui nous pousse à commettre ce genre de conneries :

 

** Prendre pour épouse une femme qui ressemble à notre mère qui ne nous aimait pas (la vilaine.)

** Attirer à soi tous les boulets de la création et se demander pourquoi ceux qui refusent de se responsabiliser sont attirés ainsi par nous (sic)

** Prêcher une vérité et vivre selon un état d’esprit diamétralement opposé.

** Devenir patron dans le but de diriger des ouvriers, alors que nos parents, nos conjoints, nos enfants et nos amis ne nous respectent pas, nous méprisent et refusent de reconnaître notre valeur (j’espère que vous êtes tous ouvriers, vous qui lisez !)

** Prétendre aimer une personne (et être sincère) mais avoir par ailleurs un comportement qui la fait fuir, s’en apercevoir mais ne rien pouvoir faire, etc.

 

 

 

mental17La liste est illimitée ! Le mental aberré est donc un mental qui ne sait plus où est la vérité, l’équilibre, le bon sens ainsi que son propre intérêt. La connexion avec le divin a disparue et les questionnements doivent se contenter des réponses toutes faites, bien qu’insatisfaisantes, qui font déjà parties intégrantes du mental, désormais conditionné. Conditionné par qui et par quoi ?

 

 

 

conscience2Conditionné par qui ? Par tous ceux qui savent, qui nous aiment et qui tiennent à nous faire profiter de ce même savoir et de ce même amour (si vous êtes des parents, sautez ce passage et allez boire un café !) Par quoi ? Par leur propre mental aberré, bien évidemment. Tel un sida mental qui passerait de générations en générations par le biais de nos éducateurs et de nos propres géniteurs, le mental aberré est devenu la condition normale de notre société de consommation.

 

 

 

ceintureUn exemple ? Votre véhicule est considéré comme propriété privée et nul n’a le droit, sans mandat, de s’occuper de ce qui se trouve à l’intérieur ou de ce que vous y faites… Normalement ! Mais roulez sans la ceinture de sécurité, et vous verrez si vous êtes « chez vous » en voiture ! Où se situe l’aberration ? Pas dans l’emploi d’une ceinture, mais dans la manière hypocrite de faire croire que l’État prend soin des gens (alors que seul votre fric les intéresse) et par le fait que ce même état a promulgué des lois qu’il s’empresse lui-même de contourner « légalement » lorsque son intérêt le réclame. Et qui a mis au pouvoir les législateurs qui nous pondent des lois aberrantes ? Devinez ! Smile

 

 

Le mental aberré est responsable de toutes les… Aberrations, oui. Mais savons-nous, au juste, ce qui aberre notre mental, lorsque nous ne sommes encore que de petits bouchons à tête blondes, insouciants de tout ? Nous le savons, mais nous préfèrerions ne pas le savoir. Pour résumer, douze choses aberrent le Mental Analytique d’un tout jeune enfant :

 

1. Les mensonges de l’adulte reconnus comme tels par l’enfant.
2. Voir un adulte prêcher une chose et en faire une autre.
3. Lui imposer de force des règles stupides mais « traditionnelles ».
4. Faire croire à l’enfant que l’adulte a toujours raison.
5. Tromper ou trahir sa confiance.
6. Projeter la responsabilité des souffrances d’un adulte sur l’enfant et le culpabiliser.
7. Lui donner l’habitude de ne pas s’écouter et l’habituer à croire en priorité tout ce qui vient des parents, des éducateurs, des autres adultes, etc.
8. Lui expliquer ce qui est vrai ou faux, cela de crainte qu’il soit plus con que ses géniteurs (lol).
9. Le questionner et forcer ainsi très tôt son intellect d’enfant à se confronter au mental d’un adulte et à répondre aux interrogations de ce dernier.
10. Lui faire du chantage affectif dans le but de contrôler ses actes.
11. Cacher les peurs naturelles d’un parent derrière l’excuse de l’amour.
12. Manipuler un enfant en lui disant que « c’est pour son bien », alors que tout ce « bien » tend surtout à le priver de liberté et de plaisir.

Sur ce sujet, je puis être intarissable. Mais nous dirons ici que l’essentiel est dit.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites.

Provoque spirituelle

spirale blancheMes différents contacts avec les mondes de l’invisible plus ceux de ma femme (Channel comme moi mais bien meilleure) et avec laquelle je bosse depuis des années, m’autorisent à penser que « Tout le monde apprend, même (ou surtout ?) les Maîtres….» Il est un fait que nous ne sommes pas tous égaux dès la naissance ni même tous aussi évolués : Certains excellent en un domaine quelconque tout en étant de lamentables navets dans un autre… Et inversement. Je sais, par exemple, que certains Maîtres, dont les connaissances feraient pâlir plus d’un ésotériste moderne, peuvent paraître ignorants en certains domaines reliés à la vie terrestre de notre présente époque…

 

 

 

De ce fait, il devrait nous être facile de comprendre que certains espaces spirituels qui sont correctement dégagés dans un individu, peuvent avoir le pouvoir merveilleux de dégager aussi les mêmes espaces spirituels quelque peu encombrés des autres individus. De même, certains Maîtres, encore mal adaptés à notre époque moderne, peuvent trouver, en leurs élèves et amis, matière à se dépasser aussi, d’un point de vue plus social et terrestre. A l’évidence, il faut être soi-même à un certain niveau de réalisation (qui inclut connaissances ET pratiques) pour pouvoir provoquer les mêmes symptômes positifs chez autrui. Toutefois, et en toute logique, il ne me parait pas nécessaire d’avoir la stature d’un Gautama ou d’un Jésus pour réussir à éclairer un tant soit peu autrui. De même, nous pourrions aussi bien être des Gautama ou des Jésus se faisant éclairer à leur tour par des personnalités sensiblement en retard sur leurs semblables, d’un point de vue spirituel, mais en avance dans d’autres domaines de la vie matérielle.

 

 

 

mage sorcier 163Ceci est très facile à comprendre si on considère le fait que certaines individualités de l’invisible (ou Soi Naturels)  ont consacré de nombreuses vies à leur amélioration spirituelle, voire à l’aide bienveillante à autrui et ont, de ce fait, pris du retard dans d’autres domaines de la vie incarnatoire. J’ajouterai qu’il me parait évident que si certains attributs merveilleux de notre être ne réussissent pas encore à se manifester pour nous et en nous, c’est peut-être parce que quelque chose de pas bien sympathique -et qui se trouve également en nous-  en musèle l’expression et, pourquoi pas, pousse même le vice jusqu’à s’exprimer à notre place… Je veux parler ici des schémas mentaux, ces espèces de bestioles immondes qui conditionnent l’expression de notre intelligence et de notre capacité à être libres et heureux.

 

 

 

syntonisationCela peut expliquer la raison pour laquelle certains bondissent littéralement ou peuvent devenir méchants, lorsqu’on prononce certaines phrases qui, pour nous, paraissent on ne peut plus anodines. Ainsi, provoquer serait dont un terme adéquat, attendu qu’il nous faut d’abord faire sauter le bouchon de la carafe pour se désaltérer du nectar qu’elle contient. Ici, le Nectar est ce que nous pouvons éventuellement apprendre, pour notre bien, au travers d’une expérience qui n’est pas vraiment agréable à vivre. Ceux qui sont très instruits des efforts que doivent fournir les autres pour réussir à devenir aussi lumineux qu’eux et qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la valeur personnelle de quelques-uns qui ont l’audace d’être aimés et appréciés d’autrui, sont aussi et surtout ceux qui ont la vie sentimentale et intérieure les plus vides ou insipides. Cela, tout le monde le sait aussi, même si personne ne désire en parler franchement.

 

 

 

ange noir 02Nous connaissons tous de tels êtres toujours prompts à juger, casser, piquer et détruire, le tout gratuitement et sans aucun discernement. Nous savons tous parfaitement pourquoi ils réagissent ainsi, face à l’expression légitime et spontanée de notre valeur personnelle. Certaines fois, leur réaction est si violente que l’on pourrait croire que l’on vient de leur enfoncer une aiguille à tricoter dans le postérieur ! Certains font mine de ne rien voir, de ne pas saisir, cela dans l’espoir immature de ne pas avoir à assumer le rôle jugé par trop ingrat, de celui qui parle de ce que personne n’a envie d’entendre. Pourtant, il n’est nullement question de facultés particulières pour voir la poutre qui sort de l’œil du voisin, occupé à pointer de son doigt inquisiteur, le morceau de paille qui se trouve sur nos cils. En fait, même le plus ignorant des hommes sait pourquoi une femme va haïr immédiatement une autre femme qui ose être plus désirable qu’elle ne l’est.

 

 

 

Or donc, le problème des personnes qui prétendent ne pas savoir comment réagir face au mal (comme elles le disent si volontiers) est qu’elles n’ont pas envie de lâcher certains artifices de leur «Moi-Idéalisé.» Artifices mentaux qui leur donnent le sentiments d’être au-dessus des formes de relations conflictuelles ou de nature négative (« Je suis déjà bien trop lumineux pour que ces choses puissent encore me concerner ! ») En effet, affirmer que l’on se trouve démuni, face à la méchanceté des autres, revient à laisser entendre que l’on est bien trop exceptionnel pour se commettre dans cette sorte de relation bas de gamme. Vous seriez effarés de constater le nombre de  » Chercheurs de Lumière «  qui sont encore le jouet de ce schéma spirituel grossier. Or, comble d’humour spirituel, ce sont justement ces personnes qui attirent le plus ce que je me contente d’appeler  » la crème de l’humanité. «  Un peu comme si le Divin, en elles, voulaient leur apprendre une chose qu’elles ne désirent surtout pas apprendre.

 

 

 

Hélas ! Qui enseigne encore, de nos jours, que ceux qui s’abritent derrière leur arrogance de spiritualistes, présentent tous les symptômes de cette forme de lâcheté morale dénoncée justement par tous les Maîtres du passé ? Personne, bien évidemment ! Et encore moins tous ces marchands de bonheur inaccessible qui profitent de la faiblesse de quelques-uns pour leur vendre des techniques frelatées pour « Devenir Maître en trois week-ends  » (Ne riez pas, c’est un exemple vrai !) Vous imaginez le mec qui veut se faire du fric sur le dos de tous ceux que la spiritualité fascine, leur annoncer froidement :

« Venez suivre mes cours accélérés de maîtrise spirituelle, je vous apprendrai pourquoi, pour le moment, vous êtes encore des ratés et des lâches qui se cachent derrière la Lumière pour ne pas avoir à s’occuper de leurs propres Ténèbres intérieures ! »

 

 

 

science sans conscienceAssurément, un tel slogan ne lui permettrait pas d’attirer une grosse clientèle ! Soyons très clair ici : l’idée n’est pas et n’a jamais été de se complaire dans le mal ni de passer ses journées à ne parler que de ce qui fâche, ou encore d’aller provoquer les abrutis dans le seul espoir que leurs réactions nous instruisent !

Accepter de regarder le mal en face et se complaire dans cette sorte d’activité, sont deux choses très différentes !

Les gens « biens » ont si peur de devenir comme ceux qu’ils détestent -mais en silence, bien entendu- qu’ils préfèrent le rôle de victime qui conserve son auréole de sainteté, que le rôle du Bourreau qui gagne à la fin mais dont l’âme est tâchée à jamais. On se croirait en plein Faust !

 

 

 

Inconscient Collectif6Comment reconnaît-on les personnes simples, heureuses, fortes, honnêtes et pleines de joie de vivre ? Au fait qu’elles peuvent traiter de tout, parler ou écrire sur tout et qu’elles n’ont pas peur de se mouiller l’âme, en écrivant des choses que personne n’a envie de lire. Si vous êtes capable d’écrire sur le Beau et sur le Laid, d’en parler, d’en montrer les différents aspects et ce, avec un bonheur égal, alors vous êtes une personne riche qui peut désormais se payer le luxe de ne plus craindre le regard désapprobateur d’une race de batraciens qui avait disparue mais qui semble réapparaitre et proliférer à la vitesse grand V, j’ai nommé :

Les nouvelles Grenouilles de Bénitiers !

Nous aurons à en reparler un de ces jours mais en attendant, je laisse le clavier à celles et ceux qui veulent commenter, témoigner ou questionner. Ou bien se plaindre s’ils se sentent concernés et assez bêtes pour le montrer en réagissant d’une manière faussement indignée mais réellement négative.

 

 

 

Serge Baccino

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Des choses que l’on ignore

sakyamuniTout le monde a entendu parler du Bouddhisme…
Tout le monde sait que cette philosophie découle de l’enseignement de « Bouddha »… Ce que moins de personnes savent, c’est ce qui suit : Le terme Bouddha n’est pas un nom propre et ne désigne pas exclusivement le prince Gautama mais toute personne dont l’esprit n’est plus aberré mais au contraire éclairé par la lumière du pur discernement (Hamsa swamini, le Cygne spirituel) La racine Sanskrite « bod » dans le mot «Bouddha » signifie à la fois « lumière » et « éclairage » (spirituel)

 

 

 

Les plus grands Initiés du passés dont l’esprit était complètement éclairé, étaient des « Bod-Yul », c’est à dire des « illuminateurs », à savoir des Maîtres qui permettaient aux autres de retrouver clarté d’esprit et discernement. Le mot « Yul » ne signifie pas « village », comme pourrait le laisser supposer une traduction littérale, mais regroupement d’états d’esprit, chaque état d’esprit pouvant être considéré comme une « Demeure de l’âme », un « temple » ou une « Maison » (comme en astrologie.)  Un Bod-Yul est donc un être qui est capable d’éclairer les autres au sujet de leur propre état d’esprit. Il y eut plusieurs Bouddha, au cours des millénaires passés, et il y en a encore, même d’incarnés, mais tous n’ont pas été aussi « médiatisés » (si je puis dire) que Gautama, qu’on appelait aussi « Siddhartha. »

Ce nom, « Siddhartha », témoigne de l’origine réelle et profonde de la clarté d’esprit (ou degré très élevé de discernement) de Gautama. Peu de gens savent, encore à notre époque, que les fondements du Bouddhisme primitif et purement ésotérique, reposent entièrement sur une très vieille philosophie, âgée de six mille ans au moins, issue du Cachemire (ou « Kashmir »), en Inde, et nommée « Shivaïsme. »

 

 

 

pat1v2rLes « Shiva sutra » sont des textes d’une beauté, d’une profondeur et d’un degré de spiritualité uniques au monde. Le « Siddha-Yoga » est la voie que suivent tous les grands Adeptes du Shivaïsme du Cachemire.
Il ne reste plus grand chose des enseignements primitifs attribués, à tort ou à raison, nous le saurons bien un jour, à Gautama, supposé être un prince d’un royaume offrant des symboles et archétypes mentaux des plus intéressants.

 

 

 

Karma8Toutefois, même si le Bouddhisme exotérique (celui que nous connaissons aujourd’hui) est un peu moins intéressant, pour un ésotériste, que celui véhiculé par certains Lama du Tibet, il faut savoir qu’il existe toujours la connaissance primitive (originelle), véhiculée par un forme de Bouddhisme infiniment plus profond et ésotérique et qui, selon ce que me chuchote mon petit doigt, devrait être « redécouvert par le plus grand des hasards » d’ici quelques petites années. Ce Bouddhisme là est encore plus ésotérique et pur que celui des Lamas Tibétains ou même du Zen.

 

Ceux qui en parleront à nouveau et dans un langage moderne et adapté, se réfèreront d’abord au mental aberré de nos contemporains et à son opposé, le mental éclairé (ou analytique) qui apporte paix, discernement et équilibre psychologique. Il est vrai que tant que nos émotions interfèrent dans notre jugement, notre discernement se retrouve dilué par une eau plus ou moins limpide. Essayez de voir correctement en nageant sous l’eau et sans masque de plongée. Essayez de voir sous l’eau lorsque cette eau est devenue de la boue, et vous comprendrez la nature et la qualité du Regard posé sur le monde et sur les êtres, par la masse « bien pensante » de nos contemporains.

 

 

 

 

    Serge Baccino

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Le Détachement Spirituel

LE DÉTACHEMENT

 

 

Ou comment commencer à prendre possession de son esprit après dix minutes de lecture !

 

 

Les spiritualistes modernes ont une compréhension désastreuse de ce concept ésotérique. Que signifie ce terme « détachement » ? Et de quoi donc devrions-nous nous détacher ?
Du bonheur ? Du plaisir ? De l’argent ? De tout ce qui rend la vie terrestre supportable une fois qu’on y est ?

 

 

Un bien qui nous ferait du mal ?

 

 

N‘avez-vous pas la sournoise impression qu’on vous demande de vous « détacher » de tout ce qui est agréable et désirable ?
A moins qu’il ne nous faille vous détacher de tout ce qui provoque de la souffrance ? Tiens donc ! Et qu’est-ce qui provoque de la souffrance ?
Réponse : L’attachement ! Ben voyons !

 

On ne sait toujours pas ce qui nous « attache » et ce qui nous « détache« , en fin de compte. Qu’à cela ne tienne : il existe des gourous, des maîtres à penser et des institutions « sérieuses » à n’en plus pouvoir qui se chargeront certainement de nous faire savoir ce que nous devons faire.

 

L’idée de détachement provient évidemment du désir de faire cesser la souffrance. Les Bouddhistes nous proposent de nous détacher du désir, qui selon eux est « à l’origine de la souffrance. » Cela sans même réaliser qu’un tel but ne peut provenir lui-même que d’un ÉNORME désir : celui de de se détacher pour faire cesser la souffrance ! Gag !

 

 

Qui est responsable de notre souffrance ?

 

 

Partons de l’idée que ce désir de « détachement » provient en droite ligne du désir (on ne peut plus légitime et humain) de faire cesser la souffrance.
Il nous reste donc à définir cette souffrance, sa cause ainsi que la méthode qui permet de s’en libérer. De quoi souffrons-nous, pourquoi souffrons-nous et comment ne plus souffrir, en clair.

 

A la première question « de quoi souffrons-nous ?« , la réponse est évidente :

De dépendance à autrui.

 

A la seconde question « Pourquoi souffrons-nous ? « , la réponse est toute aussi évidente :

Parce que nous pensons que nous dépendons des autres pour exister.

 

A la dernière question « Comment ne plus souffrir ?« , la réponse s’impose d’elle-même :

Il faut cesser de penser que nous dépendons des autres pour exister.

 

Une loi spirituelle affirme que « Tout est double et avance par paires d’opposés. » Merci de noter le fait que le contraire (ou l’opposé) de nos trois précédentes affirmations est tout aussi valable ! Nous devons aussi et absolument arrêtez de croire que les autres peuvent dépendre de nous ! Bien que la chose puisse paraître logique, il m’a semblé utile de le mentionner tout de même.  😀

 

A partir de ce point, nous pouvons déjà proposer les grandes lignes d’une méthode capable de nous libérer de la souffrance morale.
Cette méthode doit être simple et facile à appliquer.
Elle doit également être logique et s’inspirer des lois spirituelles qui ont cet avantage de ne jamais varier et d’être reproductibles à volonté.

En effet, puisqu’une loi est invariable, chaque fois que nous y faisons appel, cela donne les mêmes effets et les mêmes résultats.
Ce qui, il nous faut bien l’avouer ici, est plutôt rassurant !

 

 

Construire sur de bonnes bases dès le départ.

 

 

Pour commencer, nous pouvons poser les bases de travail et de réflexion suivantes : La souffrance est un sentiment, pas une simple idée.
Puisqu’elle peut être ressentie, c’est qu’elle n’est pas illusoire.

Notre mental ne saurait prendre conscience d’une chose qui n’existe pas et ce, au moins pour nous ! Un sentiment provient toujours d’une pensée : la pensée est donc toujours à l’origine du sentiment de souffrance.

 

De plus, les lois spirituelles nous apprennent qu’à une même pensée sera toujours attaché le même sentiment de souffrance. Par exemple, chaque fois que vous pensez à un ami décédé, vous ressentez des émotions identiques.

Chacune de nos pensées est donc reliée à des sentiments bien précis et chaque fois que nous pensons la même chose ou de la même façon, nous ressentons la même chose ou de la même façon.

 

 

Personne ne désire souffrir volontairement.

 

 

Il est clair que personne ne désire penser à ce qui le fait souffrir.
La souffrance provient donc de formes mentales « involontaires » (ou mécaniques.) Autrement dit, il nous arrive de penser sans même le réaliser et sans réussir à tracer un lien direct entre ce que nous pensons et ce que nous ressentons alors.

Toutes les pensées sont faites d’esprit : la souffrance trouve donc sa cause première dans les mouvements de notre esprit.

 

Les initiés de l’Inde affirment que ce qui nous fait le plus souffrir n’est pas vraiment la pensée en elle-même mais plutôt le fait qu’elle varie sans cesse.
Ils nomment cela « les vritti« , c’est à dire et en français, les « modifications » de l’esprit. On pourrait aussi bien dire que le fait de « sautiller » d’une pensée à une autre engendre une forme de déséquilibre mental qui nous prédispose au stress, à l’anxiété, etc.

Il a été démontré que les personnes capables de se concentrer correctement et assez longtemps sur ce qu’ils sont en train de faire, sont également celles qui sont les plus équilibrées, d’un point de vu psychologique.

 

 

L’esprit, un excellent serviteur mais un très mauvais maître !

 

 

L‘esprit peut produire des pensées mais pas des sentiments : c’est donc en l’homme (et grâce à son système nerveux) que se manifeste la sensation de souffrance. L’esprit peut produire toutes les pensées, sans distinction de formes ou de qualités : c’est donc au niveau de la conscience de l’homme que peut s’établir cette distinction (le discernement) entre les pensées qui produisent des sentiments agréables et celles qui ne donnent naissance qu’à des sentiments désagréables.

L’esprit ne veut ni ne désire quoi que ce soit. Son rôle unique est de créer, de donner forme à toutes les idées possibles et imaginables. C’est donc à l’homme qu’il appartient de choisir les créations mentales (pensées) qui lui sont le plus bénéfiques. Cela, bien évidemment, en fonction de sa volonté et de ses désirs humains. Des désirs qui sont nécessairement « légitimes » puisque ils proviennent de sa façon de penser et de sa manière de vivre.

 

Si la volonté et les désirs sont orientés vers un idéal de bonheur, la présence d’un sentiment de souffrance dans la conscience, trahit également la présence de formes mentales totalement contraires à cet idéal (croyances, superstitions.)
C’est à dire des idées, des croyances, des doutes qui sont comme autant de poisons pour le mental puisqu’ils ont le pouvoir de nier notre prétention au bonheur.

 

 

Notre conscience se résume à notre univers mental.

 

 

L‘homme ne peut être conscient que de ce qui se trouve dans son propre mental et qui est produit par l’esprit. La souffrance est donc engendrée par des formes spirituelles qui se trouvent dans le mental de l’homme, et nulle part ailleurs.  C’est donc à la personne qui souffre et à elle seule, qu’il appartient de faire cesser toute forme de souffrance psychologique.
Les « autres » n’y sont pour rien, même si, bien souvent, ils jouent le rôle, bien involontaire d’ailleurs, de « Révélateurs » de cette souffrance qui est en nous.

 

L’énergie suit toujours l’attention mentale : en se concentrant sur les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, on leur donne plus de force et de pouvoir encore. Il est donc de première importance d’apprendre à SE DÉTACHER immédiatement de toute pensée morbide, négative et, d’une manière générale, capable de produire, dans notre système nerveux, un sentiment de souffrance.

 

 

L’origine de la souffrance : Une question de concentration ?

 

 

L‘origine de la souffrance provient donc de l’attention mentale, inconsidérément accordée à des idées négatives puis maintenue sur elles et qui contrarient l’idéal de bonheur.
Présenté autrement, si vous conservez la fâcheuse habitude de rester concentré sur une pensée négative et donc désagréable, non seulement vous lui donnez plus de force mais, de plus, vous perdez un peu de votre propre vitalité !
En effet, c’est votre propre vitalité qui vient « nourrir » vos processus mentaux ! Et c’est votre attention mentale qui « canalise » (dirige) cette même énergie vitale en direction de telle ou de telle autre pensée. D’où l’intérêt de ne se concentrer que sur des pensées ou des idées agréables et saines !

 

 

Se détourner du mal pour donner la priorité au bien.

 

 

Pour faire cesser la souffrance, il suffit donc de SE DÉTOURNER de toutes les pensées qui contrarient l’idéal de bonheur, puis de se concentrer fermement sur leur opposé direct. Par exemple, l’inverse de la tristesse est la joie.

On nomme « L’Art de la polarisation mentale » la technique qui consiste à concentrer notre attention sur quelque chose de précis (pensée, idée, souvenir, image mentale, etc.) En général, il s’agit d’une chose opposée à ce qui pourrait produire un sentiment désagréable. Ainsi, on ne se concentre pas sur l’idée d’échouer mais sur l’idée de réussite totale et définitive.

En polarisant notre attention mentale sur une idée à la fois joyeuse et positive, nous transformons complètement la fréquence vibratoire de notre mental et lui permettons de se repolariser, (de redevenir positif et donc puissant.)
Ce qui lui permet ensuite d’attirer à lui des formes mentales semblables, correspondantes ou complémentaires, selon le cas et les besoins. C’est là l’un des fondements de la fameuse « Loi d’Attraction » si médiatisée.

 

 

Quand le cinéma vient à notre secours !

 

 

Lorsque j’étais plus jeune, il me suffisait de visionner l’un quelconque des épisodes de « Laurel et Hardy » pour me bidonner comme un gros malade !
Il nous est facile de faire appel à tout média, support ou technique moderne pouvant favoriser la repolarisation mentale.

Visionner un bon film comique, aller voir un pote ou lire une blague marrante sur internet lorsqu’on n’a pas le moral, peut nous aider à le retrouver.
Se concentrer de nouveau sur l’aspect positif et heureux d’une chose, d’une condition, d’une personne ou d’un lieu, est LA SEULE MANIÈRE d’appliquer le détachement spirituel avec un maximum d’intelligence et… D’efficacité !

 

 

La formule du Détachement spirituel.

 

 

Nous voici à présent en mesure de formuler correctement notre technique appelée « détachement. » Bien que l’énoncé de la loi spirituelle qui va suivre a été largement revu et corrigé pour le rendre plus « buvable« , j’ai pris malgré tout un vif plaisir à en conserver le rythme et le souffle uniques.
Voici donc l’énoncé de la Loi qui concerne le Détachement, sous une forme moderne, plus aérée et plus en rapport avec notre mentalité d’Occidentaux.
« Le détachement consiste à se désintéresser de toutes les pensées qui produisent un sentiment de souffrance, pour orienter fermement notre attention mentale sur toutes les pensées qui génèrent le plaisir. Le plaisir est le contraire de la souffrance, et la présence de l’un de ses deux sentiments, contrarie ou annule la présence de l’autre et réciproquement. »

 

Nous avons compris, désormais, que du choix de nous concentrer sur une idée négative et triste ou sur une idée positive et gaie, dépendra notre état d’esprit du moment et, bien évidemment, notre caractère ou notre manière de nous comporter en société.

Possédant la technique, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer avec courage et conviction ! Il serait bon de créer un mécanisme, une habitude, qui nous permettra de virer immédiatement toute idée négative et morbide de notre mental puis de la remplacer sur le champ par une idée positive et vivante.

 

 

Jouer avec les couples d’opposés.

 

 

Il suffit généralement de prendre l’exact opposé d’une l’idée qui produit des sentiments embarrassants ou morbides, pour en annuler presque instantanément les effets ! C’est presque magique !

Retenez bien ceci : Notre mental ne peut pas se concentrer sur plus d’une chose à la fois.

Ainsi, tandis que notre attention se trouve polarisée (concentrée) sur l’idée de joie, il ne nous est pas possible de penser à la tristesse et donc, de la ressentir.
L’inverse est également vrai, bien évidemment.

Nous ressentons toujours ce que nous pensons !

Et nous ne pouvons pas penser une chose et en ressentir une autre.
En résumé, la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit, peuvent grandement nous aider à améliorer notre quotidien et, si on s’en donne vraiment la peine, peut même transformer notre vie. Si vous avez des questions ou des commentaires, je demeure à votre disposition.

 

 

 

    Serge

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