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Prêcher pour des prunes

prunesVous aurez peut-être remarqué ce qui suit, et qui est un de mes sujets de prédilection, car il va bien avec l’humour particulier qu’avaient les anciens Rishi et les Siddha de l’Inde et que possèdent encore de nos jours les psychologues ésotéristes. Si vous lisez des textes écrits en faveur de la paix et que ces derniers vous touchent, c’est parce que vous avez déjà cette paix en vous. Donc, ça ne vous apporte pas grand chose de neuf.  Si une personne remplie de haine, de colère et de rancunes en tous genres, lit ce même texte, elle ne ressentira pas grand chose, ou alors encore plus de colère, au mieux !

Cela ne lui servira donc pas à grand chose non plus.
Si on prêche l’amour, la paix et la Joie à des êtres qui abritent déjà en leur propre sein de tels états spirituels avancés, le prêche sera accueilli avec bonté, respect et produira…. Ce qui se produisait déjà et de toutes façons au coeur de ces personnes ! Si on prêche l’amour, la paix et la joie à une personne non évoluée, au mieux fera t-elle semblant d’y être sensible et, au pire, vous enverra t-elle bouler en vous gratifiant de quelque nom d’oiseau bien senti !

Il se produira donc, en cette personne, la même chose qui se produisait déjà en elle, avant le prêche, à savoir le mensonge et/ou des réactions émotives compulsives.

 

precherMoralité, depuis des siècles, ont écrit et on parle d’amour, de paix et de joie, de Lumière intérieure, de connaissance et de bonté, à des gens qui possèdent déjà toutes ces choses, ainsi qu’à des gens qui n’ont aucune envie de les posséder (sauf en faisant semblant, pour « faire bien. »)

 

Conclusion : Depuis des siècles, ceux qui se disent éclairés ne le sont toujours pas suffisamment pour comprendre cette vérité qu’on ne peut ajouter à un homme ce qu’il possède déjà ou ce qu’il refuse de posséder, le résultat sur les deux étant égal.

Je ne dis pas que ce que j’écris est « bien » ou même agréable à lire ; je dis seulement que c’est la plus stricte vérité. Si vous en doutez, étudiez l’histoire ou… Ouvrez les yeux et commencez donc à observez vraiment !

 

 

 

Serge Baccino

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Une raison d’avoir tort

Une raison d’avoir tort

 

Voici ma question : Pourquoi souffrez-vous lorsqu’une personne vous dit (par exemple) que vous manquez d’amour ou que vous êtes méchant ?
Pourriez-vous « démonter » le mécanisme et en expliquer le fonctionnement ou le processus complet ?
Essayez de vous souvenir la dernière fois que vous avez été vexé ou choqué par les remarques désobligeantes d’une autre personne…
Dans notre exemple, on va prendre deux cas de figures différents, car il y a en effet deux façons différentes de se servir de ce que disent les autres pour se faire du mal en douce à soi-même !

Premier cas de figure, vous pensez que vous êtes trop maigre ou trop gros et le lendemain, une personne vous dit innocemment :

« Tiens, t’as pas grossi, toi ?« 

 

Cette question pourtant banale, vous blesse immédiatement, et vous envoyez paître la personne avec véhémence, au grand étonnement de cette dernière.
Que s’est-il passé ? Simplement que la personne vient de vous dire, de l’extérieur, le mal que vous pensez de vous-mêmes et en secret, à l’intérieur.
La souffrance, dans ce premier cas, provient du fait que vous trouvez, au-dehors, un reflet d’une idée qui se trouve déjà en vous, ce qui lui donne immédiatement plus de poids à vos yeux ! (vous croyez encore plus que c’est vrai, en clair)

 

Second cas de figure, une personne réputée pour sa feignantise et son nombrilisme vous sort un jour du tac-au-tac :

« Tout de même ! Tu pourrais un peu faire un effort et ne pas toujours penser qu’à ta gueule !« 

Immédiatement, vous êtes choqué et manquez vous étouffer d’indignation !
Que se passe-t-il dans ce second cas de figure ? Simplement que vous avez commis l’erreur de vous concentrer sur le mensonge d’un autre plutôt que sur votre propre vérité !
A présent, vous vous sentez mal et êtes partagé entre le désir de vous justifier et celui de traiter la personne qui vous a sorti cette énormité de tous les noms d’oiseaux pour faire cesser votre malaise !

 
Vous vous êtes piégé vous-mêmes et « écoutant dehors » au lieu de vous concentrer sur vos propres certitudes à votre égard.
Car si vous aviez accepté l’idée que d’autres peuvent se tromper sur votre compte sans que ça vous fasse pousser un second anus au derrière, tandis que cette personne vous aurait ainsi sorti son énormité vous concernant, vous seriez resté concentré sur votre vérité plutôt que sur son propre mensonge à soi.

Comprenez-vous bien ce qui est en jeu dans ce sujet apparemment anodin et « évident » ? Vos avis, questions et critiques en tous genres sont et demeurent les bienvenues ! 😀

 

Serge

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