Archives de catégorie : Articles

Articles divers que le lecteur pourra kindleliser s’il le désire.

La sentence ésotérique oubliée

La sentence ésotérique oubliée

Tout est double consiste en la sentence ésotérique la plus oubliée de tous les temps. Disons ici qu’elle est « l’éternelle oubliée », et que cela arrange bien certains. Présentons notre sujet qui concerne la supposée « surpopulation » qui semble frapper cruellement notre monde. En gros, on essaye de nous faire croire que le problème majeur de notre époque, consiste en le fait que nous sommes, désormais, bien trop nombreux sur Terre. Qu’il n’y aura bientôt plus de place pour tout le monde, si vous préférez.

D‘aucuns avancent même l’idée que d’ici cent ans, au maximum, la situation sera devenue intenable, qu’il n’y aura plus assez à manger pour tous, que les gens vont s’entretuer, etc. Le tableau classique brossé par quelques-uns, hélas porteur à tous les coups. Ou devrions-nous dire « à chaque fois » ? Mais laissons cette partie du sujet pour un autre paragraphe de cet article.

Si des sujets tels que le réchauffement climatique, la couche d’ozone, la pollution et le fait qu’il n’y aura bientôt plus de pétrole, reçoit toute l’attention du public, c’est simplement parce que ce dernier est désormais programmé par une idée aussi insidieuse que macabre. Toutes ces alertes lancées par ceux qui ont eux-mêmes décidé de « veiller sur l’humanité », y compris au prix de cette même humanité, reposent sur une seule et même idée directrice : quel que soit le problème, il se rattache évidemment au problème central, de base, impossible à éviter : nous serions désormais trop nombreux sur Terre. Boom ! Voilà, ite missa est !

Essayons-nous à un petit jeu, voulez-vous ? Trouvez un seul problème majeur de notre époque (genre la fonte des glaces ou le dépeuplement des océans) qui ne soit pas imputable au fait que nous sommes trop nombreux sur cette planète ! Allez-y, cherchez bien et… Bonne chance pour trouver ! Car vous ne trouverez rien qui ne soit lié, de près ou de loin, à cette « idée-force », à cette véritable programmation mentale ou, pour mieux le dire encore, à cette hypnose collégiale, qui est à l’origine de cette idée de la surpopulation.

Si on tient compte non pas du supposé problème mais du fait que cette idée-force (ou idée directrice) est désormais dans toutes les têtes « bien pensantes » (OMS, ONU, Davos, etc.,), alors on devient capables de comprendre beaucoup de choses. Une certaine pandémie a fait, dirons-nous, son apparition à un moment étonnamment opportun. Mais inutile d’entrer dans des détails aussi scabreux que susceptibles d’obliger la plupart à se réfugier dans une forme de déni des plus sécurisantes.

Abordons le sujet autrement, de manière aussi rationnelle que logique, aussi dépassionnée que plausible. Commençons par nous placer du côté du peuple, comme disent celles et ceux qui ne désirent pas faire connaître leurs penchants politiques. Par exemple, vous conviendrez avec nous que très peu de gens se proposeront de se suicider « pour le bien de tous », en permettant de retrancher, du nombre d’êtres vivants incarnés sur Terre, ceux décidant joyeusement de ne plus s’y produire.

De même pour le lancement d’une loterie mondiale qui permettrait de savoir qui va vivre ou qui va céder sa place au nom du bien-être de tous. Il n’est guère envisageable que le commun des mortels (les seuls d’ailleurs concernés) voit cette idée de loterie d’un œil favorable. Sauf, bien évidemment, s’il se sait faire partie de « ceux qui resteront à la fin. » Si on se montre intelligent et, surtout, si on sait comment raisonnent certaines personnes se considérant elles-mêmes comme « responsables du bien de tous » on a vite fait de devancer, en esprit s’entend, les quelques actes qui seront commis par ces mêmes personnes bourrées de bonnes intentions, pour ne pas les considérer carrément comme les garants de notre humanité, de notre sens du devoir empathique.

Mais attendez un instant : le nombre croissant de personnes présentes sur Terre est-il le véritable problème ? Plus explicitement, implique-t-il une seule et unique solution, qu’il est inutile de nommer ici ? Voici un avis qui en vaut un autre et qui, au lieu de réclamer le sacrifice physique de quatre milliards d’êtres vivants, ne réclame, au pire, que le sacrifice psychologique de l’ego démesuré de quelques centaines de parasites de notre actuelle société. Sacrifice auquel ils ne consentiront jamais et de leur plein gré s’entend.

Et là aussi, il paraît évident qu’il n’existe qu’un seul « traitement » à leur appliquer. 
Bien que leur ôter la vie ne soit en rien nécessaire, lorsqu’on imagine ce qu’ils pourraient ressentir puis devenir, s’ils ne se savaient plus à la tête des nations de ce monde. Ne sachant vivre et s’exprimer autrement qu’aux dépens de leurs semblables, le seul fait de ne plus pouvoir vivre de la seule manière qu’ils connaissent et qui leur convient, suffirait amplement à nous débarrasser du seul et véritable problème de notre présente société.

Pourquoi se le cacher plus avant, le véritable problème n’est pas le nombre d’être humains présent sur Terre ni même l’explosion démographique, mais bien le fait que nous partons de la (fausse) prémisse que « nous manquons de place » pour tout ce beau monde qui se décline désormais selon une courbe de croissance exponentielle. Le manque de place n’est que rarement mentionné, l’aviez-vous remarqué ? Il est juste fait mention du NOMBRE croissant d’êtres humains.

Pour comprendre un problème et y trouver solution, il faut posséder les deux aspects (ou pôles) de ce même problème. Au risque de verser dans l’exagération. En réalité, si le véritable problème est l’espace, autrement dit, la superficie planétaire, alors on se trompe de problème et donc nécessairement, de solution. La planète est bien plus grande que ce que l’on veut nous le faire croire.

Mais si c’est bien le cas, à qui profiterait le crime ? Quel intérêt de cacher les véritables dimensions de notre planète ? L’intérêt est évident ! Comment peut-on « parquer » puis réduire en esclavage une foule croissante d’être humains ? Il faut que leur nombre maximum soit défini par avance et ne soit jamais dépassé, sous peine de perdre le contrôle sur ces êtres humains. Et pour que le mensonge soit crédible, il faut réussir à faire croire à des milliards de personnes qu’ils vivent sur une planète aux dimensions « finies » et qu’il existe donc une limite au nombre de personnes pouvant s’y manifester sans se gêner entre elles.

Les plus intuitifs comprendront dès lors pas mal de choses au sujet de l’immigration et de l’intérêt évident à laisser les portes grandes ouvertes. Effet assuré, du moins au niveau psychologique ! Pour que cela puisse être rendu possible (le mensonge planétaire), il fallait, à l’origine, ne conserver qu’une seule polarité, qu’un seul aspect du problème (le nombre) alors que l’aspect le plus important est bien celui de l’espace.

Voilà pourquoi quelques-uns ont reçu pour Mission de dévoiler certaines informations au sujet non pas d’une terre « plate », ce qui serait absurde, mais bien d’une planète aux dimensions bien plus étendues que celles communément admises. Replacez les dimensions actuelles du planisphère sur une planète dix fois plus grosse, et vous comprendrez d’où sort l’idée de « Terre plate. »

Qu’est-ce qui se trouve derrière la grande barrière de glace de l’antarctique, par exemple ? Pourquoi est-il interdit de se renseigner à ce sujet ? Pourquoi tant de pays différents ont-ils réussi à s’entendre pour signer ce fameux « traité de l’antarctique », en interdisant son survol et, en un mot, son étude minutieuse ? Depuis quand l’être humain est-il capable de s’entendre avec tout le monde sur un seul et même sujet ? Mais est-ce là les questions les plus essentielles ? Certes non ! Il existe bien moins de questions que de réponses logiques.

Lorsqu’on vous interdit de savoir ou de voir quelque chose, DEUX aspects du problème (Tout est double) se proposent alors à vous. Premièrement, que VOUS ne pouvez pas en savoir plus sur le sujet. Deuxièmement, que d’autres savent et qu’ils sont chargés de vous cacher, de vous interdire l’accès à la même connaissance qu’eux. Essayez donc de cacher à d’autres quelque chose dont vous ignorez tout, et vous commencerez à mieux comprendre l’idée. Cela dit, personne n’affirme ici que « ceux qui cachent » connaissent absolument tout à propos de ce qui est caché ! Vous pourriez cacher aux autres, en l’enterrant quelque part connu de vous seul, un coffre contenant un supposé trésor, sans en connaître vous-mêmes le contenu formel. Question de bon sens.

L’ésotérisme enseigne, depuis bien longtemps, que notre Terre est prévue pour « tourner » avec environ douze milliards d’êtres humains et que ce nombre, une fois atteint, se régule ensuite selon certaines lois qu’il ne nous appartient pas de spécifier ici. Une question se pose, toutefois : pourquoi cette explosion démographique ? La réponse va de soi : pour que l’on se pose les bonnes questions, par exemple : « Sommes-nous vraiment limités en termes d’espace ? » Quelles preuves possédons-nous ? À quelles sources nous fions-nous ? 
Ensuite, c’est une autre question qui semble pointer le bout de son nez : « Est-ce la première fois que nous sommes, en tant qu’humains, confrontés à ce problème apparent de surpopulation ? »

La réponse à la seconde question est facile à trouver : « Non, du moins pas depuis que nous entendons parler du Grand Reset et que les plus intelligents se demandent si c’est vraiment le premier en date ! » 
La conclusion est assez facile à imaginer : la surpopulation n’est pas un problème mais une solution ! Une solution pour le Deep State, un moyen de justifier certaines limites que nous ne devrions jamais franchir mais que nous devenons tôt ou tard obligés de considérer au moins. Que faire si nous risquons de devenir trop nombreux ?

La réponse, cruelle mais supposée logique, va de soi, n’est-ce pas ? Mais cela nécessite de ne considérer qu’un pôle du sujet, celui qui permet de transformer quelques milliards d’individus, en esclaves consentants.
S’il n’y a pas assez de place pour tous, alors oui, nous avons un véritable problème sur les bras, n’est-ce pas ? Mais est-ce la vérité ? Manquons d’espace ou manquons-nous de… Connaissances ? Est-ce que nous savons tout ce qu’il y a à savoir pour être libres ?

Mais voici la plus terrifiante de toutes les questions : « Avons-nous vraiment envie d’être libres ? »

À chacun de répondre à cette dérangeante question !

 

Serge Baccino

 

La solutionnite une maladie moderne

La solutionnite : une maladie moderne

 

Inutile de chercher sur le dictionnaire médical : ce mot ainsi que la « maladie » qu’il est censé nommer, n’existent ni l’un, ni l’autre ! Étant donné que les académiciens se permettent de changer le sens premier des mots les plus subtils et importants de la langue française, je m’autorise quant à moi à en inventer dès que je le peux ! Je me suis laissé dire que le pouvoir était au peuple et non à ceux qui se précipitent toujours pour le diriger et qui refusent ensuite de lâcher leur confortable position de leaders.

Bien sûr, le sujet est au moins psychologique, pour ne pas dire ésotérique. Comme d’habitude. Comme il se doit pour un psychologue ésotériste. Fallait y penser, oui, merci.

 

Or donc, et nonobstant mes divagations linguisto-philosophiques, que signifie le mot « solutionnite » ? Histoire de nous marrer un brin, nous dirons que cela signifie « inflammation de la solution ». Ou pour dire au mieux : « Inflammation de ce désir de trouver une solution au moindre problème qui se présente à nous. » Et alors ? Où est le problème, s’insurgeront certains, qui sont à l’art de s’indigner ce que la rappe est au fromage sec ? L’idée n’est pas de présenter un problème mais une absence de solution réelle. Il est clair que si nous partons gaiement de la prémisse on ne peut plus pratique que tout problème appelle à une solution, alors oui, nous avons le droit de hausser un sourcil aussi choqué qu’accusateur.

 

Mais si nous nous prétendons spiritualiste au minimum, à savoir une personne censée étudier sa vie et en retirer un quelconque enseignement spirituel, alors notre indignation, feinte ou avérée, cache une peur énorme, plus qu’un réel manque d’observation ou même, de discernement. Et pour un psy éso, la peur consiste en une maladie spirituelle. Une maladie qui empêche celui qui se prétend pourtant « chercheur de Lumière », de trouver cette même Lumière qu’il affirme rechercher. Mais comme le dirait un Maître du passé :  » Des lèvres qui énoncent à l’acte qui concrétise, il y a parfois plus que l’espace d’une vie humaine… » Une manière élégante de souligner le fait que beaucoup évoluent « avec la langue » sans changer vraiment. La parole est agile, l’acte est difficile, dit-on.

 

Venons en aux faits. Pour nous, la « solutionnite » est une habitude quasi maladive qui va à l’encontre même de l’évolution, aussi bien Planétaire qu’individuelle. Pourquoi ? Parce que chaque problème qui SEMBLE se proposer à nous, est bien moins un « problème » qu’une solution à tout ce qu’évoque ce soi-disant problème. Essayons d’éclaircir ce dernier point. Si nous partons de la prémisse fondamentale, incontournable pour un être qui se dit spirituel, que nous venons sur Terre POUR APPRENDRE, alors il est indispensable de considérer cette même Terre comme une formidable École spirituelle dont chaque évènement, aussi insignifiant qu’il puisse nous paraître, est en fait un enseignement parmi tant d’autres. En d’autres termes, notre vie même ainsi que chaque évènement, consistent en les matières Nobles qu’il nous faut étudier, avec toute la bienveillance et le sérieux requis.

 

Si nous partons de la fausse prémisse que chaque évènement considéré comme étant « négatif » consiste en « un problème » qu’il nous faut régler au plus vite, alors nous allons prendre cette habitude des plus néfastes qui consiste à chercher une solution au moindre problème qui oserait s’immiscer dans notre vie, à savoir dans ce qui devient très rapidement le courant sans risque d’un long fleuve tranquille. Imaginez un peu que tandis qu’un enfant est encore à l’école, il n’accepte d’examiner puis d’étudier QUE les matières qui lui semblent les plus agréables… Un calcul est compliqué ? Qu’à cela ne tienne : sautons vite ce trouble-fête et, par la même occasion, si nous évitions d’apprendre les tables de multiplication ainsi que l’alphabet, comme la vie serait plus simple !

Nous pourrions et par exemple, passer notre vie allongés dans l’herbe, près d’une rivière, et rêvasser huit heures par jour, avant d’aller nous coucher, afin de nous reposer d’une journée aussi violente qu’éprouvante pour les nerfs !

 

L‘homme veut bien apprendre, prétend il la main sur le cœur et donc du côté de son portefeuille, mais que cela ne lui coûte pas un rond ! Sinon il s’offusque et montre les dents. Et puis apprendre ne devrait-il pas être un plaisir avant tout ? Alors n’apprenons que ce qui est agréable et laissons tout ce qui pourrait nous contrarier, voire nous peiner ! Et si une chose, un être et un évènement quelconques se présentent en ayant le pouvoir de nous déranger durant la sieste, nommons-le « problème » et le tour sera joué ! Un problème n’enseigne rien, c’est bien connu ! Non ? Alors comme à tout problème il existe une solution, réglons tous nos problèmes, du moins ceux que nous ne réussissons pas à nier, refouler ou, au mieux, à refiler aux autres et passons vite à autre chose de bien plus plaisant ! On est à l’école, certes, mais uniquement pour jouer : youpi ! Quelqu’un aurait un joint, dans le même élan et tant qu’à faire ?

 

Bon, OK, les plus rusés ont compris où nous désirions en arriver. Mais quelle serait… La solution, du moins, selon la psy éso ? La solution unique serait de ne plus prendre la Grande École de la Vie pour un problème mais pour un moyen extraordinaire et très rapide d’évoluer vraiment. D’évoluer enfin, au lieu de ne faire qu’en parler sur les réseaux sociaux, pour se donner l’illusion de faire bouger les choses. Les choses n’ont pas à bouger : c’est nous qui devons changer ! Ne l’aviez-vous pas encore compris ? On ne met pas fin à la guerre : chacun met fin en soi à ce désir de guerroyer. Tout autre méthode « de groupe » ou « de masse » n’est que rêve éveillé ne produisant que mirage et illusions supplémentaires. Comme nous l’évoquons souvent :  » Aux conventions pour la paix, on ne trouve que ceux qui sont déjà pour la paix. » Le jour où on y trouvera ceux par lesquels toutes guerres arrivent, ce jour-là il y aura vraiment convention. Et effets !

 

Dans la pratique, si avant de nous insurger contre un évènement, une personne ou de simples paroles écrites ou dites, nous tentions de comprendre POURQUOI ces choses-là nous arrivent MAINTENANT, ICI ET A NOUS (il faut les trois), alors nous changerions radicalement notre façon de vivre sur Terre. Nous redeviendrions ces écoliers que nous étions jadis, mais cette fois, c’est notre vie qui deviendrait un enseignement permanent et la planète entière qui devient une formidable école. Et pour une fois, nous jouerions les deux rôles à la fois, aussi bien celui de l’élève (confrontation à l’évènementiel) que celui du professeur (compréhension des messages spirituels sous-jacents.)

 

C‘est ce qu’enseigne et explique la psy éso depuis ces quatre cents dernières années, du moins en ce qui concerne l’Europe. C’est ce que proposent, depuis des années, les derniers professeurs de cette sagesse sans âge, non pas cachée ou difficile d’accès mais seulement proposée et non-imposée. Ce qui n’est pas imposé, désormais, n’est pas réellement pris au sérieux. De même que très peu d’entre nous seraient allé à l’école si aucune des matières quelques peu arides n’avaient été imposées. Imaginez des parents et des enseignants laxistes… Quel enfant aurait accepté de passer des heures assis derrière un livre à étudier une matière aussi indigeste que potentiellement inutile pour la suite de son existence ? Pour apprendre, l’homme a besoin de poigne. Voire de coups. C’est pour cela qu’il en reçoit de plus en plus, puisque c’est devenu, hélas, le seul moyen pour qu’il apprennent le minimum vital lui permettant de rester en vie et en équilibre psychologique plus ou moins précaire.

 

Bien sûr, il y a les autres ! Celles et ceux qui, depuis toujours, comprennent les vérités les plus subtiles de la Grande Vie. Ceux-là sont parfois montrés du doigts comme étant bizarres, car ne partageant pas la vie ni la manière de penser de tout un chacun. Ces autres ont décidé d’apprendre volontairement et quoiqu’il leur en coûte finalement. Et fait amusant, ce sont justement ceux qui, s’ils ne sont pas les plus heureux, sont au moins et déjà ceux qui souffrent le moins. Ils ont appris et compris que résister à la Vie revient à passer son existence terrestre à se retrouver confronté aux autres. En effet, si la Grande Vie ne peut plus nous chuchoter ce que nous sommes venu apprendre, alors ce sont les autres qui seront chargés de nous hurler aux oreilles de la chair et à nous secouer, si cela s’avère indispensable. A méditer. Ou pas, c’est égal.

 

Serge Baccino

 

 

Dieu n’est jamais responsable

Dieu n’est jamais responsable

En guise d’introduction à cet article, nous dirons qu’il est plus que temps d’éviter tout amalgame entre les maladies, les accidents, le symbolisme et Dieu. En clair, il convient de remettre les choses à leur juste place et redonner à celui qui en a le moins envie, toute la responsabilité qui lui revient de droit, voire « de devoir. »

Comme le savent déjà bon nombre de spiritualistes, le Tout est esprit et l’univers est mental. Et dans la bible, il est même mentionné en toutes lettres que Dieu est esprit, et que c’est en esprit et en vérité qu’il faut l’adorer (Jean, 4-24). Dieu est esprit, comprenez-vous ? Il est ici question de ce même esprit qui nous sert à penser et qui, accessoirement, est le matériau principal, car unique, de toute création. Ainsi, une pensée est faite d’esprit. Une montagne aussi.

Une fois cette base posée (ou posée de nouveau), voyons ce que disait une jeune femme, évoquant son problème de santé et après s’être renseignée au sujet du symbolisme lié à ce dernier. Une fois le symbolisme exposée, la jeune femme se sentait quelque peu indignée à ce propos. En effet, pour elle, apprendre et évoluer grâce au symbolisme du corps humain (connaître le rapport entre la maladie et l’état d’esprit connexe) pouvait coûter très cher.

Après tout, ne s’était-elle pas carrément cassé le poignet droit, juste pour apprendre qu’elle avait du mal à se donner et préférait ainsi donner aux autres ? C’est à ce point qu’il nous fallait intervenir et expliquer que même si  » Dieu est esprit « , même si  » seul l’esprit (Dieu) est créateur « , ce n’est pour autant pas lui (esprit/Dieu) qui décide de nous faire arriver ceci plutôt que cela, dans l’espoir de nous orienter, par le symbolisme, vers notre mauvaise manière de penser (nos schémas mentaux.)

Il est nécessaire, pour bien comprendre de quoi il retourne vraiment, de distinguer entre eux, voire de séparer, certains des éléments qui constituent le sujet. Par exemple, c’est l’emploi que nous faisons de l’esprit, de ce que nous nommons pompeusement  » notre esprit « , qui produit les maladies et autres problème physiologiques. Et bien que l’esprit soit Dieu, ce dernier n’y est pour rien si nous l’employons sans aucun discernement. Pour rester polis.

L‘esprit n’a pas d’autres buts que les nôtres, disent les initiés. Il faut comprendre correctement cette phrase, au risque de se méprendre affreusement. Cela ne signifie PAS que l’esprit a les mêmes buts que nous : cela signifie que l’esprit n’ayant aucun but particulier, lorsque nous l’employons pour penser, nous lui offrons un but quelconque : le nôtre. Et voilà tout. Dieu (ou l’esprit) n’est pas «  quelqu’un  » mais plutôt quelque chose. Quelque chose qui est à la base de Tout ce qui est, a été et sera.

Dieu n’a aucune intention; il ne souhaite même pas notre bonheur ! Il ne souhaite rien, ne veut rien, ne désire rien : Il est juste un réservoir de pensées toutes faites, c’est-à-dire déjà créées et qui demeurent disponibles, prêtes à l’emploi. Lorsque nous disons  » mon esprit  » (pour désigner en fait le mental), nous commettons cet acte risqué de nous identifier à nos processus mentaux. Il n’y a pas d’esprit qui soit à celui-ci plutôt qu’à celui-là : il y a juste l’esprit, qui est à tous et donc, à personne.

L‘air est-il à quelqu’un ? Si une personne disait  » mon air « , cela ferait-il d’elle l’unique propriétaire de tous l’air de la planète ? Ne pourrions-nous pas proposer, et par exemple, qu’elle bénéficie de l’usufruit de l’air qui est actuellement dans ses poumons ? Dès lors, nous pourrions aussi bien considérer que l’homme qui dit  » Mon esprit « , veut en fait parler des processus mentaux dont il s’est accaparé, qu’il emploient régulièrement et qui le caractérisent.

Dès l’instant où nous pensons, que nous employons l’esprit pour penser, donc, nous devenons ipso facto RESPONSABLES de tout ce qui pourrait ensuite en découler. Ce sont nos processus mentaux, librement consentis, émis sciemment ou non, qui causent des problèmes physiques ou psychologiques. Puisque c’est nous qui décidons de nous servir de l’esprit d’une manière toute personnelle, alors c’est nous qui sommes et demeurons créateurs de nos vies.

Au départ, il y a donc un être humain qui se sert très mal de l’esprit et pense à tort et à travers avec ce dernier. Ensuite apparaît la maladie. Les Maîtres du passé, connaissant le lien étroit qui existe entre l’esprit et le corps (psychosomatisme) ont découvert que le corps  » parlait  » de ce même lien, qu’il dénonçait clairement l’origine du problème qu’il incarnait. Le symbolisme sert donc, et en l’occurrence, à remonter de l’effet (maladie) vers sa cause (pensée) afin de mettre un terme aux mauvaises habitudes mentales.

Mais le symbolisme, s’il peut aider à faire évoluer celui qui s’en inspire, n’est en rien lié à la maladie en elle-même. Rien ni personne d’autre que nous-mêmes ne nous rend malade, même pas pour nous permettre d’évoluer  » grâce  » au symbolisme. Ce dernier est arrivé après et sert juste à aider ceux qui, de toute manière, pensent déjà très mal. Et bien sûr, Dieu n’est en rien responsable et ce n’est pas lui (l’esprit) qui cherche à nous faire évoluer en nous offrant le symbolisme : ce sont les humains qui, au vu de la problématique (mauvais processus mentaux) on trouvé un moyen de se libérer de ce cercle vicieux autogène.

Les gens s’exclament parfois : « pourquoi Dieu permet-il cela ? »
Ou encore « Dieu devrait punir les méchants », etc. D’autres parlent de Karma, sans comprendre qui l’enclenche, pourquoi et comment. Dieu est esprit mais c’est l’homme qui l’emploi pour penser. C’est lui qui fait des choix, c’est donc lui qui est pleinement responsable de tout ce qui lui arrive ensuite.  Nous avons donc et dans l’ordre : l’esprit mal employé qui produit de la souffrance morale ou physique, puis le symbolisme qui nous permet de connaître les causes profondes et premières de nos souffrances.

Ainsi et pour résumer le propos, Dieu est esprit : c’est l’esprit qui fait tout, mais Dieu n’est pas responsable de la façon dont l’homme se sert de l’esprit et donc, de Dieu, pour penser. On dit que Dieu est responsable parce que c’est lui qui crée toutes choses, mais sous notre directive. C’est nous qui pensons avec Dieu, qui faisons des choix de pensées. La sagesse débute lorsque l’homme comprend sa pleine responsabilité, qu’il l’accepte et se demande comment mieux employer le pouvoir de l’esprit, cela en essayant de penser plus intelligemment. En somme, Dieu n’est pas Dieu : Le véritable Dieu, c’est la Conscience, c’est le Soi Divin.

 

Serge Baccino

 

 

 

 

 

Le radar spirituel

Le radar spirituel

Les baleines ont un radar, une sorte de sonar qui leur permet de prendre conscience de ce qui les entoure. Mais pour prendre conscience de ce qui les entoure, les baleines doivent nécessairement posséder une banque de données sous-marines (autres poissons et mammifères) et de surface (par exemple, les bateaux, nageurs humains, etc.)

Leur sonar ne leur servirait guère s’il se mettait à ne rencontrer que des « obstacles » (aux ondes) leur renvoyant un message inconnu. Tout type de radar ou de sonar nécessite une banque de données préalables, la moins variable possible, afin que les échos enregistrés puissent être interprétés correctement et, bien sûr, en fonction des modèles acquits (les banques de données.)

Si un écho renvoi l’image plus ou moins nette d’une forme qui n’a pas été préalablement enregistrée dans la banque de données, cette image ne peut pas (ou plus) être interprétée. Même les baleines qui sont de puissants mammifères, évitent autant que faire se peut, toutes formes ou images renvoyées par leur sonar ne pouvant être décodées puisque inconnues de la base de données préalable.

Les dauphins, par exemple, sont assez curieux et joueurs pour s’intéresser à une imagerie mentale issue de leur sonar mais qui ne correspond pas à leur banque de données. Il est évident que pour apprendre, il est nécessaire de passer outre la peur du nouveau et donc, de l’inconnu, mais est-ce qu’il existe des limites à envisager, des conditions ou des « moments » dans une vie, où il est préférable de se cantonner au connu, à ce que nos radars ou sonars intimes nous renvoient fidèlement ?

Et surtout, est-ce que nous, êtres humains, sommes concernés par ce sujet ? A notre connaissance, nous n’utilisons pas de radar ou de sonar objecterez-vous ? C’est ici que nous devons faire preuve de prudence et ne jurer de rien en la matière ! Car en réalité, nous possédons bien un radar humain, de type spirituel !

Et il est bien ici question de radar et d’ondes nous permettant de  circonscrire notre champ du connu, et non pas seulement d’une figure de style ou d’un symbole. Tout être humain possède un radar et donc, un « champ sonique. » D’autres diraient « vibratoire. » Autrement dit, d’un point de vue psychique et donc, relatif à notre âme, à ce qui nous anime, donc (pensées/émotions), nous sommes tous armés d’un authentique radar, au même titre que les baleines ou que les dauphins, par exemple (et chauves-souris, etc.)

Quelle est la nature de ce radar humain, son champ d’action, son fonctionnement et ses limites ? Tout d’abord, il nous faut le localiser : il se situe au niveau de l’oreille interne. Nous savons à ce propos que notre sens de l’équilibre peut être grandement affecté par toute perturbation au niveau de deux centres nerveux situés dans l’oreille interne. Ce que nous ignorons, toutefois, c’est pourquoi certaines personnes se retrouvent brusquement affectées par ce type de trouble de l’équilibre.

Si nous connaissons le fonctionnement de ces centres nerveux, nous ignorons encore tout ce qui peut éventuellement perturber leur fonctionnement. Du moins, la cause première. En effet, pourquoi tel membre d’une famille voit son sens de l’équilibre physique perturbé, alors que les autres membres de cette même famille ne subissent pas les mêmes symptômes ?

Pour le comprendre, il faut nous souvenir que « Tout est double », ensuite que « le corps représente l’état d’esprit avec lequel nous faisons corps » ou… Tentons de faire corps. Si tout est double, alors à la notion de « sens de l’équilibre physique », devrait s’ajouter un autre sens de l’équilibre, mais psychique celui-là.

Et si nous donnons corps à ce qui représente note état d’esprit général, tout changement, toute perturbation de notre « champ de conscience », à savoir le déjà connu et référencé, est capable de nous déstabiliser peu ou prou, au niveau purement psychologique et donc, énergétique.

Le radar humain est préprogrammé. Autrement dit, dans sa banque de données, dans son champ de conscience actuel, il existe des informations dont la présence, le poids (importance pour nous) et la durée (toujours valable dans le temps) nous permettent de reconnaître facilement tout ce qui se propose à notre esprit, car correspondant au déjà enregistré. On dit aussi les Mémoires.

Et ce qui correspond à ce que nous connaissons et avons généralement envie de connaître le plus longtemps possible, est le meilleur moyen de nous sentir rassurés. C’est ce que l’on appelle par ailleurs notre « zone de confort mental. » Tout changement n’y est pas le bienvenu ! Car qui dit changement, c’est-à-dire nouvelles infos captées par notre radar mental, nécessite ajouts, mises à jours, voire remaniement complet de notre banque de données, de notre  champ de conscience actuel.

C’est pour cela que la plupart des gens refusent de s’adapter à de nouvelles conditions, même si elles tentent de s’imposer à eux. Dans ce cas, comme les baleines, le choix ne peut être que l’évitement, sans chercher à savoir si ce qui se cache derrière la forme radar, est  de taille à lutter ou non. Et nous connaissons la taille plus qu’imposante des baleines, n’est-ce pas ?

D’autres sont plutôt comme les dauphins et ne répugnent pas à aller aux devants de toute condition nouvelle, considérée ipso facto comme étant intéressante si ce n’est ludique. Mais voici que la question se pose : Sommes-nous plutôt baleines ou dauphins ? Et avant tout, quels sont les avantages des premières et des seconds ?

Les baleines évitent généralement de frayer avec les formes de réalité ne correspondant pas à ce qu’elles sont capables de reconnaître. Le nouveau leur est moins confortable que le déjà connu. On peut comprendre l’idée voire le choix. Les dauphins réagissent d’une manière inverse et courent au-devant de l’inconnu, dans l’espoir que ce dernier puisse les extraire de l’ennui.

Mais nous ne sommes ni des baleines (le peuple qui a peur de savoir et refuse la réalité) ni des dauphins (qui languissent d’une réalité alternative ou attrayante au moins.) Devons-nous « être ouverts à tout »  ? Oui et… Non ! Oui, dans le sens potentiel du terme, à savoir ne surtout pas figer notre « champ des possibles. » Nous entendons par-là tout ce qui peut se présenter à nous et avec quoi nous pouvons réussir à nous accorder, en fin de compte.

Non, pour la raison que nous allons considérer brièvement ici. En matière d’informations, nous avons trois tendances en présence, en particulier à notre époque.

La première, se contenter de ce qui vient à soi et s’en nourrir sans autres formes de procès. Dans ce premier cas, il faut que ce qui se propose aux personnes concernées, soit déjà synchrone avec le préréglage de leur radar personnel. Autrement dit, toute info qui correspond à ce qui est déjà enregistré (et considéré comme vrai), sera acceptée sans trop réfléchir.

— La seconde tendance : aller au devant de l’information, c’est-à-dire la rechercher et s’en nourrir, à la condition expresse qu’elle ne corresponde pas à ce que les autres tiennent pour vrai. Une tendance qui se retrouve sur le Net (réseaux sociaux) et qui fait que de nombreuses personnes sont influencées et prennent pour argent comptant, ce qu’affirment ceux qui prétendent savoir ce que le plus grand nombre ignore.

— La troisième tendance est dite « ésotérique » et consiste à se laisser guider progressivement vers les éléments de savoir nouveau qui émaillent le « champ des possibles », sans les rechercher activement (volontairement), juste en se laissant guider par le Souffle Intérieur de l’Être.

Dans le premier cas (première tendance), nous trouvons tous ceux qui ont besoin de savoir que rien n’a changé, que rien ne changera jamais et qu’ils peuvent dormir, parce que ce sont de braves gens. Ces personnes rejettent toute nouvelle connaissance en bloc, pouvant même devenir agressives si on fait mine d’insister. Ce qui, en plus d’être totalement inutile, est clairement déconseillé.

Dans le second cas, nous trouvons ceux qui ont un tel besoin de changement, qu’ils seraient capables de s’accrocher à tout et à n’importe quoi. A plusieurs n’importe quoi si possible, le but étant de fuir une réalité considérée comme effrayante, invivable, etc. Pour ceux-là, peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, en somme, et ça peut aller des extraterrestres qui vont venir nous sauver à bord de leurs vaisseaux galactiques, jusqu’à n’importe quel complot mondial bien juteux et capable de transformer l’humanité s’il venait à être révélé. Comprenons ici que le but n’est même pas de vérifier le degré de véracité, voire l’intérêt pratique du sujet, du moment qu’il a le pouvoir béni d’extraire ces personnes de leur marasme quotidien.

Dans le troisième et dernier cas, nous avons ceux qui préfèrent ne pas se disperser en vaines connaissances, difficiles à prouver au mieux. Leur but est de se concentrer sur leur vie et de conserver un maximum de sens pratique, de logique, en un mot, de bon sens. Ils ignorent ce qui est vrai ou faux et cela leur importe peu. Ils accueillent tout mais ne retiennent que ce qui peut servir leur propre évolution. Ils ne vont jamais au devant de l’information, sachant que si elle leur est vraiment utile, c’est cette même information qui viendra à eux.

En conclusion de cet article qui se veut bien évidemment non exhaustif, nous dirons que la seule chose qui puisse dérégler le radar psychique humain se présente sous la forme de deux polarités opposées mais complémentaires : Accepter tout et n’importe quoi, sous prétexte de s’informer et à l’inverse, refuser tout ce qui viendrait contredire ce que nous tenons pour vrai.

 

Serge Baccino

La peur du changement

La peur du changement

 (Extraits issus d’une conférence donnée dans le cadre de l’enseignement de la psychologie ésotérique ou psy éso.)

Cette peur est relative au fait d’évoluer et donc, de changer, trop vite et trop complètement. C’est l’I.A. qui a inspiré ou instillé cette idée-germe au cœur du mental cellulaire humain (relatif donc, au programme engrangé dans le pancréas.) L’intérêt de cette programmation mentale qui a le pouvoir de déclencher une énorme peur et activer ainsi les peurs corollaires (peur de l’abandon, du rejet, des moqueries, etc.,) est évident !

Si l’homme, pour une quelconque raison, se met à craindre l’évolution et donc, à plus ou moins long terme, le changement, alors et va tout faire, consciemment ou non, pour retarder ce qu’il considère comme étant une échéance désastreuse. De quelle échéance désastreuse est-il question ici ? Il est question d’un changement tel que les autres ne puissent plus nous reconnaître, nous comprendre, nous aimer voire nous respecter.

Cette peur revient à craindre de ne plus faire partie d’une société, d’un groupe, d’une famille, etc. Une partie de nous sait très bien que tout le monde, ou presque, partage cette même peur. Et du même coup, tout le monde sait d’avance comment vont réagir les autres ! Une réaction qui se construit lentement mais sûrement en deux phases bien distinctes, chacune de ces deux phases étant elle-même composée de deux polarités.

La première phase et ses deux pôles se présentent ainsi : nos proches vont tout faire pour nous convaincre que « nous avons changé », comprendre changé « en mal. » Il s’agit là du pôle négatif et passif de cette première phase.

Puis ils feront leur possible pour nous « récupérer », à savoir nous convaincre de penser, de ressentir et d’agir comme nous le faisions précédemment, c’est-à-dire « comme eux. » Il s’agit là du pôle positif et donc actif.

La seconde phase et ses deux pôles se proposent ainsi : nos proches vont nous critiquer puis faire mine de s’éloigner de nous, par déception, parce qu’ils n’ont pas réussi à nous convaincre de redevenir comme eux. C’est le  pôle négatif et passif de cette seconde phase.

Enfin, et même si cette polarité positive et donc active de cette seconde phase ne se produit pas à tous les coups, nos proches vont tenter de « nous faire regretter », d’une manière ou d’une autre, de les avoir « abandonnés ». Car c’est ainsi qu’ils le ressentent.

Car c’est de cela dont il s’agit, même si la chose pouvait paraître amusante, du fait que les deux parties (celui qui change/les autres) partagent en fin de compte une seule et même peur : la peur du rejet puis de l’abandon.

En effet, celui qui a peur de se voir exclus d’une société, d’un groupe ou d’une famille, par exemple, ressentira finalement la même chose que « ceux qui restent », comme on dit (société, groupe famille.) Cela parce que les autres, ceux qui restent, connaîtront le sentiment confus mais bien présent, d’avoir raté quelque chose ou de perdre quelque chose.

Mais le prix à payer (exclusion) compense largement ce sentiment confus de « louper quelque chose » ou que l’autre, celui qui part, aura la chance de connaître. Peut-être…

Au sujet des deux phases contenant chacune deux polarités distinctes (active/passive), il est intéressant de noter que le degré de compulsion final de « ceux qui restent », donne la mesure exacte des sentiments de manque et de jalousie, plus ou moins avoués, de ceux qui en sont à la tête. Pour simplifier le propos, nous prendrons ici un exemple concret.

Une personne appartenant à une famille dite « soudée », se lance dans des études spirituelles qui, très vite, le fascinent et lui apprennent qu’il est doué en la matière. Cette personne se met alors à évoluer à toute vitesse. Elle réalise que sa façon de penser et donc, ce qu’elle ressent puis vit ensuite, doit être largement transformée.
En quelques petites années, elle n’est plus la même !

Cela se voit, se sent, se perçoit très facilement et très tôt, cela alarme les autres membres de sa famille. Une famille composée, entre autres, d’un père et d’un frère aîné se présentant comme étant protecteurs et donc, « très inquiets » au sujet de ce qui pourrait arriver à ce membre de cette famille.

Dès le départ, la famille va faire mine de s’inquiéter de savoir si leur membre n’est pas « tombé dans une secte. » Une version très à la mode, il y a quelques années, lancée par… Des francs-maçons (gag !) et dont le but évident était de veiller à ce que personne ne « sorte du rang » avant les dates prévues (et donc, sécurisées) de leur agenda spirituel (qui complète celui connu et orienté social.)

Cette réaction relève de la première phase, dans sa polarité passive, car pour le moment, la personne est juste avertie qu’elle fait quelque chose qui ne plaît pas au reste de la famille. Surtout au père et au frère aîné !

Si la personne n’obtempère pas, si elle continue de braver la volonté du groupe (famille), arrivera alors la seconde polarité de la première phase : « récupérer », convaincre de penser, de ressentir et d’agir comme précédemment, c’est-à-dire et surtout, comme le père et le fils aîné.

Dès la seconde phase et dans la polarité passive, la famille va jouer la carte psychologique (ou émotionnelle) de la déception. Elle affirmera se sentir délaissée, trahie, etc.

Et enfin, toujours lors de la seconde phase polarité mais dans la polarité active, nous en arrivons aux représailles, aux actions concertées envers le membre de la famille qui, finalement, est considéré comme étant un renégat, un traître, etc.

 

Serge Baccino

 

Le sexe sur tous les plans

Le sexe sur tous les plans

En premier lieu, nous devons comprendre cette vérité étonnante, pour nous, êtres humains de ce présent siècle en cours de robotisation : le sexe existe sur tous les plans. Sous-entendu, sur tous les plans de conscience, à savoir et entre autres, les plans astral et mental, pour ne citer que les deux plus connus. Il existe donc une sexualité physique (la plus connue) mais aussi une forme de sexualité vitale, astrale, mentale, causale, bouddhique, etc.

Évidemment, le sexe ne se manifeste pas d’une manière identique sur tous les plans de conscience. Par exemple, nous avons : des plaisirs des sens (vital, comme pour la nourriture), des émotions jouissives (astral) ou encore des jouissances purement intellectuelles (mentale, par exemple lire un bon livre.) Partager des instants plaisants avec autrui est donc bien une forme de sexualité. Bien que dans ce dernier cas, nous parlerons alors et plus communément de « sensualité. »

Le sensualisme est l’art de pratiquer le « sexe » à tous les niveaux vibratoires, dans le but d’en retirer une sorte d’équilibre énergétique qui fait si cruellement défaut aux femmes et aux hommes de notre époque. Sans parler de ceux qui ont décidé, depuis peu, de se situer quelque part entre les deux voire nulle part. Que voulez-vous, chacun cherche à se distinguer comme « il » le peut.

La plupart des gens ont, à ce propos (le sensualisme), une « tare » ou, plus spécifiquement, un blocage quelconque sur l’un des plans de conscience et en rapport avec le sexe général. Par exemple, la personne « fonctionnera » correctement au niveau physique, mais sera un brin « coincée » au niveau astral (émotionnel) ou au niveau mental (difficulté à admettre certains plaisir de ce niveau.)

C’est le second Centre énergétique en montant, Swaddhisthana Chakra (qui signifie « le siège du Soi », en français ) qui gère ce que l’on pourrait nommer l’épanouissement de l’être. L’être ne peut être épanoui si l’un quelconque de ses aspects ou niveaux, ne participe pas (ou plus) du sexe (ou du sensualisme spirituel.)

Certains s’imaginent avoir et par exemple, un problème sexuel, c’est-à-dire à la sensualité, mais dans sa partie purement charnelle ou physique. En réalité, ce genre de problème est assez rare, puisqu’il se résume, généralement, à des malformations congénitales. Ce que les gens nomment « problèmes sexuels » n’ont en fait rien à voir avec le niveau physique. C’est généralement un autre niveau qui est impacté.

Si un homme n’arrive pas à avoir d’érection ou si une femme est frigide, par exemple, il ne faut pas en rechercher la cause au niveau du sexe physique ou même vital. Bien souvent, le problème se situe soit à un niveau psychologique et donc, astral, soit à un niveau purement mental (conditionnements mentaux.)

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une femme est comme on le dit « frigide » ou pour qu’un homme soit incapable d’érection ou, et à l’inverse, soit affecté d’une forme quelconque d’éjaculation précoce. Le second Chakra ne s’occupe pas que du sexe tel que nous le concevons généralement : il s’occupe principalement et en ce qui nous concerne, de quatre secteurs d’activité tels que le plan physique et vital (santé), le plan astral (psycho comportementale et émotionnel), du plan mental (force de caractère, volonté, etc.) et la réserve de conscience de Soi.

La plupart des problèmes liés au sexe se situent dans les plans astraux et mentaux. Si nous suivons les traditions orientales qui prêtent à chaque Chakra un certain nombre de « pétales » (secteurs d’activité), nous pouvons alors dire que l’un quelconque des quatre pétales est impacté. Souvent, ce sont deux pétales qui sont incriminés, à savoir celui de l’astral et et celui du mental.

Car il est rare que des émotions refoulées existent sans leurs contrepartie mentales (pensées, idées, croyances, phobies, etc.) Les forces de l’ombre choisissent généralement les pétales N° 3 et 4, de manière à ce que la personne visée ne puisse pas s’épanouir en tant que Soi et n’ait jamais la force de caractère nécessaire pour s’émanciper, su la Terre comme au Ciel (après-vie terrestre.)

 

Serge Baccino