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Gnôthi seauton

logo forum newLorsqu’il y a sept ou huit ans en arrière  de cela (Nota : écrit fin 2013), ma femme et moi-même avons créé le forum Psukelogos afin de faire connaître aux français la psychologie ésotérique propre à l’enseignement issu en grande partie des Shiva Sutra (Shivaïsme du Cachemire, branche laïque), nous n’étions pas certains de rencontrer un franc succès. En effet, présenter à un public habitué à se trahir, à composer et à mentir à tout bout de champs, une technique pour redevenir intègre et véridique, cela revenait à devenir marchand d’aspirateur dans un village du Sahel ne possédant pas encore l’électricité !

Non pas qu’il n’existe pas, en France, de personnes assez matures pour affirmer leur désir de « trouver la vérité. » Disons plutôt que cette quête de vérité est censée exclure l’individu qui la conduit. Gag !

 

 

 

pouvoir sur autrui-manipulationUne technique spirituelle, ésotérique, surtout si elle offre des avantages et un pouvoir sur autrui, aurait rencontré un bien plus grand succès. Mais une vérité spirituelle qui réclame de ses chercheurs qu’ils se déprogramment et redeviennent des hommes et des femmes dignes de ce nom, voilà bien une vérité qui n’intéresse que très peu de monde. Quel ésotériste en herbe ne connaît pas et n’est pas capable de citer de mémoire la sentence qui était jadis clairement écrite sur le fronton du temple de Delphes ?

« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux. »

 

 

 

 

Mais est-ce que ces aimables « chercheurs de vérité » ont bien compris le sens du « connais-toi toi-même » ? Puisqu’il est question de SE connaître soi-même, pourquoi se précipitent-ils ainsi sur des livres traitant de tout autre secret que celui que leur être recèle ? Il n’a jamais été question d’apprendre beaucoup ou même de savoir comment fonctionne l’univers et quels sont ses secrets : il a toujours été question de s’étudier Soi afin de se connaître Soi.

Il n’est même pas utile de savoir « se dédoubler« , de faire bouger des objets à distance, de contacter les morts ou les Maîtres, d’étudier la kabbale Hébraïque  (quelle prise de tête !) ou de déchiffrer les grimoires antiques de sorcellerie : il est question de descendre profondément en soi et d’exhumer tout ce que nous y avons préalablement enterré, avec application et secrète satisfaction.

 

 

 

Alors quoi ? L’homme a-t-il si peur de lui-même qu’il préfère encore passer pour un âne en faisant mine de ne pas voir qu’il agit à l’inverse de ses paroles, plutôt que de se rencontrer lui-même ? Une personne de mes proches me demandait, voici quelques années, pourquoi la psychologie ésotérique, vieille de six mille ans, n’était pas au moins aussi connu que l’ésotérisme traditionnel. En guise de réponse, je lui ai demandé s’il lui arrivait de se mentir, d’avoir peur de connaître la vérité et de préférer un mensonge qui sécurise qu’une vérité qui fait peur. La personne m’a répondu par l’affirmative. Je lui ai donc dit simplement ceci :  » Sache que les autres aussi. « 

 

 

 

personaIl n’est pas possible de s’étudier soi-même si on a peur de découvrir en soi des choses dérangeantes et laides. Il n’est pas possible d’aimer la vérité et de mentir pour couvrir d’autres mensonges. Et il n’est pas possible de se demeurer fidèle tandis que l’on passe une vie entière à se trahir avec application. La psy éso est faite pour les plus courageux d’entre nous, pas pour ceux qui se rangent toujours du côté où sa crie le plus fort et où ça peut faire le plus mal, en cas de désobéissance. Cela dit, on peut très bien être un matérialiste convaincu et compter parmi les plus doués des élèves de la psy éso. Il suffit, pour cela, de ne retenir de l’enseignement que la partie purement psychologique qui est valable pour tous et en tous temps, puisque adaptée à chacune des époques.

 

 

 

 

peur-immenseCroire est inutile quand l’on peut savoir. Mais pour savoir, il faut ne plus craindre de courir le risque de se faire peur, de se décevoir au point de refuser de s’assumer en l’état (tel que nous sommes pour le moment.) Il est clair que l’homme et la femme de ce présent siècle ne s’aiment pas. Ils se trouvent faibles, moches et, surtout, sans grande valeur.  Mais pour qu’ils aient pu en arriver à ce constat déplorable et sans doute un brin exagéré, encore a-t-il fallu qu’ils en arrivent à SE DÉCEVOIR EUX-MÊMES.

 

 

 

 

En somme, celui qui ne s’aime pas, qui se trouve lâche et stupide, celui-là n’a aucun intérêt à faire des efforts. Surtout sachant (ou plutôt croyant) que le moindre de ces efforts sera voué à l’échec, comme tous les autres. Avec ce genre de pensée et à partir d’un tel état d’esprit, il est clair que le plus sûr moyen de ne pas se décevoir plus encore, c’est de ne plus rien tenter du tout, ne plus jamais chercher à s’améliorer, voire de ne plus vivre vraiment.

 

 

 

en recherche de sa propre valeurLe problème c’est que cela ne consiste pas en une solution viable, bien au contraire ! En effet, ne plus rien faire n’aura pas pour seul effet de ne plus faire de conneries : cela aura surtout pour effet de fortifier l’idée que la personne n’a aucune valeur. Or, il est impossible à l’homme et à la femme de vivre sans avoir un minimum de ce sens de sa propre valeur. La question est donc celle ci :

« Comment recommencer à s’aimer, à être sinon fier de soi, du moins conscient de sa place dans la société et de la valeur du rôle que l’on a à y jouer ? »

 

 

 

 

valeur personnelleLe problème, comme toujours, contient sa propre solution. (« Tout est double. ») Puisque l’homme ne s’aime plus à cause du sentiment d’un manque de valeur, la seule façon de se remettre à s’aimer et à se respecter, c’est de faire des choses qui ont une quelconque valeur à ses yeux. C’est d’ailleurs ce qu’ont bien compris ceux et celles qui ont un comportement compulsif lorsqu’il s’agit d’aider, de conseiller, de soigner gratuitement (sic), d’agir d’une manière noble et altruiste, etc. Seulement voilà : n’ayant pas l’habitude de s’aimer et de se respecter, ils ne peuvent avoir, du moins au départ, qu’un comportement correspondant à leur propre état d’esprit. Alors nous rencontrons de ces personnes qui, pour redorer leur blason, salissent celui des autres.

 

 

 

 

critiques-colportagesQui d’entre nous ne connaît pas au moins un parent, un « ami », un collègue de bureau ou de travail, qui ne peut pas s’empêcher de critiquer les autres dans le buts de démontrer que lui, il aurait fait mieux ? A la base de ce comportement, nous trouvons toujours un mal-être profond, une carence presque totale d’amour-propre, dans tous les sens du terme. Les psy éso ont une très belle phrase pour résumer le comportement de ce genre de personnages :

« Nul ne peut s’élever en abaissant les autres. »

 

 

 

 

aller vers les autresJ‘aimerais proposer aux lecteurs de ce blog, une réflexion sur la valeur intime. vous aimez-vous vraiment ? Avez-vous du respect pour vous ? Si la réponse est quelque peu hésitante, voici une question, en fait une astuce, qui devrait vous aider à trancher tôt ou tard :  » Que faites-vous de bien pour vous ou pour autrui, qui puisse transformer l’image que vous avez de vous ? A qui servez-vous ou à quoi ? qu’attendez-vous pour faire tout ce qui est en votre pouvoir pour devenir fier de vous et heureux d’exister ? Mais s’il vous plaît, quelle que soit votre action, évitez de blesser, de tromper ou de chercher à diminuer les autres dans le but de vous élever vous, car vous ne feriez alors que condamner votre actuelle image de vous-mêmes et vous finiriez par vous haïr définitivement. « 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Comment se comporter…

relationnel-bureauLes plus courageux et objectifs d’entre nous ont du remarquer que « les choses s’accélèrent » et que, selon toute apparence, les gens ont choisi délibérément de devenir fous ! Déjà que le domaine des relations humaines était « chaud » pour un ésotériste ou un spiritualiste, à présent, il avoisine la lecture « invivable » sur son thermomètre social intime !

 

 

relationsLa question qui se pose est celle ci : « Si je m’adapte et suis le mouvement en dents de scie du mental tortueux de mes relations, ne vais-je pas attraper le mal de mer, voire risquer de péter un câble à mon tour ? » Non, justement !  Cela dit, autant vous prévenir qu’aucun psychiatre sain de corps et d’esprit (corps et esprit de psychiatre, je précise) ne reconnaîtra la part de vérité dans ce que je vais vous proposer ici (sinon, il ne pourrait plus faire psychiatre, le pauvre chou) mais lisez tout de même la suite.

 

 

les autresSi vous partez de la prémisse que vous avez un gros problème parce que vous sentez que les autres partent un brin en quenouille, vous allez vous placer vous-même dans une très fâcheuse posture voire dans un sacré merdier psychologique ! (En français dans le texte) De même et à l’inverse, si vous partez de la prémisse que c’est les autres qui sont cons et que leur connerie ne vous concerne pas, vous allez finir vos jours bien seuls !

 

 

 

 

Votre liberté de conscience et celle des autres ne vous laisse pas trente six mille options : vous devez vous adapter avec souplesse mais fermeté. Vous adapter à quoi, aux autres, à leur connerie feinte ou avérée ? Certes non ! Désirez-vous vivre de prostitution spirituelle ?
Vous devez tenir compte de ce que vous voyez, et non plus, comme vous le faites sans doute pour le moment, le critiquer, le nier, l’embellir, le justifier, le condamner, vous en servir d’armes pour casser ceux que vous n’aimez pas, etc.
Tout cela, c’est de la merde ! (En français dans le texte également)

 

 

 

 

mains-prochesJe sais bien qu’il vous est plus difficile d’être objectif envers vos proches (parents, amis) qu’envers ceux dont vous n’avez rien à cirer ! Mais l’objectivité n’a pas d’a priori ni de préférences. Et encore moins de faiblesses. Et puis… Avez-vous vraiment le choix, désormais ? Vous avez été conditionnés, tels des moutons, à bêler en cœur et en cadence ! (Mèèèèèè !) Vous croyez devoir pardonner, excuser ou, à l’inverse, vous croyez qu’il vous faut carrément massacrer l’adversité !

 

Cette dualité au sein même de votre mental est votre seul et unique ennemi !

 

 

 

subconscient-conscientC’est elle qui vous fera mettre genoux à terre et qui vous achèvera si vous n’y prêtez pas attention. La solution est simple et se trouve sous votre nez : Réagissez seulement en fonction du matériel mental que vous proposent les autres :

 

 

A. S’ils se conduisent en pourceaux, quittez la porcherie sans vous retourner.

B. S’ils se conduisent en être raffinés et aimants, sautez-leur dessus et violez-les de bisous sans même crier gare ! (Ni même « Arrêt de Bus ! »)

 

 

 

subconscient-filsQuoi de plus SIMPLE que de vous fier à votre ressenti ? Avoir tort ou raison est si secondaire, en l’occurrence ! Essayez de le comprendre, je vous en prie !
Toute la merde qui se trouve désormais dans votre tête, toutes ces certitudes, ce savoir inutile, tout cela va bientôt fermenter et vous faire péter du chakra du sommet du crâne, à cause des gaz produits par la fermentation. (Prouuut !)

 

 

 

s'adapter-surfS’adapter et réagir en fonction de chaque évènement est la seule façon de participer activement et courageusement à la vie sans pour autant devenir fou. Évidemment, cela nécessite d’être immergé dans le moment présent, d’être attentif et Présent à tout ce que vous faites et qui se passe vraiment, autour de vous et en vous. Ne faites pas (ou plus) comme ces spiritualistes de pacotille, dégoulinant d’hypocrisie et de vanité, qui prétendent « ne plus être affecté par le vulgaire. »

 

 

 

 

DieuxVous n’êtes pas encore des Dieux, tandis que vous êtes occupés à vivre comme des hommes, le saviez-vous ? Alors conduisez-vous en humains et arrêtez de jouer aux êtres parfaits que plus rien n’affecte. Honorez votre sensibilité, votre fragilité, même, surtout si vous êtes une femme ! Honorez ou rendez hommage à votre agacement à la vue de la méchanceté gratuite et de l’injustice flagrante, surtout si vous êtes un homme !

 

 

faiblesseMais n’en faites pas un caca nerveux pour autant et n’empoisonnez ni votre vie, ni celle des autres avec vos prétentions arrogantes d’être «différents», car sur ce point, je vous l’affirme :

Vous êtes aussi humain et peu fiable que n’importe qui !

Acceptez-le et voyez comme tout devient plus facile, comme vous vous sentez tout de suite plus paisible, n’ayant plus rien à prouver, que ce soit à vous ou bien aux autres ! Offrez-vous la paix, bon sang !

 

 

 

tricherPour ne pas risquer de péter un câble, ne trichez plus ! Ne vous faites pas « plus beau », ne vous faites pas « plus moche » et par pitié, évitez de vous dire humble alors qu’il est question de cesser de parler de vous ! Soyez SIMPLE, soyez simplement vous-mêmes. Et si quelqu’un vous emmerde copieusement, fut-il votre frère par le sang, évitez-le, tout simplement. Vous ne devez rien à personne. Laissez les donneurs de morale vous démontrer qu’ils mettent en pratique ce qu’ils prêchent aux autres; comme ils en sont incapables, ils vous foutront vite la paix.

 

 

 

 

mort-luneNe condamnez personne, ne jugez personne avec méchanceté, évitez les « piques » et remarques désobligeantes, car elles vous rendraient aussi puant que tous ces autres paumés qui vous agacent tant ! Fuyez seulement les cons et ce, aussi longtemps qu’ils manifesteront cette même connerie ! Ensuite revenez leur faire des bisous, si vous en ressentez de nouveau l’envie ! De toute manière, la rancune et le mépris pour autrui ne feront du mal qu’à votre système nerveux, pas à celui des autres.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)