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L’induction mentale

L’induction mentale

 

 

Le sujet de l’induction mentale est connu depuis des millénaires par les ésotéristes qui ont eu le courage de suivre la voie psychologique, nommée parfois « le troisième niveau » et qui, de tout temps, a été réservée, non pas à une élite (comme le prétendent les artichauts) mais bien aux plus courageux d’entre les véritables chercheurs de Lumière.
C’est d’ailleurs grâce à ce phénomène naturel d’induction mentale que les Maîtres du passé purent transmettre une grande partie de leur force et de leur savoir à leurs disciples les plus zélés.

Certains savent que les Maîtres de jadis avaient souvent une suite formée par une quantité réduite de  Chéla (en Sanskrit) ou d’élèves qui les suivaient régulièrement. En effet, vivre avec le Maître permettait alors de bénéficier en grande partie de son énergie et de son exemple vivant, bien plus efficace que toutes les belles paroles de sagesse du monde. L’induction mentale est soit positive, soit négative dans ses effets et ce, quelle que soit l’intention de départ. Cela dit, il paraît évident que le fait de fréquenter des saints ou des criminels endurcis, pourra donner des résultats sensiblement différents ! Si l’induction positive (bénéficier de l’apport énergétique et de l’exemple vivant positifs d’un tiers) est assez facile à comprendre, l’aspect négatif de ce même phénomène est beaucoup moins connu, ou, vais-je dire, moins reconnu et donc accepté.

 

 

Ces mots qui piquent et qui agacent.

 

Qui n’a pas subi l’influence négative d’un tiers ne serait-ce qu’une fois ? Qui n’a pas été influencé, plus jeune et ne serait-ce qu’une fois, par les « meneurs » d’une bande de gamins ? Nous avons tous, peu ou prou, subit l’influence négative de l’induction mentale.A fréquenter des cons…. On devient comme eux, oui ! L’exemple le plus frappant d’induction mentale négative est ce que l’on nomme l’hystérie collective.  Par exemple, les actes de barbarie perpétrés durant des matchs de foot, entre supporters, ou ces personnes piétinées par la foule en cas d’incendie, etc. Ce bref résumé pour nous amener à ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, à savoir cette forme d’induction mentale très particulière, subie mais rarement intellectualisée, qui se produit par le biais de notre participation à un salon d’échange (Chat) ou à un forum, par exemple.

 

 

L’espace ne compte pas.

 

Il ne faut pas croire que du fait de l’éloignement physique, nous sommes tous bien à l’abri derrière notre petit écran ! Que nenni ! Et le fait de nous cacher courageusement derrière les traits impersonnel d’un avatar digne de nos années de lycée n’y change absolument rien, bien au contraire !
Même les scientifiques, dont l’ouverture d’esprit n’est plus à démontrer (sic), commencent à soupçonner la présence de particules en rapport avec l’activité mentale et qui  » voyageraient  » à une vitesse bien supérieure à celle de la lumière. Je veux parler ici des scientifiques « ordinaires », et non de ces nouveau génies que sont les physiciens quantiques.

 

 

Des particules d’énergie qui voyageraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière ? C’est du moins leur version frileuse et lancée pour tester les réactions du public. Bref, personne n’ose encore parler de télépathie ou même d’aura universelle (la somme de toutes les auras individuelles) mais bon, hein, il ne faut pas non plus bousculer les vieillards de l’Académie des sciences alors qu’ils se proposent de disputer une course en fauteuil roulant.

 

Une efficacité qui fait peur.

 

Donc, cette fameuse induction mentale va permettre, du fait même de son manque cruel de notoriété, de remplir son office avec une précision quasi chirurgicale et à l’insu de l’intellect qui, comme chacun l’ignore (lol) demeure sous la tutelle de l’ego, ceci aussi longtemps que la personne ne bénéficie pas d’un mental dit « illuminé » (comprendre déprogrammé et auto-éclairé.)

Dans nos cours privés et sur le forum de suivi personnalisé, il est fait usage de ce phénomène naturel d’induction mentale, afin d’aider nos membres inscrits à ces mêmes études privées, d’y voir un peu plus clair en eux-mêmes. Du moins, quand ils n’oublient pas leurs bonnes résolutions, certes, puisque c’est eux-mêmes qui, en devenant étudiants, font la demande tacite d’être guidés, instruits et conseillés durant un certains temps du moins.

 

C’est à ce titre que, dans le passé, nous avons laissé librement s’exprimer de gros boulets, ceci afin d’induire un effet mental approprié dans l’esprit de nos membres. Ce qui, au passage, a permis à quelques-uns, qui n’avaient de cesse de se mentir tout en feignant une recherche spirituelle  » authentique  » (sans commentaires), de faire des choix qui s’imposent.

 

 

Quand le mal fait du mal au mal en nous.

 

D’aucuns se sont donc demandé pourquoi je laissais des personnages inquiétants demeurer sur le forum des cours, tandis que d’autres étaient virés sans crier gare et sans fanfare alors qu’ils paraissaient plutôt inoffensifs, bien qu’étant gros boulets également. En fait, certains présentent des formes de compulsions que j’oserais qualifier d’efficaces et d’utiles à l’économie de la vie, tandis que d’autres n’invoquent pas les mêmes schémas et ne servent donc pas autant la communauté. En effet, pour qu’un être se débarrasse d’une schéma mental qui conditionne son vécu, il doit pouvoir en prendre conscience et ce, d’une manière ou d’une autre. Le mieux est encore que cela se passe lorsqu’il est entouré de gens compétents et compréhensifs, capables de le guider voire d’orienter ses réactions et de lui permettre ainsi de réaliser la nature exacte du problème avant de s’en débarrasser.

 

Ceux qui trouveraient cruel ce genre de technique psychologique, n’ont qu’à se demander de quel droit une personne viendrait semer le trouble dans une communauté de gens qui désirent la paix. Réponse évidente : Du droit qu’elle s’octroie elle-même ! De ce même droit que s’offrent généreusement les dirigeants de notre forum privé.

 

 

Fuir le problème revient à fuir aussi sa solution.

 

Par ailleurs, il n’est pas nécessairement utile ou même intelligent de vouloir fuir un problème ou de chercher à s’en débarrasser sans prendre la peine de voir si ce même problème ne contient pas quelque précieuse indication à notre sujet. Pourquoi certains ont ce pouvoir de nous faire réagir ou même bondir comme si nous étions montés sur ressort ? Où se trouve le pouvoir de réaction, chez les autres ou en nous-mêmes et existant à notre insu ? Tout ceci demande réflexion. La liberté est toujours à double sens, n’en déplaise à ceux qui, agissant pour le Mal, ne supportent pas que le Bien leur fasse… Du mal (j’adore cette phrase) Vous désirez vous libérer vraiment de toute votre compulsion ?

Oui ? Juré craché ? (non, pas par terre sur le tapis, c’est dégueulasse !)
Alors surtout, ne partez pas ! Je veux dire, ne quittez pas l’état d’esprit à partir duquel vous pourrez comprendre la nature exacte de vos problèmes et donc, comprendre du même coup ce qu’il convient de faire pour y mettre un terme définitif.

 

 

Être attentif à Soi.

 

 

La prochaine fois que vous sentirez un malaise en présence d’un tiers ou lorsque les paroles d’une personne que vous connaissez bien vous blesseront, ayez le réflexe salvateur de ne pas réagir depuis l’extérieur ! Essayez, au contraire, d’aller voir en vous-mêmes (ésotérikos, en Grec) ce qui se passe et qu’elle est l’origine réelle de ce malaise, de cette vexation.
Les autres, au-dehors, ne sont au mieux que des révélateurs, un moyen comme un autre (mais très efficace !) de ne plus laisser ce qui vous bouffe de l’intérieur, œuvrer à son travail de sape en toute impunité. Une impunité qui découle simplement de l’inconscience de la cause de vos problèmes.

Si vous conservez à l’esprit que puisque c’est vous qui réagissez à ce que vous sentez en vous-mêmes, le problème se trouve donc en vous, et non dans les paroles ou dans les actes des autres, à l’extérieur, vous verrez que, très rapidement, quelqu’un va faire naître en vous agacement, jalousie, colère, etc..

Sachez que si vous n’aviez plus rien à « révéler » (ou à rendre conscient) en vous, l’extérieur et les autres n’auraient plus aucun pouvoir de vous faire ressentir des choses jugées par vous négatives. Jugées trop rapidement par vous négatives !

 

Non pas qu’il soit spécialement agréable d’être publiquement humilié ou de réaliser que les autres nous prennent pour un con depuis des lustres et à notre insu ! Disons plutôt que ce n’est là que la partie apparente de l’iceberg. L’essentiel du problème psychologique demeure encore sous des couches et des couches d’inconscience.

 

 

La peur de la mise à nue de l’ego.

 

 

Vous connaissez bien ce pouvoir démoniaque que vous prêtez hélas aux autres et qui consiste à faire naître, en vous, agacement, jalousie, colère, etc. Nous sommes rendus à une époque où tout ce que nous tentions désespérément de cacher aux autres depuis des années, semble vouloir être crier au grand jour ou « sur les toits », comme il est dit dans l’un des versets de la Bible.

Et cette peur terrible que les autres vous découvrent brusquement sous un jour qui ne serait pas complètement à votre avantage, correspond à l’activité du Moi-Idéalisé. Un autre sujet traité et débattu comme il se doit dans les cours privés et sur le forum qui leur est associé, mais sur lesquel nous pourrons disserter et à votre demande si vous ignorez l’essentiel de ce sujet.

 

A noter que l’extrême candeur et l’orgueil le plus abominable, font tous deux parties intégrantes des schémas mentaux les plus usuels de notre humanité. Il n’existe pas de bon ou de mauvais état d’esprit, car presque tous sont conditionnés par une foule de dogmes, de croyances, de peurs et de doutes sur soi. Il serait pour le moins inutile de rechercher la présence de celles et ceux qui vous paraissent incarner la Déesse ou le Dieu des Boulets !

Vous seriez surpris de tout ce que peut également déclencher, en vous,  une personne apparemment « saine d’esprit » si d’aventure vous commettiez l’outrecuidance de déranger son petit confort mental ou de ne pas être en accord total avec ses idéaux !

 

 

Ce qu’il faut retenir de tout cela.

 

 

Pour résumer mon propos, je dirais qu’il est utile, pour notre évolution, de ne pas chercher à fuir le relationnel, même si ce dernier s’avère parfois pénible et producteur de souffrances psychologiques. La souffrance provient de notre résistance à l’effort. A cette pression du pouvoir de la vérité sur notre âme. Tout, en nous, pousse vers plus de conscience et d’intelligence : si nous résistons à la vie, cela en tentant d’éluder notre processus de réforme psychologique (s’améliorer, se libérer l’esprit), nous allons nécessairement souffrir. Tout comme nous souffrons si nous refusons de manger et de boire.

 

Les ésotéristes oublient un peu trop souvent que le relationnel est la base de toute évolution véritable. Plus de 90% du travail d’une individualité, sur les Plans de conscience supérieurs (l’Au-delà, l’invisible, etc.), consiste en du relationnel. Sur Terre, il nous est possible d’éluder une partie de ce relationnel, de fuir certaines obligations, dirons-nous afin de simplifier. Mais hors du corps de chair et sur d’autres plans d’existence, cela est impossible.

Dès lors, autant nous habituer et accepter de bonne grâce d’être ainsi régulièrement « testés » par la vie et par l’intermédiaire des autres. Ces tests sont là pour nous aider à RENDRE CONSCIENT tout ce que nous ignorons encore à notre propre sujet.

 

L’induction mentale, que d’autres préfèreront appeler « interrelation » ou encore « interaction humaine », consiste en le principal outil spirituel assez puissant pour nous permettre d’évoluer, d’un point de vue spirituel. Et pour évoluer, nous devons absolument rendre conscient l‘ensemble de notre inconscience. Et c’est là un travail titanesque et de longue haleine.

Nous ne serons donc jamais assez pour nous entraider. Et pour nous entraider, il suffit de demeurer nous-mêmes, spontanés, sans chercher à « faire » une chose qui se fait bien mieux lorsque nous la « subissons » au lieu de la produire ou de chercher à la gérer afin de s’épargner un peu de souffrance et donc, de prise de conscience.

 

Si vous avez des questions, des commentaires, je suis à votre disposition.

 

Serge Baccino

 

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 1

AcroplisFidèle à son besoin de tout mesurer, quantifier et mettre en boîte pour se donner le sentiment de comprendre, de connaître et de contrôler, l’être humain adore jouir de bases historiques ou linéaires solides. Du moins selon lui. Il veut savoir quoi, quand, comment, pourquoi et il n’a de cesse que lorsqu’il connaît par cœur sa propre généalogie.
Il en va de même pour les spiritualistes qui manifestent très tôt ce besoin typiquement académique, cherchant à tout prix à assoir sur des bases aussi vérifiables que « scientifiques » des sujets qui ne concernent en fait que l’Esprit.
L’Esprit n’a nul besoin de quantifier. Il ignore l’espace, le temps et ne connaît que la conscience du « là, tout de suite » (Hic et Nunc.) Ainsi, je suis toujours étonné de rencontrer une personne se prétendant spirituelle ou ésotériste et qui me demande sans broncher à quelles sources précises et anciennes je me réfère pour me permettre d’instruire comme je le fais…
Assurément, le fait de prétendre enseigner une connaissance vieille de plusieurs milliers d’années est bien plus rassurant que de présenter un savoir original que quelqu’un vient juste de « capter » et ce, directement du Cosmos !

 

 

Ce n’est pas que les spiritualistes ne croient pas en ces méthodes d’apprentissage, mais disons qu’ils préfèrent vérifier qu’on leur présente bien du « vieux et du bien fermenté » plutôt que du nouveau et de l’Original. Cela dit, quel âge pourrions-nous donner à une connaissance que l’on « capte » maintenant mais qui a été formulée la toute première fois « jadis » ?
Est-elle ancienne ou nouvelle ?

 

 

Depuis quand était-elle là, disponible et à portée de cœur ?
Est-ce que le très vieux mais qui est encore inconnu ou qui n’a jamais été capté, pourrait passer pour du révolutionnaire ou du novateur ?

 

 

Est-ce qu’un enseignement relativement récent mais que tout le monde connaît et commence un peu à oublier, pourrait être considéré comme vieillot ou plus d’actualité ?
Ces questions ne sont pas aussi innocentes qu’elles le paraissent, croyez-moi !
Imaginez qu’un généreux Mécène vous ait ouvert un compte bancaire à votre insu, il y a vingt ans, et sur lequel il aurait placé des millions !…

 

 

Depuis, êtes-vous pauvre ou êtes vous riche ? Lorsque vous apprenez que vous êtes riche, depuis combien de temps l’êtes-vous vraiment ? Et étiez-vous pauvre, tandis que vous ignoriez ce coquet compte bancaire à votre nom ?

 

 

Bien que cela puisse quelque peu heurter notre intellect, sachez que la Sagesse Hermétique ou l’Ontologie (étude de l’être) n’a… Aucun âge ! Elle n’est ni ancienne ni nouvelle mais toujours présente, actuelle et surtout disponible.
D’ailleurs, elle sera nouvelle pour vous quand vous l’étudierez et elle semblera ancienne pour d’autres, qui s’imaginent la connaître déjà.

Le problème, c’est qu’on ne « connaît » pas les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit : on devient ces Lois et ces Principes car ils sont aussi vivants que vous et moi !

Je sais que certains se diront : « Est-il si difficile de dire, par exemple, que l’Hermétisme à trois ou quatre mille ans ? »
Non, ce n’est pas difficile, c’est seulement inexact ! Ou si vous préférez, c’est inexact, d’un point de vue technique et, bien sur, d’un point de vue absolu (dans l’Actualité de ce sujet.) Il y a quatre mille ans, les sages de cette époque connaissaient ce que pouvaient connaître les sages. Les sages de cette époque.

 

 

De fait, il y a quatre mille ans, le vrai hermétisme n’existait pas pour les hommes, même les plus instruits ou intuitifs du moment. Leur connaissance se mêlait parfois étroitement à leurs acquits antérieurs, voire à de vulgaires superstitions. Mais même pour eux, le Savoir était là, disponible « maintenant » et existait hors du temps et de l’espace.

 

 

En fait, si nous nous montrions aujourd’hui incapables d’appréhender toute la subtilité des Lois étudiées plus loin, dans cet Atelier, nous pourrions en déduire que l’hermétisme n’a encore jamais existé ! (Comprendre : N’a jamais été rendu totalement manifeste, sur Terre.) Et il n’existerait pas parce que le (très) peu que nous pourrions en comprendre dénaturerait complètement le véritable enseignement.

La véritable Connaissance ne se mesure donc pas en terme de quantité ou de durée (âge) mais en terme de… Prise de conscience !
On est ou on n’est pas conscient des Lois et des Principes du fonctionnement de l’esprit car c’est la seule façon de Connaître vraiment. Si vous devenez conscient des Lois du fonctionnement de l’esprit, alors vous devenez ces mêmes Lois et faites « Un » avec elles.

C’est un peu comme l’amour qui est un sentiment et qui, de ce fait, ne s’étudie pas, ne s’apprend pas mais se vit et s’expérimente directement et en toute conscience. La Sagesse est sans âge, elle a toujours existé et existera toujours. Elle relève de « Ici et Maintenant. » Et si cette sagesse est sans âge, alors il n’existe pas de connaissances qui puissent être « vieilles de 4 000 ans »

:hehe:

La Connaissance est toujours là, présente, disponible, toujours nouvelle et pourtant si familière ! Elle est presque aussi mystérieuse que l’esprit lui-même qui, en essence et par nature, est inconnaissable.

 

 

 

Les Psychologues Esotéristes entretiennent une profonde affection pour l’Hermétisme car à une époque (linéaire, elle), elle fut la seule base de connaissance réelle et solide sur cette Planète. En ces temps reculés, tous les initiés ou presque étaient des hermétistes, bien que peu d’entre eux vécurent en Grèce, pays inévitablement relié à Hermès qui fut, selon la légende, le fondateur de l’Hermétisme (ce qui est en partie inexact car ceux qui eurent successivement ce Grade initiatique ne firent que codifier une partie de sa méthodologie.)

 

 

 

D’où cet engouement même si, désormais, il existe des manières plus adaptés à nos mentalités Occidentales pour expliquer… L’inexplicable !
De nombreux hermétistes perdirent la vie ou virent leur carrière sociale ruinée afin que perdure ce qu’ils nommaient alors « l’Enseignement Sacré. »
Non pas que la Connaissance puisse se perdre ou disparaître vraiment, mais plutôt parce que les hommes et les femmes de Volonté de Bien qui servaient de « véhicule » à la Sagesse, pouvaient, eux, disparaître pour ne plus revenir.
Eux n’étaient pas immortels ou complètement insensibles à la souffrance et ressentaient le poids du temps qui passe, peser sur leurs frêles épaules.

 

 

 

Ce qui pouvait se perdre, c’était les lèvres disposées à Prononcer la parole et de puissants esprits capables d’expliquer et d’adapter ce Savoir Grandiose à une époque, un lieu, un peuple, etc…
Si tous les profs d’histoire venaient à mourir, dans notre pays, ce ne serait pas l’histoire de France, qui disparaîtrait, mais ceux et celles possédant cette petite flamme de la connaissance et du désir de la transmettre qui viendraient à manquer. Sans les lèvres pour énoncer les paroles de sagesse, cette dernière devient muette.

 

 

 

La Connaissance, la Vraie, est si proche de nous que nous pourrions la respirer ! Mais l’homme ne sait pas encore respirer seul. Et encore moins par « la Couronne des Élus« , comme disait un Maître du passé. Et sans toutes ces Belles Âmes passionnées et désireuses de Répandre, toute chance de rencontrer la Connaissance disparait devant la face des hommes.

 

 

 

Voilà pourquoi celui qui Désire apprendre et comprendre est dit « Œuvrer pour la Gloire de l’Humanité. » Je terminerai cet avant-propos à mon étude de l’Hermétisme, par ces quelques mots magiques tirés du Kybalion.
La première fois que je les ai lu, tout jeune, j’ai pleuré à chaudes larmes pendant une heure… Je me sentais littéralement accablé.
Certains de mes Grands Amis, à mes côtés mais invisibles aux yeux de la chair, venaient de m’autoriser à ressentir un bref instant le poids démesuré qui avait été le leur, dans le passé.
Le poids écrasant de ce Manteau de l’Initié et j’ai failli succomber en ressentant l’Amour incommensurable de ces Êtres qui illuminaient mes jours de leur Présence Magnifique… Voici cette phrase de toute beauté :

 

 

 

« Ô ne laissez pas la flamme s’éteindre ! Elle est chérie d’âge en âge dans sa caverne obscure ; dans ses temples sacrés, elle est chérie. Elle est nourrie par les purs ministres de l’amour ; ne laissez pas la flamme s’éteindre ! »

 

 

 

Bien à vous,

 

Serge Baccino

Note : Ce Dossier sur l’Hermétisme s’appuie essentiellement sur cette Œuvre Magistrale qu’est « Le Kybalion » (Éditions Perthuis)

 

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