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Les Trolls spirituels

Trolls4Une amie m’a donné l’idée de ce mini-article en me parlant de Trolls, en terme d’internet… Voici la définition qu’elle m’en a donnée :

Trolls« Sur les réseaux informatiques, notamment Internet et Usenet, on utilise le terme troll pour désigner une personne, ou un groupe de personnes, participant à un espace de discussion (de type forum), qui cherche à détourner malicieusement le sujet d’une discussion pour générer des conflits en incitant à la polémique et en provoquant les autres participants. »

 

 

Du coup, j’ai de suite pensé qu’il devait exister des Trolls spirituels, c’est à dire des individus qui étaient attirés par les êtres évolués comme les papillons de nuit sont attirés par la lumière. Attirés pour détruire ce qu’ils ne peuvent atteindre mais convoitent néanmoins.
Un peu comme le voleur qui, ne pouvant pénétrer dans une villa et de dépit, prendra plaisir à dégrader le jardin et les massifs de fleurs. Le Troll spirituel n’est pas vraiment attiré par ce qui brille : il est poussé à détruire ce qui brille et, surtout, ceux qui possèdent cette brillance.

Trolls3

Évidemment, le Troll spirituel ne sait pas que ce qui brille, au-dehors, n’est que le reflet de ce qui Rayonne, à l’intérieur. Et nul ne saurait s’approcher du soleil sans se brûler. Donc, le Troll ne supprime pas la lumière, mais il peut temporairement décourager un être de la laisser s’exprimer librement à travers lui. Et c’est là le but avoué et immédiat de notre Troll.

 

 

 

Trolls5Donc, si vous voyez un Troll, que vous le lisez ou que vous l’entendez, ne lui prêtez pas l’attention qu’il réclame et passez votre chemin ou ouvrez plutôt le journal de Mickey, mais ne lisez pas ce qu’il écrit et n’écoutez pas ce qu’il dit : vous allez être sali, même si vous ne le croyez pas et que vous vous sentez à l’abri. Cette salissure se manifestera plus tard, lorsque vous n’y penserez plus, et que vous serez un peu gênés à l’idée de montrer qui vous êtes vraiment ou quelle est votre valeur.

Vous êtes déjà un peu ainsi, dites-vous ? Alors vous vous êtes fait «Trolliser» l’âme ! Passez l’aspirateur, retirez cette poussière et voyez :

Là dessous ça brille toujours autant et de milles feux !

 

 

 

Serge Baccino

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Les Dragons

dragonComme chacun l’aura sans doute constaté, la jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues : les dragons ! Certains disent que ces dragons existent « pour de vrai » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants.
D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.
Voici cette «bonne définition» : Les Dragons sont des « vaisseaux », c’est à dire des « formations mentales » immenses qui correspondent toutes à un état d’esprit de totale dépendance.

Le Dragon se réfère à l’intellect et aux égrégores mentaux formé par le premier.
Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie Divine qui sommeille en l’homme.

 

Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur. Les Dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est à dire sans en être réellement conscients.

Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ?
Il existe donc autant de « Dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.

 

De fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous ces problèmes.
C’est du moins ce que prétendent les Dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui.

Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est le Dragon qui donna naissance à la Bête (Chap. 13, versets 1 à 2)

Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qu’on appelle l’ego, dans ce qu’il a de plus compulsif et animal.

 

 

vierge_apocalypseLa fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (Ch. 12, v. 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout. Les Dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble au mieux à un lézard volant. Et lorsqu’il veut enseigner la parole de Dieu, il ne réussit qu’à cracher des flammes qui brûlent ceux-la même qui ont eut l’imprudence de leur prêter oreille et attention.

 

Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les Dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même car il est fort possible que, pour cette vie encore, son âme se place de nouveau sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis à des générations d’humains de devenir les esclaves de leur peur de s’assumer vraiment.

 

Pour terminer, je dirais que l’un des Dragons qui a le plus « la côte », dans nos société, pousse les gens à voter pour un homme qui décidera de leur avenir. Évidemment, malheur à cet homme s’il préside mal ! Car il a été mis non pas « au pouvoir » mais à un « poste à (lourdes) responsabilités », au cas qu’il faille, à un moment, trouver un seul coupable pour le manque de maturité de tous.

Et vous, quel Dragon vous domine, décide pour vous et conduit votre vie ?

 

Serge

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Une raison d’avoir tort

Une raison d’avoir tort

 

Voici ma question : Pourquoi souffrez-vous lorsqu’une personne vous dit (par exemple) que vous manquez d’amour ou que vous êtes méchant ?
Pourriez-vous « démonter » le mécanisme et en expliquer le fonctionnement ou le processus complet ?
Essayez de vous souvenir la dernière fois que vous avez été vexé ou choqué par les remarques désobligeantes d’une autre personne…
Dans notre exemple, on va prendre deux cas de figures différents, car il y a en effet deux façons différentes de se servir de ce que disent les autres pour se faire du mal en douce à soi-même !

Premier cas de figure, vous pensez que vous êtes trop maigre ou trop gros et le lendemain, une personne vous dit innocemment :

« Tiens, t’as pas grossi, toi ?« 

 

Cette question pourtant banale, vous blesse immédiatement, et vous envoyez paître la personne avec véhémence, au grand étonnement de cette dernière.
Que s’est-il passé ? Simplement que la personne vient de vous dire, de l’extérieur, le mal que vous pensez de vous-mêmes et en secret, à l’intérieur.
La souffrance, dans ce premier cas, provient du fait que vous trouvez, au-dehors, un reflet d’une idée qui se trouve déjà en vous, ce qui lui donne immédiatement plus de poids à vos yeux ! (vous croyez encore plus que c’est vrai, en clair)

 

Second cas de figure, une personne réputée pour sa feignantise et son nombrilisme vous sort un jour du tac-au-tac :

« Tout de même ! Tu pourrais un peu faire un effort et ne pas toujours penser qu’à ta gueule !« 

Immédiatement, vous êtes choqué et manquez vous étouffer d’indignation !
Que se passe-t-il dans ce second cas de figure ? Simplement que vous avez commis l’erreur de vous concentrer sur le mensonge d’un autre plutôt que sur votre propre vérité !
A présent, vous vous sentez mal et êtes partagé entre le désir de vous justifier et celui de traiter la personne qui vous a sorti cette énormité de tous les noms d’oiseaux pour faire cesser votre malaise !

 
Vous vous êtes piégé vous-mêmes et « écoutant dehors » au lieu de vous concentrer sur vos propres certitudes à votre égard.
Car si vous aviez accepté l’idée que d’autres peuvent se tromper sur votre compte sans que ça vous fasse pousser un second anus au derrière, tandis que cette personne vous aurait ainsi sorti son énormité vous concernant, vous seriez resté concentré sur votre vérité plutôt que sur son propre mensonge à soi.

Comprenez-vous bien ce qui est en jeu dans ce sujet apparemment anodin et « évident » ? Vos avis, questions et critiques en tous genres sont et demeurent les bienvenues ! 😀

 

Serge

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