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La part du jeu

Nous savons que depuis des millénaires, nous avons d’un côté « les gentils » et de l’autre, « les méchants. » C’est du moins ainsi que l’entendent de nombreuses personnes, réputées gentilles. En somme, nous avons les forces de la lumière qui luttent contre les forces des ténèbres. (Prout !) Bien entendu, dans chacun des deux camps, le vilain, c’est l’autre, n’est-ce pas ! Si on se base sur l’observation de certains qui se prétendent impartiaux (ben tiens !), la paix ne pourra régner sur la Terre tant que les méchants demeureront cons en plus d’être méchants. OK, mais est-ce bien la faute des « méchants » si rien n’évolue depuis des millénaires ? Et si c’était la faute des « gentils« , en fait ? Ça vous la couperait, hein ?

 

 

 

 

corps astral3C‘est pourtant ce qu’enseigne la psychologie ésotérique, du moins aux oreilles les moins frileuses… Selon cette antique science du « bien vivre sa recherche spirituelle », ce serait les êtres qui se targuent d’être lumineux qui seraient responsables du fait que rien n’évolue parmi les « vilains pas beaux méchants de partout. » Car s’il existe deux camps possibles (bon/méchants), le seul fait de se cramponner à l’une quelconque de ces deux appartenances, oblige la partie adverse à se contenter du camps restant. Le simple fait de se décréter « gentil » engendre le pôle opposé complémentaire, les vilains pas beaux !

 

 

 

 

Autrement dit, le seul fait de vouloir être « bon » d’une vie à l’autre, a obligé certaines âmes humaines (d’un même Soi Naturel s’entend) à se cantonner au rôle peu enviable de « méchants. » Ceci n’est guère charitable, ne croyez-vous pas ? Il est dit « Aimez vos ennemis » (si, si, c’est dit comme ça, juré craché !)
Mais comment réussir à aimer cet ennemi si on déteste déjà le rôle qu’il joue, cela au point de se faire tuer plutôt que de devoir s’investir de son rôle et de sa place, pourtant seule manière de « pardonner » vraiment, la vision que nous avions de lui ?

 

 

 

gendarmes et voleursAux gendarmes et aux voleurs, quel camps choisissiez-vous, étant gamins ?
Les mystiques, les sages, les ésotéristes, les occultistes et autres « iques » ou « istes » sont de très mauvais joueurs ! Leur rôle leur plaît tellement qu’il préfèrent se contenter d’aimer leurs ennemis mais…. De loin ! Pas question de prendre leur place et de leur donner celle du gentil gendarmes et voleurs2lumineux jusqu’à l’anus ! Alors voici ce que préconisent les psychologues ésotéristes, et permettez-moi de vous présenter les faits sans détours et en termes modernes, voire un brin teintés de trivialité :

 

 

« Âmes prétendument lumineuses, arrêtez de vous la péter ! Puisque l’ennemi en face de vous est un frère, offrez-lui la seule chose qui déchirerait votre cœur à la seule idée de lui offrir : votre place ! Si on vous frappe, frappez aussi ! Valez-vous plus que votre frère ? Continuerez-vous à chercher sans cesse à l’humilier et à l’écraser de votre prétendue supériorité spirituelle ? Si on se comporte envers vous comme un cochon, osez enfin grogner avec les porcs, car si vous ne le faites pas, vous ne valez pas mieux que des cochons vous-mêmes. Et s’il vous faut endossez le vêtement usé de votre ennemi, faites-le avec bonne grâce, car c’est pour vous la seule façon de lui prouver que vous le respectez vraiment. »

 

 

 

anges3Pour bien comprendre ce sujet d’une rare subtilité et ne verser dans aucun excès, il faut se souvenir qu’à la base, nous sommes « des anges déguisés en humains » (Nota : cette assertion n’a pas à être juste, elle sert juste à résumer le propos, c’est tout) Si nous donnons la prépondérance à notre partie divine ou essentielle, nous trahissons notre vœux de devenir humains et de jouer pleinement le Jeu de la Conscience, ceci en assumant cette partie librement consentie.

 

 

 

aimer le MondeSi nous donnons la prépondérance à notre humanité, cela au point d’en oublier « Qui nous sommes vraiment », nous pouvons nous transformer en l’un de ces monstrueux animaux de foire et trahir ainsi notre partie divine qui existera néanmoins mais en arrière plan (pas pour nous.) L’idée n’est ni de se la jouer Grand Maître initié jusqu’au slip, ni de se comporter comme un porc juste pour ne pas vexer par notre lumière les plus cochons d’entre nous !

L’idée est de bien comprendre ce qui se passe là, sur Terre, maintenant, dans notre vie et sous notre nez !

Et il se passe que si le cochon peut nous instruire en se comportant tel un immonde porc, alors notre refus de l’aimer et de l’accepter « en l’état » (par exemple) consiste en notre part du marché des relations humano-animiques (si le terme vous plaît, je vous le vend !)

 

 

 

 

karmaPlus simplement encore, on va dire que vous avez vous-mêmes le devoir fraternel d’être le karma de celui qui joue au chieur de première sous l’excuse d’être votre propre karma ! Si vous faites mine de l’aimer tel qu’il est, de le pardonner, de voir en lui seulement le frère, etc (et une petite gâterie, aussi, non ?) que faites vous en vérité ? Eh bien ! Je vais vous le dire, moi, ce que vous faites :

 

« Vous devenez coupable de guerre et de lâcheté spirituelle à chaque fois que vous ne jouez pas le rôle que la vie vous a dévolu et que vous préférez la solution de facilité et d’hypocrisie en confrontant une prétendue lumière de Prisunic à une véritable action négative et destructrice. »

Il est temps, pour les spiritualistes modernes, de laisser tomber non pas seulement leur ego, qui lui est à sa place et joue déjà parfaitement son rôle, mais leur Moi-Idéalisé, ce « moi » de procuration inventé pour la circonstance et supposé être capable de leur faire oublier qu’ils ne sont, sommes toutes, que de simples êtres humains, comme tous les autres, à la seule différence qu’ils le vivent encore plus mal que les autres !

 

 

 

 

indignationL‘idée n’est pas de « rendre le mal pour le mal« , mais vous devez au moins jouer votre rôle d’être humain digne de ce nom. Si vous êtes indigné, dites-le ! Si vous trouvez que les actes d’autrui sont à gerber, gerbez-leur donc sur la braguette, ça leur apprendra à choisir un comportement un brin plus harmonieux !

(Nota : leur vomir dans le corsage si ce sont des femmes, est aussi autorisé par Dieu si vous êtes capables de vous l’autoriser.) Bref, vous l’avez compris, jouer le jeu équivaut à réagir « tel que vous » et non plus « tel que cette version idéalisée de vous-mêmes. » Vous ne deviendrez pas meilleur en trichant, vous serez simplement l’ombre de ce que vous auriez pu être, si vous aviez seulement été, véritablement.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le monde dans un regard

 

changer-transformer6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar ou un pub, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?

« Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ? »

Le monde ? Mais c’est ton Regard !

Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité sous notre nez ?

Les Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

 

 » Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, c’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur « 

 

 

 

illusionBien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit, donc), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ?

Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.) Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du Sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous  » croyons  » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie !
Alors qu’en fait, cela devrait se traduire et se comprendre ainsi :

 

 » l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience « 

 

 

 

subconscient4Percevez-vous  la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas « dehors » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête «  !)

De fait, et en me permettant d’extrapoler un brin, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que  » dans notre tête  » n’est pas une vérité mais une DEMI VÉRITÉ !

 

 

 

Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des apparents paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent être conciliés par une vision déprogrammée et non dualiste) Mais réfléchissons un instant.

S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve nécessairement en nous, (puisque l’homme se bornerait, en fait, à projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres) alors les Grands Maîtres, qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes du fonctionnement de l’esprit ! Marrant non ?

Certes… Mais très instructif aussi, permettez-moi de vous le certifier ici !

 

 

 

babajiInstructif, car nous imaginons bien que les Grands Maîtres ne projetaient rien du tout et percevaient réellement les travers les plus importants de leurs disciples. Alors quoi ? Si la prémisse est exacte, s’il est bien possible de percevoir l’actualité (ce qui se passe en fait) et non pas seulement de tourner en boucle sur notre réalité intime, alors il existerait bien un Regard dépassionné et objectif que certains individus pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent… Qui le composent non pas  » au-dehors « , mais au véritable  » endroit  » où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres…

Mais où se situerait un tel monde, me demanderez-vous ?

 

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illusionCe n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons la prendre en pleine gueule et juger de sa masse !

Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens ! Puisque notre corps de chair vibre à la même fréquence que le monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché ! (Il n’existe pas de différence de niveau vibratoire entre nos sens et notre perception du Monde, ce qui ne nous permet pas d’inter-pénétrer la matière.)

 

 

 

vibration2Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit «  avec lequel nous faisons corps, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas  » que ça «  et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est perçue par nos sens comme étant moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille avec chacun de nos différents  » corps d’expression  » (nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

 

ShivaC‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent ce qu’ils pouvaient bien fumer comme marque de tapis !

Et ils ont raison de se le demander. Les traductions sont généralement déplorables, car il ne suffit pas de maîtriser une langue étrangère pour en comprendre et pénétrer l’esprit. Celles et ceux eux qui ont la possibilité de percevoir certaines choses, réalisent que la fameuse matière, même dense, est faite d’énergie, de particules de Lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie ! (allusion au son que produisent les vibrations de l’esprit qui forme la matière, à l’oreille interne exercée d’un psychiste.)

 

 

 

 

vibrations3Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles peuvent vibrer, les formes mentales qu’elles produisent sont perçues comme étant solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR nos sens objectifs, pour notre cerveau et pour l’ensemble de nos cellules. A d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière et si  » éthérisée  » qu’elle ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des formes concrètes ayant une masse et un poids.

 

 

 

Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera  » solide  » pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau contre le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

 

lni-cover-mediumIl est toujours préférable que l’expérimentation directe accompagne ou suivent de près l’étude et la compréhension purement intellectuelle d’un sujet métaphysique. S’il venait avant, il pourrait fausser ensuite le jugement et donc, rendre plus difficile l’apprentissage.

Pour terminer, sachez que ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre vraiment de l’homme, qui manque de force !

 

 

 

 

Wiki

 

Mais bon, allez, cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, et c’est bien humain en plus d’être compréhensible, vous le savez tout de même et c’est là l’essentiel pour que vous puissiez tous, un jour, connaître et expérimenter en même temps. Car là est le véritable ésotérisme des Origines, celui qui existait encore il y a quelques six mille ans, avant que de (trop) nombreuses traditions humaines viennent à en ternir l’éclat.

 

 

 

Serge Baccino

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Être soi-même

bonheurD‘aucuns essayent de devenir heureux sans y parvenir. Certains font même des efforts en ce sens et ne parviennent, en fin de compte, qu’à être malheureux, en plus d’être épuisés par leurs efforts ! Il semblerait qu’il existe un secret du bonheur, alors que le seul secret est plutôt celui-ci :

« Comment font les gens pour ne pas voir la solution, alors qu’ils la repoussent consciemment et volontairement chaque jour et depuis des lustres ? »

 

 

 

Vous qui lisez ces lignes, sans doute aimeriez-vous être autrement, différent ou encore mieux que ce que vous ne l’êtes déjà. Du coup, vous engendrez mentalement et avec votre esprit, un décalage entre l’actualité (ce qui existe et se passe, en fait, que vous en soyez conscient ou non) et votre réalité intérieure (tout ce que vous pensez, croyez et projetez sans cesse en esprit, et qui ne correspond pas forcément à l’actualité.)

 

 

 

bonheur-argentJe ne dis pas qu’il n’est pas naturel de se souhaiter plus riche ou en meilleure santé, ou encore de désirer un partenaire amoureux plus adapté à soi, par exemple. Je dis seulement que vous passez votre temps à ne pas accepter, ne pas aimer voire à carrément rejeter ce que vous êtes déjà et de toutes façons ! Ce qui est très différents.

 

 

 

bonheur-femmeMais saviez-vous que ce que vous êtes déjà, en esprit et en vérité, est exactement ce que souhaite et projette votre Soi Divin, votre véritable identité cosmique et éternelle ? D’ailleurs, si « ce que vous êtes en fait » (le Soi) n’aimait pas ce que vous êtes, actuellement, vous mourriez dans l’instant ! Mais comme vous êtes occupé à lire ces quelques lignes, c’est donc que ce que vous êtes, actuellement, convient à « ce que vous êtes, en vérité » Pouvez-vous, s’il vous plaît, comprendre réellement ce concept ? Ne dites pas : « Certes, j’ai compris, je ne suis pas stupide, mais n’empêche que… » N’empêche que… Quoi ? Vous n’aimez pas ce que vous êtes actuellement ? OK ! Et vous croyez que c’est parce que vous n’êtes pas encore tel que vous aimeriez être que vous souffrez ?

 

 

 

souffrance7Et vous ne savez pas quoi ? Vous vous mettez the finger dans l’œil jusqu’au Chakra Racine ! Car en fait, ce n’est pas parce que vous êtes « ceci » ou « cela » pour le moment, que vous souffrez, mais bien parce que vous le vivez mal et n’acceptez pas d’être ce que vous êtes de toutes manières ! En clair et en décodé, vous souffrez parce que vous résistez à ce qui est, dans l’espoir immature d’induire de force « ce qui n’est pas encore. »

 

 

souffrance2En cela se trouve l’origine de votre souffrance, et non pas dans le fait d’être ce que vous êtes actuellement et cela, quoique vous soyez. Et sachez que tant que vous serez dans le refus, le dénie, la négation ou la résistance à soi, non seulement vous souffrirez, moralement, mais vous ne pourrez pas faire cesser cette souffrance ni passer à l’étape suivante qui, justement, devez vous mener tout droit à votre idéal de vie.

 

 

 

Serge Baccino

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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Perception directe ou projection intime ?

mental17Vous avez du remarquer à quel point il est difficile, apparemment, de distinguer une vrai perception d’autrui d’une banale projection… Vous ressentez parfois des choses qui semblent concerner les autres, n’est-ce pas ? Mais vous doutez souvent (du moins je l’espère pour vous !) du degré de véracité de votre perception concernant autrui ? Comment faire pour différencier ce que vous ressentez et qui vous concerne, de ce que vous percevez et qui ne concerne que cet autrui ? Présentons l’enfant autrement.

 

 

 

Si ce que nous sentons est vrai, puisque c’est vrai que nous ressentons quelque chose, peut-on affirmer pour autant que notre ressenti concerne bien un autre que nous-mêmes ? Ou, à l’inverse, doit-on considérez que tout ressenti intime ne concerne que nous ? Comment faire la part des choses dans ce que nous ressentons et est-ce seulement possible ? Je donne un indice ou deux : Comme vous le savez, l’esprit est vivant et conscient.

On peut penser.
On peut ressentir.
On peut être conscient.

 

 

 

mental11Tout cela, c’est l’esprit qui le fait. Souvenez-vous que chaque pensée produit un sentiment (ou une émotion) connexe : une même pensée, un même sentiment, mais parfois la pensée est zappée car elle est si rapide ou fugace, qu’on peut s’imaginer ressentir une chose sans avoir eut la moindre pensée juste auparavant. Vous ne trouvez pas la bonne réponse ?  Je développe d’abord, ensuite je vous énonce la loi, OK ?

 

 

 

Voyance9Vous savez déjà que « Toute pensée produit une émotion ou un sentiment connexe. »

C’est une Loi Ontologique, un Principe de l’être, pas une idée personnelle ou l’expression d’une quelconque ancienne tradition à la noix, non, c’est vraiment ce qui se passe pour tous et sur tous les plans de la Création, OK ? Bien !

 

 

 

 

1929176089_2De fait, quoique vous puissiez sentir, ce que vous sentez provient d’une pensée, et non d’une soit disant « perception directe de l’autre. » Or, vous ne pensez pas dans le frigidaire de la voisine, n’est-ce pas ? De même, ce que vous ressentez n’est pas dans votre table de nuit, mais bien en vous également ?

 

De fait, tout ressenti provient de vos processus mentaux et ne peut EN AUCUN CAS concerner autrui ! Boum ! C’est dit ! (Je vais me faire des copains, là, je sens ! )

 

 

 

 

ego2Si ce que vous voyez, au-dehors, induit (ou réveille) une façon de penser qui vous est propre, ce que vous ressentirez ensuite (en fait, quasi simultanément) sera également à vous et ne concernera donc QUE VOUS. Il est très important, primordial, dirais-je, que vous teniez cette Loi pour dites, comprise et acceptée sinon, vous vivrez toujours dans l’illusion. Vous ne pouvez pas « sentir les autres », que cela soit clair et définitivement ancré en votre… Conscience !

Conscience ! Le mot est lâché ! La conscience, ce fameux « Christ », ce « Fils unique de Dieu » en lequel ce dernier prend Son Plaisir ! (Bible Dixit) et qui est appelé « Le Seigneur » dans la Genèse (voir passages avec Caïn et Abel.)

 

 

 

Si vous êtes CONSCIENT de ce qui se passe au-dehors ou chez autrui, alors vous êtes conscient de l’actualité, de ce qui existe en fait au sein de l’esprit collégial, indépendamment de ce que vous pouvez percevoir au travers de vos processus mentaux et des sentiments ou émotions qu’ils produisent. Si vous dites qu’on ne peut pas « sentir les autres mais seulement le contenu de nos pensées », vous avez parfaitement raison ! Si vous dites que nous projetons tous sur autrui si nous prétendons « sentir leurs souffrances et les problèmes qui en sont à l’origine » , vous avez encore raison !

 

 

 

Mais alors, me direz-vous, comment ont fait les Maîtres et les Grands Maîtres, depuis toujours, pour savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur de leurs élèves ? Comment pouvaient-ils être aussi efficaces ? Peut-on décemment dire qu’eux aussi projetaient sur leurs disciples et amis ? Bien sur que non ! Mais eux, ils ne PENSAIENT pas ! Mais eux, ils ne SENTAIENT pas ! Ils étaient seulement et pleinement CONSCIENTS des choses et des êtres. Ils étaient Conscients des faits, tout simplement.

 

 

 

Lorsque l’on passe par la conscience et non plus par les processus mentaux et le ressenti qu’ils font naître nécessairement en nous (et ne concernent donc que nous), alors on peut tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, sur tout et sur tous. Du moins si le sujet éveille un quelconque intérêt en nous, puisqu’on est devenu libre de choix.

 

 

 

wiu5cj1bComme l’émotionnel n’est plus là pour compulser, on ne ressent pas outre mesure d’envies, de désirs, et ont peu donc « froidement » constater puis être réellement efficace, cela à la condition que les oreilles, en face, soient prêtes à recueillir les paroles de sagesse. Voici la Loi en présence (concernée), tirées de textes vieux de six mille ans (les Shiva Sutra) résumée et modernisée par mes soins :

 

« Tout processus mental entraine un ressenti qui est lié indéfectiblement aux pensées qui le font naître et qui ne concernent que l’individu dans lequel naissent puis disparaissent ces pensées et leurs sentiments connexes. Seul celui qui place son attention mentale sur la conscience en lui, et non plus sur les mouvements incessants de son esprit (Karma Chitta), peut connaître l’univers et les dieux, c’est-à-dire ce qui se passe en la conscience de l’homme à son insu, ainsi que ce que produit l’homme dans son quotidien et sous sa pleine et entière responsabilité, sans même qu’il le réalise. »

 

Une petite astuce mnémonique pour vous souvenir de cette loi mais sous une forme plus succincte :

« Si je sens, c’est que je pense, si je suis conscient, c’est que je sais. Si je sais, c’est que je perçois directement, sans passer par les processus mentaux et les sentiments qui s’y rapportent. »

 

 

 

 

flameJ‘espère que ce savoir que je trouve extraordinaire et qui me fascine depuis trente-cinq ans, à présent, saura éveiller en votre cœur la Flamme de l’Enthousiasme (du Grec Enthéos = Demeurer en Dieu) et le désir de toujours plus VOUS apprendre et donc, VOUS connaître vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)