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Je n’ai pas su quoi répondre

agression verbaleIl arrive souvent qu’une personne qui sort d’une discussion un peu « animée » se dise, confuse : « Je n’ai pas su quoi répondre… Je suis resté con devant les propos de untel… » Sans doute avons-nous tous connu ce sentiment désagréable de regret à l’idée de ne pas avoir su quoi répondre à une personne qui nous a sauté dessus et nous a craché son agressivité ou sa jalousie à la face.

 

 

 

Prenons le problème à l’endroit, et plutôt que de se demander « quel est mon problème ? » demandons-nous plutôt :
« Pourquoi n’ai-je pas compris plus tôt ce qui se passait en fait ? »  Nous faisons souvent partir nos réflexions de deux prémisses erronées. Il n’est donc pas étonnant que nous soyons confus ensuite et sans plus de solution qu’auparavant ! Deux prémisses erronées disais-je ? Oui.

 

 

 

La première consiste à croire « qu’il nous arrive quelque chose à nous » (c’est-à-dire que la discussion préalable nous concerne et nous implique totalement et forcément.)

La seconde, bien plus grave, consiste à croire que « puisque nous avons un problème, nous devons le régler » (Cela, c’est l’effet espéré par votre agresseur verbal.)

 

 

 

premisseVoyons de plus près ces deux fausses prémisses, car si nos processus mentaux se fondent sur des bases erronées, il y a fort à parier que c’est toute notre façon de penser et de considérer la vie qui sera tôt ou tard à réformer. Comme nous le savons déjà par d’autres articles, une personne qui nous saute « sur le lard » sans crier gare en essayant de nous convaincre que nous avons un problème, est avant tout une personne qui est consciente d’avoir un problème elle-même qu’il lui parait urgent de refiler à autrui !

 

 

 

 

intimidationAutant dire que c’est cette personne qui est en état de faiblesse psychologique ou « en danger », et non pas vous. C’est donc à elle qu’il appartient de se démerder comme une grande afin de régler ce problème qui est le sien. On nomme cette tentative d’impressionner une personne en lui envoyant brusquement une foule d’informations négatives et un brin agressives au visage, un « Putsch psychologique. » Il s’agit d’un moyen employé par les personnes faibles et qui ont besoin d’énergie (ou d’aide mais trop orgueilleux pour en réclamer) de tenter d’impressionner quelqu’un, une bonne fois pour toutes, ceci afin d’avoir un ascendant psychologique sur ce dernier.

 

 

 

 

agression verbale10Revenons à notre sujet premier… Une personne vous agresse verbalement et vous ne savez pas quoi lui répondre, alors vous l’écoutez simplement, un brin interloqué tout de même. Et, tout naturellement, vous vous sentez mal ensuite et culpabilisez à l’idée d’être passé pour un âne, car vous n’avez rien trouvé à redire ou à rétorquer à cette personne sur le moment. Le pire pour vous, c’est que c’est APRÈS que vous viennent toutes sortes de répliques savoureuses dignes d’un Sacha Guitry !

 

 

 

 

rester zen5En réalité, vous avez juste zappé deux infos TRÈS importantes : La première, c’est que ce qui vient de se passer ne vous concerne en rien, et c’est d’ailleurs pour ça que vous n’aviez rien trouvé à répondre à l’agresseur ! La seconde, c’est que pour avoir à répondre quelque chose, il vous aurait fallu connaître par avance toute cette merde qui stagne dans le mental de votre agresseur et donc, avoir un esprit qui vibre à la même fréquence que le sien !

 

 

 

Art de se taireMoralité, le fait de ne rien trouver d’intelligent à répondre, dans ce cas, est une preuve non seulement que vous n’êtes pas concerné (votre Soi serait au courant, il me semble) mais de plus, c’est aussi une preuve que vous ne pouvez pas (ou plus) avoir un esprit qui vibre sur une fréquence aussi basse et aussi négative ! N’est-ce pas plutôt valorisant, quand on y songe ? Voilà, j’espère avoir été assez clair et précis pour tous ceux et toutes celles qui vont pousser un grand soupir de soulagement en apprenant aujourd’hui que ce qu’ils prenaient pour une tare ou une faiblesse inqualifiable, était en fait une bénédiction, une solution et une preuve éclatante de maturité spirituelle. Smile

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Du Saint-Graal

St Graal4Des générations de chercheurs de Lumière se sont demandé de quel matériau pouvait bien être fait cette fameuse « coupe » (le Saint-Graal) et quelle pouvait être sa forme et ses dimensions. Ils ont cherché longtemps, en de multiples endroits, s’inspirant de nombreux écrits et ils ont usé tant de semelles sur les chemins poussiéreux des « mondes du dehors« …

 

 

Ils ont sondé toutes les profondeurs, sauf la bonne. Ils ont cherché de partout, sauf là où aucun homme ne songerait même à diriger son regard. Pourtant, la Nature Authentique de l’homme demeurait tout ce temps à sa portée.

Un des textes considéré comme sacré les avait prévenu, pourtant : « Je Suis plus près de toi que tes mains, que tes pieds et que ta propre respiration… » (la Bible) ou encore :
« Sois humble, baisse la tête et tu Me trouveras » (Manuscrits Esséniens) ou encore : « Et voici que maintenant, et jusqu’à la fin des temps, Je Suis au milieu de vous… » (la Bible)

 

 

 

Coeur-RayonnementOn pourrait même dire que la divinité de l’homme se tient au centre, au milieu et donc AU CŒUR de l’homme. La Coupe du Sang Royal est le cœur de l’homme, tout simplement. Dans le cœur de l’homme, son cœur physique, se trouve l’étincelle divine, ou encore l’étincelle Christique ou encore dit autrement, l’atome germe du cœur. Dans cette particule de Pure Lumière (Akasha) qui est de la même nature que le « corps » du divin universel (Saint-Esprit) se trouve la Clef de la véritable Ascension. Cette Ascension n’est pas un mouvement extérieur, ni même un mouvement intérieur : l’Atome Germe du cœur est le chef d’orchestre du retour à la Source, du retour à la Maison (At Home ou Atome = Chez Soi.)

 

 

 

vibrations3Lorsque sa Vibration Originelle (Verbe) se remet en route (processus d’Éveil), une impulsion extraordinaire se transmet à toutes les cellules du corps psychique (ou âme) ET du corps physique, et dès ce moment, le Verbe commence à se faire chair (Évangile de Jean) et non à disparaître ! Évidemment, ce processus est infiniment plus lent chez la plupart que chez un Jésus ou un Gautama, par exemple. Il peut même ne pas se terminer durant la vie terrestre…

Mais les effets psychologiques et spirituels sont rapides et valorisants (et probants) et ceci consiste en la seule PREUVE que l’être humain est en droit de se réclamer à lui-même (et non aux autres.)

 

 

 

Ascension2Un dernier mot sur l’effet de l’Éveil du Sang Royal. Quel intérêt aurait le Divin de faire « ascensionner » un être humain, et donc, de le rendre « invisible« , puisque son But et de Manifester sa Lumière et de la faire éclater à la face de l’humanité souffrante ? Donc, l’Ascension, c’est-à-dire la plus haute forme d’initiation, ne consiste pas à « s’élever vers Dieu« , mais bien de lui permettre de s’incarner en nous, de « faire chair » (concrétiser, manifester) la Splendeur de la Réalisation du Soi. Voilà la version d’un psychologue ésotériste qui en vaut très certainement n’importe quelle autre.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Lettre de « démotivation »

kdpnwieoQui n’a pas été confronté à ce passage obligatoire, en période de recherche d’emploi, qu’est la fastidieuse «Lettre de motivation» ? Celui qui postule pour un emploi se voit réclamé une telle lettre qui est censée prouver qu’il est enthousiaste à l’idée de travailler pour telle entreprise ou société en particulier, et qu’il est non seulement apte à le faire mais, de plus, digne de mériter un tel honneur. Comme de coutume, je vais choisir l’option qui dérange et vous parler un peu de cet autre côté de la pièce de monnaie, que chacun et chacune, comme d’habitude, préférerait ignorer.

 

Je vais même parler de ce que peu de gens désirent entendre et, comme il se doit, sans doute provoquer, non pas quelques individus, mais bien quelques schémas mentaux qui empêchent justement un être d’être « indivisible », c’est à dire intègre avec lui-même (sens premier du mot « individualité » du latin « indivi » = « Qui ne peut être divisé »)

Pourquoi devrions-nous écrire une lettre de « motivation », grand Dieu ?
Je ne pose pas la question à ceux qui connaissent déjà une réponse préformatée et qu’ils tiennent des autres, mais à tous ceux qui sont assez libres dans leur tête pour conserver un esprit curieux, critique et… Un rien taquin.

En toute franchise et honnêteté morale, quelles autres motivations peut bien avoir un employé, mises à part ces trois qui me viennent à l’idée :

1. Faire un travail plaisant et valorisant.
2. Faire un travail qui rapporte de l’argent.
3. Trouver un travail qui n’empiète pas sur notre vie familiale et privée, qui nous laisse assez de temps de libre pour tout le reste.

Vous en connaissez d’autres, vous ? Moi pas ! Du moins, pas d’aussi importantes et légitimes.

 

Une personne qui est à la recherche d’un emploi est déjà dans une situation psychologique peu reluisante. Cette seule condition de « chômeur », d’employé inutile, car inutilisé, est déjà une très haute « motivation » en soi !
Journaux2Cette personne devra faire des dizaines de courriers, lire les journaux, passer des coups de téléphone et se déplacer pour aller d’un rendez-vous à l’autre, et tout cela, dans l’espoir de trouver du travail. Avec un peu de chance (sic) on va apprendre à cette personne à rédiger des lettres et à savoir « se vendre. » Elle va même se voir proposé de faire des stages avec quelque gourou moderne, rebaptisé plus sobrement « coach » pour faire passer la pilule. Bref, cette personne va vivre le marasme qui est celui de tout chômeur qui galère pour trouver un nouvel emploi et qui, très vite, connaîtra cette désagréable impression d’être devenu un vulgaire morceau de viande dont plus personne ne veut.

 

La touche finale sera donc cette « lettre de motivation » qui va lui permettre d’obtenir un poste, mal payé, certes, mais un poste tout de même. Une place pour laquelle et dès le départ, on lui aura bien fait entendre, par le biais de cette fameuse lettre de « motivation », que maintenant qu’elle vient de faire une petite gâterie mentale à son futur patron, elle a intérêt à bosser, à se la fermer et à faire comme si tout allait bien ! C’est, de toute manière, ce qui est attendu de tout employeur qui se respecte (et qui représente la seule personne qu’il respecte d’ailleurs.)

Après tout, ce postulant ne désirait-il pas faire partie de l’entreprise ? N’a-t-il pas écrit une lettre qui débordait d’enthousiasme et aurait forcé la main à tout employeur sérieux et digne de ce nom ?

Si vous en doutez, relisez donc sa lettre de motivation, l’employeur la conserve toujours, au cas où il faille en témoigner !

 

les nouvellesLe plus fumant, dans l’histoire, c’est qu’il est attendu de celui qui est en demande d’emploi, d’expliquer sur sa lettre, pourquoi il désire travailler dans cette entreprise particulière et en quoi il serait judicieux, pour cette dernière, de faire appel à ses services.

Vu en passant (très) vite, on pourrait trouver la chose acceptable… Surtout si on oublie le fait que, généralement, le demandeur d’emploi NE SAIT RIEN de cette entreprise (ou de ce bureau), qu’il ignore si, en effet, il pourra s’y adapter, être efficace et, surtout, supporter les mentalités des uns et des autres, en plus du fait qu’il lui faudra lui-même parvenir à se faire accepter de ses chefs et collègues de travail.

Un demandeur d’emploi ne sait rien des sociétés qu’il se propose de rallier ainsi. Tout au plus sait-il ce qu’il lui en a été rapporté, de ses anciens collègues de travail, de ses relations, etc. En somme,  cette lettre de motivation pousse une personne à sortir son grand baratin pour obtenir une place sur laquelle elle ne connait encore que très peu de choses, voire rien du tout !

C’est carrément de la recherche d’emploi en aveugle et, bien évidemment, cette technique de recrutement est des plus risquées, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé, d’ailleurs.

 

Encore un mot ou deux pour faire bon poids et si vous me le permettez. Il est attendu voire réclamé d’un postulant, qu’il explique en quoi il pourrait être utile à une société quelconque. On lui demande donc de prouver qu’il est digne d’occuper tel ou tel autre poste, d’assurer qu’il possède les capacités requises, etc. Pourquoi n’existe-t-il pas un formulaire par lequel ce serait le futur employeur qui serait invité à démontrer à son tour, qu’il est un gestionnaire et un manager compétant, loyal,honnête et respectueux de la loi et de ses propres engagements, cela en plus d’être soucieux du bien-être de ses employés ?

(Ne pouffez pas, ça serait une preuve d’équité et de respect mutuel aussi idéale qu’incontournable, d’un point de vue moral et légal.)

A moins que cette attente d’un rapport de force employeur/employé équitable consiste en une demande illégitime, sacrilège, voire en une atteinte à notre Démocratie ? Ou encore, que cela revienne à faire pipi sur la cuisse du Patronat français qui lui, ne s’abaisserait jamais à de telles futilités ?

 

Car il est toujours question, pour un ouvrier ou un employé quelconque, de démontrer ses qualités, sa valeur et son utilité. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour un patron ? Serait-il né avec la science infuse et un badge collé sur les fesses, lui permettant de passer outre l’ensemble des tests que se farcissent les travailleurs ?

Il serait peut-être temps que le français moyen réagisse et remette un peu d’ordre au sein d’une démocratie qui n’en a que le nom. A un moment donné, ce n’est plus de la politique mais un minimum de bon sens et de respect d’autrui. Deux qualités qui tendent à disparaître, selon toutes apparences.

Pour le moment, le peuple français, considéré dans sa partie inférieure, ressemble plus à un troupeau d’âne ou de moutons, voire à des vaches à lait que l’on trait jusqu’à la couenne, qu’à de véritable citoyens. C’est devenu Liberté, inégalité et fraternité, en somme !

 

Moralité, ceux qui ont lancé cette idée fumante de lettre de motivation, sont soit très incompétents en matière de psychologie sociale, soit, hélas, très intelligents et surtout, très vicieux. Ils ont réinventé un moyen terriblement efficace de replacer le représentant des couches inférieures de notre société, à la place qui DOIT demeurer à tout prix la sienne : tout en bas de l’échelle sociale, là où se trouvent ceux qui doivent encore mendier pour avoir le droit d’exister. Une place qui, si ma mémoire des cours d’histoire est bonne, est la même depuis le moyen-âge et bien avant.

 

A une époque où certains font mine de s’émouvoir de sujet tels que le racisme et le mariage homosexuel, il paraît étonnant que personne ne s’inquiète d’un domaine qui est en train de pourrir sur pieds et qui concerne l’un des secteurs les plus importants de notre société : Le monde du travail. Pourquoi nos éminents sociologues ne nous rappellent-ils pas comment reconnaître les prémisses de l’esclavage autorisé ? Comment et par quoi croyez-vous que cette abomination puisse débuter ?

 

Si vous pensez que mes propos sont durs et à la limite du tolérable, pensez à ne pas vous tromper d’ennemis quand vous souhaiterez vous exprimer par vos commentaires ! Car si vous ressentez de la colère ou de l’indignation EN VOUS et en lisant ces lignes, c’est que cette colère et cette indignation qui sont les vôtres, vous auriez dû les faire sortir jadis, au moment ponctuel de leur légitime naissance !

En vérité, il est toujours intéressant de saisir la moindre opportunité de se connaître et de s’apprendre soi-même. Du moins si on se dit en recherche de plus de spiritualité !

Bien à tous  😉

 

 

Serge Baccino

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