La marionnette humaine

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La marionnette humaine

Il est important de bien comprendre que le corps humain est le niveau le plus bas de l’entité multidimensionnelle. Les différents « corps » inférieurs, à savoir l’éthérique, le vital, l’astral et le mental/intellect, font partie intégrante de la marionnette humaine. Cette dernière est actée, pensée et donc animée, mais n’est pas capable de s’animer elle-même.

Étant le plus bas niveau de l’Entité Globale, la marionnette humaine n’est pas faite pour penser ou pour choisir. De même que nos pieds sont faits pour porter le corps, pas pour décider à sa place ni même « avec lui. » De ce fait, la marionnette humaine, que certains préfèrent nommer le « moi » ou « l’ego », n’a aucun pouvoir décisionnel ou autre.

Lorsque quelque chose se passe bien, la personnalité physique (ou marionnette humaine) n’y est pour rien. Lorsque ça se passe mal, elle n’y est pour rien non plus, puisqu’elle n’a aucun pouvoir. Le fait est connu de tous les vrais étudiants de l’ésotérisme de base (juste les lois et les principes du fonctionnement de l’esprit) que « seul existe l’esprit » et que « l’esprit fait toutes choses. » Normal, puisque c’est l’esprit qui compose toutes choses !

N’ayant aucun pouvoir, la marionnette humaine ou personnalité physique, n’a aucune responsabilité véritable ou directe (en tant que telle, donc.) N’étant pas responsable, elle ne peut donc pas endosser la « paternité » de tout ce qu’elle expérimente, durant la vie de ce corps. À ce titre, les fondamentaux de l’Advaïta Védanta sont parfaitement dans le vrai.

Partant, puisque la marionnette humaine ne possède aucun pouvoir et n’est donc responsable de rien, elle ne peut produire aucun karma la concernant. Seul le Soi Naturel peut en produire, de vies en vies, c’est-à-dire d’extensions en extensions, quel que soit le « lieu de l’esprit » choisi pour cela. Car « s’incarner » signifie plus « jouer un rôle quelque part » que « pénétrer la chair. »

Tel un acteur de théâtre qui incarnerait l’un quelconque des personnages de Shakespeare, sans pour autant « faire corps » avec lui (être dans sa chair, donc.) Les « incarnations » peuvent donc avoir lieu « autre part », si nous pouvons le présenter ainsi (disons d’autres plans de conscience) ainsi que dans des conditions différentes.

Considérons cet autre fait évident, pour tout individu doué de cette forme de raison propre aux initiés. Ne produisant aucun karma en la seule vie qui lui soit allouée, la marionnette humaine, nommée par d’autres « personnalité animique », n’a jamais eu à se réincarner. La réincarnation est une invention des forces de l’ombre et le but était de bloquer l’évolution des êtres humains, en les obligeant à perdre leur mémoire à chacune des vies dans la chair.

En somme, la réincarnation existe et n’existe pas, en même temps. Techniquement et à l’origine, elle n’aurait jamais dû exister et n’était absolument pas prévue. C’est seulement du fait qu’elle a été ajoutée, plus tard, comme étant une nécessité incontournable, qu’elle a pu démontrer son existence. Nous dirons plus simplement qu’elle n’existe que du fait d’avoir été ajoutée (imposée) au mental des êtres, à l’un quelconque des « moments » de l’Aventure humaine.

La marionnette humaine est composée de trois niveaux permettant de participer de la 3D, tout en ayant l’impression très nette d’être coupé de tout et de tous. Ces trois premiers niveaux Chakriques (relatifs aux Chakra) du corps psychique, ne sont pas faits pour durer et ne devaient servir, au préalable, que durant une seule et même incarnation. Or incarnation en 3D, les trois premiers Centres de Force (Chakra) n’ont absolument aucune utilité pour la conscience individualisée d’un être qui a réalisé sa Nature véritable.

Le but premier étant l’aventure humaine, qui apporte assez d’expériences au corps et à l’âme, pour que tous deux décident librement de ce qu’il est utile de retenir et d’aimer, ou d’oublier car inutile voire débilitant. Vivre sur Terre relève uniquement de l’expérientiel et ne consiste pas en une forme de punition. Elle n’est pas non plus prévue pour compenser d’hypothétiques erreurs commises par une « vie antérieure. »

La vie est unique, présente et n’a ni commencement ni fin. L’âme humaine est pour ainsi dire un incident de parcours, voulu et autorisé par la Soi-Conscience universelle. Pour mémoire, l’âme humaine peut être divisée arbitrairement en deux parties, seulement distinctes pour la conscience et par cette même conscience (ou « Soi »). La première partie consiste en tout ce que la personnalité a appris, compris et accepté, mais qui ne vient ni d’elle, ni ne sert vraiment ses intérêts immédiats. Cette première partie nous ramène à notre enfance, période durant laquelle nous nous sentions obligés d’obéir, même si nous n’en avions aucune envie véritable.

La somme de toutes nos programmations mentales, nos conditionnements sociaux, toujours plus ou moins heureux et utiles, forment cette première partie, dite « extérieure » ou « exotérique. » La seconde partie consiste en ce qui est nommé « le noyau dur de l’âme. » Il s’agit de tout ce que nous avons librement consenti et accepté de bonne grâce, et qui nous semblait, hier, comme aujourd’hui, aussi bénéfique pour nous que positif, d’une manière générale.

Il est évident que pour un temps encore, ce savoir perdu, du moins pour les masses laborieuses, ne semblera guère acceptable et ne sera donc que très peu accepté. Il remet trop de « réponses » en cause et reformule évident l’ensemble des questions, préalablement mal posées. Mais il viendra un moment où ce qui semble frôler la science-fiction, deviendra la vérité « évidente » du plus grand nombre. En attendant et comme toujours, ce sont ceux qui en savent le moins qui désireront s’exprimer en premier et le plus fort.

Serge Baccino