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La Vitesse Mentale

 

Comme chacun le sait, nous vivons à une époque et dans un pays où il est largement conseillé d’être instruit, de connaître beaucoup de choses, d’être au courant de beaucoup de chose et de se maintenir volontairement et personnellement à niveau de cette sur-dose massive de connaissances intellectuelles.

 

 

 

 

L‘enseignement académique en est un exemple concret : la jeunesse actuelle est poussée à étudier le plus longtemps et le plus tard possible, ceci afin de justifier l’état d’esprit de ceux et celles qui sont à l’origine de cette course folle au savoir livresque qui ne laisse presque plus aucune place à l’individu (car il faut toujours « citer ses sources », n’est-ce pas, et donc, se laisser soi-même de côté.)

 

 

 

 

bac2Il est clair que les jeunes qui arrivent en fin d’études, après un solide « BAC + quelque chose » sont tout sauf armés pour commencer à vivre vraiment. Ils savent beaucoup de choses, certes, mais ignorent toujours « qui ils sont » , quels sont leurs désirs les plus légitimes et, surtout… Quel métiers ils veulent faire pour se plonger dans la vie active !

 

 

 

Arriver ainsi en fin d’étude sans même savoir quel métier on a vraiment envie de faire, relève presque de l’aberration mentale ! Certes, nos jeunes diplômés pourraient nous réciter par cœur tous les différents métiers qu’ils « pourraient » faire, mais cela aussi, il l’ont appris et aimeraient sans doute qu’on leur apprennent aussi quel métier ils doivent choisir en fin de compte !

 

 

 

 

Ainsi, nous voici face à des têtes bien pleines, certes, mais surtout à des jeunes hommes et des jeunes femmes qui ne savent pas s’en servir ! Cette déclaration n’est ni exagérée ni méchante et encore moins négative : c’est un fait avéré mais dont l’exposé peut en effet irriter les plus… Diplômés !

 

 

 

 

L‘expérience m’a démontré, s’il en était besoin, car la chose est largement connue, que ceux qui ont le plus étudié à l’école, sont également ceux qui ont le plus de mal à percuter avec l’enseignement spirituel véritable. Je ne parle certainement pas d’un certain « ésotérisme de Prisunic » que l’on trouve dans les livres ou sur Internet et qui pousse la jeunesse actuelle à se croire « demi-Elfe » et à lire couramment le Tolkien dans le texte ! Je parle de cet ésotérisme véritable que ne connaissent pas deux français spiritualistes sur dix (et non deux français sur dix, lisez bien !)

 

 

 

 

jeunesLà encore, il ne s’agit pas de critique gratuite mais d’un simple constat.
Lorsqu’on interroge discrètement un jeune homme ou une jeune femme dont l’âge se situe entre 17 et 24 ans et qu’on leur propose d’exprimer ce qu’ils ont appris (ou croient connaître) de l’ésotérisme ou de la spiritualité, on comprend vite que si on leur avait retiré les livres, la télé et les sites web « spécialisés » (sic), ils ne connaitraient absolument rien du sujet.

D’ailleurs, même avec ces artifices, ils ne connaissent toujours rien du vrai sujet, puisqu’ils ont encore appris tant et tant de choses, mais continuent à s’ignorer complètement eux-mêmes !

 

 

 

 

la jeunesse2Entendons-nous bien : je ne dresse pas ici le procès de la jeunesse, je donne simplement des indications précises qui permettront peut-être à quelques jeunes de freiner avant le déraillement. Leur locomotive intellectuelle adopte un rythme endiablé et elle s’apprête à prendre une courbe sans même ralentir, ce qui pourrait avoir des effets fâcheux à plus ou moins long terme (je parle pour la société qu’ils vont eux mêmes incarner dans quelques années et après le départ des « anciens. »)

Car bien que leur intellect soit en surchauffe, leur mental est désormais trop encombré pour réussir à se mouvoir avec vivacité. Trop encombré, également, pour être apte à recevoir à nouveau. A recevoir du nouveau….

 

 

 

 

Connaissez vous votre vitesse mentale ? C’est la rapidité avec laquelle votre esprit peut se mouvoir d’un sujet connu à un sujet qui ne l’est pas, d’une façon d’apprendre connue à une façon qui ne l’est pas. En général, plus on a de la peine à aborder de nouveaux sujets et à vivre de nouvelles expériences, à « se lancer« , comme on dit, moins la vitesse de votre mental est élevée.

Les ésotéristes ont la réputation d’avoir une vitesse mentale élevée… Cela serait toujours vrai si les ésotéristes, comme tout le monde, avaient eut la bonne idée d’évoluer, de « faire bouger » leur âme et de souffler sur la poussière qui recouvre certains de leurs grimoires antiques.

 

 

 

 

mental-surcharge3Les Psychologues ésotéristes expliquent que d’être un ésotériste ne met pas à l’abri de la « surcharge mentale » et que l’ont peut tout aussi bien s’accrocher à d’anciennes formulations spirituelles dépassées, qu’à une façon de vivre matérialiste dépassée elle aussi. Bref, vous comprendrez qu’il n’existe pas de « passe droit » et que pour conserver un esprit alerte, il faut le mener, de temps à autres, à une salle de musculation spirituelle.

Voici une définition, une sorte de Loi moderne du fonctionnement de l’esprit :

 

 

Plus on se libère des archétypes mentaux qui sévissent depuis des millénaires au sein de mental planétaire, plus notre mental individuel devient véloce.

 

 

 

De tels archétypes proposent, par exemple, une manière d’apprendre, de comprendre puis de concevoir les choses, qui demeure marmoréenne. Les archétypes mentaux ne concernent donc pas tant les choses apprises que la façon de les apprendre puis de s’en servir. Une des propositions de la psychologie ésotérique est de mettre l’accent sur une manière plus libre, plus dynamique et surtout plus aérée de penser et ce, grâce à des techniques simples et qui ont fait leurs preuves au court des siècles. Comme quoi, une connaissance peut durer depuis des millénaires et demeurer jeune et novatrice en même temps !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Mensonge et vérité

Qu’est-ce que la vérité ? Sans nous prendre pour Ponce Pilate et attendu que nous n’avons pas de Jésus en face de nous pour nous faire passer pour des ânes en ne répondant pas à une question hypocrite, nous allons être obligés de nous débrouiller seuls pour proposer quelques éléments de réponse. Si j’ai faim, si j’ai soif ou si je ressens une attirance sexuelle pour tel ou tel autre individu, je peux dès lors en déduire que JE RESSENS CES CHOSES en vérité. Il s’agit de vérité, cela dans la mesure où c’est vrai que je ressens vraiment ces choses là ! Jusque là, ça a l’air de coller et ce n’est pas trop compliqué à comprendre et pas trop difficile (ou douloureux) à admettre… C’est ensuite que cela se corse, comme on dit à Ajaccio.

 

 

 

faim2Si nous avons faim et que nous sommes au régime, par exemple, et que, pour parfaire le tout, nous sommes accompagné d’une personne du genre : « Tu sais que je t’aime et que je te dis ça pour ton bien ! » nous ne pourrons peut-être pas avouer la vérité cela, dans la mesure où le fait que nous soyons au régime (et que nous le sachions, n’est-ce pas) doublé du fait que nous sommes en présence d’une personne « qui nous aime et donc, bla, bla, bla » nous interdit d’exprimer franchement notre ressenti, car cela reviendrait à trahir nos bonnes résolutions et à enclencher « l’aide bienveillante » (comprendre incontournable) de la personne qui nous accompagne.

 

 

 

Du coup, l’actualité (« j’ai faim, au secours ! ») sera reléguée au second plan pour céder la place à une réalité jugée plus « raisonnable » (« Même pas vrai, que faim3j’ai faim, et toc ! ») Nous venons de mentir !

Si nous voyons une personne qui produit sur nous une très forte attirance sexuelle mais que nous sommes accompagné de notre conjoint, allons-nous lui exposer notre ressenti du genre : « Wouha ! T’as vu la meuf ? Comme elle est bonne et comme je me la ferais, même en équilibre sur le toit de l’immeuble ! » (je cite de mémoire.)
A l’évidence, si nous agissions toujours de la sorte, nous obtiendrions, comme meilleur résultat, de blesser la personne qui partage notre vie. Ici encore, nous allons faire mentir notre « actualité intérieure », c’est à dire ce que nous ressentons vraiment en nous.

 

 

 

 

Bon, soit, et après ? Nous sommes obligés, en société, de faire taire certains de nos ressentis, me rétorquerez-vous fièrement ?
Sans doute… Mais le problème n’est pas de définir s’il est bien ou mal d’agir de la sorte, c’est à dire de faire mentir l’actualité quand elle ne correspond pas à notre image idéale de ce qui devrait être. La véritable question est de savoir si nous réalisons les mécanismes que nous installons en nous, à notre insu, en agissant de la sorte !

 

 

 

 

 

enfant battu2A force de battre un enfant, des mécanismes de défense s’installent en lui et si une personne fait un mouvement brusque devant cet enfant, il va réagir en levant le bras pour se défendre des coups présumés. De même, à force de nous mentir « par convenance », nous convenons de nous mentir par réflexe et sans même chercher à en vérifier l’intérêt à long terme. Que disait le postulat ?
« La psychologie ésotérique (celle dont traite ce Blog, en particulier) se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu ! »

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Va voir dehors si tu y es !

Que se passe-t-il lorsque les scientifiques et tout ce «personnel autorisé» bardé de diplômes en tous genres, décident de s’occuper de spiritualité et du fonctionnement de l’âme ? Voici un extrait, parmi les plus innocents, d’ailleurs (j’ai lu bien pire, croyez-moi) et je vous demande de noter l’allusion à des «déclencheurs», c’est-à-dire à «ce qui se passe au-dehors et qui vient réveiller ce qui existe déjà au-dedans», puis comparez une bonne fois pour toute la psychologie académique avec la psychologie ésotérique, et comprenez enfin pourquoi il faut tant d’années (et de fric gaspillé) à la première pour avoir d’éventuels effets.

 

Citation:
Reprogrammer son cerveau ?
On parle beaucoup aujourd’hui de reprogrammer son cerveau.Jill Ammon-Wexler, docteur en psychologie et spécialiste du cerveau, est une coach de réputation internationale. Parmi les exercices qu’elle propose, en voici un aux effets particulièrement remarquables :

Si vous voulez opérer des changements profonds dans votre vie, il est nécessaire de vous dégager de votre ancienne identité, de tous ces « déclencheurs » qui vous font automatiquement retomber dans vos anciens schémas.

Or, c’est votre environnement qui provoque les réactions inconscientes les plus puissantes. Regardez l’endroit où vous vivez et demandez-vous objectivement quel genre de personne habite là.

Faites la même chose pour votre lieu de travail : Quel genre de personne travaille dans ce lieu ?

Puis, faites la liste des six personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps, et demandez-vous quel genre de personne s’associerait avec celles de votre liste.

Observez maintenant si vos réponses s’accordent avec la personne que vous souhaitez devenir. Si ce n’est pas le cas, quel environnement lui conviendrait et quel changement vous pourriez accomplir pour vous en rapprocher.
Vous n’allez sûrement pas changer de maison ou de travail en claquant des doigts, mais il y a certainement une petite chose par laquelle vous pouvez commencer maintenant.

 

Source : http://www.phosphenisme.com/newslettre/newslettre_07_12_15.html

 

 

Pour ceux et celles qui n’auraient pas bien compris le gag, pas spécialement évident, j’en conviens, on peut développer un peu ensemble, si vous le désirez et ce, par le biais des commentaires mis à votre disposition sur ce « Vivre Livres ! »

 

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Beauté d’âme, Beauté de Soi

Comme vous le savez peut-être déjà, l’ésotérisme classique et la psychologie ésotérique n’énoncent pas toujours les mêmes règles et ne partent pas toujours des mêmes postulats. L’une des différences les plus marquantes et « viriles« , dirons-nous, et la différence de postulat au sujet de l’âme et du Soi Divin en rapport avec le relationnel. L’ésotérisme classique part de la prémisse que « Tout le monde est divin » à la base et que de ce fait, chacun possède la même Beauté Divine intérieure. Ce qui n’est pas faux, loin de là !

 

 

 

Mais du coup, chacun mérite le respect, l’amour et doit être considéré comme une partie insécable de nous-mêmes et traité de ce fait comme s’il était un vase précieux serti de diamants… Et c’est là que le bas blesse…. Car en vérité, il est parfois difficile -pour ne pas dire mieux- de traiter avec respect et amour un « frère » qui se comporte comme un véritable cochon et nous traite, pour sa part, comme si nous étions une merde ! Mais dès lors, où est la vérité ? Sommes-nous bien tous divins ? Réponse : oui ! Sommes-nous tous égaux ? Réponse : ouvrez les yeux avant de poser des questions stupides !

 

 

 

 

 

esprit4Voici ce que propose la psychologie ésotérique, toujours soucieuse d’aider les gens à bien vivre leur recherche spirituelle sans fantasmer sur des comportements idéalisés et donc inhumains. Il est un fait que nous sommes tous divins, cela pour la simple raison que Tout est fait d’esprit et que L’esprit est Dieu. Du coup, puisque nous sommes nous aussi fait d’esprit, notre essence ou nature intrinsèque est divine. Nous sommes donc bien tous divins, du moins, en ce sens. Voilà une cause entendu, MAIS…. Voici l’extrait d’une sentence de la psy éso qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Elle est très ancienne mais je l’ai traduite en termes modernes pour votre plaisir, tout en essayant d’en conserver le Souffle et donc l’esprit et la Force tels qu’à l’origine :

 » (…) Et bien que toutes choses soient faites d’esprit, cet esprit n’est pas toujours éclairé sur sa propre nature (…) Ainsi cette forme consciente est-elle faite d’un esprit qui se souvient être Dieu, tandis que telle autre forme, semblable en apparence et tout aussi consciente d’elle-même, n’a aucune souvenance de son appartenance d’origine, de sa Nature et donc, de sa Splendeur…. »

 

 

 

Voilà qui devrait vous inspirer quelques saines réflexions. Pour la psychologie ésotérique (ou psy éso), attendu que c’est l’âme qui se manifeste toujours avant le Soi, tandis que l’homme est incarné sur Terre, il est plus prudent de considérer l’âme plutôt que ce Dieu qui se cache derrière, souvent à de nombreux pas en retrait (c’est de l’humour de psy éso, ça, oui.) Partant, le fait que nous soyons tous divins importe moins que le fait que la plupart d’entre nous n’en sont pas encore conscients et… N’en tiennent pas nécessairement compte dans leurs relations à autrui ! Avant de prétendre « voir Dieu en chacun« , encore faut-il avoir le courage et la volonté de savoir rencontrer l’homme dans lequel se cache Dieu…

 

 

 

 

la PaixEssayons à présent d’expliquer un peu plus certaines choses qu’enseignent les psychologues ésotéristes et qu’il n’est pas habituel d’entendre ou même de lire, du moins en France. Prenons le cas archi simple d’une conférence sur la paix qui aurait lieu dans votre ville. Voici ma question :

 » Qui va aller écouter cette conférence sur la paix, ceux qui œuvrent déjà pour cette même paix -ou tentent de le faire- ou bien ceux qui ne songent qu’à la guerre et à ses présumés avantages ? « 

Je ne vais pas vous faire l’affront de vous donner la réponse, n’est-ce pas ? Voici une seconde question :

 » Qui sera ému en entendant des paroles d’amour et les conseils concernant l’utilité de pardonner à ses frères et de les aimer tels qu’ils sont, ceux qui ont le cœur qui s’émeut de la misère des autres ou bien ceux qui n’ont d’attention que pour eux-mêmes ? « 

Je suis certain que les plus vifs d’esprit commencent à comprendre où je désire en arriver !

 

 

 

 

la Paix2Depuis des millénaires, des sages prêchent la paix et l’amour à des oreilles qui sont déjà remplies de paix et d’amour et qui en recherchent plus encore. Et ces oreilles sont réincarnées (si j’ose dire) et à présent, constatant le manque d’amour et de paix sur Terre, elles ont encore plus soif de telles Paroles qui ont le pouvoir de rassurer leur cœur tremblant de peur face à la méchanceté de ces « frères » qu’ils tentent toujours aussi maladroitement d’aimer et d’excuser.

 

 

 

 

Celui ou celle qui réussira à faire asseoir dans une salle de conférence sur la paix et l’amour de son prochain, tous ceux qui bafouent les règles les plus élémentaires d’humanisme, celui-là sera plus grand et plus fort que le Maître Jésus ! Lui a essayé de prêcher pour des oreilles qui ne désiraient pas entendre… Lui a essayé de toucher les cœurs qui ne désiraient pas aimer… On connait les résultats. Qui fera mieux que lui ?

Tous se contenteront de répéter ses paroles et, si possible, de les faire retentir dans des amphithéâtre où ne sont rassemblés que ceux qui ne demandent qu’à être encore plus convaincus qu’ils ne le sont déjà. Cela se nomme « de la lâcheté spirituelle » et ce n’est pas moi qui ai lancé cette expression couillue mais un très grand Être jadis.

 

 

 

se remettre en questionAutre chose… Vous remarquerez que c’est toujours les êtres qui ont déjà bien avancé dans leur recherche spirituelle qui se remettent sans cesse en question et se trouvent des défauts là où d’autres auraient besoin d’en inventer pour arriver au même résultat (lol) Comme par exemple ce jeune homme qui décrète qu’il est aussi peureux qu’une fille face à la misère morale d’autrui, alors qu’en réalité, c’est cette misère morale qui est responsable de son incapacité (toute naturelle et légitime) de s’adapter à un monde pour lequel il n’est absolument pas préparé (et pour lequel il n’a pas à l’être, d’ailleurs.)

 

 

 

montrer du doigtLa prochaine fois que vous serez surpris qu’une personne que vous aimez et respectez vous traite brusquement comme une merde, dites-vous en inspirant un bon coup :  » C’est vrai que je ne suis pas préparé à cela, car je ne suis préparé qu’à ce qui est Divin. C’est donc au divin en moi à se démerder avec ça et à ma place tandis que moi je m’occupe d’assumer mon humanité ! « 

Seuls les gens sains consultent les psy et les toubibs : les autres, tous ceux qui sont vraiment des malades mentaux voire des pourris, considèrent aller très bien, merci ! C’est cet état de fait que je désigne du doigt et condamne.

La responsabilité véritable des nouveaux initiés est là : ils doivent apprendre à cesser de se croire plus bas que les autres alors que ces mêmes autres les haïssent en secret tant ils se sentent inférieurs et humiliés par le comportement (involontairement) orgueilleux de leurs ainés.

 

 

 

Seriez-vous étonnés si je vous apprenais que certains disciples de Maîtres très avancés et même certains Maîtres du passé  » sont revenus sous d’autres traits  » (autres extensions du même Soi) afin d’apprendre à cesser de se perfectionner maladivement et à se réjouir du niveau remarquable déjà atteint ? S’ils y parviennent, ils feront cesser une vieille rancune datant de l’après Atlantide et que je vais essayer de vous résumer en termes modernes et aérés…

Chaque fois qu’une âme très peu éclairée fait un pas en avant dans la Lumière, les êtres déjà éclairés en font vingt et les premiers perdent de vue les second, qui se sentent trahis, humiliés et laissés pour compte. Un peu comme s’ils se disaient :  » Je suis sûr qu’il fait cela pour m’abaisser, pour me prouver que quoique je fasse, je n’arriverai jamais à sa cheville ! «  (ou un truc du genre.)

 

 

 

Essayons de bien nous comprendre, s’il vous plaît ! Je ne dis pas que les plus en avance doivent arrêter d’être lumineux et sages, je dis seulement qu’un peu d’humour, une dose d’intuition et hop ! Ces paroles écrites, qui ne sont pas du « moi« , seront comprises et appliquées ! Ce comportement est une marque de simplicité et de Bonté Naturelle. Puissent les plus éclairés cesser de s’inventer des poux dans la tête et laisser les âmes qui n’ont jamais rien foutu de leurs vies commencer un peu à bosser pour les forces de la Lumière et…. à leur place !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La part du jeu

Nous savons que depuis des millénaires, nous avons d’un côté « les gentils » et de l’autre, « les méchants. » C’est du moins ainsi que l’entendent de nombreuses personnes, réputées gentilles. En somme, nous avons les forces de la lumière qui luttent contre les forces des ténèbres. (Prout !) Bien entendu, dans chacun des deux camps, le vilain, c’est l’autre, n’est-ce pas ! Si on se base sur l’observation de certains qui se prétendent impartiaux (ben tiens !), la paix ne pourra régner sur la Terre tant que les méchants demeureront cons en plus d’être méchants. OK, mais est-ce bien la faute des « méchants » si rien n’évolue depuis des millénaires ? Et si c’était la faute des « gentils« , en fait ? Ça vous la couperait, hein ?

 

 

 

 

corps astral3C‘est pourtant ce qu’enseigne la psychologie ésotérique, du moins aux oreilles les moins frileuses… Selon cette antique science du « bien vivre sa recherche spirituelle », ce serait les êtres qui se targuent d’être lumineux qui seraient responsables du fait que rien n’évolue parmi les « vilains pas beaux méchants de partout. » Car s’il existe deux camps possibles (bon/méchants), le seul fait de se cramponner à l’une quelconque de ces deux appartenances, oblige la partie adverse à se contenter du camps restant. Le simple fait de se décréter « gentil » engendre le pôle opposé complémentaire, les vilains pas beaux !

 

 

 

 

Autrement dit, le seul fait de vouloir être « bon » d’une vie à l’autre, a obligé certaines âmes humaines (d’un même Soi Naturel s’entend) à se cantonner au rôle peu enviable de « méchants. » Ceci n’est guère charitable, ne croyez-vous pas ? Il est dit « Aimez vos ennemis » (si, si, c’est dit comme ça, juré craché !)
Mais comment réussir à aimer cet ennemi si on déteste déjà le rôle qu’il joue, cela au point de se faire tuer plutôt que de devoir s’investir de son rôle et de sa place, pourtant seule manière de « pardonner » vraiment, la vision que nous avions de lui ?

 

 

 

gendarmes et voleursAux gendarmes et aux voleurs, quel camps choisissiez-vous, étant gamins ?
Les mystiques, les sages, les ésotéristes, les occultistes et autres « iques » ou « istes » sont de très mauvais joueurs ! Leur rôle leur plaît tellement qu’il préfèrent se contenter d’aimer leurs ennemis mais…. De loin ! Pas question de prendre leur place et de leur donner celle du gentil gendarmes et voleurs2lumineux jusqu’à l’anus ! Alors voici ce que préconisent les psychologues ésotéristes, et permettez-moi de vous présenter les faits sans détours et en termes modernes, voire un brin teintés de trivialité :

 

 

« Âmes prétendument lumineuses, arrêtez de vous la péter ! Puisque l’ennemi en face de vous est un frère, offrez-lui la seule chose qui déchirerait votre cœur à la seule idée de lui offrir : votre place ! Si on vous frappe, frappez aussi ! Valez-vous plus que votre frère ? Continuerez-vous à chercher sans cesse à l’humilier et à l’écraser de votre prétendue supériorité spirituelle ? Si on se comporte envers vous comme un cochon, osez enfin grogner avec les porcs, car si vous ne le faites pas, vous ne valez pas mieux que des cochons vous-mêmes. Et s’il vous faut endossez le vêtement usé de votre ennemi, faites-le avec bonne grâce, car c’est pour vous la seule façon de lui prouver que vous le respectez vraiment. »

 

 

 

anges3Pour bien comprendre ce sujet d’une rare subtilité et ne verser dans aucun excès, il faut se souvenir qu’à la base, nous sommes « des anges déguisés en humains » (Nota : cette assertion n’a pas à être juste, elle sert juste à résumer le propos, c’est tout) Si nous donnons la prépondérance à notre partie divine ou essentielle, nous trahissons notre vœux de devenir humains et de jouer pleinement le Jeu de la Conscience, ceci en assumant cette partie librement consentie.

 

 

 

aimer le MondeSi nous donnons la prépondérance à notre humanité, cela au point d’en oublier « Qui nous sommes vraiment », nous pouvons nous transformer en l’un de ces monstrueux animaux de foire et trahir ainsi notre partie divine qui existera néanmoins mais en arrière plan (pas pour nous.) L’idée n’est ni de se la jouer Grand Maître initié jusqu’au slip, ni de se comporter comme un porc juste pour ne pas vexer par notre lumière les plus cochons d’entre nous !

L’idée est de bien comprendre ce qui se passe là, sur Terre, maintenant, dans notre vie et sous notre nez !

Et il se passe que si le cochon peut nous instruire en se comportant tel un immonde porc, alors notre refus de l’aimer et de l’accepter « en l’état » (par exemple) consiste en notre part du marché des relations humano-animiques (si le terme vous plaît, je vous le vend !)

 

 

 

 

karmaPlus simplement encore, on va dire que vous avez vous-mêmes le devoir fraternel d’être le karma de celui qui joue au chieur de première sous l’excuse d’être votre propre karma ! Si vous faites mine de l’aimer tel qu’il est, de le pardonner, de voir en lui seulement le frère, etc (et une petite gâterie, aussi, non ?) que faites vous en vérité ? Eh bien ! Je vais vous le dire, moi, ce que vous faites :

 

« Vous devenez coupable de guerre et de lâcheté spirituelle à chaque fois que vous ne jouez pas le rôle que la vie vous a dévolu et que vous préférez la solution de facilité et d’hypocrisie en confrontant une prétendue lumière de Prisunic à une véritable action négative et destructrice. »

Il est temps, pour les spiritualistes modernes, de laisser tomber non pas seulement leur ego, qui lui est à sa place et joue déjà parfaitement son rôle, mais leur Moi-Idéalisé, ce « moi » de procuration inventé pour la circonstance et supposé être capable de leur faire oublier qu’ils ne sont, sommes toutes, que de simples êtres humains, comme tous les autres, à la seule différence qu’ils le vivent encore plus mal que les autres !

 

 

 

 

indignationL‘idée n’est pas de « rendre le mal pour le mal« , mais vous devez au moins jouer votre rôle d’être humain digne de ce nom. Si vous êtes indigné, dites-le ! Si vous trouvez que les actes d’autrui sont à gerber, gerbez-leur donc sur la braguette, ça leur apprendra à choisir un comportement un brin plus harmonieux !

(Nota : leur vomir dans le corsage si ce sont des femmes, est aussi autorisé par Dieu si vous êtes capables de vous l’autoriser.) Bref, vous l’avez compris, jouer le jeu équivaut à réagir « tel que vous » et non plus « tel que cette version idéalisée de vous-mêmes. » Vous ne deviendrez pas meilleur en trichant, vous serez simplement l’ombre de ce que vous auriez pu être, si vous aviez seulement été, véritablement.

 

 

 

Serge Baccino

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