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Observateur et observé

Krishnamurti2Durant des décennies, des initiés se sont cassés le bol à essayer de comprendre un apparent paradoxe repris avec bonheur (et agaçant beaucoup) par le célèbre Krishnamurti (pour ceux qui connaissent) Pour ceux qui l’ignore, quels que soient les « courants de pensée » présents en Inde, on pourrait tous les résumer en deux écoles différentes :
1. Celle qui présente le mode de fonctionnement erroné de l’esprit humain et qui en développe les causes, raisons et remèdes.
2. Celle qui présente le mode de fonctionnement correct (ou clarifié) de ce même esprit humain.

 

 

 

En somme, l’une place l’accent sur ce qui cloche et développe ce sujet tandis que l’autre place immédiatement l’accent sur la bonne façon de se servir de l’esprit et développe également le sujet sous toutes ses coutures. Le second « courant de pensée » est représenté surtout par les anciens Rishi de l’inde et par leurs dignes successeur, deux mille ans plus tard, les Siddha (Shivaïsme du Cachemire, Shiva-sutra)
Comme le savent ceux qui fréquentent notre association culturelle et notre forum, depuis plus de sept ans, à présent (note : écrit en 2013), Lætitia -ma femme- et moi-même, nous rattachons plus particulièrement à cette seconde École de pensée, délaissant largement la première qui, selon nous, ne peut entrainer que plus de confusion mentale encore. Surtout à notre époque moderne. Jugeons plutôt…

 

 

Selon la seconde École (Rishi et Siddha, les derniers étant les instructeurs de Gautama, soit dit en passant) l’individu est la conscience et non la pensée. Il n’est pas l’esprit mais se sert de l’esprit pour penser. Si l’individu s’identifie aux mouvements de l’esprit en lui (Karma Chitta), il se met à remuer au même rythme qu’eux et perd rapidement le contrôle de sa vie. L’homme pense, l’homme ressent, mais l’Homme Véritable n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse mais  » cela «  qui observe tranquillement toutes ces choses en Témoin impassible (La Conscience, donc.)

 

 

 

Selon la première école (beaucoup plus connue et à l’enseignement bien plus répandu en Europe) l’observateur et l’observé sont identiques : il n’existe aucune différence entre l’homme et tout ce qui remue dans sa tête. Par exemple, lorsque un homme croit observer un évènement extérieur et le juge, il se juge en fait lui-même, car ce qu’il voit (observé) et celui qui voit (l’observateur, c’est à dire lui-même) ne sont pas séparés mais ne sont qu’une seule et même chose. Comme on peut le constater, il semblerait que les deux traditions se contredisent et présentent une forme de paradoxe mental difficile à concilier pour un esprit cartésien tel que celui d’un occidental.

 

 

 

processus mentaux4En effet, d’un côté il est affirmé que l’homme n’est pas ce qu’il pense et qu’il est en tous temps distinct de ses processus mentaux et de l’expérience qui en découle, tandis que d’un autre côté, il est affirmé que  » l’observateur (homme) et ce qui est observé (objet) sont identiques et non séparés « , et même que c’est de cette volonté de séparer les deux que naît la fameuse dualité qui engendre la souffrance ! De quoi y perdre notre latin, n’est-ce pas ? Pourtant, que se soit Patanjali, Ramakrishna ou, plus près de nous, Krishnamurti (cf: Société Théosophique) ou que se soit les anciens Rishi (- 8 000 ans) ou les premiers Siddha (- 6 000 ans), tous parlaient en vérité de la même chose, mais vu sous un angle totalement différent, voire carrément opposé (mais complémentaire.)

 

 

 

processus mentaux2Car s’il est vrai que puisque nous pouvons penser, c’est que nous sommes distincts de nos processus mentaux (il existe eux et nous), il est tout aussi vrai que le  » moi  » humain qui observe toutes choses est IDENTIQUE à tout ce qu’il observe (les deux étant une seule et même chose.) Comme entrainement amusant et instructif, je vous propose d’essayer d’expliquer, avec vos mots et à votre façon, en quoi ces deux versions pourtant (en apparence) opposées voire contradictoires, sont en fait les deux pôles d’une seule et même vérité (puisque tout est double.) Alors, qui se lance ?

 

 

 

paradoxePour vous rassurer, je vous dirais que des générations d’ésotéristes, de mystiques et autres initiés occidentaux, se sont littéralement cassés les dents sur cet apparent paradoxe, cela à cause d’une manière incomplète et inadaptée de présenter une vérité pourtant complète, parfaite et définitivement sublime. Lorsque ceux qui veulent participer auront donné leur version, nous essayerons ensemble de comprendre, avec nos mots modernes et donc plus adaptés, ce sujet d’une subtilité effrayante il est vrai. Et ainsi vous comprendrez pourquoi ce Grand initié qu’était Krishnamurti, fut tant incompris, critiqué et fut si dérangeant à son époque, même (ou surtout) aux yeux de certains gourous et instructeurs spirituels plus ou moins authentiques et compétents…

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Qui suis-je ?

Selon les psychologues ésotéristes, «Seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu.»
Ils prétendent aussi : « Il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. » Enfin, ils enfoncent carrément le clou en affirmant que « L’esprit est ce qui est à la base de toute la création, visible et invisible. » Certains diraient : « Oui, bon, OK, et alors ? Nous avons déjà entendu ou lu ces choses, il n’y a pas de quoi se mettre la queue en tire-bouchon ! »

 

 

 

SiddhaEn effet, ces choses là ne sont pas nouvelles puisque elles étaient déjà connues et enseignées voici six mille ans en arrière.

Mais est-ce à dire pour autant que ces choses là soient vraiment comprises et intégrées ? Qui réalise vraiment tout ce que ces trois phrases impliquent ?

 

 

 

 

 

 

espritCar soyons logiques un instant : si SEUL existe l’esprit et que TOUT est esprit, QUI ou QUOI sommes-nous, en tant qu’être humains, s’il vous plaît ? Comprenez-vous le bien-fondé de cette question ? Sommes-nous autre chose que ce que nous croyons être ? Apparemment, puisque seul existe l’esprit et que ce dernier est à la base de tout. Sommes-nous l’esprit ? Probablement, puisqu’il n’existe RIEN d’autres qui puisse exister à part lui.

 

 

 

esprit3Mais si nous sommes l’esprit, alors nous ne sommes pas nous !
Ou alors, ce que nous sommes consiste en de l’esprit qui a pris la forme exacte de ce que nous nommons et désignons en affirmant « moi. » De fait, notre individualité, notre moi social, notre Soi et jusqu’à notre corps de chair, tout cela serait « fait d’esprit » et donc, serait l’esprit. De l’esprit stabilisé sur l’un des innombrables paliers vibratoires. Et ce Palier serait nommé « humain »… Par le pallier lui-même !

 

 

 

 

Pouvons-nous en conclure que le Soi et le «moi» de l’homme sont fait de Dieu ou même, sont Dieu ? Très certainement, puisque tout est fait de Dieu. Mais alors, puisque l’homme est Divin, pourquoi est-il si pauvre, faible et malheureux ? Justement, il est ainsi parce qu’il n’est pas « complètement Dieu » ou « entièrement conscient d’être Lui.» Et qu’est-ce qui ternit ainsi la Beauté de l’âme et transforme sa surface en une eau agitée et boueuse ? Devinez !

 

 

 

l'egoSi vous répondez : «L’ego», vous aurez raison, certes… Mais cela n’expliquera pas pour autant en quoi l’ego est responsable de cet état de fait, ni ce qui se produit vraiment par sa faute. A moins que vous ajoutiez ceci : « L’ego nous prive de notre Nature véritable en nous faisant croire que nous sommes ceci plutôt que cela, ce qui nous coupe de notre Unité première. »

 

 

 

 

l'ego-legoNotez au passage le «…en nous faisant croire… » Ce passage est très important, car il est la clé d’un apparent paradoxe qui a fait fumer les neurones de plus d’un étudiant de l’ésotérisme ! Si Dieu est tout, qu’est-ce que l’ego dans ce cas ? Du non-Dieu ? Impossible ! Alors quoi ? De l’esprit, bien sur, mais de l’esprit qui vibre encore bien trop bas, bien qu’il puisse se trouver inclut dans un complexe énergétique (être humain) qui lui, vibre plus haut. Et selon vous, comment nomme-t-on le fait qu’un corps étranger se trouve mélangé à une structure originelle ? Ou une chose qui vient troubler la clarté de l’eau, ou encore un défaut dans un diamant ?

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Illogisme de l’éducation

Illogisme de l’éducation

 

 

Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend généralement à toujours dire la vérité, parce que cela est « Bien. » Lorsque nous faisons une bêtise, que nous cassons quelque chose ou commettons une erreur notoire, nous devons avouer notre faute parce que, justement, la vérité est « le Bien » et le mensonge est « le Mal. » Et lorsque nous avouons notre faute, notre erreur ou notre manquement aux règles des adultes, nous sommes punis car on nous apprend aussi que toute erreur commise, toute faute, mérité sa juste punition.

Et cela aussi, c’est « le Bien. » Un bien qui peut éventuellement nous empêcher de nous assoir durant quelques heures.

Voilà que l’enfant se retrouve avec un paradoxe sur les bras : s’il commet une faute et l’avoue, il est fidèle à l’idéal de Bien mais s’en prend plein la tronche !
S’il ment et cache la vérité, il penche inexorablement vers le « Mal », mais il conserve ses joues ou fesses intactes. Si vous étiez un enfant, comment réagiriez-vous à cette forme d’éducation ?
Que choisiriez-vous, « le Bien » (avec le cul qui cuit !) ou « le Mal », avec l’occasion de pouvoir vous assoir sans aucun problème ?

Vous avez été des enfants, nous l’avons tous été. Et devinez ce que certains d’entre nous ont choisi, finalement, comme option ? Appelez votre passé, il a des choses à vous raconter ! De toutes façons, ce « passé » est bien présent en vous et il conditionne depuis des lustres certains de vos comportements les plus intimes et involontaires.

Quand on n’est plus un enfant, on est en droit de réclamer la liberté qui ne nous a pas été offerte (et pour cause) lorsque nous étions des bambins inconscients.
Vivre sur un passé conditionné « à cause des parents et de leur éducation » est non seulement stupide, mais aussi très lâche.

 

 

La responsabilité des parents s’arrête là où l’adulte a commencé à refuser d’assumer les siennes.

 

 

Il est bon par contre de remarquer le « confort mental » qu’offre à certains le fait de réagir encore comme un enfant ! (n’est-ce pas ?) Mentir est aisé et en plus, cela permet de ne pas avoir à payer pour la pomme volée sur l’étalage du marchand. La faim est une excuse mais la négation est bien plus payante, surtout quand elle se transforme en réflexe.

Oui mais voilà : quand on veut s’améliorer, évoluer, s’unir à la partie divine de nous-mêmes, etc., il devient alors urgent de revisiter nos bases, assises ou repères psychologiques. Et l’une de ces bases, foyer de problèmes et de névroses en tous genres, est justement la période de l’enfance durant laquelle certaines prédispositions ont peut-être été contrariées et durant laquelle certaines habitudes malsaines ont été contractées.

Même lorsqu’un enfant fait mine d’obéir, de céder à la pression psychologique quand ce n’est pas à la violence physique, il COMPENSE toujours cette obéissance par quelque chose d’autre. Quelque chose qui, plus tard, lui nuira encore plus que le sentiment de sa dépendance passée.

 

 

Défense ou tentative de manipulation ?

 

 

Il arrive souvent qu’un mécanisme de défense (ex : mentir pour ne pas se faire punir) se transforme avec le temps en mécanisme de domination (mentir parce que ça sert à obtenir ce que l’on veut) Le subconscient raisonne par déductions et associations d’idées : pour lui, il est évident que si le mensonge préserve de la fessée, alors le mensonge est efficace puisque il préserve du mal véritable ! Énoncé ainsi… Oui mais voilà : plus ça marche et plus on emploi le mensonge, et plus on ment et moins… on ressent la vérité !

Pourquoi ? Parce que nous ressentons toujours ce que nous pensons (son contenu formel) et si nous changeons notre façon de penser, nous changeons du même coup notre ressenti.
Entendons-nous bien : la psychologie ésotérique n’a rien à voir avec les règles de morales, parfois aussi stupides et inadaptées que contraignantes à souhait. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’efficacité réelle de nos divers états d’esprit. Nous désirons savoir ce qui est bon pour nous et rejeter ce qui ne l’est pas, un point c’est tout. Mentir aux autres n’est pas le problème, je vous l’assure, mais mentir au point de ne plus être capable de ressentir la vérité, pour soi et même en secret, alors là, ça commence sérieusement à craindre !

Une fois installé comme règle de vie (voir le mode de raisonnement déductif propre au subconscient) le mensonge nous coupe de notre ressenti et donc de notre Soi car ce dernier se manifeste surtout par ce que l’on ressent (et qui est censé provenir de lui, n’est-ce pas ?)

 

 

La conscience préfère toujours Abel à Caïn.

 

 
La vérité se résume toujours à ce que nous SENTONS, cela parce que ce que nous sentons est véritable, puisque nous le sentons en nous ! Et bien qu’il s’agisse de « notre vérité », de toute façon, nous ne pourrons jamais accéder à une autre vérité que celle qui passe par le filtre (plus ou moins propre) de notre mentalité. Pour nous, le ressenti est la plus haute forme de perception directe car elle passe par la conscience.

 

Et il n’est pas possible, pour nous, de prendre conscience d’une chose si elle n’existe pas au moins pour nous !

 

Lorsque nous étions petits, nos parents nous faisaient parfois sentir leur déception à notre égard. Par exemple, une promesse non tenues, un devoir mal (ou pas) fait ou une habitude mauvaise qu’ils pensaient que nous avions perdue (ben non, on mentait, comme eux, et toc !) Leur façon de nous faire sentir leur déception à notre sujet était soit « doucereuse », soit brutale, soit plaintive, soit vicieuse (piques, allusions, etc.)

Une fois devenus adultes, nous nous comporterons d’une certaine façon lorsque nous serons déçu par le comportement d’autrui. Cela parce qu’un tel comportement réveillera (ou évoquera) en nous des souvenirs liés aux diverses déceptions de nos parents à notre sujet. Soit nous reproduirons la manière toute particulière de réagir de nos parents, soit et à l’inverse, nous tenterons de nier ces réactions en nous comportant comme nous aurions aimé que nos parents le fassent avec nous.

 

Inutile de dire que, dans les deux cas, ce pauvre adulte ne l’est guère et que nous sommes devenus, avec le temps, se comportera d’une manière largement conditionnée.  En effet, réagir comme ou réagir à l’inverse de, cela revient à réagir et non à AGIR. Or, une individualité (du latin « Indivi » = Qui ne peut être divisé) est une chose insécable, unique et dont les actes sont sans antériorité, sans aucun schéma directionnel relatif au passé ou à l’expérience d’autrui.

Dès lors, nous ne saurons jamais comment nous aurions réagi en tant que nous et dans des conditions identiques à celles de notre enfance mais en occupant, à notre tour, ce rôle si délicat de parent ou d’éducateur. Et nous ne pourrons pas le savoir parce que ce que nous sommes devenus demeure conditionné par ce que nous avons vécu au contact d’autrui.
A moins que nous puissions nous libérer ce conditionnement.

 

 

Reproduire ou tenter de nier ?

 

 

Si nous repensons à la manière dont nos parents se comportaient envers nous lorsqu’ils étaient déçus par nos actes et si nous prenons le temps d’observer comment nous réagissons, à notre tour et aujourd’hui, lorsque une autre personne trahit nos attentes jugées « légitimes », nous en apprendrons bien plus sur nous-mêmes qu’en cinquante séances chez un psychiatre !

Et nous conserverons notre argent, surtout. Une fois les mécanismes éventés, une fois que l’on comprend pourquoi « maman faisait ceci » et pourquoi « Merde, je refais pareil qu’elle, au secours !!! » (lol) il reste à observer tranquillement, sans passion mais sans complaisance, notre degré exact de probité mentale (et non « morale. ») En clair, une fois que nous avons compris que nous reproduisons le comportement de nos parents ou que, et à l’inverse, nous essayons de nier leur influence « rien que pour les faire suer », reste à nous avouer si on tient à ce mécanisme ou s’il nous fait vraiment gerber.

 

Car ne vous y trompez pas : vous risquez d’être étonné lorsqu’il sera question pour vous de vous débarrasser d’une chose qui produit pourtant de la souffrance… Vous pourriez bien découvrir, horrifiés, que vous ADOREZ ces mécanismes et qu’il n’est pas question de les laisser tomber ! Mais même dans ce cas, vous aurez fait un grand pas : vous aurez repris le contrôle de votre vie et même vos souffrances passeraient alors immédiatement sous votre pleine et entière responsabilité. Et qui dit « redevenir responsable » dit du même coup « retrouver le pouvoir » car nous ne pouvons agir que sur ce qui nous appartient et dont nous avons la pleine responsabilité.

 

 

L’amour, une chose qui se mérite ?

 

 

Parlons à présent de ce qui fâche ou choque les frileux de l’esprit…  Il existe très certainement des enfants qui ne méritent pas l’amour inconditionnel que leur prodigue leurs parents. Suis-je dur ? Pas vraiment… En tout cas infiniment moins que ces petits morveux qui en font baver à leurs parents, cela parce qu’ils savent que ces derniers n’oseront jamais leur nuire et préfèreront plutôt souffrir en silence. « Par amour », diront-ils en grimaçant.
Et oui ! Il y en a pour tout le monde est le fait d’être objectif ne protège ni des déceptions, ni de passer pour « une personne mauvaise » en dénonçant le véritable mal chez les autres.

Il suffit d’être libre de conscience, objectif et honnête envers soi-même pour comprendre ces choses… Avoir de l’amour, de la compassion, vouloir jouer aux super héros de la spiritualité qui s’obstinent à aimer durant leurs séance journalière sodomie sans vaseline (lol), ceci est l’affaire des faibles, pas de ceux qui ont calmé les mouvements de leur propre esprit et peuvent donc voir les choses « en l’état » et d’un œil aussi détaché que viril.

 

Notez au passage que les plus grands mystiques n’avaient pas d’enfant ou s’ils en avaient, ils avaient cessé toute relation avec eux. Cela vous choque aussi ? Si oui, contrôlez par vous-mêmes et vous verrez bien. Pour les bouddhistes, revoyez donc la vie du Prince Siddhartha.
Ceux qui pensent que de bons parents « attirent » des enfants de M… et que des enfants merveilleux attirent des parents pourris ont parfaitement raison !
Cela dit, il n’est pas certain que ceux qui ont déjà trouvé cette synchro soient aussi capables d’en définir la raison logique sous-jacente. Et encore moins la Loi spirituelle qui se cache (à peine) derrière les faits.

J’arrêterai là mes propos, préférant encore répondre aux questions, commentaires et autres critiques qui, toutes, en ce qui concerne ces dernières, seront accueillies de la même manière : sans passion et avec cette objectivité qui n’est guère du goût des tempéraments par trop émotifs, dirai-je pour demeurer poli.

 

 

 

    Serge

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 7

L’UNIVERS MENTAL

 

« L’Univers est Mental ; il est contenu dans l’âme DU TOUT. »
LE KYBALION.
De tout temps, le problème des Mystiques fut de comprendre comment le Divin pouvait bien créer et, surtout, à partir de quoi !
En effet, puisque Dieu ou l’esprit universel est Toutes Choses et que rien ne peut lui être ajouté ou retranché, à partir de quel matériau peut-il bien créer ?
S’il se sert d’un matériau extérieur à Lui ou différent de Lui, alors ce matériau est « ajouté » à Dieu, au Tout, or, nous savons que cela est impossible.

Dieu se sert-il de sa propre substance, pour créer ? Dans ce cas, il se sectionne, n’est plus Intègre et n’est donc plus le Tout !
Les Hermétistes proposèrent les premiers d’étudier « le bas » pour comprendre « le haut », c’est à dire et en l’occurrence, d’étudier l’homme pour comprendre Dieu.
Puisque l’homme est fait « à l’image et à la ressemblance » de son Créateur, alors l’homme et Dieu doivent très certainement créer de la même façon, bien que l’un des deux soit capable de créer toutes choses en simultané, à l’infini, éternellement et sans aucunes limites !

Comment l’homme fait-il pour créer sa propre réalité ?
A-t-il le pouvoir de créer ? Oui, il peut créer : mentalement et en esprit.
Et tout ce que l’esprit engendre dans son mental est aussi réel pour l’homme que ce qui se trouve à l’extérieur de lui.
Parfois même est-ce plus réel encore !

 

Pour l’individu qui est amoureux, par exemple, ce sentiment de l’amour en soi est on ne peut plus « tangible » et réel, n’est-ce pas ?
Pourtant, tout ce que l’homme peut créer en esprit et dans son mental, dépend de sa propre volonté pour exister et demeurer vivant.
L’homme peut se construire des univers et les détruire en quelques instants.
Du moins le croit-il car le seul fait de ne plus penser à une chose ne suffit pas à lui ôter toute existence, loin de là !

L’esprit est vivant et conscient : toutes formes engendrées en esprit auront donc tout naturellement tendance à vouloir subsister, survivre, voire progresser, acquérir plus de vitalité et d’autonomie.
Sauf si la forme première n’implique aucune progression ou transformation possible (ça arrive souvent.)
Auquel cas la forme trainera dans le « dépotoir mental universel« , attendant qu’une âme charitable veuille bien s’en emparer de nouveau afin de l’associer à d’autres formes mentales compatibles ou évolutives… (ça arrive aussi, mais moins souvent.)

L’homme moderne n’a aucune idée de sa responsabilité et de son pouvoir, en matière de créativité. Il ignore qu’il peut surcharger le dépotoir cosmique ou, au contraire, le purger d’une bonne partie de ses « cadavres »
Je vais vous apprendre une chose peu connue, surtout en France : il existe des groupes d’entités célestes dont le « boulot » consiste justement à épurer les différentes couches du mental planétaire ou solaire, voire galactique.

Pour ce qui nous concerne, certaines entités se chargent de tenir constant le degré de saturation mentale des différentes couches du Grand Plan Mental planétaire (surtout les 4,5 et 6eme sous-plans, qui concernent les manifestations physiques relatives aux pensées des hommes.)

Mais ces entités fonctionnent un peu comme des « robots » ou, du moins, n’ont aucun humour, aucune intelligence autre que celle propre à leur fonction.
Un seul être humain, grâce à sa connaissance du vécu terrestre, peut en une seule journée abattre le travail de toute une années de labeur d’une équipe (collectif) de ces entités !

Du point de vue de l’évolution globale, l’homme est bien plus « haut » que de nombreuses collectivités (entités) célestes, anges compris.
Seuls les Archanges peuvent prétendre à un degré d’évolution et de perfection supérieur à celui d’un homme vraiment évolué… Du moins pour le moment.

Il est HEUREUX que certains humains ignorent encore ces choses… Puissent-ils l’ignorer encore quelques décades ! (si vous me suivez)
Ceux qui disent que l’homme est une vraie merde ont parfaitement raison ! (lol) Ceux qui disent que l’homme est au moins l’égal des Dieux ont parfaitement raison aussi !

 

L’apparent paradoxe peut être réconcilié avec la raison si on se réfère tantôt à ce que l’homme est conscient d’être POUR LE MOMENT et tantôt à ce qu’il est en vérité ou sera dans un avenir proche.
Une simple question de point de vue, donc, facile à comprendre pour le mental d’un individu de notre époque. Ainsi donc, tout comme l’homme peut créer en esprit et dans son mental sans avoir rien à se soustraire ou à s’ajouter, de même l’esprit universel ou « Dieu », maintient-il l’univers et les Dieux dans son mental et sous sa bienveillante Attention.

Il agit de la sorte car il sait qu’étant à la fois le Tout et la moindre de ses particules le composant, il doit libérer chacune d’elles pour se libérer lui et diviniser chacune d’elles pour prendre lui-même conscience de Sa Splendeur Incommensurable.

Dieu DONNE pour Recevoir; il est sa propre Loi, son propre But et sa plus haute forme de manifestation. C’est cette Volonté de Donner pour recevoir qui engendre « Le Grand Courant Universel »
Et tout cela, il le maintient fermement établi dans son Mental infini et n’aura de cesse que lorsque chacune de ses particules d’esprit qui composent son Corps Divin, sera devenue aussi puissante et intelligente que Lui-Même.

 

 

Autant dire que nous avons le temps et que ce n’est pas pour demain !
Nous disions, plus haut, que n’importe quel être humain est plus puissant -pour purger le dépotoir planétaire- que les entités célestes dont c’est l’une des principales fonctions, ceci pour la bonne raison que ces entités ne sont pas à l’origine de ces créations mentales et doivent donc bosser beaucoup plus que n’importe quel péquin humain pour les transmuter.

 

Et encore, cette transmutation est-elle originaire d’un Décret Divin, c’est à dire d’une sorte de « passe-droit » leur permettant d’effacer discrètement les « Oups » humanoïdes ! Sans un tel Décret, sans l’aide de la Divinité Générale, PERSONNE ne pourrait nettoyer ce dépotoir, sinon l’homme lui-même.
Autant dire que nous serions très rapidement dans la… enfin, vous voyez :siffle:

 

Le fait que tous les hommes ont le droit et le pouvoir de nettoyer les merdes des autres (lol) provient d’une Loi Secondaire Planétaire connue plus facilement sous le générique de : Karma Collectif. (« Mouvements de l’esprit Collectif ») D’un côté il est exact que nous subissons la Règle d’Équilibre ou de Moyenne, mais d’un autre, nous bénéficions du pouvoir de nous nettoyer les uns les autres.

Et c’est ce pouvoir qui a permis la naissance de la fameuse « Grande Fraternité Blanche » dont le Dessein premier était d’aider les moins favorisés des humains dont les expériences vivantes les avaient par trop éloigné de leur propre Divinité (ou « Source énergétique« , pour ceux qui n’aiment pas le mot « Dieu » qui n’est, après tout, qu’un simple adjectif)

Les anciens Gourous (ou Guru, sans « s » si écrit en Sanskrit, merci) qui prétendaient « prendre sur eux le Karma de leurs disciples » (sic) faisaient en réalité allusion à ce pouvoir offert à tous, et pas seulement aux Gourou (les polissons) de Transmuter les productions mentales d’autrui.
Quand à la Règle évoquée plus haut (d’Équilibre ou de Moyenne), elle se résume au fait que tant que nous sommes sur Terre, nous ne pouvons pas être « plus bas » ou « plus haut » que ceux qui se trouvent inscrits aux deux pôles de la fourchette d’évolution moyenne de l’humanité.
Vous captez l’idée ?

Cette Règle a obligé certains « Seigneurs » (Des Grands Maître de stature Christique) à venir s’incarner sous certaines conditions de protection et d’assistance spirituelle. On les connait sous le terme générique de « Avatars » (il y en a eu dix d’individualisés, il y en aura encore deux de « Collectifs », ce qui correspond aux douze notes cosmiques majeures ou au zodiaque.)
Ils ont agi de la sorte dans l’espoir de hausser sensiblement le pôle absolu de droite, celui du « plus haut niveau » (On est en droit de se demander si cela a été vraiment efficace ^^)
Le Mental Divin contient l’esprit Divin, ce que l’on nomme « Dieu » et qui, on pourrait s’en douter, ne désigne pas un individu ou une entité cosmique mais une Loi, un pouvoir ou un adjectif.
Ce Dieu là est en partie investi dans sa création, se confond avec elle, du fait que les particules d’esprit qui composent la matière et les pensées qui vibrent bas, ont oublié qui elles sont vraiment.

En somme, puisque nous sommes fait d’esprit et que l’esprit est Dieu, si nous ne savons plus qui nous sommes, Dieu investi en nous ne le sait plus non plus et cela donne le Soi Naturel (le Soi Divin étant la partie qui n’est pas investie et qui se souvient de tout)
Chaque fois que l’esprit, en tant que partie (particule) se souvient de sa véritable Nature, c’est Dieu-le-Tout-esprit qui se souvient aussi et qui s’éveille.
Comme il est dit : « Le Dormeur doit se Réveiller ! »
Au niveau purement humain, on comprend facilement l’idée que si la moindre de nos cellules est en bonne santé, c’est le corps physique tout entier qui sera en bonne santé aussi.
Ce sujet est encore un peu prématuré à ce stade de notre étude, mais il vous semblera sans doute plus abordable un peu plus tard.

Pour le moment, inspirez-vous, pour comprendre intuitivement les faits, de la version Indienne de la Divinité, qui dit qu’il existe le « Brahman Actif » et le « Brahman Passif »
Des deux, seul le premier (Actif) est impliqué dans (et se confond avec) la Création Cosmique continue.

Le Brahman Actif est donc l’esprit contenu dans le Mental du Brahman Passif, celui sur lequel rien ne peut être dit et qui demeure inconnaissable…

 

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