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Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La bonne conduite

conduite06Les psychologues ésotéristes modernes ont remarqué que l’homme conduit comme il se conduit. Si vous préférez, il se comporte, en voiture, comme il se comporterait, en vérité, s’il n’était plus capable de se surveiller et de tricher dans ses relations avec autrui.

A croire que le fait de monter dans une auto lui procure le sentiment de pouvoir se lâcher en toute impunité ! La conduite automobile, sur les routes, est en effet très significative de l’état d’esprit du conducteur. De son vrai état d’esprit, pas de ce que son Moi-Idéalisé lui impose de montrer et de laisser croire.

 

 

 

conduite02Amusons-nous un peu à trouver le symbolisme premier (c’est à dire le plus apparent et le plus simpliste) de chacun des comportement en voiture, et il est possible que nous soyons étonnés par sa richesse et sa diversité !

Pour lancer le petit jeu que je vous demande de partager avec moi, je lance les trois premiers symboles à trouver :

 

1. Les gens accélèrent souvent, sur l’autoroute par exemple, quand on fait mine de les doubler, pourquoi, selon vous ?
2. Pourquoi les gens tournent-ils si vite, dans les ronds-points ?

3. Et pourquoi essayent-ils, toujours dans les ronds-points, de ne pas freiner et de nous passer « collés au cul » comme s’ils allaient nous rentrer dans l’aile ou la portière avant droite ou nous doubler tandis que nous tournons (pour ceux qui ont remarqué cela) ?

Alors, on joue ? Et on en découvre d’autres ? Les paris sont ouverts !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Chantage spirituel

 

Manipulateur03J‘avais à cœur de dénoncer un état d’esprit très corrosif qui se manifeste de plus en plus à notre époque. Je dis corrosif, car sous son aspect banal, il peut porter de véritables atteintes aux fondements même d’un individu. Je veux parler ici du « chantage spirituel. » Qu’est-ce que cette bestiole, Docteur ?

C’est un tout nouveau virus mental qui est né dans le mental surchauffé des manipulateurs spécialisés en spiritualistes manquant de confiance en eux.

 

 

 

censureComme vous le savez, tous les êtres humains ont des faiblesses qui se caractérisent par des « schémas mentaux« , des conditionnements, des phobies, des peurs, et surtout, un solide Moi-Idéalisé. Le but de tout bon maître chanteur spirituel et donc, de tout bon manipulateur qui se respecte, c’est de trouver la faiblesse ou le schéma mental d’une personne afin de s’en servir pour parvenir à ses propres fins.

 

 

 

manipulateur07Le « chantage spirituel » consiste à lancer à la face d’une personne qui suit une voie spirituelle que telle ou telle action ou réaction est « indigne d’elle » ou « indigne d’une personne lumineuse ou qui se dit initiée« , etc. A l’évidence, cette façon très grossière de se servir de la spiritualité pour manipuler les autres est l’une des plus viles formes de perversion mentale qui soit. Il faut savoir que « ça marche » avec pas mal de chercheurs de lumière, parce que ces derniers, honnêtes et courageux s’il en est, sont habitués à se remettre en cause sans cesse et à se réformer dès qu’ils le peuvent. Du coup, ils sont TRÈS SENSIBLES, non pas aux critiques ou aux éloges des cons, mais aux conseils « bienveillants » de tous ceux qui savent appuyer sur le bon bouton. Sur ce bouton est inscrit :

« Es-tu bien sur que ton comportement est vraiment digne de ce que tu cherches à être ou à devenir ?« 

 

 


manipulationComme vous le savez, le DOUTE et le sentiment de CULPABILITÉ sont deux acides qui rongent le mieux la confiance en soi de l’homme. Donc, éloignez-vous sans hésiter de toutes personnes de votre entourage et de vos relations qui ont des expressions ou font souvent des remarques de ce genre :

 

 

« Je te croyais plus compatissant que cela ! »
« Tes paroles ne sont pas dignes d’un véritable initié ! »
« Je suis déçu par ta réaction égoïste, toi qui semble toujours au-dessus des autres et savoir tout sur tout ! »

Et bien sur, la sempiternelle et toujours efficace : « Ce comportement est indigne d’un être qui se dit lumineux ! » (celle-là, c’est ma préférée !)

 

 

 

manipulateur06Bref, toute tentative de faire vaciller votre confiance en vous et d’ébranler les bases mêmes de ce que vous jugiez juste et bon, consiste en du chantage spirituel et peut se résumer ainsi :  Si tu ne te ranges pas du côté de ma propre façon de voir la vie, alors c’est que tu n’es pas l’être lumineux et pur que tu parais être ! Voilà, je livre cet exposé à votre méditation.

Bonne journée 😀

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le noir s’habille aussi de lumière

Under the maskJ‘aimerais vous soumettre une réflexion basée sur mon expérience et sur une observation sans préjugés. Si le mal ressemblait au mal, et si le bien ressemblait au bien, ne serait-ce pas facile de vivre sur Terre et de s’entendre entre nous ? Chacun serait alors naturellement aiguillée vers ceux qui ont les mêmes intentions et buts, qu’ils soient noirs ou blancs, et se serait la belle vie ! Hélassssssss ! (avec plusieurs « s« , ça fait plus dramatique, je trouve !)

Si vous observez courageusement autour de vous, vous verrez que, très souvent, le noir s’habille aussi de lumière. Comprenez par-là que de plus en plus de gens affectent un comportement et se servent de propos que nous serions tentés de qualifier de « lumineux » pour masquer la noirceur de leurs intentions.

 

 

 

iqeosr3qPourquoi agir de la sorte ? Mais c’est évident ! Comment se défendre contre une personne qui feint la gentillesse, la bonté et l’élévation spirituelle ? Il est aisé, se faisant, de refiler à l’autre le rôle du salaud de service qui fout la pagaille et se plaint sans cesse pour un rien. C’est même devenu un nouveau Mécanisme de Domination (pour ceux qui connaissent James Redfield et ses écrits) Exemple, vous subissez une injustice de la part de votre employeur et lorsque vous réclamez votre dû, ce dernier vous fait passer pour une personne jamais heureuse et s’octroie bien évidemment le rôle enviable du patron qui est généreux, aime ses employés et duquel on abuse sans cesse !

 

Les exemples ne manquent pas, n’est-ce pas ! Mais jamais personne n’ose faire allusion à ces exemples vivants qui font pourtant partie de notre quotidien. Pourquoi ? Simplement parce que ça ferait, du même coup, de celui qui s’y réfèrerait, un « moins lumineux » que tous ceux qui brillent beaucoup plus mais qui conservent un bâillon sur la bouche. Et la peur au plexus.

Dès lors, se taire n’est plus une preuve de lâcheté morale mais de sagesse spirituelle !

 

 

les nouvellesVous voulez que l’on vous aime ? Ne dites jamais rien de négatif et regardez ailleurs si vous voyez une injustice : si vous ne la regardez pas, ça voudra dire qu’elle ne vous regarde pas non plus, voire qu’elle n’existe pas ! Cool, non ?

Et vous, qu’en dites-vous ? Avez-vous peur de vous « mouiller », de vous « salir les yeux » en osant montrer du doigts celles et ceux à cause de qui le Monde rame comme c’est pas Dieu permis dans sa « Montée vers le Divin » ? Car dans ce cas, autant les encourager car, de toutes manières, qui ne dit rien consent donc, vous avez déjà voté, ne serait-ce que par votre silence

 

 

Serge Baccino

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Sauf pour les images réputées libres de droits et gratuites.

Qui est qui, du Soi ou du moi ?

dnora3x4Dans sa partie réservée aux psychistes, la psychologie ésotérique enseigne que le Soi (appelé aussi Soi Naturel) envoie une « extension » (ou un pourcentage) de lui-même sur Terre et dans un corps, cela afin d’expérimenter un ou plusieurs états d’esprit spécifiques…
Du coup, nous pourrions en déduire que nous sommes de l’esprit formel tandis que le Soi demeure ce qu’il est : La conscience d’être, l’Individualité éternelle.

Autrement dit, le Soi est conscient à notre place tandis que nous pensons et ressentons à la sienne ! Si ça c’est pas du Partenariat, je me fais petite sœur des pauvres ! Mais un moment, Gontran !… Si nous sommes l’esprit qui sert à penser, si une pensée ou des pensées « autres » (différentes) nous viennent dans notre tête et que nous les acceptons, nous allons changer et ne plus être « nous » ? (suivez un peu, sinon, ça va pas le faire, hein !)
Bon, je la refais, rien que pour vous, OK !

 

 

 

mental bla blaNotre façon de penser, nos idées et ce que nous tenons pour juste et pour vrai, voilà ce qui fait notre actuelle personnalité, notre « moi », c’est à dire ce que nous sommes maintenant et ici, sur Terre et dans ce corps. En effet, « Nous sommes ce que nous pensons » ou, du moins, toutes ces idées avec lesquelles nous commettons souvent l’erreur de nous identifier donc, nos pensées représentent ce que nous sommes, ce quelque chose qui dit « moi »
OK jusque là ?  Si des idées autres que les nôtres, si des pensées différentes ou même carrément opposées nous viennent et que nous les acceptons et le faisons notre, n’allons-nous pas changer du même coup ? N’allons-nous pas devenir un tout autre « moi » que celui que nous étions précédemment ?

Bien sur que oui ! Si nous devenons ce que nous pensons, alors nous sommes nos pensées, du moins aussi longtemps que nous incarnons un même état d’esprit général. Mais sommes-nous pour autant et vraiment, toutes ces pensées et ces idées qui nous viennent en tête à longueur de journée ?

Non, bien évidemment ! Nous ne sommes ou ne devenons que ces pensées et ces idées que nous retenons, que nous acceptons de faire notre et avec lesquelles nous associons notre « moi » humain. Gardez cela à l’esprit (c’est le cas de le dire), car la suite nécessite d’avoir déjà compris ces quelques notions spirituelles de base.

 

 

 

serpentIl nous vient parfois des idées morbides. Dès l’instant où nous arrêtons notre attention mentale sur ces idées là, nous commençons à devenir elles, si j’ose dire. Du moins, leur contenu formel, c’est-à-dire tout ce qu’elles racontent. En effet, une idée ou une pensée ne se propose pas à nous pour nous dire un truc et repartir gaiement vers d’autres cieux : sont but premier et unique est de « faire corps » avec nous !

Présentons l’enfant autrement, si vous le voulez bien. Si le fait d’avoir une pensée qui nous visite se résumait à écouter patiemment ce qu’elle raconte puis de passer à autre chose, cela ne serait rien du tout ! Accueillir une idée autre que celles qui composent notre « moi social », reviendrait à écouter deux minutes un emmerdeur nous prouver qu’il est bien un emmerdeur, puis de passer à autre chose en laissant l’emmerdeur sur place.

 

 

 

Tantrisme10Mais la vérité est toute autre, hélas ! Lorsque nous accueillons une pensée et que nous lui prêtons notre attention mentale, c’est un peu comme si nous acceptions qu’elle fasse l’amour avec nous ! L’esprit est fusionnel par nature : il est telle la Belle Maya qui danse devant les Princes de ce Monde et les fait succomber un à un ! Tous, sans exception, se retrouvent dans son lit et succombent sous ses caresses. (j’aurais du faire poète, moi, tiens !)
Vous doutez ? Alors essayez de m’expliquer pourquoi lorsque vous demeurez concentré sur une pensée agréable, cette dernière vous fait ressentir une émotion ou un sentiment ?

 

 

 

wiu5cj1bJe vais vous dire ce qui se passe : vous venez de faire l’amour avec une pensée et cette dernière vient de fusionner avec vous, elle est devenue vous et vous allez lentement devenir elle à votre tour ! Voilà la vérité. Une pensée est toujours fusionnelle et cherchera toujours à « se mélanger » à votre complexe énergétique spirituel (votre âme ou « corps psychique », c’est pareil) Pourquoi ? Parce qu’il est dans la Nature de l’esprit de chercher, par tous les moyens, à fusionner avec d’autres particules d’esprit, cela afin de donner forme à des états d’esprit complexes qui pourront être rendus vivants par le Pouvoir Divin (qui lui, comme l’esprit, ne juge jamais de la valeur ou du degré d’utilité d’un état d’esprit selon nos normes humaines.)

 

 

 

conscience10Imaginez des particules de poussière qui seraient collantes et qui s’agglutineraient à vous, devenant un peu vous et vous, un peu elles… La pensée est faite d’esprit et l’esprit, selon sa nature et les lois qui régissent son activité, cherche toujours à s’unir, à s’harmoniser, à devenir autre chose que ce qu’il est déjà, à apprendre et à expérimenter. Bref, l’esprit cherche à faire évoluer les formes qu’il compose. Lorsque vous accueillez une pensée et que vous l’acceptez, vous commencez déjà à vous transformer et… à transformer la pensée invitée. « Accepter », en l’occurrence, se résume à se concentrer sur cette pensée, à l’explorer bref, à démontrer qu’elle vous intéresse et qu’elle ne doit pas vous quitter !

Il s’agit carrément d’une déclaration d’amour que vous faites -sans vous en douter- à la pensée invitée ! Et elle le perçoit absolument ainsi !
Comme le disait un ami :

« J’ai une fois posé le regard sur cette femme avec intérêt, quelques mois après, j’étais marié, elle était enceinte de moi et nous choisissions ensemble notre nouvelle maison ! »

 

 

 

offrir fleursTout à coup, un inconnu vous offre des fleurs ! (ça vous rappelle quelque chose, non ?) Que se passe-t-il alors ? Si vous êtes un mec, vous ne le prenez pas nécessairement bien (lol) Mais si vous êtes une femme, il n’est pas certain que vous le preniez bien non plus ! Des tas de pensées, d’idées confuses, refoulées ou niées vont se bousculer au portillon de votre mental, qui risque de rentrer en effervescence ! En effet, pourquoi cet inconnu vous offrirait-il des fleurs, le con ?  » Non mais je vous jure, il y a de ces tarés !  » Que vous acceptiez ce bouquet de fleurs ou que vous le refusiez poliment (prétextant sournoisement que vous êtes déjà prise) vous ne serez peut-être pas conscient(e) de tout ce qui se sera passé dans votre tête, dans votre cœur et dans votre corps et… A votre insu.

Autres exemples.

 

 

Vous êtes couché, prêt à dormir mais vous ne pouvez pas. Des pensées se bousculent dans votre tête et cela vous empêche de dormir. C’est du moins ce que vous croyez. Vous êtes tranquillement chez vous, à ne penser à rien de spécial, et tout à coup, une pensée morbide ou très négative vous visite et dès lors, vous vous sentez très mal. Vous râlez, car vous alliez bien mieux avant que cette idée de merde ne vous visite. C’est du moins ce que vous croyez. En réalité, et dans les deux cas cités, vous êtes pleinement responsable de ce que vous vivez !

C’est de votre plein grès si vous ne pouvez pas dormir ou si vous ressentez un malaise. La vérité, c’est que dans les deux cas, vous avez jeté votre dévolu sur une des idées ou des pensées qui se sont proposées (et uniquement proposée !) à vous, qu’elle vous a littéralement fasciné, peut-être à votre insu, et que vous avez ouvert votre couche, l’invitant à y pénétrer pour y faire des coquineries pas racontables à la belle-mère de Monsieur le Curé !

Car il est des pensées morbides ou négatives qui fascinent l’être humain, même s’il les redoute par ailleurs. Souvenez-vous bien de ceci :

vous ne pouvez pas penser une chose qui vous intéresse ou retiens votre attention sans DEVENIR un peu cette chose.

Mon conseil et on ne pouffe pas :

Réfléchissez bien avant de penser !

 

 

 

psychologie2Vous risquez de devenir toute cette merde que vous accueillez tous les jours sans même le réaliser et qui vous fascine sans même que vous le sachiez ! L’esprit est un bon serviteur, mais c’est un très mauvais maître !

Lorsque nous croisons une personne, dans la rue, et que cette dernière nous demande l’heure, nous la lui donnons. Il est possible que nous prenions la peine d’un sourire… Mais nous ne restons pas là, à papoter durant une demi-journée avec cette personne, nous n’essayons pas de voir si elle est « bien » ou si elle est merdique au possible, et nous ne cherchons pas nécessairement à B… avec !

Si nous avions ce même comportement, clair, franc, détaché et ponctuel avec les pensées qui nous visitent, nous serions tous des êtres illuminés ! Et je ne déconne pas ! Lors d’un repas, un ami vous demande  :

« Passe-moi le sel, s’il te plaît »

Ce rapport, ce contact, cette relation ne durent que quelques secondes et seront carrément oubliés deux minutes après, n’est-il pas vrai ?

C’est avec le même état d’esprit qu’il faut observer les pensées qui naissent, passent puis disparaissent constamment dans le ciel de votre mental.

 

 

 

Imaginez que vous observez de simples nuages passer dans le ciel… Vous ne cherchez pas à les retenir, à vous les approprier, n’est-ce pas ? (À moins d’être con comme un verre à pied, certes !) Eh bien ! Vous devez agir de même avec vos pensées ! Observez-les passer, ne soyez pas séduit par elles et ne les craignez pas. Et si vous devez à tout prix conserver des pensées ou des idées, vérifiez au préalable si elles bossent bien pour vous, et non pas contre vous !

Comment le savoir ? C’est très simple : en « goûtant » les sentiments connexes de ces pensées et idées, c’est-à-dire ce que vous ressentez tandis que vous conservez votre attention rivée sur de telles pensées ou idées.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientMaîtrisez ce processus d’identification à l’esprit, et non seulement vous ne serez plus « ce que vous pensez », mais vous ne serez plus l’esprit ! Vous serez LA CONSCIENCE, vous serez votre propre Soi, et vous comprendrez alors cet ancien passage mystérieux de la Bible où l’esprit -qui est Dieu- dit :

 

« J’ai mis Mon Fils au-dessus de Moi… »

 

 

 

 

Serge Baccino

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