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Comment se comporter…

relationnel-bureauLes plus courageux et objectifs d’entre nous ont du remarquer que « les choses s’accélèrent » et que, selon toute apparence, les gens ont choisi délibérément de devenir fous ! Déjà que le domaine des relations humaines était « chaud » pour un ésotériste ou un spiritualiste, à présent, il avoisine la lecture « invivable » sur son thermomètre social intime !

 

 

relationsLa question qui se pose est celle ci : « Si je m’adapte et suis le mouvement en dents de scie du mental tortueux de mes relations, ne vais-je pas attraper le mal de mer, voire risquer de péter un câble à mon tour ? » Non, justement !  Cela dit, autant vous prévenir qu’aucun psychiatre sain de corps et d’esprit (corps et esprit de psychiatre, je précise) ne reconnaîtra la part de vérité dans ce que je vais vous proposer ici (sinon, il ne pourrait plus faire psychiatre, le pauvre chou) mais lisez tout de même la suite.

 

 

les autresSi vous partez de la prémisse que vous avez un gros problème parce que vous sentez que les autres partent un brin en quenouille, vous allez vous placer vous-même dans une très fâcheuse posture voire dans un sacré merdier psychologique ! (En français dans le texte) De même et à l’inverse, si vous partez de la prémisse que c’est les autres qui sont cons et que leur connerie ne vous concerne pas, vous allez finir vos jours bien seuls !

 

 

 

 

Votre liberté de conscience et celle des autres ne vous laisse pas trente six mille options : vous devez vous adapter avec souplesse mais fermeté. Vous adapter à quoi, aux autres, à leur connerie feinte ou avérée ? Certes non ! Désirez-vous vivre de prostitution spirituelle ?
Vous devez tenir compte de ce que vous voyez, et non plus, comme vous le faites sans doute pour le moment, le critiquer, le nier, l’embellir, le justifier, le condamner, vous en servir d’armes pour casser ceux que vous n’aimez pas, etc.
Tout cela, c’est de la merde ! (En français dans le texte également)

 

 

 

 

mains-prochesJe sais bien qu’il vous est plus difficile d’être objectif envers vos proches (parents, amis) qu’envers ceux dont vous n’avez rien à cirer ! Mais l’objectivité n’a pas d’a priori ni de préférences. Et encore moins de faiblesses. Et puis… Avez-vous vraiment le choix, désormais ? Vous avez été conditionnés, tels des moutons, à bêler en cœur et en cadence ! (Mèèèèèè !) Vous croyez devoir pardonner, excuser ou, à l’inverse, vous croyez qu’il vous faut carrément massacrer l’adversité !

 

Cette dualité au sein même de votre mental est votre seul et unique ennemi !

 

 

 

subconscient-conscientC’est elle qui vous fera mettre genoux à terre et qui vous achèvera si vous n’y prêtez pas attention. La solution est simple et se trouve sous votre nez : Réagissez seulement en fonction du matériel mental que vous proposent les autres :

 

 

A. S’ils se conduisent en pourceaux, quittez la porcherie sans vous retourner.

B. S’ils se conduisent en être raffinés et aimants, sautez-leur dessus et violez-les de bisous sans même crier gare ! (Ni même « Arrêt de Bus ! »)

 

 

 

subconscient-filsQuoi de plus SIMPLE que de vous fier à votre ressenti ? Avoir tort ou raison est si secondaire, en l’occurrence ! Essayez de le comprendre, je vous en prie !
Toute la merde qui se trouve désormais dans votre tête, toutes ces certitudes, ce savoir inutile, tout cela va bientôt fermenter et vous faire péter du chakra du sommet du crâne, à cause des gaz produits par la fermentation. (Prouuut !)

 

 

 

s'adapter-surfS’adapter et réagir en fonction de chaque évènement est la seule façon de participer activement et courageusement à la vie sans pour autant devenir fou. Évidemment, cela nécessite d’être immergé dans le moment présent, d’être attentif et Présent à tout ce que vous faites et qui se passe vraiment, autour de vous et en vous. Ne faites pas (ou plus) comme ces spiritualistes de pacotille, dégoulinant d’hypocrisie et de vanité, qui prétendent « ne plus être affecté par le vulgaire. »

 

 

 

 

DieuxVous n’êtes pas encore des Dieux, tandis que vous êtes occupés à vivre comme des hommes, le saviez-vous ? Alors conduisez-vous en humains et arrêtez de jouer aux êtres parfaits que plus rien n’affecte. Honorez votre sensibilité, votre fragilité, même, surtout si vous êtes une femme ! Honorez ou rendez hommage à votre agacement à la vue de la méchanceté gratuite et de l’injustice flagrante, surtout si vous êtes un homme !

 

 

faiblesseMais n’en faites pas un caca nerveux pour autant et n’empoisonnez ni votre vie, ni celle des autres avec vos prétentions arrogantes d’être «différents», car sur ce point, je vous l’affirme :

Vous êtes aussi humain et peu fiable que n’importe qui !

Acceptez-le et voyez comme tout devient plus facile, comme vous vous sentez tout de suite plus paisible, n’ayant plus rien à prouver, que ce soit à vous ou bien aux autres ! Offrez-vous la paix, bon sang !

 

 

 

tricherPour ne pas risquer de péter un câble, ne trichez plus ! Ne vous faites pas « plus beau », ne vous faites pas « plus moche » et par pitié, évitez de vous dire humble alors qu’il est question de cesser de parler de vous ! Soyez SIMPLE, soyez simplement vous-mêmes. Et si quelqu’un vous emmerde copieusement, fut-il votre frère par le sang, évitez-le, tout simplement. Vous ne devez rien à personne. Laissez les donneurs de morale vous démontrer qu’ils mettent en pratique ce qu’ils prêchent aux autres; comme ils en sont incapables, ils vous foutront vite la paix.

 

 

 

 

mort-luneNe condamnez personne, ne jugez personne avec méchanceté, évitez les « piques » et remarques désobligeantes, car elles vous rendraient aussi puant que tous ces autres paumés qui vous agacent tant ! Fuyez seulement les cons et ce, aussi longtemps qu’ils manifesteront cette même connerie ! Ensuite revenez leur faire des bisous, si vous en ressentez de nouveau l’envie ! De toute manière, la rancune et le mépris pour autrui ne feront du mal qu’à votre système nerveux, pas à celui des autres.

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le syndrome de l’éclairé

J‘avais envie de vous parler de ce que je nomme pour m’amuser :

« Le Syndrome de l’éclairé »

Comme vous l’aurez sans doute remarqué, le Net foisonne en Channelings. Même si certains de ces Channelings semblent un peu différer des autres, ils ont tous une chose en commun, un leitmotiv central : l’être humain doit réapprendre à devenir lumineux, bon et rempli de compassion à l’égard de son prochain (En résumant grossièrement bien évidemment.)

 
Ces Channelings concernent donc, dans 90% des cas (pour ne pas dire mieux) des gens qui ont besoin de lire ces choses (et de les entendre) afin de réussir à trouver, dans les nombreux encouragements, la force de les appliquer à leur vie de tous les jours.
OK, jusque là, je ne présente rien de bien transcendant, n’est-ce pas ?
On est bien d’accord :)
C’est après que je vais en énerver quelques-uns ! ô_O

 

Si on accepte la prémisse que le moteur central de ces contacts, de ces canalisations, se résume à proposer à l’homme de redevenir lumineux et sain d’esprit, on est obligé d’en déduire instantanément que ces mêmes channelings ne s’adressent qu’à ceux qui sont concernés au premier chef par ce besoin de redevenir lumineux. A savoir, soit ceux qui ne l’ont jamais été, soit ceux qui essayent tant bien que mal de l’être mais ne réussissent pas à le demeurer bien longtemps.

 

Autrement dit, et pour être parfaitement clair dans mon propos, ces channelings ne concernent que ceux qui ne sont pas encore lumineux, n’ont jamais osé fournir les efforts nécessaires pour le devenir ou abritent encore beaucoup trop de colère ou d’émotions perturbantes, en eux, pour le devenir.

 

En effet, ceux qui sont déjà Lumineux et purs n’ont pas besoin d’être encouragés à devenir… Ce qu’ils sont déjà ! (lol)

Ce qui signifie, du même coup, que ces mêmes channelings ne s’adressent pas à ceux qui, depuis des siècles, sont des phares ou, plus modestement, des exemples vivants de lumière et d’amour pour leurs prochains.

 
Ce qui implique, et je m’excuse de devoir ainsi me répéter mais la chose me semble assez importante pour le faire ici,  que ces channelings ne servent absolument à rien à cette petite partie de l’humanité qui est la seule à se farcir le boulot de la Lumière, et ce, depuis des siècles et des siècles ! 

 

Allons plus loin pour comprendre en quoi consiste véritablement ce fameux « Syndrome de l’éclairé »

Connaissez-vous l’histoire du malade qui est trop fier pour consulter son médecin et de ce déséquilibré qui n’est pas assez objectif envers son état d’esprit du moment pour avoir l’idée de consulter un psychiatre ?
Si oui, alors vous pourrez imaginer et comprendre que seuls les gens sains de corps et d’esprits sont capables, voire fortement enclins, à se remettre sans cesse en question et de consulter, comme s’ils étaient eux-mêmes les plus atteints de l’humanité souffrante !

 

De la même façon, qui trouvons-nous « scotchés » à ces sites sur lesquels on trouve de très beaux channelings, il est vrai et par ailleurs ?

Et qui trouvons-nous, d’ailleurs, à toutes les conférences où il est question de Lumière, de vie et d’amour ? Je vous le donne en mille !
Serait-ce ceux qui en auraient bien besoin et qui feraient des vacances à leurs proches en devenant enfin un peu plus compréhensifs et tolérants envers leurs frères et sœurs ?

Ne rêvez pas, les gars (et les gates ! lol)

 

Sur ces sites, sur ces forums, vous trouverez surtout ceux qui brillent déjà sans même le savoir, sans même oser se l’avouer ou même y croire.
En somme, ces sites sont surtout visités par tous ceux qui n’en ont aucun besoin pour déjà être beaux et Lumineux sans même le réaliser !

C’est cela, le « Syndrome de l’éclairé » : leur « Soi-Conscient » est le seul à se casser le bol, de vies en vies, pour tenter de s’améliorer et d’améliorer ainsi les rapports humains sur cette planète (comme on le lui a enseigné, jadis) sans même réaliser que cela ne sert en rien l’humanité puisque, depuis des lustres, ceux qui sont LA CAUSE de l’inimitié entre les êtres, se marrent en silence et se moquent de ceux qui « croient en toutes ces conneries » !

 

 

Imaginez une police qui aurait ordre de ne surveiller que les riches pour voir qui ira voler chez les pauvres, et vous aurez une idée de ce que je désire faire passer ici.
Relisez-mieux les prochains channelings proposés sur le Net et, surtout, n’oubliez pas de prêter une grande attention à ce que vous ressentez, confusément, au cœur même de votre être. Et là, enfin, vous allez vraiment comprendre le sens profond et viscéral de mes propos.

Vous n’y arrivez pas, dites-vous ?

Alors je vais vous y aider un peu… Tant pis pour vous !

 

 

Tandis que vous lisez, vous ressentez en premier une certaine élévation, votre cœur se gonfle de joie car vous reconnaissez la vérité, la Lumière et l’amour que contiennent ces messages de l’Au-delà… C’est pour cela qu’ils vous font immédiatement vibrer, d’ailleurs.

Mais conjointement, une partie de vous est agacée ou fait mine de se rebeller et, bien évidemment, de peur de devoir assumer la honte que cette réaction jugée immature implique, vous faites mine de ne conserver que la Shakti du message, l’énergie ou le pouvoir qu’il dégage…

 

Je vais vous dire, ce que vous ressentez, en profondeur :

De l’indignation et un sentiment d’injustice terrible !

 

Une partie de vous qui sait, qui se souviens, vous murmure avec une colère contenue :

 

« Allons ! Ne va pas une fois de plus succomber à ce rôle surannée de la victime toute désignée aux forces de l’ombre ! Tu sais aussi bien que moi que si tu tentes d’aimer celui qui cherche à te nuire, tu n’hériteras, au mieux, que de son mépris et, au pire, tu éveilleras sa cupidité et sa méchanceté latente ! Veux-tu encore augmenter ta brillance au milieu de ceux qui enragent déjà dès que ta petite lumière les extirpe de force de leur sommeil séculaire ? Oui ? Alors cette fois-ci, ce sera sans moi, ma poule ! »

 

Alors quoi ? Ne devons-nous plus faire d’efforts ou bosser pour la collectivité ?
Bien sur que si ! Mais tout différemment, cette fois ci. Si les autres, ceux qui n’en foutent pas une rame, réussissent ce tour de force de changer, alors vous devez changer, vous aussi et agir différemment. Le pouvez-vous ?

Dès que vous aurez pris cette mâle décision, comme par hasard, il apparaîtra, sur le Net, d’autres channelings (et d’autres conférences) qui, ceux-là, vous seront expressément adressés !

 

 

Ils ne vous manqueront plus de respect en vous disant que vous devez devenir ce que vous êtes déjà et depuis toujours.

Il ne vous exhorteront plus du « faire du bien au mal », avec, pour seul résultat, de l’entretenir et de l’encourager plus encore. Ils ne vous feront plus croire que les imbéciles, si on le traitent comme des princes, deviennent du même coup aussi intelligents et évolués que vous ne l’êtes vous.

 
Évidemment, de tels Channelings seront largement boudés par la majorité, car ils paraîtront présenter des règles de vie INVERSES à celles présentées depuis toujours à cette même majorité et, d’ailleurs, spécialement conçus pour qu’ils demeurent membres à vie de cette « majorité » (sic)

Mais il sera bon, justement, que de tels écrits aussi virils que décalquant pour l’ego humain, soient boudés de la sorte. Cela vous laissera le temps de vous « muscler » l’âme et de renforcer votre foi en vous-mêmes, avant que les champion de la fausse lumière viennent vous agresser et vous interdire d’être, tout cela, bien évidemment, au nom de Dieu, de l’amour et de la compassion.

 

:)
Tout sera d’ailleurs fait et ordonné pour que cela soit ainsi et pas autrement, mais chut, ne le dites à personne !

Soit, mais que diront ces nouveaux channelings ?
Ils diront, par exemple, ce que disait déjà en son temps le Maître Jésus, à savoir que si vous pénétrez dans une maison et que vos paroles de sagesse et de paix sont refusées, détournez-vous, secouez la poussière de dessous vos semelles puis quittez cette demeure sans vous retourner car vous n’avez pas de temps à perdre à convaincre ou à argumenter.

 

 

Et quand apparaîtront-ils ces nouveaux channelings ? Car vous avez déjà la désagréable impression de perdre votre temps en lisant tous ceux qui vous sont proposés depuis quelques années.
Ils sont déjà là et attendent seulement que vous alliez vous-mêmes à leur rencontre, armé d’un esprit ouverts et avec nulle peur au cœur ni au ventre.
Quittez cet instinct de dualité qui vous fait encore croire qu’il existe une vérité et un mensonge, puis trouvez la vérité qui colle le mieux avec ce que vous êtes déjà ! Car il n’existe pas de vérité plus haute et désirable que celle qui vous apporte plus de paix, plus d’amour, plus de joie et de plaisir en tous genres.

 

 

Serge
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Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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