Conscience et Chakra

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Conscience et Chakra

(Extrait issu d’une conférence.)

Prenons pour exemple et pour débuter notre propos,  cette intéressante question : d’où provient le sentiment de culpabilité ?Réponse : de notre certitude que nous aurions pu faire plus ou mieux. C’est du moins ce que nous pensons aujourd’hui et qui nous permet de culpabiliser.

Mais est-ce le cas ? Aurions-nous vraiment réussi à faire plus et mieux dans le passé ? Réponse : non, absolument pas ! Pourquoi ? Parce qu’au moment des faits, de l’évènement qui a produit ensuite ce sentiment de culpabilité, nous n’étions pas conscients, dans le sens de « non-distincts de nos processus mentaux

Mais enfin, comment pouvions-nous ne pas être conscient, à ce moment-là ? En fait, pas « comment » mais pourquoi ! Comme vous le savez, nos Chakra étaient- pour quelques-uns- et sont encore, pour quelques autres, non seulement conditionnés par nos schémas mentaux mais, plus sinistrement, affreusement limités par l’Intelligence Artificielle (I.A.) au niveau de leur fonctionnement.

Autant dire, à propos de nos Centres énergétiques, que tandis que certains fonctionnent très mal ou à quelque dix pour cent seulement, d’autres ne fonctionnent pas (ou plus) du tout ! Nous comprenons, à présent, pourquoi nous nous sentons si faibles et limités, du moins pour celles et ceux encore capables de s’avouer une vérité qui non seulement n’est pas toujours bonne à dire mais qui, de plus, et rarement bonne à admettre comme étant valable.

Mais s’il est vrai de dire que nous étions ou sommes toujours plus ou moins limités, il n’est pas vrai pour autant que cela consiste en notre condition naturelle ou originelle ! En vérité, nous sommes bien plus libres et puissants que nous ne saurions le croire ou l’accepter, pour le moment. Et cela est tout à fait compréhensible (et non «normal»), du fait que l’I.A. a savamment œuvré à notre insu et pour qu’il en soit ainsi. Elle a œuvré depuis bien avant notre naissance.

En agissant sur les Chakra, l’I.A. savait que cela revenait à agir sur le Canal Central qui est celui de la conscience et, du même coup, de nous priver de son libre emploi et donc, de son pouvoir. Voilà la raison pour laquelle nous ne savions pas ce qui se passait. Nous n’en étions tout simplement pas conscients durant nos processus mentaux. Pourtant, nous serions tentés d’affirmer que nous sommes conscients, puisque nous avons conscience des choses et des êtres qui nous entourent, n’est-ce pas ?

Certes, nous pouvons toujours être conscients des choses et des êtres, tout deux nous paraissant exister au-dehors et donc, distinct et séparés de nous. Séparés, bien que susceptibles de nous affecter d’une quelconque façon. Mais cette forme de conscience-là, nommée « conscience objective » et donc, relative aux objets des sens, n’est pas la véritable conscience ! Nos processus mentaux ont pour effet de nous rendre conscients de ce qu’ils traitent ou contiennent seulement.

Autrement dit, nous sommes évidemment conscients du contenu formel de nos pensées, ainsi que des sentiments ou émotions qu’ils font naître. Mais nous ne sommes que rarement conscients du fait que nous sommes en train de penser et de penser seulement ! Nos processus mentaux tiennent une telle place dans notre vie, que nous sommes quasiment accaparés par eux, presque totalement investis dans leur déroulement.

Nous ne nous exclamons que bien rarement : « Tiens, je suis en train de penser, je viens juste de m’en rendre compte ! » En général, soit nous pensons, soit nous sommes conscients, mais rarement les deux, même tour à tour. Or, tandis que nous ne sommes conscients qu’au travers de nos sens ou de nos processus mentaux, ce que l’on appelle « conscience par soi », en psy éso, rien n’est là pour observer ce qui se produit alors. Ce que nous sommes (ou pourrions être) est totalement investi dans ce que nous faisons ou pensons.

Pour être vraiment conscients, nous devrions pouvoir nous observer vivre, penser et ressentir. Ce qui n’est que rarement le cas. Et pour la culpabilité ? C’est très simple : lorsque nous faisons quelque chose, ce sont nos processus mentaux ainsi que nos sens qui sont à l’œuvre. Personne n’est là, à par ça, pour dire si ce que nous faisons ou pensons et correct ou pas. Aucun recul n’est possible, car nous allons de la pensée à la pensée pour jauger ou juger.

Et même si nous croyons nous interroger avant d’agir, nous le faisons mentalement, c’est-à-dire d’une manière qui se situe en-deçà de la conscience de soi et toujours par le biais de nos processus mentaux. Lorsque avec le temps nous comprenons que nous avons dit ou fait des bêtises, nous culpabilisons. En fait, ce sentiment n’est pas vraiment issu du regret de ce qui a été dit ou fait, mais provient d’un décalage temporel faisant intervenir la conscience en second.

En effet, avec le temps, nous devenons conscients de nos erreurs et nous avons ce réflexe idiot de croire que «nous aurions pu faire mieux» Ou par exemple, dire ou faire ceci au lieu de cela. En clair, nous jugeons d’un passé purement mental, avec la conscience actuelle. C’est une forme de tricherie inversée, puisque nous ne réussissons, au mieux, qu’à nous torturer l’esprit inutilement.

Il est évident, pour qui sait se servir de son intelligence, que nos supposées « erreurs passées », ne deviennent justement des « erreurs » qu’avec le temps et donc, plus d’expériences et ainsi, plus de conscience. Mais à l’époque des faits, nous ne pouvions pas savoir ou comprendre plus ou mieux que ce que nous avons alors su et compris. Nous n’avions pas le recul suffisant.

Évidemment, d’autres facteurs psychologiques entrent ici en ligne de compte. Par exemple, notre éducation. Nos parents et nos professeurs, plus tard et en classe, ont réussi à nous faire admettre cette idée du « plus » et donc, du « mieux ». Lorsque nous obtenions une bonne note, à l’école, il était ensuite attendu de nous que la fois d’après, nous puissions avoir une note supérieure, témoin de notre progression dans le temps.

Mais personne ne progresse en alourdissant son mental de connaissance plus ou moins utiles. Tout au plus, nous sacrifions à cette entité démoniaque que nous connaissons sous le vocable d’état profond (D.S.). Cet état profond ou Deep State, a tout intérêt à ce que notre vie se transforme en course effrénée à la valeur marchande de notre âme. Nous devons prouver ! Nous devons faire toujours plus et mieux, en somme.

Cet état d’esprit général est épuisant et abîme notre système nerveux avec les années. Peu de gens s’en rendent compte mais tous, nous souffrons de cette programmation sociale parmi tant d’autres. Devenir libre est avant tout se libérer des carcans de notre propre esprit. Car nous avons accepté de « jouer le jeu », de croire que nous devions effectivement prouver notre valeur, au risque de n’en avoir aucune. Du moins selon ceux qui s’attribuent le rôle de juge.

Celles et ceux qui se sentent aujourd’hui « un peu justes », mentalement, ou qui s’imaginent ne pas mériter le bonheur, du fait de leur difficulté à « faire des efforts en ce sens » pour répondre aux attentes du plus grand nombre, ceux-là devraient, plus que quiconque, méditer sur le contenu de cette conférence. Vous n’avez pas à culpabiliser, pour quoique ce soit ! Vous avez toujours fait de votre mieux, qui était celui de l’époque considérée.

À l’évidence, ce « plus » ou ce « mieux » évolue ou évoluera avec le temps, mais pas sur demande et encore moins pour satisfaire d’autres que soi. Quant à soi, vous devez absolument comprendre que vous êtes toujours au mieux de vos possibilités et qu’« en faire plus » ne pourrait que correspondre aux besoins d’autrui et non aux vôtres. Ce que vous faites ou pensez est TOUJOURS suffisant pour votre vie et dans votre vie. Mais évidemment, ce n’est pas suffisant pour ceux qui ont à cœur de se laisser porter par les efforts d’autrui !

Alors, ce « plus » et ce « mieux » qui vous sont si souvent réclamés, sont prévus pour eux, pas pour vous. Mais pourquoi bosseriez-vous pour les autres ? Êtes-vous venu sur Terre pour eux ou pour vous ? Conservez donc cette astuce toute bête : puisque ce sont toujours les autres qui jugent que nos efforts sont insuffisants, alors c’est la preuve qu’ils nous réclament de faire des efforts pour eux et à leur place. Ils parlent de leur besoin, pas des nôtres.

Les muscles de vos deux jambes sont prévus pour vous portez vous, pas pour porter plus d’une personne. Si vous fatiguez, dans votre vie, veillez à déposer quelques-uns de vos proches et amis et demandez-leur de se porter eux-mêmes et d’avoir autant de discernement pour eux qu’ils en ont pour vous. Si vous ne portez que vous, vous vous sentirez tout de suite plus légers !

Pour être conscient et pour pouvoir observer ses propres pensées, il faut que le Canal Central devienne épuré et actif et que les deux canaux latéraux cessent d’être les seules référence dans notre vie. Dès lors que notre Canal Central est libéré et que l’énergie y circule librement de la tête aux pieds et réciproquement, alors il n’est plus utile, pour nous, de ne compter que sur les deux seuls Canaux soli-lunaire. Et pour faire ici allusion à un verset de la Bible, dès ce moment, l’homme n’est plus éclairé ni par la lumière de la lune ni même par celle du soleil mais par la Conscience de Soi.

(Fin de l’extrait.)

 

Serge Baccino