Adombrement

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Adombrement

Que signifie le mot « Adombrement » ? Dans le sens littéral ou du dictionnaire, nous pourrions conserver cette définition : « Couvrir de son ombre. » Seul problème, c’est que le mot « ombre » peut porter à confusion. Pourtant, qu’est-ce qu’une ombre, finalement et de quoi provient-elle ? Pour le comprendre, il suffit de placer une personne face au soleil : son ombre se trouvera derrière elle. Si elle tourne le dos au soleil, son ombre sera devant elle.

Sans se lancer dans de grandes théories plus ou moins heureuses ou même utiles, nous retiendrons juste ceci : l’ombre découle d’un obstacle à la lumière. Que l’ombre d’une personne se situe derrière elle ou bien devant elle, c’est parce que son corps fait obstacle à la lumière que l’ombre apparaît. Mais cette ombre n’est pas seulement « une absence de lumière », comme disent certains ordres initiatiques : elle indique avant tout la présence de quelque chose qui, faisant provisoirement obstacle à cette lumière, prouve sa présence ou même en justifie toute l’importance.

Qui ou quoi est adombré ? Et par qui ou par quoi ? C’est toujours l’âme qui est ainsi adombrée, jamais la personnalité qui elle, ne peut que réagir à de simples conditionnements mentaux. Plus exactement, c’est ce que nous nommons « le noyau dur » de l’âme, en psy éso, qui peut être adombré. Les satellites de l’âme, toutes ces mémoires d’un passé qui ne correspond même pas à l’expérience vivante « en cours » (la présente vie) ne peuvent que gêner toutes formes de communications en ce sens.

Doit-on parler d’Adombrement ou bien de possession ? Comment différencier les deux ? Dans la possession, et comme le terme est censé le laisser entendre, la personnalité est sous contrôle d’autre chose que l’âme à laquelle elle devrait être reliée voire unie. Toutes les formes de possessions n’impliquent pas la présence de démons ou autres joyeusetés du genre ! Une personne peut très bien être possédée par un état d’esprit si compulsif, que c’est lui qui, en fin de compte, sert de principe directeur unique.

Dans l’Adombrement, l’âme étant habituée à se sentir connectée à la Soi-Conscience, se laisse volontiers assister par une autre conscience individuelle, généralement plus évoluée, et avec laquelle elle se sent en parfaite harmonie, du point de vue vibratoire. Ce que l’on nomme l’ Adombrement est-il finalement une forme de Channeling ou de Canalisation ?

Non, les deux sont différents. Dans la canalisation, il n’est pas vraiment indispensable que les deux individus soient en résonance vibratoire : il suffit que l’un sache ce que l’autre ignore. Dans l’Adombrement, il est nécessaire que les deux protagonistes ne fassent qu’Un à un niveau spirituel.

Pour donner un exemple concret, bien que moins exact, nous dirons en résumé que la Canalisation revient, pour une personne, à transmettre ce qu’une autre, qui lui est étrangère ou peu connue, lui chuchote à l’oreille. Ou encore pour un traducteur, de transformer des paroles en anglais en des phrases en français. Tandis que l’Adombrement reviendrait à ce qu’un membre très proche de notre famille, nous demande de faire passer un message qui nous tient à cœur et dont nous partageons pleinement le contenu formel.

Aucun Adombrement ne peut avoir lieu si les protagonistes ne sont pas en harmonie ou ne font pas partie de la même entité collégiale, ou mieux encore, du même être global. Un individu peut donc être adombré par une partie supérieure de son être, tandis que lors d’un Channeling, le réceptacle humain est spirituellement distinct de son émetteur.

La multidimensionnalité de l’être c’est quoi ? C’est ce qui nous permet de penser que « nous ne sommes pas tout là » ou que nous sommes bien plus que ce que nous paraissons être et manifester. Chaque être humain possède ce que nous nommons, pour simplifier, des « poupées russes ». Il représente la poupée dernière, la plus extérieure, celle qui contient toutes les autres. Généralement, la poupée de base (la personne physique humaine) ignore tout de ses niveaux supérieurs. Les plus chanceux connaissent de deux à quatre autres « poupées » plus petites qu’ils contiennent. Mais très rares sont ceux qui ont connaissance des 9e et 10e dimensions, par exemple. La 10e étant représentée par le Soi Divin, le Père, Dieu ou toute autre appellation moderne ou ancienne.

Pourquoi ne sommes-nous pas conscients des diverses dimensions de notre être global ? Qui ou quoi pourrait en être conscient ? Nous ne pouvons être conscients que de ce que nous percevons. La plupart de nos autres dimensions vibrent sur une fréquence trop haute pour être perçues par nos sens usuels. Toutefois, l’âme (son noyau dur) peut être consciente des sept ou huit dimensions, au-dessus d’elle. Seul le Soi ou « Soi-Conscient », peut visiter toutes les dimensions, bien qu’il ne puisse s’y manifester que dans (ou par) une seule à la fois.

Combien de niveau à la multidimensionnalité ? À ce jour, les ésotéristes s’entendent pour parler de douze dimensions mais reconnaissent que la dixième est déjà difficile à atteindre. Et durant la vie terrestre incarnée, rare sont ceux capables de se maintenir au niveau de la huitième ou même, de la septième dimension.

Pourquoi nous ne pouvons pas jouir de nos autres niveaux dimensionnels ? Parce que la partie purement objective de la conscience, le « moi » ou personnalité de l’âme, est bien trop active et réquisitionne ainsi l’essentiel de notre attention mentale. En effet, selon les connaissances de l’ésotérisme, « nous sommes là où se situe notre attention mentale, le plus souvent (rythme) et le plus longtemps (durée.) » Et c’est la vie terrestre ou matérielle qui consiste en notre principal intérêt. Toutefois, certains réussissent à détacher leur attention mentale des objets des sens, pour la polariser (concentrer) sur d’autres niveaux de conscience, ce qui leur permet de participer de ces mêmes niveaux et ce, en toute conscience.

Pouvons-nous profiter de quelques autres de nos dimensions, durant l’incarnation ? Oui, à condition de savoir extraire notre attention mentale des objets des sens. Ce que l’on appelle vulgairement « se détourner des choses matérielles. »

Les facultés dites « psychiques » font-elles partie de notre multidimensionnalité ? Oui, de l’un de ces niveaux en particulier, appelé d’ailleurs « plan psychique intermédiaire. » C’est à ce niveau ou depuis ce niveau, que s’élaborent nos processus mentaux, ce qui nous permet de littéralement « vivre ce que nous pensons. » Nous ne pouvons pas avoir conscience d’une chose et en vivre une autre. D’où l’intérêt d’apprendre à « slider » au niveau de l’attention mentale, d’apprendre à se concentrer sur autre chose que tout ce que nous révèlent nos sens objectifs.

Quelle différence entre Chakra et glandes endocrines ? Nos Chakra (sans « S » même au pluriel, c’est du sanskrit, pas du français) Permettent de spécialiser les énergies de très haute fréquence, de les mettre à la portée de l’âme, mais pas plus bas. Les glandes endocrines sont autant de transformateurs de haute à basse fréquence, permettant à notre personnalité physique de bénéficier des informations et de l’énergie issues des plans supérieurs. En clair, sans l’activité de nos glandes, nous n’aurions aucune personnalité et nous ne pourrions pas bénéficier, même en partie, des attributs naturels de l’âme et, pour les plus avancés, de la Conscience de Soi.

Les endocrines permettent donc le lien entre la Conscience, l’âme et le corps de chair et ne se limitent pas aux seuls niveaux physiques et psychiques. Lorsqu’elles fonctionnent de manière optimale, elles permettent à la Conscience dite « divine » de pénétrer la moindre de nos cellules du corps. À ce stade, nous parlons alors de « niveau spirituel », qui est le troisième, en comptant le niveau physique et le psychique intermédiaire.

Et après le spirituel ? Nous trouvons le quatrième et dernier niveau actuellement connu, qui est appelé « Le niveau Divin » (avec un D majuscule, cette fois.) Peu de choses peuvent être dites ou même comprise sur ce dernier niveau, du moins dans l’état actuel des choses.

 

Serge Baccino