Archives par mot-clé : réel

Conserver sa Note

diapasonNous discutions dernièrement, avec mon épouse, Lætitia Beretti, de l’intérêt vital qu’il y a, pour nous tous, de conserver notre fréquence vibratoire propre, coûte que coûte. Surtout en cette époque de changements et de perturbations psychologiques unique dans l’histoire de notre humanité. Lorsque nous ne sommes pas incarné, nous avons une « signature vibratoire », une « note » spirituelle de base qui nous est propre et qui ne varie jamais. C’est ce qui nous « nomme », nous différencie et fait de nous cet être distinct et unique.

 

 

 

ondulatoireNormalement -et sauf cas exceptionnel- même une fois incarné, nous conservons cette « note », cette signature vibratoire qui est celle de notre Soi Naturel, du moins au départ. Toutefois, certains évènements tragiques et traumatisants, peuvent faire varier de quelques degrés cette vibration ou note et nous faire nous sentir très mal à l’aise sans raison apparente ou directe.

 

 

visage-murDe fortes tensions psychologiques, de nombreuses (et inutiles) remises en question peuvent aussi avoir un effet néfaste sur notre fréquence animique de base. A noter que « se » remettre en question est TRÈS différent de « remettre en question notre état d’esprit ! » Bien que nous ne soyons pas ce que nous pensons et ressentons sans cesse, nous sommes vraiment ce que nous sommes et le fait de « nous » remettre en cause à tout bout de champs pour tenter de correspondre aux attentes frustrées de nos contemporains, voici bien l’un des dangers réels qu’il nous appartient de ne plus courir à l’avenir.

 

 

 

 

subconscient-psyMais comment se manifeste ce danger, pour nous ? C’est simple : lorsque vous discutez avec une personne, il est facile de vérifier si cette personne fait des efforts honnêtes pour se faire comprendre ou s’il est clair, pour elle, que c’est à vous et à vous seul qu’il appartient de quitter votre état d’esprit pour venir dans le sien propre. Normalement, si une personne ne comprend pas ce que nous souhaitons lui dire, c’est sans doute parce qu’elle ne peut pas (ou n’a pas à) le faire. Insister pour amener une personne « vers soi » (la faire abonder en notre sens) est la plus sure façon de la faire se détourner de… Soi, justement ! De son propre Soi.

 

 

 

 

Si les gens se groupaient par affinités (ou similitudes) et non par complémentarités (comme ils essayent maladroitement de le faire depuis des siècles), il n’y aurait aucun problème de communication, c’est très évident.
Mais les gens se groupent par paires d’opposés qui font simplement mine de se compléter, alors qu’ils ne font que se repousser et se nier mutuellement.
Quand deux personnes ne sont pas en phase et pensent différemment, il est généralement attendu que l’une des deux fasse le sacrifice de son individualité et se mettre à penser comme l’autre. Cette façon d’agir n’est pas simplement criminelle, elle est extrêmement stupide en vérité.

 

 

 

 

positionnementIl existe de part le monde assez de gens qui sont déjà en harmonie avec ce que nous sommes, pour ne pas avoir d’efforts à faire en vue d’en créer de toutes pièces des «comme nous» ! Ainsi, sur mon forum, par exemple, il est attendu aimablement (mais fermement) des nouveaux membres, qu’ils restent avec nous seulement s’ils pensent et sentent que leur état d’esprit peut s’accorder au notre. En somme, nous espérons la venue de ceux qui sont déjà comme nous et encourageons tous les autres à réagir selon leur intuition.

 

 

 

les nouvellesIl ne leur est pas demandé de rester de force, ni de se soumettre à notre état d’esprit s’il diffère du leur. Et il est encore moins attendu d’eux qu’ils nous fassent savoir, avant de partir en se comportant comme des gamins attardés, qu’ils ne nous aiment pas et nous trouvent trop ceci ou pas assez cela. Évidemment, nous n’avons que peu d’intérêt pour leur avis, mais cela n’est pas une raison valable pour faire d’eux des emmerdeurs et de nous des personnes faibles qui ne réagissent à aucune médiocrité affichée.

 

 

 

bonheur10Donc, sur mon forum, nous avons l’occasion de nous grouper afin de renforcer l’état d’esprit qui est le notre. Mais comment se nomme cet état d’esprit ? A quoi se résume-t-il ? Il se nomme vérité et se résume à ne plus se mentir pour se faire plus beau de peur d’être trop moche.

Il se nomme aussi « J’apprends à me connaître sans concession aucune. » Et il propose à ses membres de découvrir qui ils sont vraiment, puis de se mettre à s’aimer très fort « en l’état », ceci tout en continuant à être conscient de tout ce qu’ils sont et pourraient être, par ailleurs.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Sur la mémoire

pendule-plageVous êtes vous déjà demandé où se trouvait vraiment la mémoire ? Sa localisation dans l’espace et dans le temps ? Supposons qu’il vous revienne à l’esprit le souvenir d’un incident cocasse du passé… Ce souvenir n’est-il pas «présent» dans votre esprit, ici et maintenant, c’est-à-dire au moment où vous y pensez ?

Donc, cette mémoire n’appartient pas au passé, puisqu’elle est présente en votre esprit. Elle ne se trouve donc pas stockée ailleurs que dans l’esprit, ici et maintenant et appartient uniquement au présent, et non au passé.

 

 

 

voileVous me rétorquerez : «Holà ! Je croyais que la mémoire était stockée dans nos cellules physiques !» Ok, mais c’est quoi, le corps «physique», si ce n’est l’état d’esprit général avec lequel «nous faisons corps» ? Attendu que la plupart des gens s’identifient pleinement avec ce qu’ils pensent en esprit, ce même esprit en arrive finalement à «incarner» cette façon de penser spécifique, à lui donner corps pour la rendre manifeste. Dès lors, à quoi bon soigner le corps des traces du passé, alors que c’est l’esprit qui s’accroche désespérément à ce qu’il refuse de laisser passer ?

 

 

 

inconscient10Qu’est-ce que le passé, si nous n’en avons pas conscience ? Avons-nous conscience du passé quand nous n’y pensons pas ? Non, n’est-ce pas ? Pour que ce fameux «passé» nous soit de nouveau accessible, nous devons nécessairement en être conscient, c’est évident. De fait, et attendu que le contenu formel nommé par nous «passé» est DANS notre conscience, c’est également DANS NOTRE CONSCIENCE qu’existe ce «passé» Mais attention : il n’existe pas «au passé» puisqu’il est présent en nous, cela, au moment même où nous en sommes conscients.

 

 

 

l'amourEt quand nous ne pensons pas à notre passé et qu’il ne se présente rien à notre conscience pour lui permettre de se réactualiser ? Eh bien ! Dès lors, notre passé n’étant pas présent dans notre conscience, il n’existe simplement plus ! Pour le présenter autrement, c’est à chaque instant que notre conscience est obligée de ré-écrire tout ce que nous avons envie d’avoir vécu et donc, toute l’expérience vivante qui réquisitionne notre attention puis la polarise. (Sur tout ce qui nous plaît, nous fascine ou nous terrorise.)

 

 

 

Si notre conscience qui est «le Seigneur Suprême qui commande même à l’esprit universel» (cf: Shiva Sutra) ne faisait pas cela de tout recréer chaque jour pour nous (l’âme-personnalité incarnée), nous serions incapables de nous souvenir de notre propre nom, car tout existe au présent et aucun autre «temps» n’existe dans le cosmos, sans l’intervention de la conscience qui se sert de l’esprit pour créer toute réalités probables de son choix. Cela vous fait halluciner et vous avez du mal à le croire ?

 

 

 

regarder en soi7Alors essayez d’avoir conscience d’un souvenir «passé» et osez ensuite me dire que tandis que vous y pensez, ce souvenir est autre part qu’en votre propre conscience ! A présent, lisez bien ceci, qui est basé sur des faits réels et vérifiés depuis belle lurette : Si un hypnotiseur vous faisait croire que vous avez vécu ceci ou cela il y a par exemple 10 ans, vous auriez dès lors un vrai souvenir d’une chose qui ne s’est jamais passée mais qui se passe maintenant dans votre esprit et qui, de ce fait, est aussi réelle que ma belle-mère, et aussi difficile qu’elle à éluder !

 

 

Au sujet de la mémoire cellulaire

 

 

 

esoterikosLa mémoire est bien localisée dans nos cellules, elle fait même partie de notre subconscient, qui est la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps. Et il est vrai également que même si nous n’y pensons plus ou pas, les engrammes (ce qui est gravé et pèse sur notre âme) existent. C’est présentement exact, oui. Mais la question à cents euros est celle-ci :

Pourquoi ces engrammes existent-ils et pourquoi peuvent-ils avoir le droit d’exister à notre insu, puisque notre conscience, qui est Souveraine, règne en Maître sur l’esprit créateur de toutes choses ?

Les psy éso répondent ainsi :

« Ces engrammes existent à cause de notre habitude compulsive de nous accrocher à tout ce que nous pensons, vivons et ressentons, en bien comme en mal, en heureux ou en douloureux pour nous. Notre corps même témoigne de cet attachement à certaines formes mentales, puisque le corps n’est que la concrétisation de notre intérêt évident pour un état d’esprit général avec lequel «nous faisons  corps». De fait, les engrammes ne violent aucune loi cosmique ou de l’âme, car c’est avec notre autorisation et notre désir constant que nous maintenons, dans notre conscience spirituelle, tout ce que nous n’avons pas voulu oublier. »

 

C’est notre attachement à l’expérience qui engendre la mémoire.

 

 

Le fait de comprendre que notre soi-disant «passé» est présent en nous et qu’il existe donc «maintenant» puisque c’est maintenant que nous en sommes conscients, ne nous coupe en rien des choses de ce monde et ne va pas nous donner un esprit aberré ! C’est pour l’instant que l’esprit de l’homme est aberré, puisqu’il ne réalise même pas, ce couillon, que pour avoir conscience du «passé», il faut que ce même passé soit présent en lui et au moment (maintenant) où il l’expérimente dans son mental (ici) Comme équilibre mental, on fait mieux, donc !

 

 

 

Lorsque je suis occupé à réparer ma voiture, par exemple en changeant les quatre bougies d’allumage du moteur, je suis on ne peut plus «présent» et actif dans le monde social. Mais si un «souvenir» me visite à ce moment, je fait simplement le geste mental (Mudra) de réorienter ma conscience sur ma bagnole, en sachant que le passé peut attendre puisque, justement, il refuse de «passer» ce con, et qu’il pourra tout aussi bien venir encombrer l’avant-scène de ma conscience plus tard !

Je ne vois donc aucun problème, bien au contraire, au fait de tenir compte des lois ontologiques pour fonctionner plus intelligemment et même plus pratiquement, puisque les psychologues ésotéristes sont réputés ne pas se laisser submerger par ces vagues émotives dévastatrices qui embarrassent tant nos contemporains.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La Grande Peur

pendule-plageVoici un sujet original qui sera, tôt ou tard, repris par plusieurs chercheurs de Lumière, puisqu’il est «dans l’air» et qu’il est possible de savoir par avance de quoi il retourne présentement et ce qui se passera, plus tard, cela simplement en se branchant sur les énergies qui se mettent actuellement en place, au grand désarroi de l’humanité. Il paraîtrait, aux dires de quelques-uns, que l’aventure humaine, telle que nous croyons la connaître, aurait débuté voici 500 000 ans et devrait « se terminer bientôt »…

Cette expérience unique aurait eu pour unique but de tester un réel et complet libre-arbitre, c’est à dire la possibilité inouïe (et proprement inconcevable) d’être  coupé du Divin » (ou de le croire) et de ne plus ressentir son Pouvoir ainsi que Sa Guidance (surtout cette dernière, en fait.)

 

 

 

esoterikosEn effet, comment l’homme pourrait prétendre être libre de gérer son existence, s’il sentait constamment en lui la Divine Présence ? Cette Présence est non seulement éclairante en tous domaines, mais elle a de plus le pouvoir de répondre par avance à tout questionnement et à supprimer n’importe quel problème de l’univers ! Partant, quel aurait été le libre-arbitre de l’homme si Dieu, sans cesse, lui avait soufflé à l’oreille le choix ou le chemin le plus parfait pour lui ? Être libre consiste avant tout à être seul et à pouvoir se tromper…librement ! Donc, les plus rusés d’entre nous ont déjà compris cette vérité qui va en laisser quelques-uns sur le cul :

 

« Puisque la fin de l’aventure humaine se rapproche, la coupure avec le divin va donc bientôt cesser, en même temps que le libre-arbitre de l’homme ! »

 

Boum ! C’est dit ! Wahou ! Mais au juste, Monsieur l’Abbé, que va-t-il se passer ou, tout au moins, comment cela va-t-il se présenter, pour l’homme ?
Bah !… (en Français dans le texte.)

 

3kkvvqcwIl suffit d’observer froidement ce qu’il se passe autour de nous et en nous ! N’avez-vous pas, depuis quelques mois, deux ans tout au plus, l’impression que vous ne gérez plus rien, que plus personne n’arrive d’ailleurs à gérer quoique ce soit et que tout le monde semble être devenu incompétent, distrait, incapable d’assurer ou d’assumer des responsabilités pourtant légères, en temps ordinaire ?

De même, avez-vous remarqué que le temps semblait s’être accéléré, comme si nos journées de 24 heures passaient plus vite ou n’en comptaient que 18 tout au plus ?  Si vous avez remarqué cela, alors vous êtes déjà éveillé et avancé !
Car la plupart subissent cela MAIS sont totalement inconscients de ce qui se passe…. Du moins, pour le moment.
Est-il vrai que plus personne n’arrive à gérer, à planifier, à prévoir et, en un mot, à organiser sa vie ? Oui, c’est vrai. Mais pourquoi cela ?

 

 

 

relianceEh bien ! Ce n’est pas bien compliqué à deviner, si ? Attendu que la fin du libre-arbitre de l’homme est arrivée et que c’est de nouveau le Divin qui va reprendre les rênes de notre vie, pourquoi voulez-vous continuer à gérer votre vie comme si vous étiez seul et abandonné de Dieu ?

Mieux encore : Comment pourriez-vous continuer à la gérer, cette vie, puisque le Divin est en train de reprendre les rênes ?
Essayez de réfléchir à cela. Essayez de découvrir, avec émerveillement (et trouille, aussi !) tout ce que cette idée implique, puis pleurez un bon coup et venez ensuite témoigner de votre ressenti personnel. Placez auparavant votre intellect au placard : il n’a plus sa place, désormais, sur cette planète !

Il serait utile de retenir deux choses principales et quelques-unes secondaires.
La première, c’est que le changement est inéluctable !
La seconde, que la « réussite » finale est inéluctable aussi !
(Tout le monde deviendra divin, un jour ou l’autre, en clair.)

 

 

 

anges[1]Toutefois, certains deviendront divins avec autant d’aisance que vous en auriez vous-mêmes pour faire passer un suppositoire humain dans le derrière d’une ânesse, tandis que d’autres, qui résisteront de toute leur âme (le cas de le dire) vont tellement en ch…  qu’il faudra la distance de la terre à la lune de papier toilette pour « essuyer leur souffrance » (je suis un poète, je le sais, oui !)

Je « vois » des gens « normaux » qui résisteront modérément (juste parce qu’ils ignorent tout de l’affaire) se mettre à rayonner de divinité d’ici 3 ou 400 ans, par exemple… J’en vois d’autres « rendus divins » en une seconde, sans effort, cela malgré leur ignorance totale des choses de l’esprit, seulement parce que la beauté de leur âme fait chanter de joie le chœur des anges autour du Trône de Dieu.

 

 

 

ego5Souvenez-vous de cette parabole des deux semeurs, dans un champ, dont l’un sera pris et l’autre laissé, que croyez-vous qu’elle puisse signifier ?
J’en vois d’autres souffrir milles morts durant leur vie, souffrir milles vies infernales après leur mort, puis, finalement, s’abandonner à leur Dieu qui viendra les réconforter comme Seul « Dieu-Le-Peut. »

Il faut que vous compreniez bien que « tout ne se fera pas en un jour, ni même en dix ans. » L’année 2012 a seulement marqué ce « moment de la Conscience collective » où même les plus doués pour le mensonge ne réussiront plus à abuser leur propre mental ni même celui des autres. Et c’est tout !

Chacun sera mis de force face à ce qu’il est devenu et à ce qu’il aurait pu être.
Et cette «Vague-à-l’Âme» remettra les pendules à l’heure.

 

 

 

mage sorcier 163Évidemment, ceux qui ont depuis des années une recherche spirituelle sembleront être aussi ceux qui en prennent le plus plein la gueule ! Pourquoi ? Parce qu’ils étaient ouverts, bien avant les autres. Et parce qu’ils désiraient SAVOIR ET ÊTRE, avant les autres aussi. Alors, le Divin les nettoie avant les autres Smile

Le premier verre de vin à la Table du « Seigneur de Justice » (Melchisedeck, en Hébreu) sera en fait du fiel ! Le second sera du vinaigre, mais si l’homme est assez inspiré pour goutter au troisième et dernier verre qui lui sera tendu, alors ce qu’il boira le rendra « Tel Que Son Dieu. »

Je dis ces choses pour ceux qui s’imaginent que 2012 devait être une date fatidique après laquelle il n’existerait plus rien et à laquelle s’arrêterait la montre céleste.

 

 

 

planete terre-femmeLe seul « choc » qu’il y a eu, c’est que des milliers de gens ont quitté la Terre (d’un point de vue spirituel) et n’y reviendront plus, tandis que des millions d’autres sont en train d’arriver pour former « la future humanité. » Pour ceux qui ne sont pas prêt, il est possible que la vie puisse paraître continuer comme avant, bien qu’ils constateront, effarés, à quel point il est devenu difficile de mentir ou de cacher ses intentions réelles (comme si tout le monde était devenu un peu télépathe, en somme.)

Les Mystiques du passé affirmaient que « Dieu sait bien mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous, ce que nous désirons en secret et même, ce que nous ignorons encore de désirable et que nous désirerons un jour… »

 

 

 

Illumination6Beaucoup s’imaginent que « suivre Dieu en Soi » représente la pire calamité qui puisse se concevoir… Il est vrai que si on observe les croyances désastreuses que les curés des diverses traditions religieuses (pour moi, elles se valent toutes) ont implanté dans la tête de leurs ouailles, on est en droit de se demander quel est donc ce véritable Démon qui se fait appeler «Dieu » !
Certains demanderont : «Bon, OK, mais alors, si Dieu est Bon, pourquoi je souffre, actuellement, puisque de toutes façons, c’est toujours Lui qui gagne et qui a le dernier mot ? »

Hélas ! Trois fois hélas ! (hélas, hélas et hélas, donc ^^) Je vous demande de bien vous concentrer sur les phrases qui vont suivre, et asseyez-vous afin de ne pas risquer de vous rompre le coccyx :

« Ce n’est jamais Dieu qui dirige et qui gagne à la fin mais l’ego, qui est le « faux-dieu » de la plupart des hommes. La souffrance vient de la RÉSISTANCE (Shaïtan ou Shah-Tan) d’une partie programmée de l’homme aux propositions de Vie du Divin en lui. »

 

 

 

limitations humainesAutrement dit, ceux qui croient que Dieu est responsable de leurs souffrances se trompent tout simplement d’Adversaire ! Par contre, ce qu’ils voient, sentent et déduisent est bien réel : il existe en eux un véritable espèce de (censuré) qui les prive de tout depuis toujours et qui se prend pour le Maître du Monde. C’est LUI (l’ego) que les gens veulent fuir en fuyant les Maîtres.

 

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons

(Sauf pour les images, réputées gratuites et libres de droits)

Actualité ou Réalité ?

ACTUALITÉ ET RÉALITÉ

 

 

On dit parfois que « la psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu »

Avant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité
L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non.

 

Un avion avec des anges pour passagers

 

Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Cavaillon, ville du Vaucluse, je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité, de ma prise de conscience personnelle.

 

Conscience de notre réalité

 

La réalité est tout ce dont nous sommes conscients, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent mais je peux être aussi conscient de cette idée que si ma femme est en retard, c’est peut-être parce qu’elle a eu un accident de voiture.
L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent, sont « réels » dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi mais ne reposent pas nécessairement sur des faits réels, sur l’actualité, donc.
En effet, lorsque ma femme arrive enfin, saine et sauve, , je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

Inconscience de l’actualité

 

Dans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites « subjectives » pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces facultés subjectives reposent sur notre « réalité intérieure« , c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Elles forment également notre réalité intérieure mais ne correspondent pas nécessairement à l’actualité. En fait, notre réalité correspond RAREMENT à l’actualité !

 

Ce qui tombe sous les sens

 

Lorsque nous essayons de connaître ce qui ne tombe pas sous les sens, nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos sens objectifs (vue, ouïe, gout, etc.)
Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de  » ce qui se passe vraiment.  »

 

Rêver la réalité

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ?
Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ?
Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies (pour les plus vieux) afin non pas de connaître ce qui n’est pas immédiatement accessible, mais bien pour essayer de NIER ce qui se trouve pourtant sous notre nez !
Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est à dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas ou qui ne nous plaît plus.

 

La peur de devoir bouger pour de bon

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens objectifs ainsi que notre ressenti, nous allons devoir  » agir « , c’est à dire  » faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange au sein de cette actualité. » Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

Améliorer notre réalité personnelle ?

 

Alors quoi ? Eh bien ! Alors, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou simplement améliorer cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et en réaction à cette simple croyance rarement fondée, nous ressentons une immense frayeur. Le pire c’est que, à son tour, cette peur vient corroborer les affirmations de la croyance qui indique que nous n’avons pas le pouvoir de changer notre vie.

 

En clair, le seul fait d’avoir peur démontre que nous savons ne pas pouvoir changer les choses. Cette association d’idées est non seulement infondée mais découle d’un processus de raisonnement aberré (ou à l’envers.)
Or donc, cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à  » faire mentir l’actualité  » et nous pousse alors à nous réfugier dans notre tête, c’est à dire à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir !

 

L’émoi idéalisé

 

Ce besoin de fuir une réalité jugée inacceptable et de la remplacer par une version idéalisée de nous-mêmes dans laquelle nous obtenons tout ce que nous désirons, est appelée  » Moi-Idéalisé  » en psychologie ésotérique (ou psy éso.)
Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et largement valorisée.

 

Esprit, quand tu nous tiens !

 

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas les agissement de ce  » moi  » de procuration très dangereux pour l’évolution de l’âme et aussi présomptueux qu’inutile, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité qui succombent le plus facilement, et les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

Le retour du Jet d’ail

Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même s’il a loupé sa vie (selon lui), se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un archange venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse…
Pour ce genre de de fantaisie, il faut au moins avoir quelque prétention à briller plus fort que ses semblables. Et la recherche spirituelle a ceci de dangereux qu’elle peut faire croire à une  » âme simple  » qu’elle est devenue une personne importante, différente et, bien entendu, supérieure à ses (anciens) semblables !

 

Entre vouloir et savoir

A noter enfin que c’est le de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, à l’esprit brillant et qui seraient disposées à s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable.
En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant « ésotériste » quand on sait que la plupart des ésotéristes de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur Terre par un dieu débordé par les conneries inventées par ses créatures ?

Moi non plus je ne serais pas très enclin de croire ou même d’écouter un jeune de 20 ans qui se déclare  » demi-Elfe  » et qui désire témoigner des buts profonds de son peuple !  Ne riez pas, j’ai pu lire ceci en toutes lettres sur un forum relativement connu et dont je tairai le nom par pure bonté d’âme.

 

Réveillez-vous !

 

Vos réactions à chaud, commentaires et avis ?
Vous pouvez vous exprimer librement, que vous soyez en accord ou non avec mes propos. De toutes manières, si vous êtes également un Elfe ou un ange réincarné, votre avis à ce sujet ne devrait pas sortir de cet ordinaire auquel la fréquentation de nombreux forums de  » spiritualité  » m’a hélas habitué !

Bien à vous autres, simples humains de passage, comme moi !