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Les Missions… de fuite !

A une époque, lorsque j’ai commencé mes études d’ésotérisme (1976), il était de mise de se dire « missionné. » Autrement dit, la plupart des hommes et des femmes qui s’orientaient vers la spiritualité en général, se sentaient investis d’une quelconque « Mission. » Si possible la plus lumineuse qui soit et, bien entendu, orientée surtout en direction des autres !

 

 

 

pompiersQui n’a pas rêvé d’avoir une telle mission incluant les autres, mais à une échelle planétaire ? Qui n’a pas soupiré ou frémis en voyant une émission télévisée sur Médecin sans-frontière ou sur le sacerdoce de Sœur Térésa ou de l’abbé Pierre ? Déjà, tout jeune encore, quel enfant ne ressent pas une vive émotion à la vue d’un camion de pompier qui se dirige, toutes sirènes aux vents, en direction d’un incendie ? Qui n’a pas envié ces beaux visages de pompiers, graves et conscients de leurs responsabilité, sinon de l’enjeu ? N’est-ce pas un véritable bonheur, somme toute, que de se sentir important et d’avoir une conscience aiguisé de sa véritable place, ici bas ?

 

 

 

capriceAh ! La joie immense d’une Mission ! Dieu ! Envois-moi vite une mission de niveau planétaire ou je te fais un caprice sur place, avec pipi dans la culotte à l’appuie !!! Mais au fait, Docteur, pourquoi un tel engouement vis à vis des missions ? Si tout le monde veut sa mission, c’est que cela apporte quelque chose à une partie de nous-mêmes qui en ressent le BESOIN. Et qui dit « besoin » dit… Manque de liberté, c’est évident. Et si c’était simplement FUIR sa propre intimité, que recherchent ceux qui courent après une mission présumée altruiste ?

 

 

 

aider les autresEn effet, s’occuper des autres, même par véritable compassion, revient à ne plus s’occuper de soi, avec en plus de cela, une excuse légitime pour mieux s’éluder et s’oublier encore. Bref, le pieds pour celui ou celle qui redoute d’affronter ses propres démons et offrir au plus démuni de tous (soi-même), l’aide qu’il est en droit d’attendre.

Avant de bondir d’indignation (feinte ou avérée), avant de hurler et de vous précipiter sur ce pauvre clavier qui en a vu d’autres, prenez le temps de réfléchir à ce que vous venez de lire ou, mieux encore, allez un peu voir « Dedans« , ou « en vous » (ésotérikos, en Grec) ce que ça pourrait avoir à vous dire…

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’amour et la compassion pour cacher la lâcheté de vivre

bsaopz6qJe vous propose un sujet dérangeant (si, si, vous verrez) et qui est un pavé de plus dans la mare, dans cette soupe d’hypocrisie humaine qu’est devenue une partie de la spiritualité à notre époque (heureusement, il reste l’Autre.) Comme vous le savez, nous ne sommes avant tout que des humains, même si une partie de nous demeure divine (ou se propose de le redevenir un jour prochain.)

Et ceux qui refusent d’assumer leur part évidente d’humanité ne feront que retarder leurs progrès et, en un sens, retarder le progrès de tous, car ils fausseront souvent les échanges ordinaires et légitimes entre chercheurs de Lumière, cela à cause de leur trouille bleue à l’idée de devoir assumer leurs limites pourtant toutes aussi légitimes que ce besoin de se grouper avec les autres et d’échanger avec eux.

Une chose vitale devrait être retenu ici pour la bonne compréhension de la suite :

Nous sommes tous, sans exceptions, bien imparfaits parce que nous exprimons, actuellement, qu’une faible partie de notre divinité présumée ou même acquise. Et en tant qu’être imparfaits, nous connaissons tous le doute, la peur et l’inconfort spirituel, quand ce n’est pas carrément le stress voire la dépression, ne serait-ce que passagère et minime.

 

 

Peur des autresJe le redis : tout ceci est normal, car nous sommes avant tout humains et donc faillibles. OK jusque-là ? Du coup, nous devrions, en tant qu’êtres humains faillibles, manquer d’amour et de compassion face à des personnes se montrant inutilement cruelles ou critiques, alors que leur avis sur nous n’a pas été réclamé. Allons plus loin : si nous avions, en nous, quelque schéma spirituel à la con nous faisant croire que nous devons aimer notre prochain, même si ce dernier est un enfant de P…, nous devrions souffrir mille morts à l’idée de ne pas pouvoir incarner un tel idéal (placé bien au-dessus de nos moyens réels.) Vous me suivez toujours, là ?  Donc, revenons deux minutes aux gens qui sont lâches et ont peur de vivre et « d’affronter le mal », comme ils disent (se plaçant eux-mêmes du même coup du côté du «Bien», of course ! )

 

Est-il humain aussi d’avoir peur du mal, d’avoir peur de devoir souffrir à cause des cons qui ne font aucun effort pour se rendre «aimables» (digne d’amour, donc) mais qui comptent sur notre stupidité pour être tout de même «aimés tels qu’ils sont» ? Réponse : Mais oui, parbleu ! C’est humain et même : «plus humain que ça, tu meurs» !

Au départ, avoir peur d’affronter le mal, refuser de souffrir sans y être obligé, sont des réactions naturelles, logiques et légitimes à n’en plus pouvoir ! Pourquoi devrions-nous supporter ce qui nous déplaît par nature, nom d’un petit Poucet émasculé ?

 

humain2Et comme cela est naturel et légitime, avons-nous besoin de nous justifier auprès de qui que ce soit avant de réagir instinctivement en être humain ordinaire ? (ce que sont même -ou surtout- les initiés) Réponse : non, bien évidemment ! Alors voici ma question :  Pourquoi le Net foisonne t-il de gens qui, au travers de salons ou de forums spiritualistes (ou supposés tels), prétendent que nous devons aimer nos ennemis et que si nous sommes insultés, maltraités ou pris grossièrement à partie, c’est alors le moment pour nous de montrer notre amour, notre compassion et notre tolérance ?

Et pourquoi réagissent-ils violemment et sans aucune maîtrise émotionnelle dès que nous leur laissons entendre que nous ne partageons pas cet avis et que réagir ainsi est au-dessus des moyens réels d’une personne ordinaire ? D’ailleurs, une telle réaction, aussi agressive qu’intolérante, ne s’inscrit-elle pas en contre de ce qui était préalablement prêché ? (paix, amour, tolérance, compassion, bla, bla, bla, prout ! Oh, pardon, Monsieur le curé !)

 

hypocrisie2D’où vient un tel engouement pour cette soi-disant « luminosité de l’être », et surtout, à notre époque où la plupart des gens se conduisent sur la route et avec leur bagnole comme de véritables sauvages ? Si on ne possède pas de réelles connaissances psychologiques, on est en effet en droit de se perdre en conjectures et de se manquer un peu de respect en concluant, pour se débarrasser du problème gênant, que les gens feraient mieux d’incarner ce qu’ils prêchent aux autres… Bien que cette remarque soit justifiée par ailleurs (ma foi !) elle n’explique pas pourquoi autant de gens, hommes et femmes, se barricadent d’une manière aussi ridicule derrière des préceptes évidemment lumineux, certes, (qui oserait dire le contraire ?) mais réservés apparemment à des êtres d’exception tels les Grands Maîtres ?

 

humainsSeriez-vous capables, vous, d’aimer les gens qui vous détestent et vous poursuivent de leur médiocrité ? Moi non, et c’est un fait, pour ne pas dire carrément UN CHOIX ! Vous non plus, dites-vous ? Horreur ! Nous sommes donc des êtres humains ordinaires, et non des êtres d’exception, imposant la plus grande admiration à tous les Anges du Paradis et de sa proche banlieue ? (Prouuut !) C’est ballot, non ? Bien, à présent que nous voilà promu au grade très rare (car très rarement envié) d’être humain ordinaire, voyons si nous pouvons répondre à notre question, plus haut…

 

Mage3Pourquoi les gens s’abritent-ils ainsi derrière leur carapace d’initié qui DOIT absolument aimer ses ennemis et se comporter, d’une manière générale, comme si une auréole remplaçait son anus ?  D’ailleurs, en ont-il était capables, à un moment quelconque de leur vie, il y a dix ou quinze ans, par exemple ? Réponse qui va vous faire hurler : OUI ! Ils en étaient apparemment capables puisqu’ils envoyaient de l’amour à ceux qui leur décalquaient le cœur avec application et une jouissance que je leur envie ! Ah bon ?  Ouep ! (notez la sobriété magnifique de cette réponse, frôlant le prix Goncourt de justesse !)

 

divins secretsJe ne dis pas ici qu’ils réussissaient vraiment à aimer leurs ennemis ! Je dis simplement que certaines énergies mentales, en présence, à cette époque, leur permettaient non seulement de mentir aux autres avec succès mais également de se mentir à eux-mêmes, ceci avec presque autant de succès ! Mais les énergies en présence ont changé ! La Conscience Collective de l’humanité a décidé, à la fin des années 80, d’arrêter de se faire des films et de se mettre à vivre plus authentiquement. Dès l’année 1998 (pour ceux qui adorent encore l’astrologie) les gens qui préalablement se mentaient comme de véritables initiés… Au mensonge, n’y parvinrent plus du tout ! Mais sans toutefois remarquer la chose !

 

mentir-femme croise doigtsAujourd’hui, lorsqu’ils essayent d’abuser leur prochain au sujet de leur degré présumé de luminosité spirituelle, eux pourtant si instruits et entraînés au mensonge, ne réussissent qu’à se ridiculiser, tant il est devenu flagrant qu’ils sont incapables d’appliquer à eux-mêmes ce qu’ils persistent pourtant à prêcher à autrui.  Pire encore : ils font preuve de beaucoup moins de maîtrise, d’affection réelle et de tolérance que ceux qui se prétendant encore matérialistes, n’essayent même pas de tricher avec leur nature un brin stressée d’homme et de femme de ce nouveau millénaire. (Et qui ne l’est pas peu ou prou, d’ailleurs ?)

Bon, OK, ça correspond à peu-près à ce qui se passe sous les yeux de tous, car même nos parents, censés nous témoigner tout de même plus que des «initiés», amour, compassion et tolérance, se mettent à nous pomper l’air, à devenir un poil tyrans et nous montrent, en définitive, que ce qu’ils aimaient, en nous, c’était l’image qu’ils s’étaient construite de l’enfant bien sage et obéissant.

A croire que si nous ne sommes plus « leurs petits », nous ne sommes plus rien du tout. Bref, vous voyez peut-être à quoi je souhaite faire allusion ? (Bien que je ne vous le souhaite pas non plus !) Donc, les initiés « bourrés d’amour et de compassion » sont en fait surtout bourrés de colère, de rancune et d’animosité envers tous ceux et toutes celles qui ne se prêtent plus à leur petit manège pitoyable, digne d’un second rôle d’un mauvais film de série B.

 

asep9776Certains d’entre eux s’éveillent lentement d’un songe collégial dans lequel ils étaient plongés, ainsi que leurs semblables. Ils réalisent qu’on leur a menti, qu’on les a trompé et qu’ils n’ont jamais été cette « Lumière extraordinaire », quasi aveuglante qu’on leur a fait croire qu’ils pouvaient être ou devenir. C’est ballot, non ? Quelques-uns réalisent du même coup qu’ils ne demandaient que cela, d’être bernés, car leur Moi-Idéalisé surpuissant, construit à partir d’un ego tremblant de peur à l’idée d’être médiocre et inutile, était à la base non pas de cette trahison mais de cette auto-trahison ! De quoi ressentir de l’amertume sinon de la colère, non ? Ou pour le moins quelques frustrations, je dirais.

 

Cette idée à la fois magnifique et absurde « d’aimer son ennemi » alors qu’il suffirait amplement de le respecter, faisait bien l’affaire de certains, trop lâches, de toutes façons, pour se défendre du mal et sachant par ailleurs que le mal, lui, n’a pas de Moi-Idéalisé et se contente de frapper très fort là où ça fait le plus mal ! Osez dire l’inverse, vous que la vie ne semble pas avoir épargné ! Donc, aimer, compatir, bla, bla, bla, ne servait en fait que d’excuse «lumineuse» pour cacher une lâcheté de vivre et de participer à ce que quelques-uns nomment encore «le karma collectif.» (qui se résume à regrouper des êtres qui pensent de la même façon, soit dit en passant.)

 

yoda 01Car en effet et après tout, si celui qui nous traite comme une merde nous « instruit », alors une bonne baffe dans sa gueule devrait pouvoir l’instruire à son tour, non ?

A moins que seul ce qui est moche, sombre et générateur de souffrance, puisse avoir le pouvoir de nous instruire et se faire le véhicule inconscient du Divin ? Dans ce cas, la Lumière serait une chose bien inutile, ne croyez-vous pas ?
Mais que Maître Yoda se rassure, nous n’aurons pas à «passer du côté obscur» de la Force… Car une partie de notre présente humanité est déjà passée du côté obscur de la Farce et ce, depuis belle lurette !

Vous étiez prévenus que ce texte allait déranger, alors ne venez pas vous plaindre ensuite d’avoir eu l’idée de pouvoir le lire en toute impunité !

 

Serge Baccino

Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 1

AcroplisFidèle à son besoin de tout mesurer, quantifier et mettre en boîte pour se donner le sentiment de comprendre, de connaître et de contrôler, l’être humain adore jouir de bases historiques ou linéaires solides. Du moins selon lui. Il veut savoir quoi, quand, comment, pourquoi et il n’a de cesse que lorsqu’il connaît par cœur sa propre généalogie.
Il en va de même pour les spiritualistes qui manifestent très tôt ce besoin typiquement académique, cherchant à tout prix à assoir sur des bases aussi vérifiables que « scientifiques » des sujets qui ne concernent en fait que l’Esprit.
L’Esprit n’a nul besoin de quantifier. Il ignore l’espace, le temps et ne connaît que la conscience du « là, tout de suite » (Hic et Nunc.) Ainsi, je suis toujours étonné de rencontrer une personne se prétendant spirituelle ou ésotériste et qui me demande sans broncher à quelles sources précises et anciennes je me réfère pour me permettre d’instruire comme je le fais…
Assurément, le fait de prétendre enseigner une connaissance vieille de plusieurs milliers d’années est bien plus rassurant que de présenter un savoir original que quelqu’un vient juste de « capter » et ce, directement du Cosmos !

 

 

Ce n’est pas que les spiritualistes ne croient pas en ces méthodes d’apprentissage, mais disons qu’ils préfèrent vérifier qu’on leur présente bien du « vieux et du bien fermenté » plutôt que du nouveau et de l’Original. Cela dit, quel âge pourrions-nous donner à une connaissance que l’on « capte » maintenant mais qui a été formulée la toute première fois « jadis » ?
Est-elle ancienne ou nouvelle ?

 

 

Depuis quand était-elle là, disponible et à portée de cœur ?
Est-ce que le très vieux mais qui est encore inconnu ou qui n’a jamais été capté, pourrait passer pour du révolutionnaire ou du novateur ?

 

 

Est-ce qu’un enseignement relativement récent mais que tout le monde connaît et commence un peu à oublier, pourrait être considéré comme vieillot ou plus d’actualité ?
Ces questions ne sont pas aussi innocentes qu’elles le paraissent, croyez-moi !
Imaginez qu’un généreux Mécène vous ait ouvert un compte bancaire à votre insu, il y a vingt ans, et sur lequel il aurait placé des millions !…

 

 

Depuis, êtes-vous pauvre ou êtes vous riche ? Lorsque vous apprenez que vous êtes riche, depuis combien de temps l’êtes-vous vraiment ? Et étiez-vous pauvre, tandis que vous ignoriez ce coquet compte bancaire à votre nom ?

 

 

Bien que cela puisse quelque peu heurter notre intellect, sachez que la Sagesse Hermétique ou l’Ontologie (étude de l’être) n’a… Aucun âge ! Elle n’est ni ancienne ni nouvelle mais toujours présente, actuelle et surtout disponible.
D’ailleurs, elle sera nouvelle pour vous quand vous l’étudierez et elle semblera ancienne pour d’autres, qui s’imaginent la connaître déjà.

Le problème, c’est qu’on ne « connaît » pas les Lois et les Principes du fonctionnement de l’esprit : on devient ces Lois et ces Principes car ils sont aussi vivants que vous et moi !

Je sais que certains se diront : « Est-il si difficile de dire, par exemple, que l’Hermétisme à trois ou quatre mille ans ? »
Non, ce n’est pas difficile, c’est seulement inexact ! Ou si vous préférez, c’est inexact, d’un point de vue technique et, bien sur, d’un point de vue absolu (dans l’Actualité de ce sujet.) Il y a quatre mille ans, les sages de cette époque connaissaient ce que pouvaient connaître les sages. Les sages de cette époque.

 

 

De fait, il y a quatre mille ans, le vrai hermétisme n’existait pas pour les hommes, même les plus instruits ou intuitifs du moment. Leur connaissance se mêlait parfois étroitement à leurs acquits antérieurs, voire à de vulgaires superstitions. Mais même pour eux, le Savoir était là, disponible « maintenant » et existait hors du temps et de l’espace.

 

 

En fait, si nous nous montrions aujourd’hui incapables d’appréhender toute la subtilité des Lois étudiées plus loin, dans cet Atelier, nous pourrions en déduire que l’hermétisme n’a encore jamais existé ! (Comprendre : N’a jamais été rendu totalement manifeste, sur Terre.) Et il n’existerait pas parce que le (très) peu que nous pourrions en comprendre dénaturerait complètement le véritable enseignement.

La véritable Connaissance ne se mesure donc pas en terme de quantité ou de durée (âge) mais en terme de… Prise de conscience !
On est ou on n’est pas conscient des Lois et des Principes du fonctionnement de l’esprit car c’est la seule façon de Connaître vraiment. Si vous devenez conscient des Lois du fonctionnement de l’esprit, alors vous devenez ces mêmes Lois et faites « Un » avec elles.

C’est un peu comme l’amour qui est un sentiment et qui, de ce fait, ne s’étudie pas, ne s’apprend pas mais se vit et s’expérimente directement et en toute conscience. La Sagesse est sans âge, elle a toujours existé et existera toujours. Elle relève de « Ici et Maintenant. » Et si cette sagesse est sans âge, alors il n’existe pas de connaissances qui puissent être « vieilles de 4 000 ans »

:hehe:

La Connaissance est toujours là, présente, disponible, toujours nouvelle et pourtant si familière ! Elle est presque aussi mystérieuse que l’esprit lui-même qui, en essence et par nature, est inconnaissable.

 

 

 

Les Psychologues Esotéristes entretiennent une profonde affection pour l’Hermétisme car à une époque (linéaire, elle), elle fut la seule base de connaissance réelle et solide sur cette Planète. En ces temps reculés, tous les initiés ou presque étaient des hermétistes, bien que peu d’entre eux vécurent en Grèce, pays inévitablement relié à Hermès qui fut, selon la légende, le fondateur de l’Hermétisme (ce qui est en partie inexact car ceux qui eurent successivement ce Grade initiatique ne firent que codifier une partie de sa méthodologie.)

 

 

 

D’où cet engouement même si, désormais, il existe des manières plus adaptés à nos mentalités Occidentales pour expliquer… L’inexplicable !
De nombreux hermétistes perdirent la vie ou virent leur carrière sociale ruinée afin que perdure ce qu’ils nommaient alors « l’Enseignement Sacré. »
Non pas que la Connaissance puisse se perdre ou disparaître vraiment, mais plutôt parce que les hommes et les femmes de Volonté de Bien qui servaient de « véhicule » à la Sagesse, pouvaient, eux, disparaître pour ne plus revenir.
Eux n’étaient pas immortels ou complètement insensibles à la souffrance et ressentaient le poids du temps qui passe, peser sur leurs frêles épaules.

 

 

 

Ce qui pouvait se perdre, c’était les lèvres disposées à Prononcer la parole et de puissants esprits capables d’expliquer et d’adapter ce Savoir Grandiose à une époque, un lieu, un peuple, etc…
Si tous les profs d’histoire venaient à mourir, dans notre pays, ce ne serait pas l’histoire de France, qui disparaîtrait, mais ceux et celles possédant cette petite flamme de la connaissance et du désir de la transmettre qui viendraient à manquer. Sans les lèvres pour énoncer les paroles de sagesse, cette dernière devient muette.

 

 

 

La Connaissance, la Vraie, est si proche de nous que nous pourrions la respirer ! Mais l’homme ne sait pas encore respirer seul. Et encore moins par « la Couronne des Élus« , comme disait un Maître du passé. Et sans toutes ces Belles Âmes passionnées et désireuses de Répandre, toute chance de rencontrer la Connaissance disparait devant la face des hommes.

 

 

 

Voilà pourquoi celui qui Désire apprendre et comprendre est dit « Œuvrer pour la Gloire de l’Humanité. » Je terminerai cet avant-propos à mon étude de l’Hermétisme, par ces quelques mots magiques tirés du Kybalion.
La première fois que je les ai lu, tout jeune, j’ai pleuré à chaudes larmes pendant une heure… Je me sentais littéralement accablé.
Certains de mes Grands Amis, à mes côtés mais invisibles aux yeux de la chair, venaient de m’autoriser à ressentir un bref instant le poids démesuré qui avait été le leur, dans le passé.
Le poids écrasant de ce Manteau de l’Initié et j’ai failli succomber en ressentant l’Amour incommensurable de ces Êtres qui illuminaient mes jours de leur Présence Magnifique… Voici cette phrase de toute beauté :

 

 

 

« Ô ne laissez pas la flamme s’éteindre ! Elle est chérie d’âge en âge dans sa caverne obscure ; dans ses temples sacrés, elle est chérie. Elle est nourrie par les purs ministres de l’amour ; ne laissez pas la flamme s’éteindre ! »

 

 

 

Bien à vous,

 

Serge Baccino

Note : Ce Dossier sur l’Hermétisme s’appuie essentiellement sur cette Œuvre Magistrale qu’est « Le Kybalion » (Éditions Perthuis)

 

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