Archives par mot-clé : le relationnel

Derrière Eros et le sexe

 

chakra N°2-2Les psychologues ésotéristes savent que le sexe (et tout ce qui s’y rattache) est comme un thermomètre de notre propre degré de divinité. Comme le savent ceux qui suivaient les différents topics du forum Psukelogos, qui existait depuis 2006 (et qui n’est plus en ligne, désormais) le second chakra en montant (Swaddhisthana, en sanskrit et «Centre Sacré» en Français) est non seulement le siège de l’échange énergétique qui gère notre sexualité, mais aussi le siège de notre «Potentiel à Être.»

 

Swaddhisthana signifie d’ailleurs «le Siège du Soi.»chakra N°2 C’est à partir de ce Centre Spirituel que notre Soi, « Tout ce que nous sommes en simultané » trouve la force pour s’exprimer, bien que son « siège » véritable ne soit pas vraiment dans la région du nombril, mais dans celle du cœur physique.

 

 

 

 

shantiInutile de dire que notre santé spirituelle (Shanti, en sanskrit) dépend en grande mesure de l’emploi que nous faisons de nos énergies sexuelles. Bien sûr, beaucoup de choses ont été dites et surtout écrites, par des «orientalistes» qui auraient mieux fait d’écrire les mémoires de leurs propres familles terrestres, plutôt que de se lancer dans la traduction littéraire d’écrits antiques dont la profondeur et le sens réel nécessitent bien plus que la maîtrise intellectuelle d’une langue.

 

 

 

 

Maîtriser intellectuellement une langue telle que le sanskrit n’est pas suffisant pour en traduire l’Essence véritable, c’est-à-dire l’esprit (voir à ce propos, mon article sur le mot « karma »)

Il n’est pas utile de se priver de sexualité pour devenir «plus spirituel.» La preuve, les curés de la religion catholique boudent le sexe, ce qui ne les empêche pas d’être aussi limités et faillibles que n’importe quel être humain qui use de la sexualité comme si sa vie en dépendait !

 

 

 

free hugsEn toutes choses, c’est l’excès qui est pénalisant et non l’emploi raisonnable. Certains ont appris, compris et accepté l’importance du toucher, du contact direct et intime avec autrui… Les fameux « free Hugs » qui nous feront rire et nous attendrir encore longtemps ! Que se passe-t-il lorsque vous prenez une autre personne dans vos bras pour lui faire un câlin ? Il se passe que les énergies dégagées par le second chakra (juste sous le nombril) peuvent alors circuler librement de vous aux autres et des autres à vous. Ces énergies ne peuvent pas trop monter en fréquence, cela sous peine de perdre leur pouvoir vital et leur capacité à réveiller la mémoire cellulaire.

 

 

 

chakraPour mémoire (lol), cette mémoire cellulaire ou karmique, c’est-à-dire nos pensées récurrentes et aliénantes (limitatives) qui proviennent de l’âme, se trouve dans les deux derniers éthers (lumineux et réflecteur) du corps vital, et l’énergie qui sous-tend cette mémoire karmique est régulée par le second Chakra en montant. Cela dit, si la régulation s’effectue au niveau de Centre sous le nombril, le « stockage », quant à lui, s’effectue au niveau du « corps Causal » (ou Mental supérieur), c’est à dire là où les anciens mystiques plaçaient la amande-Mfameuse « Amande Mystique. »

Un simple contact charnel peut donc permettre de libérer ces « mémoires karmiques » et de transmettre aux autres des informations concernant leur rôle exact nous concernant, tandis que leur propre mémoire cellulaire nous informe de notre rôle dans leur propre vie.

Ce Chakra est donc aussi celui des « synchronicités » (interactions avec autrui dans une vie donnée.)

 

 

 

La sexualité, partant de ce principe et à la lumière de ces informations que je vous livre avec un grand plaisir, devient infiniment plus spirituelle que de prime abord ! En effet, il n’est alors plus question de se borner à « donner et à prendre du plaisir », mais de répondre à une volonté divine d’échange d’informations, avec tout le pouvoir qui les sous-tend. Car n’en doutez pas : se souvenir de «qui on est» ne suffit pas, encore faut-il trouver LA FORCE de redevenir «Tel qu’aux premiers jours du monde.» (Expression qui signifie en fait « Tel que vous seriez si vous n’aviez pas été programmé dès le départ de votre vie terrestre dans la chair.)

 

 

 

relationsEt cette force – qui est stockée dans le second Chakra – est libérée par les autres dès que nous acceptons de «faire corps» avec tous les merveilleux messages d’amour qu’ils conservent, pour tous, dans leurs propres cellules.  En clair, nous sommes invités voire obligés de nous lancer dans le relationnel, car Dieu a pensé qu’il ne serait pas bon, pour l’homme, de réussir à «se construire tout seul» (si vous me suivez bien…) Voici de quoi initialiser d’agréables et très inspirantes méditations, ne croyez-vous pas ?

Des questions ? Lancez-vous, je ne mords pas (du moins, pas après manger !)

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Beauté d’âme, Beauté de Soi

Comme vous le savez peut-être déjà, l’ésotérisme classique et la psychologie ésotérique n’énoncent pas toujours les mêmes règles et ne partent pas toujours des mêmes postulats. L’une des différences les plus marquantes et « viriles« , dirons-nous, et la différence de postulat au sujet de l’âme et du Soi Divin en rapport avec le relationnel. L’ésotérisme classique part de la prémisse que « Tout le monde est divin » à la base et que de ce fait, chacun possède la même Beauté Divine intérieure. Ce qui n’est pas faux, loin de là !

 

 

 

Mais du coup, chacun mérite le respect, l’amour et doit être considéré comme une partie insécable de nous-mêmes et traité de ce fait comme s’il était un vase précieux serti de diamants… Et c’est là que le bas blesse…. Car en vérité, il est parfois difficile -pour ne pas dire mieux- de traiter avec respect et amour un « frère » qui se comporte comme un véritable cochon et nous traite, pour sa part, comme si nous étions une merde ! Mais dès lors, où est la vérité ? Sommes-nous bien tous divins ? Réponse : oui ! Sommes-nous tous égaux ? Réponse : ouvrez les yeux avant de poser des questions stupides !

 

 

 

 

 

esprit4Voici ce que propose la psychologie ésotérique, toujours soucieuse d’aider les gens à bien vivre leur recherche spirituelle sans fantasmer sur des comportements idéalisés et donc inhumains. Il est un fait que nous sommes tous divins, cela pour la simple raison que Tout est fait d’esprit et que L’esprit est Dieu. Du coup, puisque nous sommes nous aussi fait d’esprit, notre essence ou nature intrinsèque est divine. Nous sommes donc bien tous divins, du moins, en ce sens. Voilà une cause entendu, MAIS…. Voici l’extrait d’une sentence de la psy éso qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. Elle est très ancienne mais je l’ai traduite en termes modernes pour votre plaisir, tout en essayant d’en conserver le Souffle et donc l’esprit et la Force tels qu’à l’origine :

 » (…) Et bien que toutes choses soient faites d’esprit, cet esprit n’est pas toujours éclairé sur sa propre nature (…) Ainsi cette forme consciente est-elle faite d’un esprit qui se souvient être Dieu, tandis que telle autre forme, semblable en apparence et tout aussi consciente d’elle-même, n’a aucune souvenance de son appartenance d’origine, de sa Nature et donc, de sa Splendeur…. »

 

 

 

Voilà qui devrait vous inspirer quelques saines réflexions. Pour la psychologie ésotérique (ou psy éso), attendu que c’est l’âme qui se manifeste toujours avant le Soi, tandis que l’homme est incarné sur Terre, il est plus prudent de considérer l’âme plutôt que ce Dieu qui se cache derrière, souvent à de nombreux pas en retrait (c’est de l’humour de psy éso, ça, oui.) Partant, le fait que nous soyons tous divins importe moins que le fait que la plupart d’entre nous n’en sont pas encore conscients et… N’en tiennent pas nécessairement compte dans leurs relations à autrui ! Avant de prétendre « voir Dieu en chacun« , encore faut-il avoir le courage et la volonté de savoir rencontrer l’homme dans lequel se cache Dieu…

 

 

 

 

la PaixEssayons à présent d’expliquer un peu plus certaines choses qu’enseignent les psychologues ésotéristes et qu’il n’est pas habituel d’entendre ou même de lire, du moins en France. Prenons le cas archi simple d’une conférence sur la paix qui aurait lieu dans votre ville. Voici ma question :

 » Qui va aller écouter cette conférence sur la paix, ceux qui œuvrent déjà pour cette même paix -ou tentent de le faire- ou bien ceux qui ne songent qu’à la guerre et à ses présumés avantages ? « 

Je ne vais pas vous faire l’affront de vous donner la réponse, n’est-ce pas ? Voici une seconde question :

 » Qui sera ému en entendant des paroles d’amour et les conseils concernant l’utilité de pardonner à ses frères et de les aimer tels qu’ils sont, ceux qui ont le cœur qui s’émeut de la misère des autres ou bien ceux qui n’ont d’attention que pour eux-mêmes ? « 

Je suis certain que les plus vifs d’esprit commencent à comprendre où je désire en arriver !

 

 

 

 

la Paix2Depuis des millénaires, des sages prêchent la paix et l’amour à des oreilles qui sont déjà remplies de paix et d’amour et qui en recherchent plus encore. Et ces oreilles sont réincarnées (si j’ose dire) et à présent, constatant le manque d’amour et de paix sur Terre, elles ont encore plus soif de telles Paroles qui ont le pouvoir de rassurer leur cœur tremblant de peur face à la méchanceté de ces « frères » qu’ils tentent toujours aussi maladroitement d’aimer et d’excuser.

 

 

 

 

Celui ou celle qui réussira à faire asseoir dans une salle de conférence sur la paix et l’amour de son prochain, tous ceux qui bafouent les règles les plus élémentaires d’humanisme, celui-là sera plus grand et plus fort que le Maître Jésus ! Lui a essayé de prêcher pour des oreilles qui ne désiraient pas entendre… Lui a essayé de toucher les cœurs qui ne désiraient pas aimer… On connait les résultats. Qui fera mieux que lui ?

Tous se contenteront de répéter ses paroles et, si possible, de les faire retentir dans des amphithéâtre où ne sont rassemblés que ceux qui ne demandent qu’à être encore plus convaincus qu’ils ne le sont déjà. Cela se nomme « de la lâcheté spirituelle » et ce n’est pas moi qui ai lancé cette expression couillue mais un très grand Être jadis.

 

 

 

se remettre en questionAutre chose… Vous remarquerez que c’est toujours les êtres qui ont déjà bien avancé dans leur recherche spirituelle qui se remettent sans cesse en question et se trouvent des défauts là où d’autres auraient besoin d’en inventer pour arriver au même résultat (lol) Comme par exemple ce jeune homme qui décrète qu’il est aussi peureux qu’une fille face à la misère morale d’autrui, alors qu’en réalité, c’est cette misère morale qui est responsable de son incapacité (toute naturelle et légitime) de s’adapter à un monde pour lequel il n’est absolument pas préparé (et pour lequel il n’a pas à l’être, d’ailleurs.)

 

 

 

montrer du doigtLa prochaine fois que vous serez surpris qu’une personne que vous aimez et respectez vous traite brusquement comme une merde, dites-vous en inspirant un bon coup :  » C’est vrai que je ne suis pas préparé à cela, car je ne suis préparé qu’à ce qui est Divin. C’est donc au divin en moi à se démerder avec ça et à ma place tandis que moi je m’occupe d’assumer mon humanité ! « 

Seuls les gens sains consultent les psy et les toubibs : les autres, tous ceux qui sont vraiment des malades mentaux voire des pourris, considèrent aller très bien, merci ! C’est cet état de fait que je désigne du doigt et condamne.

La responsabilité véritable des nouveaux initiés est là : ils doivent apprendre à cesser de se croire plus bas que les autres alors que ces mêmes autres les haïssent en secret tant ils se sentent inférieurs et humiliés par le comportement (involontairement) orgueilleux de leurs ainés.

 

 

 

Seriez-vous étonnés si je vous apprenais que certains disciples de Maîtres très avancés et même certains Maîtres du passé  » sont revenus sous d’autres traits  » (autres extensions du même Soi) afin d’apprendre à cesser de se perfectionner maladivement et à se réjouir du niveau remarquable déjà atteint ? S’ils y parviennent, ils feront cesser une vieille rancune datant de l’après Atlantide et que je vais essayer de vous résumer en termes modernes et aérés…

Chaque fois qu’une âme très peu éclairée fait un pas en avant dans la Lumière, les êtres déjà éclairés en font vingt et les premiers perdent de vue les second, qui se sentent trahis, humiliés et laissés pour compte. Un peu comme s’ils se disaient :  » Je suis sûr qu’il fait cela pour m’abaisser, pour me prouver que quoique je fasse, je n’arriverai jamais à sa cheville ! «  (ou un truc du genre.)

 

 

 

Essayons de bien nous comprendre, s’il vous plaît ! Je ne dis pas que les plus en avance doivent arrêter d’être lumineux et sages, je dis seulement qu’un peu d’humour, une dose d’intuition et hop ! Ces paroles écrites, qui ne sont pas du « moi« , seront comprises et appliquées ! Ce comportement est une marque de simplicité et de Bonté Naturelle. Puissent les plus éclairés cesser de s’inventer des poux dans la tête et laisser les âmes qui n’ont jamais rien foutu de leurs vies commencer un peu à bosser pour les forces de la Lumière et…. à leur place !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les trois racines

Comme vous le savez, on parle de Trinité ou de tri-unité à propos du Divin. Autrement dit, le Divin possède trois Aspects, qui sont trois sortes d’énergies formant l’Esprit Vivant et Conscient ou « Le Tout. »
Le premier Aspect, nous le nommerons le Père pour simplifier et pour conserver un ésotérisme Européen, pour ne pas dire Chrétien (rien à voir avec la religion Catholique, soit dit en passant.)
Le second Aspect est Le Fils.
Le troisième est Le Saint-Esprit.

 

Le Père représente le pouvoir divin (Adi Shakti, en sanskrit.)
Le Fils représente la Conscience. Le Saint-Esprit est ce qui donne naissance à toutes les forme, c’est « la Matéria Prima » ou la Mère du Monde. Par exemple, ce que l’on connaît sous le nom de Kundalini, en sanskrit (la force-serpent) est en réalité de l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, avec laquelle nous naissons, et qui demeure lovée au bas de notre colonne et dans l’os du sacrum, notre vie durant.

Chacun de ces trois Aspects d’une Seule et même Chose (Dieu-le-Tout) possède des «racines», c’est à dire qu’il s’abreuve, en énergie dans l’une des trois directions cosmiques du Manifesté (la 4eme direction étant l’intérieur et faisant partie du Potentiel non impliqué dans la création cosmique.)
L’Aspect Père (Masculin, positif et pénétrant) a ses racines dans le sens vertical (le ciel), c’est à dire qu’il existe dans les hautes fréquences cosmiques.

 

 

 

ange du milieuL’Aspect Fils a ses racines dans le sens horizontal (le monde manifesté, le relationnel, les êtres) c’est à dire qu’il trouve sa force dans l’expression et dans l’expansion, de l’intérieur vers l’extérieur, du centre vers la périphérie, etc.
Enfin, l’Aspect Mère (Féminin, négatif, maturant ou nourricier) trouve ses racines dans les basses fréquences, dans le sol, vers le bas, etc.
C’est le potentiel à être, à faire, c’est aussi le « Noir », ce qui n’est pas encore connu, expérimenté, accepté, intégré, etc.

 

 

 

L’aspect Mère est le plus important, durant la vie incarnée, car c’est dans le cœur même de la Planète que se trouve LA FORCE de manifester le Christ en nous.Seule la Mère peut nourrir ses enfants (Symbolisme des petits jésus dans les bras des vierges Marie) et c’est en Elle (son Aura divine) que nous avons la Vie, le Mouvement et… La Force d’Être !

 

 

 

GaneshLe pouvoir vivant de la Mère monte du sol, passe par les Chakra des pieds, des genoux, de l’aine (deux polarités aussi) puis entre par le Chakra de Base, s’élève en direction du cœur, Réveille au passage « le Fils Unique de Dieu » (l’Atome Germe du cœur) et l’élève jusqu’aux pieds du Trône de  » Celui qui est assis, sur le Trône, le visage caché.  » Dès lors, le Saint-Esprit Universel descend et inonde les cellules du corps de chair, et l’Ascension peut alors commencer !

Sans cette descente d’énergie préalable, aucune forme d’Ascension véritable n’est envisageable. Et pour que cette énergie Divine puisse descendre, il faut, au préalable, que l’énergie résiduelle du Saint-Esprit, en nous, se soit élevée.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

L’induction mentale

L’induction mentale

 

 

Le sujet de l’induction mentale est connu depuis des millénaires par les ésotéristes qui ont eu le courage de suivre la voie psychologique, nommée parfois « le troisième niveau » et qui, de tout temps, a été réservée, non pas à une élite (comme le prétendent les artichauts) mais bien aux plus courageux d’entre les véritables chercheurs de Lumière.
C’est d’ailleurs grâce à ce phénomène naturel d’induction mentale que les Maîtres du passé purent transmettre une grande partie de leur force et de leur savoir à leurs disciples les plus zélés.

Certains savent que les Maîtres de jadis avaient souvent une suite formée par une quantité réduite de  Chéla (en Sanskrit) ou d’élèves qui les suivaient régulièrement. En effet, vivre avec le Maître permettait alors de bénéficier en grande partie de son énergie et de son exemple vivant, bien plus efficace que toutes les belles paroles de sagesse du monde. L’induction mentale est soit positive, soit négative dans ses effets et ce, quelle que soit l’intention de départ. Cela dit, il paraît évident que le fait de fréquenter des saints ou des criminels endurcis, pourra donner des résultats sensiblement différents ! Si l’induction positive (bénéficier de l’apport énergétique et de l’exemple vivant positifs d’un tiers) est assez facile à comprendre, l’aspect négatif de ce même phénomène est beaucoup moins connu, ou, vais-je dire, moins reconnu et donc accepté.

 

 

Ces mots qui piquent et qui agacent.

 

Qui n’a pas subi l’influence négative d’un tiers ne serait-ce qu’une fois ? Qui n’a pas été influencé, plus jeune et ne serait-ce qu’une fois, par les « meneurs » d’une bande de gamins ? Nous avons tous, peu ou prou, subit l’influence négative de l’induction mentale.A fréquenter des cons…. On devient comme eux, oui ! L’exemple le plus frappant d’induction mentale négative est ce que l’on nomme l’hystérie collective.  Par exemple, les actes de barbarie perpétrés durant des matchs de foot, entre supporters, ou ces personnes piétinées par la foule en cas d’incendie, etc. Ce bref résumé pour nous amener à ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, à savoir cette forme d’induction mentale très particulière, subie mais rarement intellectualisée, qui se produit par le biais de notre participation à un salon d’échange (Chat) ou à un forum, par exemple.

 

 

L’espace ne compte pas.

 

Il ne faut pas croire que du fait de l’éloignement physique, nous sommes tous bien à l’abri derrière notre petit écran ! Que nenni ! Et le fait de nous cacher courageusement derrière les traits impersonnel d’un avatar digne de nos années de lycée n’y change absolument rien, bien au contraire !
Même les scientifiques, dont l’ouverture d’esprit n’est plus à démontrer (sic), commencent à soupçonner la présence de particules en rapport avec l’activité mentale et qui  » voyageraient  » à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière. Je veux parler ici des scientifiques « ordinaires », et non de ces nouveau génies que sont les physiciens quantiques.

 

 

Des particules d’énergie qui voyageraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière ? C’est du moins leur version frileuse et lancée pour tester les réactions du public. Bref, personne n’ose encore parler de télépathie ou même d’aura universelle (la somme de toutes les auras individuelles) mais bon, hein, il ne faut pas non plus bousculer les vieillards de l’Académie des sciences alors qu’ils se proposent de disputer une course en fauteuil roulant.

 

Une efficacité qui fait peur.

 

Donc, cette fameuse induction mentale va permettre, du fait même de son manque cruel de notoriété, de remplir son office avec une précision quasi chirurgicale et à l’insu de l’intellect qui, comme chacun l’ignore (lol) demeure sous la tutelle de l’ego, ceci aussi longtemps que la personne ne bénéficie pas d’un mental dit « illuminé » (comprendre déprogrammé et auto-éclairé.)

Dans nos cours privés et sur le forum de suivi personnalisé, il est fait usage de ce phénomène naturel d’induction mentale, afin d’aider nos membres inscrits à ces mêmes études privées, d’y voir un peu plus clair en eux-mêmes. Du moins, quand ils n’oublient pas leurs bonnes résolutions, certes, puisque c’est eux-mêmes qui, en devenant étudiants, font la demande tacite d’être guidés, instruits et conseillés durant un certains temps du moins.

 

C’est à ce titre que, dans le passé, nous avons laissé librement s’exprimer de gros boulets, ceci afin d’induire un effet mental approprié dans l’esprit de nos membres. Ce qui, au passage, a permis à quelques-uns, qui n’avaient de cesse de se mentir tout en feignant une recherche spirituelle  » authentique  » (sans commentaires), de faire des choix qui s’imposent.

 

 

Quand le mal fait du mal au mal en nous.

 

D’aucuns se sont donc demandé pourquoi je laissais des personnages inquiétants demeurer sur le forum des cours, tandis que d’autres étaient virés sans crier gare et sans fanfare alors qu’ils paraissaient plutôt inoffensifs, bien qu’étant gros boulets également. En fait, certains présentent des formes de compulsions que j’oserais qualifier d’efficaces et d’utiles à l’économie de la vie, tandis que d’autres n’invoquent pas les mêmes schémas et ne servent donc pas autant la communauté. En effet, pour qu’un être se débarrasse d’une schéma mental qui conditionne son vécu, il doit pouvoir en prendre conscience et ce, d’une manière ou d’une autre. Le mieux est encore que cela se passe lorsqu’il est entouré de gens compétents et compréhensifs, capables de le guider voire d’orienter ses réactions et de lui permettre ainsi de réaliser la nature exacte du problème avant de s’en débarrasser.

 

Ceux qui trouveraient cruel ce genre de technique psychologique, n’ont qu’à se demander de quel droit une personne viendrait semer le trouble dans une communauté de gens qui désirent la paix. Réponse évidente : Du droit qu’elle s’octroie elle-même ! De ce même droit que s’offrent généreusement les dirigeants de notre forum privé.

 

 

Fuir le problème revient à fuir aussi sa solution.

 

Par ailleurs, il n’est pas nécessairement utile ou même intelligent de vouloir fuir un problème ou de chercher à s’en débarrasser sans prendre la peine de voir si ce même problème ne contient pas quelque précieuse indication à notre sujet. Pourquoi certains ont ce pouvoir de nous faire réagir ou même bondir comme si nous étions montés sur ressort ? Où se trouve le pouvoir de réaction, chez les autres ou en nous-mêmes et existant à notre insu ? Tout ceci demande réflexion. La liberté est toujours à double sens, n’en déplaise à ceux qui, agissant pour le Mal, ne supportent pas que le Bien leur fasse… Du mal (j’adore cette phrase) Vous désirez vous libérer vraiment de toute votre compulsion ?

Oui ? Juré craché ? (non, pas par terre sur le tapis, c’est dégueulasse !)
Alors surtout, ne partez pas ! Je veux dire, ne quittez pas l’état d’esprit à partir duquel vous pourrez comprendre la nature exacte de vos problèmes et donc, comprendre du même coup ce qu’il convient de faire pour y mettre un terme définitif.

 

 

Être attentif à Soi.

 

 

La prochaine fois que vous sentirez un malaise en présence d’un tiers ou lorsque les paroles d’une personne que vous connaissez bien vous blesseront, ayez le réflexe salvateur de ne pas réagir depuis l’extérieur ! Essayez, au contraire, d’aller voir en vous-mêmes (ésotérikos, en Grec) ce qui se passe et qu’elle est l’origine réelle de ce malaise, de cette vexation.
Les autres, au-dehors, ne sont au mieux que des révélateurs, un moyen comme un autre (mais très efficace !) de ne plus laisser ce qui vous bouffe de l’intérieur, œuvrer à son travail de sape en toute impunité. Une impunité qui découle simplement de l’inconscience de la cause de vos problèmes.

Si vous conservez à l’esprit que puisque c’est vous qui réagissez à ce que vous sentez en vous-mêmes, le problème se trouve donc en vous, et non dans les paroles ou dans les actes des autres, à l’extérieur, vous verrez que, très rapidement, quelqu’un va faire naître en vous agacement, jalousie, colère, etc..

Sachez que si vous n’aviez plus rien à « révéler » (ou à rendre conscient) en vous, l’extérieur et les autres n’auraient plus aucun pouvoir de vous faire ressentir des choses jugées par vous négatives. Jugées trop rapidement par vous négatives !

 

Non pas qu’il soit spécialement agréable d’être publiquement humilié ou de réaliser que les autres nous prennent pour un con depuis des lustres et à notre insu ! Disons plutôt que ce n’est là que la partie apparente de l’iceberg. L’essentiel du problème psychologique demeure encore sous des couches et des couches d’inconscience.

 

 

La peur de la mise à nue de l’ego.

 

 

Vous connaissez bien ce pouvoir démoniaque que vous prêtez hélas aux autres et qui consiste à faire naître, en vous, agacement, jalousie, colère, etc. Nous sommes rendus à une époque où tout ce que nous tentions désespérément de cacher aux autres depuis des années, semble vouloir être crier au grand jour ou « sur les toits », comme il est dit dans l’un des versets de la Bible.

Et cette peur terrible que les autres vous découvrent brusquement sous un jour qui ne serait pas complètement à votre avantage, correspond à l’activité du Moi-Idéalisé. Un autre sujet traité et débattu comme il se doit dans les cours privés et sur le forum qui leur est associé, mais sur lesquel nous pourrons disserter et à votre demande si vous ignorez l’essentiel de ce sujet.

 

A noter que l’extrême candeur et l’orgueil le plus abominable, font tous deux parties intégrantes des schémas mentaux les plus usuels de notre humanité. Il n’existe pas de bon ou de mauvais état d’esprit, car presque tous sont conditionnés par une foule de dogmes, de croyances, de peurs et de doutes sur soi. Il serait pour le moins inutile de rechercher la présence de celles et ceux qui vous paraissent incarner la Déesse ou le Dieu des Boulets !

Vous seriez surpris de tout ce que peut également déclencher, en vous,  une personne apparemment « saine d’esprit » si d’aventure vous commettiez l’outrecuidance de déranger son petit confort mental ou de ne pas être en accord total avec ses idéaux !

 

 

Ce qu’il faut retenir de tout cela.

 

 

Pour résumer mon propos, je dirais qu’il est utile, pour notre évolution, de ne pas chercher à fuir le relationnel, même si ce dernier s’avère parfois pénible et producteur de souffrances psychologiques. La souffrance provient de notre résistance à l’effort. A cette pression du pouvoir de la vérité sur notre âme. Tout, en nous, pousse vers plus de conscience et d’intelligence : si nous résistons à la vie, cela en tentant d’éluder notre processus de réforme psychologique (s’améliorer, se libérer l’esprit), nous allons nécessairement souffrir. Tout comme nous souffrons si nous refusons de manger et de boire.

 

Les ésotéristes oublient un peu trop souvent que le relationnel est la base de toute évolution véritable. Plus de 90% du travail d’une individualité, sur les Plans de conscience supérieurs (l’Au-delà, l’invisible, etc.), consiste en du relationnel. Sur Terre, il nous est possible d’éluder une partie de ce relationnel, de fuir certaines obligations, dirons-nous afin de simplifier. Mais hors du corps de chair et sur d’autres plans d’existence, cela est impossible.

Dès lors, autant nous habituer et accepter de bonne grâce d’être ainsi régulièrement « testés » par la vie et par l’intermédiaire des autres. Ces tests sont là pour nous aider à RENDRE CONSCIENT tout ce que nous ignorons encore à notre propre sujet.

 

L’induction mentale, que d’autres préfèreront appeler « interrelation » ou encore « interaction humaine », consiste en le principal outil spirituel assez puissant pour nous permettre d’évoluer, d’un point de vue spirituel. Et pour évoluer, nous devons absolument rendre conscient l‘ensemble de notre inconscience. Et c’est là un travail titanesque et de longue haleine.

Nous ne serons donc jamais assez pour nous entraider. Et pour nous entraider, il suffit de demeurer nous-mêmes, spontanés, sans chercher à « faire » une chose qui se fait bien mieux lorsque nous la « subissons » au lieu de la produire ou de chercher à la gérer afin de s’épargner un peu de souffrance et donc, de prise de conscience.

 

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis à votre disposition.

 

Serge Baccino