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Combien suis-je moi ?

Note : Ce sujet, à l’origine, était réservé à un groupe de travail dont le but était d’établir une quelconque relation avec les plans vibratoires supérieurs, que ce soit directement ou sous forme de vision, d’intuition, etc.  Avec le temps, il m’est apparu comme légitime de proposer ces textes, formant à l’origine plusieurs posts différents, à un public un peu moins au fait des choses de l’esprit mais qui pourrait bien avoir vécu, vivre ou devoir vivre plus tard, certaines expériences qui démontrent la réalité de cette singulière proposition de l’ésotérisme, qui est que « nous sommes tous Un » et cela, d’une manière ou d’une autre…

 

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espace-temps-penduleDe nombreux ésotéristes s’accordent pour dire que le plan terrestre incarné est le seul qui soit sous l’emprise totale du temps et de l’espace. En dehors de la dimension physique pure, le temps s’écoule beaucoup plus vite ou n’existe pas. Sur de tels plans de conscience, tout existe simultanément (une sorte d’éternel présent qui « durerait », en somme)

 

 

 

 

 

incarnation5Dans ce cas, je ne peux pas, en tant qu’âme, avoir eu des vies «passées» ni même avoir des vies «futures.» Toutes les vies ou incarnations existant en même temps et dans un « lieu » hors du temps linéaire, je ne suis pas un individu isolé mais la somme de toutes les vies de mon Soi qui existent en même temps mais pas au même « endroit. » Un endroit qui, bien évidemment, n’est pas un lieu physique situé dans l’espace mais une fréquence vibratoire particulière qui forme une sorte de palier, niveau ou « plan » de conscience, comme on le dit ordinairement.

 

 

 

 

Je fais partie de l’énergie de quelqu’un d’autre et ce quelqu’un fait partie lui aussi de ma propre énergie et cela, sans doute pour une foule d’autres «moi» simultanés qui tous, relèvent de l’activité du même « Soi« , de la même individualité éternelle. Cette pluralité de l’être est mise en valeur dès que l’on pense à ce qu’on nomme couramment «les Guides» ou «notre groupe d’âme.» Et si nos guides et nos «âmes sœurs» (ou jumelles) n’étaient en fait que ces parties insécables de nous-mêmes ? D’un «nous-mêmes» qui serait alors infiniment plus grand et développé que tout ce que nous aurions pu imaginer à notre endroit.

 

 

 

 

anges3L’homme serait comme les anges et les Archanges, non pas un individu unique mais bien une sorte de «Collectif», un certain nombre d’êtres à la fois individuels et faisant partie d’un tout qui serait sous la bienveillante tutelle d’un Soi commun aux différentes extensions. Voilà qui mérite réflexion, car voilà qui, du même coup et si c’est vrai, nous place au même rang que les anges et les Archanges ! N’aimeriez-vous pas connaître et «rencontrer» ces autres «bouts de vous» ?

 

 

 

anges-troisVous remarquerez, au fil du temps (Rome ne s’est pas fait en un jour) que nos contacts «avec les anges» (comme disent ceux qui sont poètes) et donc, avec notre propre collectif, se solde toujours par les mêmes sensations et les mêmes émotions : nous sommes profondément touchés (prévoir mouchoirs, même pour les mecs tout virils de partout et avec des poils), car nous nous sentons… Tendrement aimés !

 

 

 

 

Mieux encore : nous avons alors la certitude, en la présence des ces «morceaux de nous-mêmes» que «tout est bien, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes», alors que nous sommes à fond persuadés de merder un max ! Ce que j’essaye de faire passer, avec des mots nécessairement impropres, c’est que nous ressentons le fait un brin déstabilisant que non seulement «tout est parfait en l’état», mais que de plus, nous sommes tendrement aimés non pas malgré notre connerie d’humain, mais grâce à elle, justement et si j’ose dire !

 

 

 

 

anges-calinsCette caresse de l’âme, ce «Câlin Cosmique» auquel nous pouvons avoir droit, à volonté, semble nous dire : «Bravo ! Vous êtes formidables, ne touchez à rien, nous sommes fiers d’aimer un être tel que vous !» Fragile de l’ego, s’abstenir de tels contact, voire simplement d’en lire le compte-rendu d’un autre ! Nous pouvons donc en déduire que non seulement nous sommes effectivement «aimés et appréciés en l’état», c’est-à-dire tels que nous sommes, mais que de plus, nos «prouesses humaines» (nos conneries et autres manquements) sont fortement appréciées d’«En Haut-Lieu» ! Du coup, nous pouvons immédiatement nous détendre et comprendre encore mieux cette merveilleuse phrase qui est un véritable baume animique :

« Sois en paix, sache que Je Suis Dieu ! »

[Évangile Essénien de la Paix]

 

 

 

cadeaux-vintageAllez, tiens ! Dans l’élan, et puisque c’est la journée des cadeaux (comme tous les autres jours, d’ailleurs), je m’en vais vous raconter un truc qui n’est pas très connu de l’ésotérisme traditionnel, voire carrément ignoré (volontairement ?) Au vu de ce que je propose plus haut, dans les précédentes lignes de cet article, on pourrait s’en inspirer pour tenir ce langage bourré de mauvaise foi :

«OK, alors puisque je suis tendrement aimé et carrément encouragé à demeurer ce que je suis, pourquoi ferais-je des efforts et pourquoi devrais-je être Blanc plutôt que Noir, Bon plutôt que carrément Mauvais ?»

 

 

 

malheureux-coupleLa question est assez intelligente et dangereuse pour mériter d’être abordée puis traitée sainement et…Une bonne fois pour toutes. Je dis «dangereuse», car vous n’aimeriez pas avoir à nourrir tous ceux et celles qui se sont servi de cette excuse pour devenir des êtres profondément… Malheureux ! (et non pas «méchants» !) Voici la réponse, prière de vous accrocher à votre siège ou de vous asseoir avant de la lire :

«En effet, très cher ! Attendu que vous serez tout de même aimé, apprécié et fêté comme si vous étiez un héros de l’aventure humaine, vous n’avez aucun effort à faire et vous pouvez donc choisir librement de devenir la pire espèce d’être humain qui puisse exister, du moins aux yeux de vos frères ! Soyez donc en paix !»

 

(Cette réponse, cette Claque Magistrale, devrais-je dire, je vous promets que n’importe quel ange, Archange ou je ne sais quoi pourrait vous la donner quasiment mot pour mot, selon les époques et la phraséologie en cours.)

Comme dirait quelqu’un sur un certain forum de psy éso actuelle (2018) :

«C’est du lourd, là !» (Il se reconnaîtra)

 

 

 

archange-guidanceEn effet, c’est même carrément décourageant, du moins si on entend ça ou que l’on lit ça «avec la tête» ! Car si vous prenez soin de lire correctement ce que je nommerai ici «la réponse de l’archange en nous», vous pourrez alors constater qu’il est bien dit que nous avons tous le choix d’être bons ou mauvais, par exemple, mais il n’est pas dit deux choses primordiales :

 

1. Que nous ne sommes exemptés des conséquences directes et logiques de nos choix (Ben tiens ! )

2. Que nous ne sommes pas obligés, sous prétexte de choix, de devenir très con et de choisir ce qui produit de la souffrance plutôt que ce qui produit du bonheur !

Est-ce que tout le monde comprend bien la portée de tout ceci ? Non ? Alors voici :

 

 

Aventure Humaine4Pour que l’Aventure Humaine se déroule sous les meilleures auspices, Dieu-Le-Tout a besoin de tous les états d’esprit, de tous les états d’âme, quels que soit leur qualité, leur degré d’utilité présumé et les résultats fastes ou néfastes engendrés. Il veut de Tout car Dieu est Le Tout ! Dieu se moque donc de nos choix : à nous la liberté de choisir le mieux pour nous, sachant que beaucoup d’autres, de toutes façons, se tromperont de choix, ce qui était prévisible et… Espéré ! A vous d’ajouter ce qui manque, c’est-à-dire votre propre compréhension de ce très subtil sujet.

 

 

 

attirer les autresJadis, les mystiques proposaient à l’homme de devenir simple, aimant et humble… (c’est des métaphores) Si tu es humble, tu baisses la tête. Si tu baisses la tête, alors ton regard se pose sur ta poitrine, là où le Collectif se tient tout entier. Si tu es aimant (jeu de mot) tu attires nécessairement à toi certaines forces et énergies d’une certaine polarité. Et si tu es simple, tu réalises que notre Moi-Idéalisé a commis, jadis, l’erreur affreuse de placer Dieu et les anges au-dessus et loin de nous, ce qui a engendré non pas une séparation, mais le sentiment de cette séparation. Nuance oblige !

 

 

 

subconscient-porteNous sommes sur la planète du libre-arbitre parce que, justement, nous pouvons choisir librement d’être heureux ou pas, tout en sachant que, dans tous les cas, nous demeurons purs et sans tâches et que nous sommes aimés, respectés et appréciés et ce, malgré nos choix voire grâce au courage que nécessitent certains de nos choix, quelles qu’en soient les conséquences. Certains ne peuvent comprendre ces choses, car ils se font une vision typiquement humaine d’un Dieu à la mesure de leur étroitesse d’esprit ou de leur désir de vengeance qu’ils prennent pour un sentiment de justice. Se venger de quoi, d’ailleurs ? Du mal qu’ils ont librement choisis de se faire à eux-mêmes tout en accusant autrui ?

 

 

 

Voilà pourquoi certains refusent de croire que même un dictateur peut être aimé de Dieu. Voilà pourquoi certains mènent actuellement une lutte acharnée contre la tentative de quelques-uns de faire passer ces idées magnifiques mais qui ne correspondent pas à la volonté des premiers. Une spiritualité d’eunuques ne saurait conduire à Dieu et/ou nous y maintenir bien longtemps.

 

 

 

 

 

Par ailleurs, personne ne demande aux hommes d’aimer ceux qui leur nuisent, car Dieu en nous peut le faire très bien et… à notre place ! Donc, ces campagnes qui visent à discréditer l’idée même d’un ésotérisme un peu plus viril et autodidacte, sont stupides, car elles reviennent à empêcher le Divin d’être bon, compatissant et de pardonner à notre place ! Un comble, non ?

 

 

 

Coeur-RayonnementDaucuns doivent certainement faire exprès de ne pas être assez subtils pour comprendre cette simple vérité : « L’homme n’a pas à péter plus haut que son propre cœur, mais il peut au moins laisser Dieu qui est en lui, faire de belles choses à sa place (aimer, pardonner, compatir) tandis que lui peut, pour son plus grand bonheur, être occupé à s’énerver, à compulser, à faire justice, et, en un mot, à être aussi humain que faire se peut. »

Donc, tout est bien et nous pouvons être en paix tout en assumant parfaitement notre rôle d’être humain imparfait et un brin paumé tout de même.

 

 

 

Dieu en soi2Par exemple, je n’aime absolument pas ceux qui font du mal gratuitement et j’ai un profond mépris pour les gens qui ne m’aiment pas ou n’aiment pas ma femme chérie (lol) mais ça ne m’affecte pas du tout, car j’ai au moins la sagesse et le bon sens de refiler l’affaire à Dieu en moi et c’est lui qui fait toutes les choses surhumaines à ma place et… bien mieux que moi (genre aimer les cons et les pourris, tout ça, tout ça !…)

 

 

 

Puisque nos vies «passées» sont présentes en nous et qu’elles se présentent sous la forme de toutes nos idées, pensées, croyances, superstitions, etc., (Mémoires) et qu’elles produisent des émotions qui nous plaisent et/ou nous déplaisent, on peut en déduire que notre personnalité actuelle représente une sorte de synthèse de toutes les autres vies et que toutes les extensions bénéficient d’une âme unique.

 

 

 

 

Mais attendu que c’est «maintenant» que nous incarnons cette synthèse et que c’est «ici» que nous l’incarnons, alors toutes les vies passées, présentes et futures de notre âme unique, se produisent en même temps et ici. Voilà sans doute la raison ésotérique et secrète de notre difficulté à demeurer le maître de nos pensées, de notre cœur et de notre corps ! En effet, ce corps, ce cœur et cet esprit, nous le partageons avec les autres personnalités (ou « extensions » du Soi Naturel) en simultané ! Vous imaginez le bordel ? Non ? Alors, allez devant une glace et observez le résultat !

 

 

 

plans invisibles3Si j’étais un être humain digne de ce nom prestigieux, je souhaiterais ardemment l’Avènement (venue) d’un Principe Directeur ! Une force intelligente capable de Régenter tout ce petit monde et en ordonner l’expression pour la rendre cohérente et harmonieuse… Mais bon, sans doute que ces choses là ne sont pas encore acceptables, même de nos jours ! On en reparle dans 400 ans ?

 

 

 

Soi Divin Contact conscientPour ceux qui n’ont pas tout suivi ou qui arrivent en cours de développement, je propose un résumé. Nous ferons comme si les vies étaient successives, pour simplifier, alors qu’elles se produisent en simultané, mais ça n’enlève en rien la valeur de mon explication. Nous avons une individualité consciente (le Soi) qui désire expérimenter les multiples facettes de la vie humaine incarnée. Pour ce faire, elle projette une extension consciente vers un corps de nouveau né, et nous avons alors une personnalité nouvelle. OK jusque là ? Ensuite, cette personnalité, de son point de vue et dans le linéaire (le temps terrestre qui se déroule, qui « passe« ) « meurt », c’est-à-dire qu’elle quitte son corps de chair et continue d’exister sur un plan différent, avec un « corps » qui est parfaitement adapté à ses nouvelles conditions d’existence.

 

 

 

 

Soi Divin2Le Soi dépêche alors une autre extension et, fort de l’expérience vivante (et donc sans prix !) de la première personnalité, il ajoute à la nouvelle personnalité de nouvelles données lui permettant de gagner du temps et d’améliorer l’expérience et le vécu terrestre. La mémoire de tout ce qui arrive à chacune des extensions (personnalités) du Soi (ou Individualité Consciente) est contenu dans l’âme, c’est à dire dans « ce qui anime » les diverses personnalités.

De fait, on peut dire que notre personnalité actuelle est la somme de l’expérience de vies précédentes, toujours en se plaçant d’un point de vue linéaire et donc temporel, plus ce que nous allons nous-même y ajouter, enrichissant ainsi le contenu de l’âme unique.

 

 

 

annales akashiquesToutefois, il demeure le risque évident que l’expérience acquise et mémorisée dans l’âme, se conduisent un peu envers nous comme des parents un peu trop sévères avec leur enfant ! Si vous préférez, l’ancien, le connu, l’appris par cœur et qui a engendré des réflexes conditionnés et désormais contenus dans l’âme, pourraient bien nous empêcher, aujourd’hui, de penser, d’agir et de réagir d’une manière aussi libre que novatrice.

 

 

 

annales akashiques2Cette mémoire animique est ce qui conditionne le mental, l’empêchant de s’exprimer sans a priori et donc, d’une manière spontanée. Évidemment, l’âme n’est pas «mauvaise» ! Elle contient seulement des informations et des énergies qui elles, s’avèrent mauvaises pour nous, du moins en rapport avec notre époque, notre âge, nos buts poursuivis, etc. L’âme est le disque dur de notre individualité immortelle, en somme. Ce qu’elle contient n’est ni bon ni mauvais mais peut s’avérer aussi utile que positif ou aussi inutile que destructif POUR NOUS et en fonction de notre vécu personnel.

 

 

 

annales akashiques12Alors, que faire pour devenir libre, c’est-à-dire pour ne retenir que le meilleur pour nous de ce contenu formel de notre âme ? C’est très simple : Ne retenez de ce qui vous vient (pensées, émotions, croyances, idées, concepts, etc.) que ce qui vous procure du plaisir, et refusez tout ce qui produit l’inverse du plaisir, c’est à dire de la souffrance !

 

 

 

 

plaisirIl n’existe pas d’astuce plus simple et plus puissante, ni qui «arrache» plus que celle-là ! En fait, le Soi, en vous, compte sur votre intelligence, votre discernement et votre besoin légitime de plaisir, pour que vous fassiez le tri de ce qui est «bien» ou «mal» SELON VOUS et à sa place, car LUI, il ne sait pas choisir ces choses. Il est d’origine divine et se retrouve donc incapable de faire des choix entre deux notions aussi grossières que le bien et le mal, l’utile ou l’inutile.

 

 

 

 

incarnation5J’espère que ces morceaux de pensées choisies qui forment ce semblant d’article, sauront «claquer» pour vous et vous réveiller de ce songe collégial à la con qui force l’homme à se faire du mal tandis que sa recherche ne saurait être orientée vers autre chose que le bon, le bien, l’utile et le plaisant !

 

 

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’éducation et les lois spirituelles

L’éducation et les lois spirituelles

 

 

L‘un des sujet favoris des psy éso est l’éducation.
C’est également sur ce sujet que les psy éso se montrent les plus agaçants possible ! En effet -et pour parler franc- les psy éso pensent que les spécialistes de l’éducation des enfants s’y prennent comme des manches !
D’ailleurs, si leur méthode était si bonne que cela, il y aurait bien moins de jeunes loubards dans les rues et nous devrions bien moins faire semblant de ne pas voir la réalité en face.

 

Mais bien que leur méthode ne soit pas efficace, se sont encore et toujours les mêmes qui conservent « le pouvoir de faire changer les choses ou de les laisser stagner. » Une méthode qui MARCHE, qui a fait ses preuves, mérite de perdurer, de devenir « l’étalon modèle » d’une société qui se veut prospère.
Au lieu de cela, que voyons-nous vraiment ?
Des parents désabusés, qui ont baissé les bras et sont complètement découragés en réalisant que leurs efforts en vue d’élever leurs enfants et de leur transmettre certaines valeurs humaines, se soldent souvent par un échec.

 

Et ceux qui ont réussi, me rétorquerez-vous passablement outrés car piqués au vif en tant que parent ? Réussi à quoi ? A avoir des enfants qui se sont élevés seuls et étaient, de toutes façons, déjà formés et éveillés dès leur prime adolescence ?
Formez un jeune athlète qui s’ignore aux jeux olympiques puis essayez la même chose sur un homme handicapé et dans un fauteuil roulant et vous comprendrez !

 

Avons-nous le pouvoir de faire changer les choses ? Si les « autorités compétentes » ne réagissent toujours pas, c’est qu’elles ont très peur de devoir avouer leur propre incompétence à répondre aux besoin réels du peuple.
Pour mémoire, notre actuelle manière de concevoir la « Démocratie » se résume à voter pour des gens qui, ensuite, décideront à notre place et en notre nom, de promulguer des décrets (ou des lois) susceptibles de nous protéger et de faire respecter la liberté et le bien-être de tous.
Mais est-ce vraiment le cas, concrètement ?

 

Qui détient le pouvoir et en abuse sans même plus prendre la peine de se cacher ? Ceux qui pensent que tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes devraient courir, de toute urgence, chez un bon Ophtalmo !
Pour les moins frileux de l’âme, pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux et osent regarder la réalité en face, la réponse est bien évidemment celle-ci :
NON ! Cela ne marche pas et, d’ailleurs, cela ne marchera jamais !
Du moins, tant que les gens n’accepteront pas de s’avouer deux vérités humaines essentielles :

 

1. Chacun ne pense en réalité qu’à sa propre gueule et les autres ne servent que de prétexte extérieur pour arriver à des fins individuelles précises.

 

2. Personne ne veut voir la vérité en face car chacun craint de devoir ainsi se remettre en cause à chaque instant et pour chaque domaine de la vie.

 

Évidemment, l’une des répliques les plus succulentes -et les plus ringardes aussi- des inconditionnels de notre chère « Raie Publique » (lol) est celle-ci :
« Et toi, qu’as-tu à nous proposer de mieux, beau parleur prompt à la critique mais pauvre en la méthode ? »
(Oui, les pleutres ont parfois un langage des plus châtié !)
Le problème n’est jamais de trouver des solutions mais de se donner le pouvoir de les appliquer.  Ou de s’autoriser à agir enfin.
Car il est inutile d’attendre de le recevoir de la main de ceux et de celles qui ne le lâcheront jamais et pour rien au monde !
L’évolution préférable à la révolution.
Autant dire que les « beaux parleurs » seront forcés de le demeurer, faute de pouvoir démontrer qu’il est toujours possible de faire mieux.
Nous pouvons transformer notre vie et à notre propre niveau mais pour transformer une société, il faut être plus nombreux.
Ainsi, pour  » faire mieux « , il est absolument nécessaire que le pouvoir puisse changer de mains.
Mais pas « changer de mains » dans le sens de passer des mains de la droite à celles de la gauche, toutes deux composées d’hommes et de femmes qui ne songent qu’à leur propre nombril.
Ce qu’il nous faut, peu importe les origines et appartenance politique, ce sont des êtres humains véritables, des hommes et des femmes qui acceptent de se mettre à la place des autres et qui refuseraient de faire aux autres ce qu’ils ont horreur que l’on fasse à eux-mêmes.

 

Mais avez-vous déjà rencontré un Tyran qui accepte de céder sa place à meilleur que lui ? A « meilleur tyran » que lui, certes, il en existe, mais à MEILLEUR tout court, il n’en existe pas car dans le cas contraire, il ne s’agirait pas d’un tyran mais d’un grand sage.

 

Donc, et pour le moment, nous ne parlerons de « solutions » à court terme car ces dernières nécessitent que le pouvoir soit réellement rendu au peuple et ne soit plus entre les mains crispées de vieillards décrépis et aigris dont l’avenir repose sur l’inexistence forcée des autres. Réagir ne serait-ce qu’à notre humble niveau est déjà une révolution en soi !

 

Nous allons plutôt parler « d’astuces » à appliquer en famille et individuellement et à ne pas mettre sous les yeux des « spécialistes diplômés d’État » qui, par nécessité, sont obligés de se ranger du côté du plus fort s’ils désirent conserver les avantages sociaux relatifs à leurs postes.
Donc, homme de pouvoir, tu es prié de cesser de lire à ce point de mon article et d’aller boire un café en méditant sur une manière novatrice pour prendre au peuple cela-même que tu lui a promis, afin d’accéder au pouvoir.

 

Plus sérieusement, sachez que plus une méthode d’enseignement fait hurler un spécialiste des enfants, plus elle est susceptible d’être efficace et donc, de démontrer l’incompétence de ceux qui ont des diplômes à la place d’un cœur et des programmes à suivre à la place du cerveau.
La véritable psychologie de l’enfance est invariable car elle est relative au fonctionnement de lois spirituelles bien spécifiques et invariables elles aussi.
Ces lois s’appliquent de ce fait à TOUS les enfants, quels qu’ils soient, bien que les effets, en terme de qualité et de « réponse dans le temps », puissent varier d’un enfant à un autre, bien évidemment.

 

Les enfants sont intuitifs et non intellectuels. Du moins, au départ.
Ils sont donc tout naturellement guidés par les lois spirituelles et n’ont aucune raison de s’y opposer.
Certains enfants naissent avec un caractère déjà formé.
Le mieux, dans ce cas, c’est de leur offrir ce dont ILS ont vraiment besoin, et NON ce dont Vous croyez qu’ils ont besoin.
De toutes manières, dans le cas contraire, les résultats seront aussi catastrophiques pour l’adulte que pour l’enfant.
Bien que ce sera l’enfant qui en pâtira le plus et en fin de compte.
Voyez si c’est là un de vos buts visés !

 

Un peu de technique pour techniciens de l’esprit !

 

Passons à présent à une partie un peu plus technique.
Nous progresserons lentement et, si cela s’avère nécessaire, nous découperons ce présent article en plusieurs morceaux afin d’en faciliter la lecture.
Question : pourquoi les parents sont généralement énervés et stressés lorsqu’ils doivent sévir avec leurs enfants ? En voilà une question qu’elle est bonne, non ? (En français dans le texte.) La réponse est évidente et, comme souvent, se trouve sous notre nez, comme on dit.

 

Savez-vous ce qu’est une « DDP« , en électricité ?
Ce une « Différence De Potentiel »
Lorsqu’une chose est « plus chargée » qu’une autre, on parle alors de différence entre le potentiel énergétique (sa charge) de l’une par rapport au potentiel énergétique de l’autre.
Dans le cas qui nous concerne ici, qu’avons-nous exactement ?
Nous avons d’un côté un parent qui essaye d’enseigner « les bonnes manières » à son enfant parce qu’il est persuadé que cela est juste et bon, et de l’autre côté, nous avons un enfant qui n’en a rien à braire et qui se réjouit à la seule idée de n’en faire qu’à sa tête !

 

Conserver toujours une vision dépassionné du sujet.

 

Vous voyez mieux le tableau une fois dépeint selon une vision dépassionnée qui n’est ni « pour » l’adulte, ni « pour » l’enfant mais juste « pour » ce qui existe et se passe  » dans l’actualité  » ?
Selon cette loi, ce « principe de polarité », vous êtes le pôle qui es « chargé à fond », par rapport à l’enfant qui, lui, est complètement « déchargé. »
Ici, la « charge » correspond à un savoir donné (ce qu’il faut ou non dire ou faire en société, par exemple.)

 

Quels que soient le but, le motif et les moyens invoqués, lorsque vous tombez sous le coup d’une loi (ou l’employez sans même le réaliser), vous devez à tout prix suivre les directives de cette même loi sinon, vous courrez à l’échec, au mieux et à la catastrophe au pire.
Sans doute serez-vous quelque peu étonné d’apprendre que la plupart de nos actes tombent tout naturellement sous le coup d’une ou de plusieurs lois.
Il ne devrait pas vus paraître difficile d’en comprendre intellectuellement l’énoncé.

 

C’est après que cela se corse, comme on dit à Ajaccio !
L’homme a créé de hautes murailles dans son mental, de véritables forteresses de certitudes, comme le dit un poète méconnu (==> Serge Baccino ^^)
Nombreux sont ceux qui croient que ce qui appartient à un domaine précis, doit nécessairement tomber sous le coup d’une loi différente de tout ce qui appartient à un autre domaine tout aussi précis et différent.

 

Les lois spirituelles omniprésentes dans notre vie.

 

En réalité, l’essentiel de ce que pense, dit ou fait un homme, dépend d’une loi spirituelle ou d’une autre et est totalement régit par elle !
C’est l’action de cette Loi qui fait « réussir » ou bien « échouer » nos plans.
Comprenez-vous que je suis en train de vous dire que non seulement le hasard n’existe pas mais que, de plus, il est fort probable que vous n’ayez jamais « réussi » ou « raté » quelque chose que vous ayez entreprit en méconnaissant totalement l’existence de ces lois spirituelles ?

Relisez ces trois dernières phrases car elle valent leur pesant d’or, en terme de connaissance spirituelle.

 

L’homme qui ignore comment fonctionne son propre esprit, ignore du même coup qu’il n’agit pas vraiment mais que ce sont des énergies spirituelles (lois) qui agissent pour lui, à travers lui et… A sa place ! C’est un peu comme si vous aviez l’habitude de faire la sieste au soleil et en maillot de bain, tout en ignorant les effets de l’exposition au rayonnement de l’astre solaire.
Vous pourriez en arriver à croire que « vous vous faites bronzer la peau » (sic) alors qu’en vérité, c’est le soleil qui fait cela pour vous et à votre place !

Celui qui ignore les lois du fonctionnement de l’esprit, vit sa vie comme il jouerait une partie de dés !

 

Il est naturel et compréhensible qu’il en arrive à croire ensuite au destin », au « hasard », à « la chance », etc. Toute notions aussi abstraites que fausses qui disparaissent dès que nous remplaçons l’ignorance par la connaissance.

Par la connaissance des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit.

 

Une célèbre phrase dit «Homme, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux.» Cette phrase qui ne fait que deux mots, en Grec, était gravée sur le fronton du Temple de Delphes, en Grèce. On serait en droit de se demander par quel miracle le fait de se connaître soi-même pourrait ainsi nous instruire sur tout le reste !
Et pourtant ! Lorsqu’on a compris que notre esprit est le même que celui de tous et qu’il fonctionne donc de la même manière que pour tous les autres, connaître le fonctionnement de notre esprit, revient à s’offrir la capacité de comprendre et de connaître tout le monde.
Dès lors, nous commençons à pressentir l’existence d’une formidable vérité.
Une vérité qui nous laisse admiratif et infiniment plus libres et en paix qu’auparavant. Mais revenons au sujet de l’éducation des enfants par des adultes qui ne connaissent rien aux lois mentales (ou spirituelles)

 

Nous avions laissé un adulte qui essayait de transmettre sa connaissance du « bien vivre en société » à son enfant. Nous avons compris que lorsque deux personnes discutent (ici un adulte avec un enfant), celle qui sait le plus de choses est également celle qui est le plus « polarisé », c’est à dire celle à partir de laquelle l’énergie pourra circuler du pôle plus au pôle moins.
C’est donc vraiment comme en électricité, et comme, par exemple, les deux bornes de la batterie de notre automobile.

 

Ne pas toucher aux pôles !

 

Il est évident que des deux, l’adulte est celui qui est le plus polarisé (instruit) en « savoir vivre » et l’enfant est celui des deux qui l’est le moins. Ou qui est le plus privé de conditionnements mentaux, en fait ! L’adulte s’imagine donc qu’en étant lui-même le pôle à partir duquel circulera l’énergie, il réussira à repolariser l’enfant et ce, afin de le rendre identique à lui.
Le but inavoué est donc d’en faire une copie conforme de son père (ou de sa mère, pour une fille) Et même si ce n’est pas là le but poursuivi sciemment, c’est du moins le résultat que cette méthode pourrait donner si elle venait à être couronnée de succès.

 

Hélas ! Trois fois hélas ! (Hélas, hélas, hélas, donc) Ce n’est pas ainsi que les choses se passent dans les faits ! L’idée première étant de faire circuler l’énergie d’un pôle à un autre (enseigner, éduquer), le subconscient des deux parties (l’adulte et l’enfant) va donc faire en sorte que cette même circulation d’énergie DURE le plus longtemps possible.

Pourquoi cela ? Parce que c’est l’un des rôles du subconscient de faire durer tout ce qui produit du plaisir. Et il est plaisant et valorisant, pour un enfant, d’avoir un parent… Qui s’occupe de lui ! (et qu’importe de quelle manière.)

 

Bien sûr, l’adulte croit agir dans l’intérêt de son enfant. Son but est de l’éduquer, de le former, de lui apprendre « les bonnes manières », et ce, en fonction de ce que l’adulte a lui-même appris et qui l’a aidé à devenir ce qu’il est devenu. En somme, cela revient, pour cette adulte, à SE reproduire mentalement dans son propre enfant et donc d’en faire un fac-similé.
Il nous faut bien comprendre arriver à cette partie de cet article, que :

Quels que soient nos buts et motivations, le subconscient réagira en fonction des lois spirituelles et produire donc des effets qui correspondront à ses mêmes lois et pas nécessairement à nos attentes, toutes légitimes qu’elles soient par ailleurs.

 

Remplacer le devoir ou l’obligation par le plaisir de savoir enfin.

 

La plupart des adultes qui ont des enfant désirent sincèrement remplir leurs devoirs et obligations de parents. Et l’un de ces devoir qui n’est d’ailleurs en rien « une obligations », consiste à faire circuler le savoir. De le faire circuler d’un pôle + à un pôle – et non de changer la polarité d’origine.
Et c’est ce qu’un parent inattentif aux lois de l’esprit, peut réussir à produire s’il essaye de «se transmettre» (dans le sens de se déverser) au mental de son enfant. Un enfant qui n’a nul besoin de reproduire son père (ou sa mère) mais qui a un besoin urgent de se connaître lui-même.
Du moins, de se connaître tel qu’il serait si on lui laissait la chance d’être ! D’être lui-même et non pas cette pâle photocopie ratée de l’un quelconque de ses parents, voire des deux à la fois !

 

Notre subconscient raisonne par déduction et par association d’idées.

 

Notre subconscient raisonne par déduction et par association d’idées. Il perçoit immédiatement tout ce qui nous tient à cœur et aussi bien ce qui nous réjouit que ce qui nous terrorise. L’un de ses rôles pourrait s’identifier à celui d’un serviteur aussi docile qu’attentif à satisfaire la moindre de nos requêtes.
Toutefois, son principal « défaut » est qu’il est incapable de discernement.
C’est à la conscience objective (ou « de veille ») qu’il appartient de juger, de réfléchir, de mesurer, de peser et de prévoir. Le subconscient est incapable de mesurer les conséquences de ce que nous réclamons de lui et ce, plus ou moins consciemment.

 

Un allié précieux.

 

Notre subconscient fera toujours tout son possible pour nous faire plaisir, pour accéder à nos requêtes, mais il ne peut pas fonctionner à l’encontre des lois spirituelles. Ne pouvant transformer un enfant/ignorant en un adulte/connaissant (ni même d’ailleurs un « adulte/connaissant en un « enfant/ignorant »), il choisira l’option la plus logique : faire durer le plaisir !
A savoir, faire durer l’échange énergétique et psychologique, cette transmission de savoir. Et c’est cela qui tisse des liens parfois difficiles à gérer, plus tard et dans la vie relationnelle enfants/parents. En effet, arrivé à l’âge adulte, cette transmission d’énergie ininterrompue qui s’écoule toujours du « pôle parent » au « pôle enfant » peut devenir pesante pour ne pas dire mieux.

 

Ainsi, l’énergie va circuler sans cesse entre les deux pôles (adulte-enfant)sans jamais cesser et, plus fâcheusement encore, sans jamais parvenir à réaliser ce qui était préalablement visé comme but : instruire l’enfant ! Comprenez-vous bien ce que je suis en train de vous révéler ici ? Et, surtout, tout ce que cette révélation apparemment anodine implique ?
Bien sûr, l’adulte pourra se convaincre qu’il a bien remplit son rôle. En fait, il aura en effet essayé et l’enfant pourra alors apprendre à tricher et à faire semblant d’avoir était correctement éduqué.


Mais tout ceci sera aussi illusoire qu’inutile.
Vous doutez ? Alors observez les adultes qui composent actuellement notre société et dites-moi honnêtement si, au volant et sur les routes, par exemple, ils se conduisent VRAIMENT de la manière qui a leur a été enseignée !
Vous doutez moins, maintenant ?

 

Commencer par changer notre propre monde intérieur.

 

Voyons à présent non pas «la solution», puisque nous n’avons aucune reconnaissance officielle ou pouvoir de décision à notre disposition, mais une astuce.
Une astuce que vous pourrez d’ailleurs mettre directement à l’épreuve quand vous voudrez et si, bien sûr, vous avez des enfants de moins de 17 ans sous votre responsabilité. Car après dix-sept ans, les enfants se désintéressent du degré de véracité de ce que leur inculquent leurs parents et se terminent seuls, pour ainsi dire.

Cette astuce repose sur une loi spirituelle qui explique que : «La nature humaine fonctionne par mimétisme et ce, aussi longtemps que l’intellect, formé par la mémoire de ce qui est appris et retenu, ne vienne détourner l’attention mentale d’un individu des objets extérieurs pour la concentrer sur ses propres processus mentaux.»

Traduction : De la naissance jusqu’à ce que l’éducation perturbe le fonctionnement naturel de l’esprit de l’homme, l’attention est presque exclusivement orientée vers l’extérieur et les évènements qui s’y déroulent.

Une fois éduqué, un adulte aura son attention mentale détournée vers ses processus mentaux et ne saura plus vraiment distinguer «ce qui se passe au-dehors et dans l’actualité» de tout «ce qui se passe au-dedans et au sein de sa réalité personnelle.» Vous comprenez ?

 

Observez les jeunes enfants : on pourrait croire qu’il passent le plus clair de leur temps à découvrir le monde ! Pour eux, tout n’est qu’une excuse supplémentaire pour découvrir le monde et, surtout, pour jouer ! D’ailleurs, ce jeu ne leur sert à son tour que d’excuse pour découvrir comment ça marche, comme fonctionne ce monde extérieur si fascinant.

 

La nuit venue, les bambins insouciants tombent dans un profond sommeil durant lequel tout ce qui a été découvert et observé, durant la journée, sera passé en revue, classifié et précieusement archivé par la mémoire subconsciente.

Et c’est tout ce que l’enfant aura découvert et rencontré vraiment qui formera plus tard son monde réel, et non ce que des parents surtout soucieux de remplir correctement leur rôle et des éducateurs surtout soucieux de conserver le leur, lui auront inculqué de force, de la manière que l’on gave les oies d’élevage.

 

Quand l’art du Mime devient enfantin.

 

Le mot a été lâché quelques lignes plus haut : MIMÉTISME.
Nous sommes à peu près tous persuadés de connaître ce mot et d’en comprendre le sens général. Mais sommes-nous bien certains d’en connaître les diverses implications psychologiques ?

Une petite fille va tenter de copier sa mère, d’en reproduire les gestes et attitudes (Mudra, en sanskrit) et enfilera ses chaussures à talon, mettra ses robes et tentera de suivre le tracé de sa petite bouche avec le rouge à lèvres de maman. Le petit garçon, de son côté, adorera suivre son père dans l’atelier pour le voir travailler et, si possible, pour lui emprunter certains outils susceptibles de lui couper un doigt ou deux au passage.

 

Pour nous, c’est cela, le «Mimétisme» et uniquement cela. Quelques-uns penseront à faire allusion à cette mode à laquelle succombent un nombre effrayant de jeunes et qui consiste à se prostituer moralement pour devenir «une star» en une semaine et remplir tous les écrans de télévision.
Mais pour la plupart, le mimétisme, c’est ce qui consiste à copier ceux que nous aimons ou admirons, un point c’est tout.

Mais ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg ! C’est seulement «Le principe du centième singe» mais hélas, revu et corrigé puis enseigné par une scientifique, c’est à dire une personne programmée à ne voir et ne retenir que ce qui coïncide avec ce qui se trouve déjà dans sa tête ou qui n’en dérange pas trop l’admirable ordonnance.

Autant dire que les découvertes ne dépasseront pas notre besoin de réussir à tout étiqueter et de nous sentir ainsi plus rassurés.

 

Un enfant ne va pas se contenter de reproduire bêtement les gestes et attitudes (Mudra) des membres adultes de sa famille : il va surtout se mettre dans leur peau pour comprendre ce qu’ils ressentent, pourquoi et, surtout, s’il est légitime pour eux de suivre leurs traces. C’est cet aspect beaucoup moins connu de l’enfance qui nous intéresse ici.

 

Ne pas prendre les canards du Bon Dieu pour des enfants sauvages !

 

Bien que les enfants soient considérés comme étant sans vice, il ne faut pas non plus les prendre pour des tarés ! Par exemple, si vous leur interdisez de fumer, de boire de l’alcool ou bien encore d’employer des mots grossiers, il faudra alors leur expliquer pour quelles raisons vous pouvez vous-mêmes fumer, boire et jurer comme un véritable charretier !
Leur intention ne sera pas de «défier votre autorité», comme vous pourriez être tentés de le croire, ou encore de vous placer dans une situation psychologique inconfortable : ils n’ont pas d’intellect assez développé pour être déjà aussi cons !

 

Leur position est simple et sans détours : Pourquoi devraient-ils ne pas faire certaines choses considérées comme mauvaises ou indésirables alors que votre comportement à vous démontre que ces mêmes choses sont en vérité bonnes et désirables ?

A moins de leur expliquer que vous êtes totalement abruti et incapable de vous appliquer à vous-mêmes une hygiène de vie que vous tentez de faire admettre à vos enfants !

 

Des réponses-bateaux du genre : «Cherche pas à comprendre et obéis !» et «Parce que toi tu es petit et que moi je suis un adulte!» vous feront perdre définitivement toute crédibilité aux yeux de vos enfants. Bien sûr, ils ne l’intellectualiseront pas ainsi, mais réagiront désormais en fonction de cette  version de vous-mêmes que vous leur avez imposée.

Ils seront sans aucun doute déçus et chercherons, intuitivement, d’autres méthodes d’apprentissage, voire d’autres personnes à mimer. Sans doute que vous non plus ne réaliserez pas tout de suite ce qui vient de se passer. Ce n’est que bien plus tard que, à leur tour, ils vous manqueront également de respect mais à leur manière.

 

Nos actes instruisent bien mieux que de belles paroles.

 

Comprenez bien ceci : vos enfants se moquent comme de l’an quarante du pouvoir relatif autant qu’illusoire que les adultes prêtent aux mots prononcés ! Eux ne se fient qu’à l’évènementiel et ne sont capables de comprendre que par reproduction de faits extérieurs avérés.

En clair, ils doivent voir ce que vous leur dites ou, si vous préférez, en avoir la preuve formelle, extérieure et concrète. Intuitivement, ils compareront toujours ce que vous dites aux faits, à vos actes et donc, à tout ce qui se passe vraiment et sous leurs yeux.

 

Si vous leur enseignez une chose mais en faites une autre, ils retiendront uniquement vos actes et se désintéresseront de vos paroles. Les paroles et le sens qui doit leur être prêté, ne s’adresse qu’à un intellect correctement formé (ou plutôt déformé, mais bon )
Et les enfants n’ont pas ET NE DEVRAIENT JAMAIS AVOIR un intellect de formé, du moins pas avant la fin des sept premières années

Il n’est pas dans mes intentions de rentrer dans les détails à propos de cette dernière assertion car il nous faudrait alors évoquer des sujets assez complexes concernant le fonctionnement naturel de certaines glandes endocrines, dont l’activité décroît rapidement entre l’âge de cinq et de sept ans.

 

Réfléchir sur l’image projetée sur nos enfants.

 

Il est bien plus important de se souvenir, par exemple, que si les deux parents sont des personnes stressés en permanence, l’enfant le deviendra aussi. Sauf si son chemin de vie ou sa trajectoire spirituelle n’avaient pas prévu ce trait de caractère et qu’il puisse fortement contrarier ses buts.

Instruire un enfant d’une manière intensive ne sert à rien, du moins les sept première années. Vos enfants vous observent avec une acuité extraordinaire au vu de leur âge et agiront et réagiront toujours EN FONCTION de votre propre comportement, et non de ce que vous attendez d’eux.
Même si l’envie vous prend de les rouer de coups.
Toutefois, s’il leur est fait violence, ils feront mine d’obéir à vos paroles puis chercheront à vous mentir et même à vous manipuler, dès que leur âge ou leur développement mental le leur permettra.

 

Les enfants apprennent très vite à mentir car les parents mentent sans arrêt à leurs enfants, prétextant en cela qu’ils sont trop jeunes, trop fragiles, etc. En fait, les enfants sont souvent une bonne excuse pour permettre à leurs géniteurs de se trahir en toute quiétude et avec une raison valable aux yeux de tous. Mais même s’il est universellement partagé et admis, un mensonge ne se transforme pas pour autant en vérité !

Les enfants sont des machines à dire la vérité; c’est pour cela que, dans un magasin, ils vous mettent la honte en vous demandant à voix haute :

« Dis, maman, pourquoi elle est si grosse, la dame, là ? »
Ils font ce genre de chose car ils captent intuitivement que les adultes partagent souvent des secrets qui leur bouffe l’âme. Et vous savez à quel point les enfants peuvent se montrer curieux !

 

Et vous, qu’est-ce que vous en dites ?

 

Voilà un premier jet au sujet de l’éducation des enfants, selon les psychologue ésotéristes. Plutôt que de poursuivre sur le même rythme, je préfère vous inviter à participer à un échange convivial sous la forme de commentaires, ce qui sera sans doute bien plus enrichissant, pour vous et pour moi, que de nous borner moi à écrire et vous, à me lire.


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