Troisième Leçon d’Ontologie

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Chers amis,

Au terme des deux dernières leçons, vous devriez avoir compris que vous êtes parfaitement distinct(e) de l’ensemble de vos processus mentaux, ainsi que des sentiments qu’ils peuvent induire.
Vous n’êtes pas ce que vous pensez de vous, et les émotions relatives à de telles pensées à votre sujet n’ont rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.

 

Ainsi, toute émotion ressentie EN RAPPORT avec ce que vous pouvez penser de vous, correspond à de simples idées, et non pas à ce que vous êtes, en tant qu’individu. Les idées passent puis reviennent, au gré de vos différents états d’esprit, mais votre individualité demeure constante et ne varie jamais.

Nous savons qu’une telle affirmation pourrait vous surprendre de prime abord : en effet, comme de nombreuses personnes, vous devez croire que «le temps qui passe» a un effet marqué sur ce que vous êtes ou pourriez éventuellement devenir. En fait, vous êtes aujourd’hui le même homme ou la même femme qu’il y a vingt, trente ou quarante ans de cela !

Votre intellect s’est développé, votre corps s’est transformé, mais vous êtes IDENTIQUE à ce que vous êtes depuis votre naissance (et bien avant)
Si vous prenez la peine d’y réfléchir un moment, vous réaliserez que vous vous IDENTIFIEZ à certains repères qui vous donnent le sentiment d’être différent(e) de cet homme ou de cette femme que vous étiez, voici quelques dizaines d’années.
Ces repères sont d’ordre psychologique, physiologiques et sociaux.

 

D’un point de vue psychologique, sans doute pensez-vous différemment au fils des années, mais convenez que « celui » ou « celle » qui pense DEMEURE identique malgré le temps qui passe : ce n’est certes pas votre voisin qui pensait à votre place il y a une dizaine d’années ou durant votre adolescence !

D’un point de vue physiologique, des étapes telles que l’enfance, l’adolescence puis la maturité vous ont permis de constater que VOTRE corps s’est notoirement transformé au cours des années, mais c’est toujours votre corps et c’est toujours LE MÊME INDIVIDU qui « l’habite » depuis le jour de votre naissance.

 

 

D’un point de vue social, vous n’êtes plus un écolier, un étudiant ou un apprenti, et sans doute jouissez-vous, actuellement d’une position sociale confortable ou respectable, mais ce ne sont là que des changements extérieurs qui n’ont pu affecter que votre caractère, et non votre individualité.

Quels que soient les changements que vous avez pu noter, vivre ou subir, c’est toujours le même individu qui demeure LE TÉMOIN de tous ces changements.
Tel un œil qui peut tout observer, vous avez vu défiler une cohorte d’évènements qui se sont passés au-dedans de votre corps (de votre mental et de votre cœur ) ou à l’extérieur, mais celui qui se sert de cet œil ne varie jamais et NE FAIT PAS PARTIE de ces mouvements incessants.
Et c’est pour cela qu’il peut les voir, d’ailleurs !

 

 

Votre esprit remue sans cesse : bien qu’il soit difficile de maîtriser son esprit sans un long et fastidieux entraînement, il est toutefois aisé de comprendre que vous n’êtes pas obligé(e) de « bouger » au même rythme que lui !
Autrement dit, rien ne vous force à SUIVRE avec attention la moindre des pensées qui vous passe par la tête ! Surtout si de telles pensées provoquent en vous des sentiments peu agréables !

Dans des conditions ordinaires de vie, votre corps est votre plus sur allié.
En effet, c’est lui qui vous permet de JUGER de la valeur d’un état d’esprit quelconque, cela, en vous faisant RESSENTIR les effets physiologiques de vos différents états d’esprit. Voici une loi ontologique qui nous permettra d’un peu mieux comprendre le sujet :

 

« Toute pensée est suivie d’un sentiment. Une pensée consiste en une quantité de particules d’esprit qui se combinent selon un schéma précis. Ce mouvement produit un dégagement d’énergie qui est instantanément orientée vers l’un quelconque des trois segments de notre système nerveux général. »

 

Pour l’instant, nous nous bornerons à préciser que notre corps contient non pas un seul système nerveux mais trois. Le premier (cérébro-spinal ou «central» ou encore «moelle épinière») s’occupe de la motricité et de la sensation (marcher et ressentir, par exemple)
Le second (orthosympathique, double chaîne de ganglions) sert à apporter la vitalité à nos organes et pousse à l’activité.
Enfin, le troisième segment (parasympathique, nerf vague), qui est également celui qui nous intéresse le plus, s’occupe entre autre de détendre l’organisme et de lui conférer un état paisible et harmonieux de fonctionnement.

Pour le moment, il n’est absolument pas nécessaire de retenir le nom et le rôle précis de chacune de ces subdivisions quelque peu arbitraires du système nerveux : le but immédiat est de vous démontrer que la nature a tout prévu pour que vous puissiez RESSENTIR la valeur exacte de vos processus mentaux.

 

 

En effet, lorsque vous prenez le temps d’analyser les pensées qui SE PROPOSENT à vous, c’est à dire lorsque vous ne sautez pas d’une idée à l’autre, comme le font la plupart des personnes qui ignorent tout du fonctionnement de l’esprit, vous laissez le temps à votre corps de RÉAGIR pour chacune de ces pensées.

A l’évidence, des pensées tristes et des idées « géniales » ne provoqueront pas la même réponse de votre corps ! Votre organisme entier est obligé de se montrer SENSIBLE à ce que vous pensez, et surtout, aux pensées qui retiennent votre attention. En vous concentrant sur une pensée quelconque, votre mental dynamise les particules d’esprit qui composent cette pensée, ce qui produit une augmentation d’énergie à laquelle l’un des trois segments de votre système nerveux sera particulièrement sensible, n’en doutez pas.

 

 

Par exemple, si vous pensez qu’il est tard et que vous devez vous rendre autre part, une grande quantité d’énergie se déverse de votre cerveau, en direction du système nerveux sympathique, cela dans le but de préparer votre corps à produire l’activité musculaire nécessaire pour «vous remuer.»
Si aucune autre pensée ne vient contrarier cette idée de bouger, une partie de cette énergie sera alors orientée vers votre moelle épinière pour permettre à vos muscles de produire les mouvements qui vous permettront de vous lever et de marcher.

Toutefois, si d’autres idées viennent se mêler à la première et que vous décidiez de leur consacrer un peu trop d’attention, l’essentiel de l’énergie produite préalablement demeurera dans le système nerveux orthosympathique et placera votre organisme « en stand-by »Dans ce dernier cas, l’intelligence de votre corps (subconscient) devra « mémoriser » une intention de mouvement qui ne pourra pas être immédiatement suivie d’effet.

 

 

Dans cet exemple, votre corps devra composer avec deux « informations » différentes qui, toutes deux, contiennent de l’énergie.
Il faut de l’énergie pour se lever et marcher, lorsqu’on est en position assise, mais il faut également de l’énergie pour demeurer assis lorsque le corps reçoit l’ordre de se dresser et de marcher, ainsi que l’énergie pour le faire.
Des ordres contradictoires peuvent, à la longue, perturber le fonctionnement harmonieux de votre organisme, mais ce qui est le plus gênant, c’est L’ÉNERGIE qui est ainsi déployée et non utilisée, lorsque vous pensez à une chose qui nécessite de mettre votre corps en mouvement.

Prenons à présent un exemple plus précis.
Vous conduisez votre véhicule et des gendarmes vous font brusquement signe de vous garer sur le côté de la route.
Manque de bol, vous avez oublié vos papiers, vos pneus sont lisses, votre assurance est périmée d’un mois et vous êtes en retard pour le boulot ! (l’horreur, donc ! )

 

 

Le temps de vous garer, vous pensez que vous aimeriez fuir cette situation qui, en un instant, vous semble déjà intenable.
Cette pensée produit une puissante énergie qui passe dans le système nerveux orthosympathique et provoque une sécrétion d’adrénaline pas piquée des vers !

Votre corps contient des glandes endocrines (à sécrétions internes) et l’une d’elles, appelée « surrénales » (en fait une paire de glandes) sécrète une hormone particulière qui est chargée de stimuler rapidement votre organisme, dans le but de le préparer « au combat ou à la fuite »

Malheureusement, il est des situations (non prévues par la nature ! ) où il n’est guère possible à un individu de « combattre » ou de « fuir » !
Dans notre exemple, il serait pour le moins malvenu de taper sur un gendarme ou de s’enfuir à toute vitesse en lui passant sur le corps, sous le prétexte qu’on refuse de lui montrer nos papiers !
De fait, l’adrénaline prépare votre corps à une action « imaginaire », ce qui produit une surcharge énergétique ponctuelle, que nous appelons aujourd’hui le stress !

 

 

Le stress (sous sa forme inutile, nous y reviendrons plus tard) est occasionné par la présence, dans notre système nerveux, d’un excédent d’énergie qui ne peut pas être employé par notre organisme.
Généralement, cet excédent provient de nombreuses pensées évoquant l’action physique, et qui n’ont pas pu être transformées en mouvement (geste, paroles, actes, etc.)

Certes, toutes nos pensées ne poussent pas à l’action, dans le sens physique de ce terme, mais la plupart de nos pensées nous poussent A FAIRE quelque chose, ne serait-ce qu’exprimer verbalement notre ressenti.
Et ce même ressenti dépend exclusivement de ce que nous pensons !

 

Essayons de résumer cette première partie de la leçon.

 

    Nos pensées consistent en de l’énergie.

 

    Cette énergie mentale produit dans notre cerveau un courant électrique qui se propage rapidement le long des diverses ramifications de notre système nerveux général.

 

    Notre système nerveux peut être scindé en trois sections : celle qui produit le mouvement et la sensation ; celle qui vitalise notre organisme et le prépare à l’action, et celle qui régule le fonctionnement harmonieux de l’ensemble de nos organes vitaux.

 

    Lorsque nous concentrons notre attention mentale sur une pensée, notre corps à tendance à suivre l’idée générale qu’elle contient : si nous pensons à une action quelconque, notre système nerveux PRÉPARE notre organisme en vue de cette activité spécifique.

 

    Si des pensées génératrices d’activités ne sont pas suivies d’une quelconque action qui implique la participation de notre corps, il se crée un excédent d’énergie stocké par notre organisme.

 

    Cet excédent d’énergie, s’il s’accumule, provoque ce qu’on appelle «le stress.»

 

    La nature à prévue que nous puissions juger de la qualité, de l’utilité et de la valeur de nos processus mentaux. Lorsque nous pensons, notre corps réagit à l’énergie produite par nos pensées, et NOUS POUVONS SENTIR ce que de telles pensées produisent ou produiront, à court terme, si nous les conservons longtemps dans notre mental.

Fin du résumé.

 
Revenons un instant au sujet des pensées et de leurs sentiments connexes (qui leur sont reliés)

 

Nous savons tous, aujourd’hui, que certaines pensées morbides peuvent provoquer, à la longue, des troubles physiques et qu’elles peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne.
Le « psychosomatisme » (l’esprit qui réagit sur le corps) est maintenant reconnu par la plupart des médecins intelligents.
Si vous concentrez votre attention sur les soucis de votre vie de tous les jours, vous pourrez, avec un peu de patience, vous provoquer un authentique ulcère à l’estomac ou, si le cœur vous en dit, vous concocter quelque arythmie cardiaque du plus bel effet !

 

Ces troubles du fonctionnement de votre organisme seront alors provoqués par un excédent d’énergie vitale mobilisée par le mental puis véhiculé par votre système nerveux, que votre corps ne pourra pas employer dans une activité correspondante à l’idée initiale (faire, dire, agir, etc.)
A l’origine se trouve un emploi inconséquent de l’une de vos facultés psychiques principales : La Kinesthésie (sensations internes)

Chacune de vos pensées produit un sentiment particulier sur votre organisme.
Ce sentiment provient de l’action de l’énergie mentale sur votre corps.
Autrement dit, lorsque vous pensez, votre corps vous montre ou vous indique LES EFFETS immédiats du contenu formel de vos pensées (ce qu’elles racontent)

 
Sachant que ces mêmes effets sont relatifs à ce que vous pensez, il ne tient alors qu’à vous de juger si vous devez poursuivre en ce sens ou cesser immédiatement de prêter attention à de telles idées.
Le but n’est pas de «cesser de penser» (vous pouvez toujours essayer ! ) mais bien de « passer à autre chose », c’est à dire de « tester » l’effet de pensées différentes ou même carrément opposées.

Si votre corps peut être comparé à une merveilleuse machine, votre esprit n’est pas une mécanique dont vous devez subir les éventuels caprices !
Lisez-bien ceci :

C’est vous qui pensez avec l’esprit, et non pas l’esprit qui le fait à votre place !

 

Vous n’êtes pas un robot condamné à subir le contenu d’une programmation : vous êtes un individu qui se sert de l’esprit pour penser, et non pas qui doit se laisser asservir par les mouvements désordonnés de son propre esprit.

Toute pensée produit un sentiment connexe : testez vos pensées avant de faire ou de dire n’importe quoi, et vous constaterez que votre corps est bien votre plus sur allié.

 

 

Mais que peut bien vous «dire» votre corps ? Rien ! Un corps ne parle que si celui ou celle qui est « à l’intérieur » le fait parler !
Toutefois, votre corps possède son propre mode d’expression.

Comme vous l’étudierez plus tard, dans d’autres cours plus élaborés, le corps possède un certain nombre de plexus nerveux qui sont capables de vous faire RESSENTIR des choses étonnantes que certains poètes ont associé au fonctionnement mystérieux de l’âme humaine.
En réalité, nul mystère en cela : un plexus est capable de vous transmettre des sentiments subtils, qui sont simplement relatifs à ce que vous pensez.

 

 

Si le « langage » du corps devait se résumer à un état de santé ou à des douleurs qui précèdent les maladies, il serait difficile à l’homme de connaître intimement la valeur exacte de certains états d’esprit qui se réfèrent à des sujets qui débordent largement le cadre étriqué de nos considérations sociales usuelles.
Par exemple, ce que l’homme reconnaît sous le nom de « sentiment religieux » est en fait produit par une activité spécifique du système nerveux parasympathique, EN RÉPONSE à des pensées qui produisent une énergie mentale qui est particulièrement « prisée » par notre organisme en général (nous reviendrons dans d’autres leçons sur ce sujet.)
Notre propos n’est pas de minimiser l’importance ou la valeur intrinsèque des sentiments religieux (si ce sujet vous concerne) : notre but est simplement de mettre en évidence l’intérêt qu’il y a D’ASSOCIER de tels sentiments humains au fonctionnement naturel et harmonieux du plus fidèle allié de l’homme : son corps physique.

A propos « d’association », nous aimerions, dès à présent nous référer à une autre loi de l’ontologie. Bien que cela fasse l’objet de la prochaine leçon (N° 4 ), il serait bon que vous puissiez réfléchir à ce que nous vous présentons maintenant.

 

 

Dans certaines revues spécialisées ainsi que dans des stages de perfectionnement de la personnalité, on a beaucoup parlé, ces dernières années, du subconscient.
Beaucoup de choses ont été dites et écrites à ce sujet, et pas toujours des choses exactes ni même spécialement intelligentes !
Pour l’ontologie, le subconscient n’est pas une chose inaccessible, mystérieuse ou qui demeure « coupée » du reste de votre individualité. En fait, nous aimons à dire que vous êtes, actuellement, plongé(e) en plein milieu de votre subconscient ! Vous êtes en lui tout comme il est en vous !

Qu’est-ce que le subconscient et quelles sont ses fonctions exactes ?
Le subconscient est formé par la somme des intelligences de toutes les cellules de votre corps.

 

 

Par « intelligence », nous entendons « programme » , « mémorisation » voire « code génétique », si cela vous parle mieux.
Son rôle est double : veiller au fonctionnement de la partie autonome de votre corps (cœur, respiration, digestion, etc.) et conserver la mémoire de tout ce dont vous prenez conscience au cours de votre existence.
Nous aurons, dans de futures leçons, à étudier plus avant le rôle et les attributs du subconscient, ainsi que les nombreuses merveilles qui « dorment » au sein même des cellules de notre corps.
Pour le moment, nous retiendrons ceci : votre corps conserve en mémoire la somme des pensées qui visitent votre conscience, tout au long de votre existence. Certaines de ces pensées génèrent une fréquence de vibration cérébrale qui est plus ou moins assimilable par l’organisme (via le système nerveux orthosympathique)
D’autre présentent une fréquence cérébrale trop rapide pour l’organisme, qui est incapable de l’assimiler et qui produit une suractivité des glandes endocrines et du système nerveux, ce qui entraîne, à la longue, des troubles organiques et peuvent même fausser le comportement usuel d’une personne (caractère)

 

Nous reviendrons sur le sujet des fréquences cérébrales engendrées par les pensées dans une prochaine leçon.
Revenons à cette bibliothèque ambulante qu’est notre corps.

Les cellules ont la capacité de mémoriser les informations transmises par notre cerveau, en plus de leur code génétique usuel.
Cette mémoire là ne ressemble évidemment pas à celle, plus communément admise, qui concerne les neurones du cerveau. En fait, les cellules de notre corps « mémorisent » la stimulation électrochimique transmise par les glandes endocrines et le système nerveux sympathique (la double chaîne de ganglions qui se trouve de chaque côté de notre colonne vertébrale.)

 

 

Le mode de mémorisation des neurones de notre cerveau fait un peu penser à du « binaire », c’est à dire que la partie subconsciente de notre mental, se contente D’ASSOCIER une pensée à son sentiment connexe, à l’activité organique que cette pensée a produite ou à une condition extérieure.
Tant que demeure cette association d’idée, le système nerveux sympathique véhicule un « courant électrique » invariable qui stimule ou bien qui perturbe le fonctionnement de notre organisme.

De plus, après un certain temps, les cellules du corps se « familiarisent » avec une telle fréquence électrique, et se mettent à répondre « favorablement » à une condition qui leur devient pour ainsi dire acquise ou naturelle.
C’est en ce sens que nous pouvons considérer que les cellules du corps « mémorisent » les conditions électrochimiques engendrées par le cerveau et les associent finalement à leur activité courante.

 

 

Nous disions que la partie subconsciente de notre mental fonctionne principalement par association d’idées, ce qui lui permet de mémoriser les idées marquantes de notre vie. Ce mode associatif inclut les sentiments, les sensations et le contenu du fonctionnement de nos sens objectifs (ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons.)
Prenons quelques exemples.

Si vous pensez à des choses agréables (ou non) et que vous sentez ce que de telles pensées produisent dans votre corps (plexus, glandes, nerfs, etc.), le subconscient mémorisera les fait et, par la suite, chaque fois que vous penserez à la même chose, vous sentirez la même chose, mais d’une manière de plus en plus nette (effet exponentiel)

 

 

Si vous pensez à quelque chose mais que vous ne réalisez pas l’effet que de telles pensées produisent sur votre corps, le subconscient cherchera à associer cette pensée à autre chose, cela afin de pouvoir la mémoriser.
Dans ce cas, il se servira de ce qui se trouve « sous sa main », c’est à dire qu’il choisira d’associer cette pensée à quelque chose dont vous êtes également conscient(e), et au même moment.
Cela pourra être une douleur physique, une fatigue passagère ou, si vous n’êtes conscient d’aucune de ces choses, un simple objet ou un événement extérieur pourra tout aussi bien faire l’affaire.

Évidemment, si vos pensées provoquent une vive émotion, cette dernière sera associée au contenu formel de votre pensée (le sujet se rapportant à ce que vous pensez) Ce type de fonctionnement associatif explique en grande partie les phénomènes de la compulsion et de l’attraction morbide, qui intéressent la psychologie moderne. Voici une autre loi ontologique :

 

« Une pensée identique produit toujours le même sentiment et occasionne immanquablement la même fréquence cérébrale. Cette fréquence induit un courant électrique nerveux qui stimule d’une manière semblable certaines glandes et plexus nerveux du corps, ce qui pousse une personne à ressentir, à faire ou à dire des choses qu’elle peut très bien réprouver elle-même par ailleurs. »

Plus simplement, si vous pensez toujours la même chose, vous vivrez toujours d’une manière identique. Le fait de s’attacher à une manière de penser explique les différentes manières de concevoir la vie. Ce que vous pensez PRODUIT des effets important sur votre organisme, et ces mêmes effets provoquent à leur tour un type de comportement particulier.

 

 

Votre personnalité est formée par la somme d’idées retenues par votre mémoire subconsciente, et votre caractère dépend de LA RÉPONSE de votre organisme aux stimuli engendrés par votre cerveau, en fonction de ce que vous pensez généralement.

Ce qu’on appelle un « état d’esprit » est en réalité le résultat du mode associatif de « raisonnement » des neurones de votre cerveau. On pourrait même dire que l’ensemble de votre subconscient (neurones et cellules ordinaires) présente un type de raisonnement DÉDUCTIF : ce que vous pensez doit nécessairement CORRESPONDRE à tout ce que VOUS désirez vivre et expérimenter.

 

 

Une personne dont le mode de pensée induit de constants soucis, demande pour ainsi dire à son organisme de fonctionner dans l’attente d’une quelconque « tuile » ! Votre corps est un puissant outil d’expérimentation : il est capable de fonctionner pour ainsi dire « de lui-même » (système nerveux autonome), mais il est également capable de RÉPONDRE très rapidement à votre volonté et à vos désirs les plus secrets ! (Bons ou mauvais pour vous)

En fait, vous avez bien plus de POUVOIR que ce que vous pouvez encore vous l’imaginer ! Vous avez, en particulier, le pouvoir de transformer le fonctionnement usuel de votre organisme. S’il est harmonieux, vous pouvez vous saborder vous-mêmes en quelques semaines !
S’il fonctionne d’une manière incorrecte, vous pouvez le libérer de la plupart de ses problèmes. Mais pour cela, encore faut-il que vous compreniez parfaitement LE POUVOIR qu’à votre esprit sur les cellules de votre corps !

 

Jadis, l’ontologie prétendait que :

    Nous sommes ce que nous pensons.

 

    L’énergie suit l’attention mentale : nous devenons tout ce sur quoi nous nous concentrons.

De nos jours, certains scientifiques, en particulier les astrophysiciens, prétendent ouvertement que la matière est en réalité de l’énergie, et que la pensée humaine influence non seulement la chair, mais qu’elle influe également les choses et les êtres qui nous entourent.

 

Nous vous conseillons de relire plusieurs fois cette leçon pour tenter de bien vous pénétrer de son contenu. Ne vous inquiétez pas si vous ne réussissez pas à retenir ou même à comprendre certains passages vous paraissant quelque peu obscurs ou même « décousus. »

Ces leçons sont préparées de manière à « impressionner » votre subconscient pour lui permettre de réapprendre à fonctionner harmonieusement.
L’intellect est comparable à un vieil homme grincheux, exigeant et passablement orgueilleux : il souhaite que toutes choses soient ordonnées d’une manière identique et rassurante. C’est l’intellect, en vous, qui s’attend à lire certaines choses, présentées d’une certaine manière, le tout, pouvant satisfaire sa volonté de classer rapidement dans des tiroirs, tout ce qui pourrait éventuellement lui servir par la suite.

 

L’intellect a horreur des surprises, des nouveautés et de tout ce qui, d’une manière générale, pourrait venir perturber un avantageux immobilisme mental.
L’intellect est souvent un bon serviteur, mais il a tendance à se prendre pour le maître de maison ! Il peut se transformer en tyran et priver la personnalité d’une saine et légitime souplesse d’esprit.
Il est important, pour un grand nombre d’hommes et de femmes de notre époque, d’apprendre à SE DÉTENDRE et à S’AMUSER un peu !

Certes, il est bon de s’instruire, de comprendre comment fonctionnent les choses, et il est légitime de vouloir maîtriser une partie de notre existence.
Mais il est nécessaire de faire toutes ces choses avec une certaine légèreté !

 

Un Ontologiste du passé a dit :

« L’homme qui apprend doit croire ; celui qui sait doit examiner. »

(Lord Francis Bacon)
Cela signifie que le mental d’un être doit toujours demeurer ouvert, même s’il est instruit de nombreuses choses, car ces choses évoluent constamment, et il serait fâcheux que les événements évoluent plus vite que la conscience de tous ceux qui les produisent !

Nous vous souhaitons de fructueuses méditations !
Prenez le temps de bien lire, de relire, de noter les passages qui vous paraissent « inspirants », puis venez nous rencontrer et témoigner de vos ressentis.

Serge

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