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Le nom de Caïn

cainDans la Genèse, il est dit que Adam et Ève avaient deux fils, Abel et Caïn, et qu’il vint un jour où Caïn tua son frère Abel. Raconté comme cela, ça n’a rien de folichon, n’est-ce pas ? Mais pour celui qui possède les clefs nécessaires à la compréhension des symboles bibliques, tout devient alors beaucoup plus clair. Quand on sait que Adam (de adamah qui signifie terre rouge) représente l’esprit et que Ève (de Iévéh = la vie) représente la force vitale, on comprend alors que leurs deux enfants ne peuvent être que l’intellect (Caïn) et le sentiment et l’intuition (Abel.)

 

 

En l’homme, c’est à chaque instant que Caïn « tue » (fait taire) Abel.
Chaque jour de notre vie, notre intellect arrogant s’arroge le droit de tout comprendre et de tout percevoir, faisant taire un peu plus à chaque fois notre intuition. Pourtant, il est dit par ailleurs que « Le seigneur (la Conscience Intérieure) agréait les offrandes (ce qui découle de) d’Abel et dédaignait les offrandes de Caïn, qui cultivait les champs. » Comprenez que la Conscience Pure préfère s’appuyer sur l’intuition que sur la raison raisonnante.

 

 

 

4mhsw38lIci, « les champs » cultivés par Caïn, représentent le champs de notre mental dans lequel sont semés puis s’épanouissent l’ensemble de nos processus mentaux, ensemencés de certaines idées-germes qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de notre conscience intérieure
Dans le Maha Bharatha (« Le Grand Remous »), il est aussi fait allusion à ce véritable « champs de bataille » que peut devenir le mental de l’homme, lorsque son coeur et son esprit s’affrontent bêtement, alors que la conscience (Krishna) préfèrera toujours ce qui naît spontanément (Sahaj) d’une pure intuition qui s’appuie sur la sensibilité de l’être.

 

 

ClairaudienceSi l’homme fait plus volontiers confiance à sa tête qu’à son coeur, c’est parce que le contenu de sa tête peut lui obéir et devient ainsi très rassurant, tandis que le coeur « a des raisons que la raison ignore », comme on dit. Entendez par la que l’homme perçoit la vérité en son coeur (il la sent vraiment) mais qu’il ne souhaite pas toujours en assumer les conséquences….  La vérité, c’est ce que nous sentons vraiment, car c’est vrai que nous sentons vraiment… Ce que nous sentons ! Ceci est d’une logique irréfutable, n’est-ce pas ? Mais les gens cherchent une « vérité cosmique » et définitive qui puisse s’exprimer avec des mots, des lois, etc. Ceci est vrai, ceci est faux, pour tous et pour chacun… Tu parles, Charles ! Pourtant…

 

Rien n’est plus vrai pour nous que ce que nous sentons en nous !

 

Rien n’est plus véridique ni authentique non plus.

Lorsque nous mentons à quelqu’un, ce n’est absolument pas grave, puisqu’on ne lui doit rien et que nous sommes libres. Mais lorsque c’est à soi que s’adresse le mensonge, alors le degré de trahison envers notre Soi Divin est illimité ! Et fort inutile au demeurant !  Mais pourquoi nous mentir et donc nous trahir ainsi ? Par peur de devoir assumer le ressenti. Mais est-ce si dur que cela de simplement reconnaître que ce que nous sentons est VRAI, du fait même que c’est vrai que nous avons ce ressenti ?

 

 

 

Mentir4Il n’est question nulle part d’agir ainsi plutôt que comme cela : il est juste question de s’avouer à soi-même la vérité, puis de passer à autre chose. On n’est pas malheureux parce que l’on convoite le mari ou la femme de son voisin ou de sa voisine, mais bien parce qu’on refuse d’assumer un sentiment ou une émotion qui se veut en contradiction flagrante avec ce que l’on affirme… Avec la langue !

 

La tête (Caïn) essaye de faire taire (tuer) le cœur (Abel) ou, plus prosaïquement, l’intellect essaye de supplanter le sentiment qui, de toutes manières, demeure présent et bien vivant en nous. Mais Abel n’est pas mort, Abel ne peut pas mourir car Abel est Le Vivant !

 

 

 

 

    Serge

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Cinquième Quizz éso de la psy éso

Et nous continuons gaiement avec ce cinquième Quiz :

 

1. Comment s’appelle le « Livre des mort » Tibétain :

A. Le Bardoh-Thodol;

B. Le Shingo-Baratha;

C. Le Shanti-Devananda ou

D. Le Gorud-Lama ?

 
2. Que signifie, en fait, le mot d’origine Grecque « Apocalypse » ?

 

3. Quel est le nom de ce continent disparu sous les eaux de l’atlantique ?

 

4. Adam est un mot Hébreu qui vient de « adamah », qui signifie « terre rouge »; vrai ou faux ?

 

5. Que signifie la racine « bod » dans « bouddha » ou « bouddhisme » ?

 
6. Que signifie, à l’origine, le mot « Egypte », pour les Hébreux ?

 

7. Comment dit-on « pouvoir » en sanskrit, la langue antique de l’Inde ?

 

Réponse dès que toutes les questions auront été trouvées !

Allez, n’ayez pas honte, lancez-vous !

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Symbolisme biblique (extraits)

Pour ceux qui seraient intéressés par le symbolisme psychologique qui se trouve dans la bible, voici quelques éléments de réflexion.

L’idée directrice, c’est chaque fois que vous lirez le mot biblique, il faudra comprendre son symbole, que je vous traduis ici.

Nota : les symboles sont livrés un peu au hasard, car ils sont écrits ici au fur et à mesure et en fonction des demandes d’informations des membres de mon association culturelle.

Ils n’ont jamais été publiés sous forme de livre (seulement sous forme de manuscrits confidentiels, échangés entre ésotéristes) et sont protégés par les droits relatifs à la propriété intellectuelle.

Je vous en livre quelques-uns ici pour vous montrer de quelle manière la psychologie ésotérique aborde le symbolisme en général et le symbolisme biblique en particulier.

 

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Synagogue: L’esprit. Temple: Le corps physique humain.

 

Serviteurs: Les pensées (qui sont censées nous être utiles, servir nos intérêts immédiats).

 

Champs: (de labour) Le mental humain, toujours prêt à être « ensemencé » d’idées nouvelles.

 

Moïse: La Loi de notre être sensible qui « sauve » des émotions (l’eau).

 

Jésus: Le « Je Suis » (Iéshua), la conscience illuminée, intérieure, le Soi etc…

 

Les démons: Pensées négatives, destructrices et productrices de mal.

 

Le lit: (pour coucher) Les attitudes mentales sur lesquelles repose l’homme (programmations, capitulations, laisser-aller, etc…).

 

Prendre son lit: Gérer nos attitudes mentales, se prendre en main.

 

Un homme mort: Idéal ou état d’esprit qui n’est plus incarné ou qui a été abandonné, car plus d’actualité.

 

Ressusciter un mort: Redonner à un idéal, un état d’esprit l’opportunité de renaître, le réaffirmer et le réactualiser.

 

Les disciples: Les attitudes mentales et les facultés qui nous suivent et nous servent fidèlement.

 

Ciel: Le mental.

 

Paradis: État au-delà des concepts, croyances, dogmes, idées (peut aussi être une allusion à l’état de conscience sans pensées).

 

Arc-en-ciel: (Là il faut voir le contexte, puisque ce symbole est censé relié deux conditions contenues dans la phrase.)

 

Terre: Support, état d’esprit, paradigme, ce sur quoi reposent nos processus mentaux, etc…

 

Ancien paradis: État de conscience originel où encore « Monde » à partir duquel tout a commencé ou a été « précipité ».

 

Ancienne terre: Ancienne façon de penser, anciens supports mentaux, repères psychologiques, etc.

 

420: Peut varier selon le contexte mais, en général, le premier chiffre désigne la vie matérielle, le second la vie psychique/psychologique et le troisième la vie spirituelle (0 = non concernée) ici, nous avons une vie sociale/matérielle riche, mais une vie intérieure ou psychique tourmentée et en proie à la dualité (par exemple).

 

Être vêtu de blanc: Le vêtement représente l’état d’esprit qui nous « habille », que nous avons investi. Ici, ça peut symboliser (selon contexte) soit de l’innocence et de la spontanéité, soit de la pureté d’intention, soit encore un état de sainteté quelconque. Le vêtement donne l’état d’esprit général qui est celui d’une personne (affirmé) et la couleur d’une éventuelle ceinture donne l’intention ou le désir de se sentir relié à une certaine façon d’être ou de penser (appartenances diverses). Le contexte est important pour être plus précis au sujet du sens exact.Le blanc symbolise aussi l’acquit, le manifesté, ce qui a été déjà mis « en lumière » et qui est donc connu.

 

Les animaux: Nos émotions les plus basiques, instinctives mais pas nécessairement mauvaises ou illégitimes.

 

Faire paître ses moutons: nourrir, entretenir et favoriser les émotions les plus élevées, douces, positives et lumineuses.

 

Les vents: Les opinions humaines (ont dit bien « le souffle de la calomnie, par exemple) ou la colère, selon le contexte pris en compte.

 

Les vagues: Les perturbations émotionnelles relatives aux peurs, aux envies, à la haine, à la jalousie, etc… Toutes les émotions assez fortes pour nous remuer, voire pour nous renverser et nous submerger (perte de contrôle).

 

Un lac: L’esprit (dans le sens de réflexion). Voir si calme ou agité pour connaître le sens exact. Si calme et limpide, les émotions sont saines et paisibles; si agité, trouble ou sale, les émotions perturbent la clarté du jugement et en ternissent l’éclat. (Si sale = émotions qui salissent l’âme.)

 

Commander aux vents et aux vagues: Maîtrise des pensées et des émotions.

 

Vivre parmi les tombes: Penser sans cesse au passé, vivre dans le remord, la rancune, les souvenirs, etc…

 

Le sépulcre: Le subconscient (dans lequel « pourrissent » un tas d’infos dont on se passerait volontiers !)

 

Un fils: Une pensée nouvelle.

 

Une fille: Une émotion nouvelle.

 

Fils (ou fille) unique: Pensée ou émotion prédominante et souvent volontairement entretenue (aimée, donc).

 

Le jeûne: S’abstenir, volontairement, du témoignage de nos cinq sens qui « nourrissent » notre mental d’illusions. (Autrement dit, ne plus prêter attention à ce que nous percevons avec nos sens, à l’extérieur. Ce « Jeûne » spirituel nous purifie l’âme de tous ses miasmes.)

 

Sabbat: Conviction, certitude intime, le repos du mental après l’attente, la paix qui suit la conscience de l’accomplissement.

 

Un homme atteint d’infirmité: Une pensée de faiblesse, ou une façon de voir la vie qui affaiblit notre jugement, notre pouvoir, etc.

 

Une femme atteinte d’infirmité: Un sentiment de faiblesse, une émotion qui affaiblit l’être et le rend dépendant, par exemple.

 

Pharisien: Celui qui adhère à la lettre et non à l’esprit d’une loi, d’un concept ou d’une croyance.

 

Lèpre ou lépreux: Esprit(s) malade(s), personnes dont l’état d’esprit général les a rendus malades, voire hideux et déformés, psychologiquement parlant.

 

Jérusalem: Niveau intérieur de l’être où demeure la paix et hors d’atteinte des conflits issus de la dualité. C’est l’endroit de notre âme où nul ne peut nous suivre et d’où personne ni rien d’autre que nous-mêmes ne saurait nous déloger. Par extension, notre Jérusalem représente nos certitudes intérieures qui nous donnent courage et force de continuer dans les épreuves, par exemple. La « Nouvelle » Jérusalem représente quand à elle, l’instant où nous trouvons un état d’esprit encore plus sublime et générateur de paix, à nos yeux, que celui qui était le notre, précédemment. Ceci arrive surtout lorsque l’homme fait un « bond quantique » dans sa propre évolution spirituelle, à la suite d’une métanoïa ou d’un changement total de paradigme, par exemple.

 

Verbe fait chair: (Se dit de Jésus, par exemple.) La pensée éclairée qui se concrétise, qui prend forme.

 

Prêtre: Celui qui rend sacrée une condition, une vision, cela en sacrifiant tous les aspects négatifs de cette condition ou de cette vision.

 

Progéniture: Manifestation extérieure (visible) d’une pensée (fils) et/ou d’une émotion (fille) est employé surtout pour dire qu’un état d’esprit général engendre souvent de nombreux états d’esprit « enfants » (directement issus de).

 

Les pieds: L’écoute naturelle, la compréhension directe, non-intellectuelle (on dit que nos pieds « écoutent » la planète) le contact vivant avec les réalités propres à un Monde, une Tradition, un concept, un archétype, etc…

 

Festin(ou festoyer): S’unir à la Présence intérieure et se Nourrir de son Essence illimitée.

 

Seigneur: La Loi de l’esprit, l’attitude dominante ou les schémas qui président (voir par exemple Romains ch. 12 verset 19). Se dit en général pour désigner la Conscience souveraine qui règne (en temps ordinaire) sur l’ensemble des processus mentaux.

 

Adam: Le mental (de « Adamah » = Terre rouge » c’est à dire l’esprit dans son aspect masculin) l’esprit créateur potentiel de toutes choses.

 

Ève: La vie sensible et intelligente, la Force Vitale. Ce qui donne souffle et vitalité à toutes les formes mentales engendrées en esprit.

 

Caïn: L’intellect, l’approche réfléchie, calculée, etc…

 

Abel: L’intuition, la sensibilité, le fait de laisser parler les émotions, le cœur, etc…

 

– Fin de l’extrait.

 

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