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Que de beaux corps !

estime de soiVous avez sans doute remarqué, tout comme je l’ai fait moi-même, que les âmes qui viennent, depuis quelques années, choisissent des corps de plus en plus beaux, fins et aux formes souples et généreuses. Ces corps répondent d’une manière quasi parfaite aux canons ou aux normes actuelles de la beauté.

Mais pourquoi cela et, surtout, pourquoi maintenant ?

La réponse est évidente, mais va sans doute en étonner voire en choquer plus d’un ! Mais il fallait que cela soit dit et/ou écrit, alors je veux bien être l’un des premiers à le faire (comme d’habitude) en partageant du même coup ce plaisir que vous soyez les premiers à le lire ! Comme vous le savez, la date de 2012 a été une date charnière dans ce que je me plais à appeler « l’Aventure Humaine. » Cette aventure, du moins dans son aspect le plus obscur, devrait se terminer.

 

 

 

Cela signifie que d’ici quelques années, l’être humain en général (le collectif) va de nouveau prendre conscience directement qu’il n’est pas uniquement cet être de chair et de sang mais qu’il se trouve à l’intérieur de cette machine biologique une chose vivante et consciente qui participe de plusieurs mondes et de plusieurs réalités en même temps ! (multidimensionnalité.) Manque de bol, il y a des retardataires, des âmes qui, depuis le « choc atlante » qui perturba émotionnellement et définitivement des centaines de millions d’êtres, n’ont toujours pas réussi à rattraper un retard spirituel, si on compare leur trajectoire spirituelle à celle des autres âmes, de la majorité, en somme.

Du coup, un tas «d’astuces» spirituelles, énergétiques et psychologiques sont mises en place par de Grandes Âmes, spécialisées dans l’Aide Spirituelle et dont le principal plaisir est de répondre aux demandes de leurs jeunes frères et sœurs, cela afin de tenter, dans la mesure du possible, d’aider les uns et les autres, en tenant compte de leurs limitations et problèmes réels.

 

 

 

ego10Certains connaissent déjà une ou deux de ces « astuces » par exemple comme avec les enfants indigo et avec le peuple américain. Une de ces astuces proposées à ces âmes retardataires est donc l’opportunité unique de pouvoir occuper des machines biologiques d’une grande pureté, c’est-à-dire constituées de particules spirituelles et de prâna les plus « propres » possible (d’un point de vu génétique) et répondant au maximum aux canons actuels de la beauté physique. Mais quel intérêt, me direz-vous ?

L’intérêt devient évident si on apprend quelle sorte d’âme occupe ces véhicules de chair. Des âmes qui ont un besoin irrépressible d’attention, d’amour, de compréhension. Des âmes qui ne s’aiment pas (ou plus) et qui sont remplies de doute, de culpabilité et de la peur panique d’être rejetées, abandonnées, de devenir invisible, etc. Des âmes en colère, aussi… En colère envers Dieu, les hommes et, bien sur, envers elles-mêmes.

 

 

 

attirer l'attentionA l’évidence, celui qui possède un corps et une allure magnifiques, attirera de l’attention, éveillera curiosité et intérêt de la part d’autrui et ne sera certainement pas traité avec mépris ou désinvolture. Ajoutez à cela un karma mis en veille temporairement et un métier bien senti, genre comédien ou vedette de music-hall, et vous aurez réunis, sous votre nez, les meilleurs ingrédients pour faire d’une âme qui s’étiole à force de se sentir minable, une âme épanouie à force de prendre conscience de sa valeur. Bon, OK Monsieur l’Abbé, le concept a l’air de se tenir, mais dans ce cas, comment expliquez-vous toutes ces vedettes adulées (Dalida, Mike Brandt, etc.) qui se suicident, tous ces jeunes riches, beaux et célèbres qui se pendent, se droguent et transforment une vie de rêve en un enfer ?

 

 

Lion en flammeOserions-nous avancer timidement l’idée que, justement, l’enfer n’est pas un état de la chair ? De fait, prendre ou quitter un véhicule de chair n’est peut-être pas la solution idéale pour changer vraiment de… « Peau » ! Et les Grandes Âmes (Mahatma, Bodhisattva) qui apportent leur aide ignorent ces choses ? Non, elles les savent, bien entendu. Alors ? Alors, qui oserait juger ou dire « Cela ne saurait marcher » ou et à l’inverse, « Cela marchera obligatoirement » ?

Et puis la meilleure façon de montrer qu’une technique n’est pas (ou plus) valable, n’est-elle pas, en fin de compte, d’aider sans a priori une âme à réaliser par elle-même que « la vérité est ailleurs » ? Et pour lui permettre de réaliser ces choses, le mieux est d’aider une âme à vivre ses erreurs comme ses vérités.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Incompétence et mensonge

chemise-cravatePour ceux qui ont des yeux pour observer, il devient évident que les années 2000 sont placées sous le signe de l’incompétence ! Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à l’incompétence de services administratifs, sociaux ou autres qui, tandis qu’ils déclarent nous « servir », nous desservent, nous limitent et nous foutent dans la merde, en fin de compte. Le pire est que, parallèlement, ces mêmes services deviennent de plus en plus exigeants envers nous et attendent que nous puissions clairement exposer nos besoins et que nous nous adressions à chaque fois au service « compétent » pour traiter nos demandes et réclamations…

Comme s’il nous appartenait de connaître d’avance le service interne spécialisé dans le traitement de nos doléances ! Qui n’a pas eu cette réponse, à un guichet ou au bout de fil : « Monsieur (Madame), vous n’êtes pas au bon guichet (ou service) vous devez aller à (ou composer le…) »

 

 

 

Comment savoir quel est le bon service de réclamation ? Comment deviner quelles sont les formalités pour se plaindre, alors que les services qui nous promènent, physiquement ou au téléphone, semblent ignorer eux-mêmes à quelle porte frapper, tant est devenu complexe leur système de cloisonnement ? Devons-nous « taper 1 » ou « taper 5 » sur le clavier du téléphone, lorsque aucun des numéros proposés par le chaleureux disque vocal ne correspond à notre problème ?

 

 

A l’évidence, le mal du siècle devient l’incompétence, et bien que ce constat puisse paraître négatif, exagéré ou simplement attristant, il demeure sous le nez de ceux qui n’ont plus peur de regarder en face ce qui leur fait très peur, car échappe carrément à leur pouvoir d’action. Nier un problème n’aide pas vraiment à le résoudre, n’est-ce pas ? Et encore moins chercher à le justifier. Donc, nous souffrons de l’incompétence d’un très grand nombre d’individus et, pire que tout, sans doute sommes-nous appelés à faire souffrir autrui à cause de notre propre incompétence ! affraid

 

 

 

Mais au fait, Docteur, c’est quoi, l’incompétence, et comment apparait-elle ?
L’incompétence se résume à ne pas pouvoir assumer un rôle, un acte ou une mission qui nous a été attribué et que nous avons accepté, y compris contraint et forcé. Comment s’installe l’incompétence ? Se résume-telle à ne pas être bon dans un domaine quelconque ? Certes non et trois fois non !

 

 

indexIl est tout à fait normal de ne pas être compétent dans divers domaines et n’être spécialisé que dans un seul, par exemple.
L’incompétence « de fait » (c’est à dire ne pas savoir ou pouvoir faire une chose précise) est tout à fait naturelle et légitime, car elle se justifie d’elle-même par le fait que nous sommes de simples êtres humains.

Par contre, dès qu’une personne décrète ou se met dans l’idée qu’elle est capable de faire une chose alors qu’elle est consciente par ailleurs d’en être incapable, l’incompétence apparait.

 

 

L‘incompétence actuelle provient de ce désir de l’homme de nier la vérité, vérité qui concerne ses faiblesses ou ses limites, légitimes par ailleurs. L’incompétence actuelle est donc née du mensonge ou, plus prosaïquement, de cette maladie de l’ego humain qui veut à tout prix nier ce qui l’empêche de briller, ne serait-ce que quelques secondes.

 

De nombreuses personnes occupent (le terme est heureux) des postes pour lesquels elles ne sont pas compétentes. Cette occupation illégitime de positions sociales présentant un certain « pouvoir » par rapport à d’autres considérées comme plus modestes, provient d’une difficulté croissante de l’ego humain à avouer ses limites puis à les accepter. Plus la personne est incompétente, plus cela démontre à quel point son ego est compulsif et donc puissant dans l’art de la leurrer et de lui faire croire qu’avouer ses faiblesses revient à se suicider socialement et/ou spirituellement.

 

 

 

ombre vitreIl viendra donc un jour où les postes les plus en vue ou offrant le plus de pouvoir sur autrui, seront exclusivement occupés par des gens non seulement incompétents mais bourrés de complexes égoïques (relatifs à leur ego, donc.) Celui ou celle qui est sain d’esprit ne cherche pas à prouver sa valeur et n’a donc pas besoin de la démontrer sans cesse, y compris par la force. Celui ou celle qui est « clean » n’occupera donc que très rarement des postes à pouvoir et son incompétence naturelle et légitime n’affectera donc jamais les autres. A méditer, non ?

 

 

N’hésitez pas à réagir à cet article et… Hésitez encore moins à étudier vos propres réactions à la lecture de ce même article, car c’est de cette manière que l’on commence à apprendre à prendre un peu de recul avec son état d’esprit, unique manière de pouvoir l’étudier sans avoir cette désagréable impression de s’enfoncer un fer rouge dans l’âme.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Citation concordante :

 

La lutte pour l’incompétence reconnue.
Le nombre des fonctionnaires paresseux ou insolents est infini, comme l‘est celui des généraux dont les hésitations démentent leurs principes hardis, des gouvernants que leur servilité congénitale empêche de gouverner réellement.

Mon étude de centaines de cas d’incompétence dans le travail m’a donc conduit à formuler le « principe de Peter » :

(Le Principe de Peter, de Lawrence J. Peter et Raymond Hull, est une satire de l’organisation du travail, où l’humour cache une réflexion plus profonde qu’il n’y paraît. Paru originalement sous le titre The Peter Principle (1969), son titre est un clin d’oeil au principe de plaisir de Freud, car « Peter » est non seulement un prénom en anglais, mais désigne aussi le phallus en argot.)

 

Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence. Ayant formulé le Principe, j’ai découvert que j’avais sans le vouloir créé une nouvelle science, la « hiérarchologie », ou étude des hiérarchies.

Le terme « hiérarchie  » désignait à l’origine un système de gouvernement de l’Église par des prêtres aux rangs différents. Aujourd’hui, il signifie toute organisation dont les membres ou les employés sont classés par ordre de rang, de grade ou de classe.

 

La hiérarchologie, bien que récente, semble pouvoir s’appliquer à tous les domaines de l’administration publique ou privée. Mon principe est la clef d’une compréhension de tous les systèmes hiérarchiques et, par conséquent, de toutes les structures de la civilisation.

Quelques excentriques s’efforcent de n’être mêlés à aucun système hiérarchique, mais tout le monde, dans les affaires, l’industrie, le commerce, les syndicats, la politique, l’armée, la religion et l’enseignement en est tributaire. Tous sont gouvernés par le principe de Peter.Beaucoup d’entre eux, sans doute, pourront gravir un échelon ou deux, passant d’un niveau d’incompétence à un niveau d’incompétence plus élevé. Mais la compétence dans cette nouvelle situation fait qu’ils se trouvent qualifiés pour une nouvelle promotion.

 

Pour chaque individu, pour vous ou pour moi, la dernière promotion fait passer d’un niveau de compétence à un niveau d’incompétence.
Ainsi, avec le temps – et en supposant l’existence d’un nombre suffisant de rangs dans la hiérarchie – chaque employé s’élève et demeure à son niveau d’incompétence. Le corollaire de Peter précise :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité.

 

Vous trouverez rarement un système dans lequel chaque employé aura atteint son niveau d’incompétence, naturellement. Dans la plupart des cas, le travail continue.Ce travail est accompli par les employés qui n’ont pas encore atteint leur niveau d’incompétence. Je les groupe, pour cette analyse, en trois classes : compétents, modérément compétents, et incompétents.

La théorie des moyennes, et l’expérience le confirme, veut que ces classes soient inégales : la majorité appartiennent à la classe modérément compétente, les minorités aux compétentes et incompétentes.

Dans la plupart des hiérarchies, la super-compétence est plus répréhensible que l’incompétence.

L’incompétence ordinaire n’est pas, comme nous l’avons vu, une cause de renvoi mais simplement un obstacle à la promotion.

La super-compétence aboutit souvent au renvoi, parce qu’elle bouleverse la hiérarchie et viole ainsi le premier commandement de la vie hiérarchique : la hiérarchie doit être maintenue.

 

Source : http://perso.orange.fr/marxiens/philo/pretapen/art.htm