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La polarisation mentale
Imaginez que vous discutiez avec une personne qui vous explique une chose précise vous concernant. Imaginez aussi que, tandis que vous écoutez, vous vient l’idée évidente accompagnée du sentiment très fort, que ce que présente la personne est la plus stricte vérité. Bien, jusque là, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, n’est-ce pas ? Oui mais voilà, j’ai oublié (hihi) de préciser que cette personne est en train de vous exposer froidement et avec tact, que vous avez un certain défaut précis, qu’elle vous détaille avec un clarté et une précision qui laisse rêveur. Aïe ! (Vous êtes chez AGF ? Non ??? Khssssssssssss !)
Nous dirons que, du coup, vous vous sentez mal, avez envie que la conversation cesse au plus tôt et vous commencez même à chercher quel défaut votre vis-à-vis pourrait bien posséder lui-même, afin de changer de conversation et, si possible, lui faire fermer sa bouche, le salaud ! (lol) Mais que se passe-t-il, au juste ? Il se passe simplement que vous venez de vous tromper de polarité mentale !
Au lieu de vous concentrer sur cette vérité évidente que la personne qui vous parle a RAISON, vous choisissez l’option la plus merdique qui soit, à savoir que VOUS AVEZ TORT ! Grossière erreur car la vérité, c’est-à-dire ce que vous sentez véritablement, se résume à ceci : « il a raison. » Cela n’implique pas pour autant que vous ayez tort pour que LUI ait raison ! Attention de ne pas confondre « critique » (même constructive) et vérité ! La vérité est ce que nous sentons vraiment : c’est vrai parce que c’est vrai que nous le sentons ! Tout simplement. Si on demande à une femme jalouse qui regarde son mari faire un bisou à une autre femme : « Serais-tu jalouse ? », cette dernière répondra surement : « Pas du tout, mais… » (ici des excuses et justifications stériles.) En vérité, cette femme est bien jalouse, cela est évident pour tous comme pour elle-même. Donc, celui qui énonce une évidence ne critique pas : il dit simplement la vérité, cette même vérité que certains refusent contre vents et marées de reconnaître.
A méditer. Si vous voulez….
Serge Baccino
Les yeux du chat de Shrek (Pour se détendre un peu)
Les yeux du chat de Shrek
Ou
« Comment l’ombre réussit toujours à b… la Lumière ! »
Comme vous le savez, la différence flagrante et impossible à nier entre les gens dits de bien et les gens qui s’en foutent de leur semblables comme de l’an quarante, c’est cette capacité à faire des efforts pour s’adapter aux diverses situations ou… Non ! Les gens de bien ou qui sont pour le bien, d’un point de vue social et spirituel, ont toujours fait des efforts. Parfois en ont-ils fait même un peu trop.
Les gens qui se foutent du destin d’autrui et qui ne pensent qu’à leur pomme, n’ont jamais produit le moindre effort dans le but de satisfaire les attentes même légitimes d’autrui et donc, pour s’adapter. Les premiers (les gentils, c’est-à-dire les plus C… des deux) ont toujours cherché à faire comprendre aux seconds qu’ils n’avaient aucun intérêt à se comporter comme des porcs avec leurs semblables. Mais les seconds n’ont jamais réussi à apprendre la leçon, et cela, justement parce que les premiers (les C…) s’y prenaient littéralement comme des Tanches de la Baltique ! En effet, on n’instruit pas un enfant en le protégeant éternellement du mal. On le confronte au mal, tout en veillant à ce que ce mal soit dosé et l’ensemble du processus étroitement surveillé.
Or, que font les gentils ? (les C… donc, suivez un peu, que diable !) Ils font ceci : tandis qu’ils prêchent le Bien, ils empêchent volontairement leurs semblables d’expérimenter le Mal, seul apte à les enseigner vraiment ! Très bien, et comment les premiers commettent-ils cette erreur et pourquoi ? L’erreur de jugement provient de leurs programmations mentales, qui leur ôtent une large partie de leur liberté de conscience et d’action. Se voulant Lumineux, les Bons (ou les C…, pareil) s’interdisent de faire le mal ou de s’y trouver mêler d’une quelconque façon. Ainsi, lorsque la cigale vient implorer la fourmi et lui fait ses yeux à la façon du chat de Shrek, la fourmi se sent obligée (notez ce mot, obligée) de céder aux attentes de la cigale et de partager son acquis.
Et ce faisant, elle condamne lâchement la cigale à demeurer cigale plusieurs vies durant !
Je dis qu’elle condamne lâchement… Elle condamne, en effet, parce que grâce à cette bécasse de fourmi, la cigale pourra éternellement chanter en paix. Elle sait qu’il y aura au moins une courge farcie pour partager les fruits de son labeur avec elle. Elle est lâche, car la fourmi préfère que la cigale demeure une merde incapable de s’assumer toute seule, plutôt que de devoir affronter sa propre peur du Mal ! La fourmi est aussi très orgueilleuse, car sans le réaliser vraiment, elle se place au-dessus de la cigale, cela en refusant de jouer un rôle jugé négatif, l’obligeant ainsi à assumer ce rôle à sa place.
En somme, la fourmi n’est pas une gentille fifille à sa mémère, comme on pourrait le croire, mais une sal… de première ! Et c’est là son moindre défaut !
Bien. Quittons les bestioles rampantes ou chantantes pour nous concentrer sur d’autres bestioles, infiniment plus complexes et donc inquiétantes, j’ai nommé : Les humains ! Qu’avons-nous comme cheptel ambiant ? Les gens bons (on ne pouffe pas) et les gens vilains-pas-beaux-même-qu’ils-ont-un-gros-nez ! Les premiers, bien entendu, sont dans leur bon droit et se croient les modestes dépositaires exclusifs et éternels, de la Lumière Cosmique (prouuuut !) Les seconds, pas plus C… que les premiers (voire moins) se trouvent également très beaux, merci !
Bref, les deux se supposent « dans la vérité » ou, pour le moins, à leur juste place. Les premiers (les gentils initiés mielleux dégoulinants de partout) jugent sévèrement les moins fortunés en esprit (m’ouarf !) et se disent qu’ils devraient prendre exemple sur eux et s’occuper un peu plus du malheur d’autrui, au lieu d’être aussi égoïstes. Les seconds (les vilains avec un gros nez) se disent que tant qu’il existera des couillons pour assumer puis bosser à leur place, ils seraient bien mal inspirés de fournir le moindre effort ! A ce titre, les seconds sont plus intelligents et logiques que les premiers, tout en demeurant des gougnafiers qui n’ont aucune envie de se soucier du sort de leurs semblables. Ils sont donc égoïstes, certes, mais plus rationnels que les premiers. Ce qui méritait d’être souligné ici.
Les actes des seconds corroborent leur état d’esprit, aussi critiquable soit-il aux yeux d’un ésotériste. A l’inverse, les actes des premiers infirment totalement l’état d’esprit dont ils sont supposés émerger : tandis qu’ils prêchent le changement, ils s’empressent d’empêcher l’avènement de ce même changement souhaité. (comprendre qu’ils veulent conserver pour eux le rôle du plus lumineux des deux.) Allez, comme c’est fête (ah bon ?) nous allons prendre un exemple aussi concret que profondément dérangeant, OK ? D’accord ! Prenons le cas d’une femme d’âge mûr qui a une sœur qui, comme on le dit couramment par en C…Quenouille.
Cette sœur est si perturbée, qu’elle ne s’occupe même plus de son unique enfant, qui commence à errer dans les rues et se mêler à des bandes de loubards, surveillées étroitement par la police (je fais exprès dans le démesuré alors m’embêtez pas ou je vous crie !)
Donc, un jour, une assistante sociale frappe à la porte de la première femme (qui jouera ici le rôle de la C.. de service, vous voyez ?) qui ouvre et reconnaît son neveu. L’assistante sociale fait appel à l’humanisme (très bon, ça, l’humanisme) de la sœur et lui demande de bien vouloir recueillir le quasi orphelin (attendez, ne pleurez pas tout de suite, c’est après que ça devient bonnard) Pour bien planter le climat psychologique réel (et non idéalisé), on va dire que la femme (la conne, vous savez ?) elle ne la sent pas trop, là, l’affaire, n’est-ce pas… Elle n’a aucune envie de se farcir un gamin qui est par ailleurs mal élevé, mal embouché et totalement asocial. En plus, il a 15 ans, âge à partir duquel il est difficile de changer certaines choses.
On va dire que pris d’une subite et folle inspiration, la femme refuse de s’occuper du gamin, OK ? Le lendemain, devinez qui sonne à la porte ?
La sœur elle-même, gagné ! Et dès que la femme ouvre la porte, elle voit une femme qu’elle connaît bien et qui a de grands yeux noirs tombants, suppliants, un regard difficile à soutenir sans se mettre à pleurer à chaudes larmes ! Elle voit sa sœur qui lui fait des yeux à la Schrek ! Cette dernière lui demande de prendre pitié de son fils, que même si elle ne l’aime pas elle, pourtant sa propre sœur (la pétasse !) qu’elle considère au moins le malheur de son fils qui lui, n’y est pour rien dans ce malaise familial autant que sorroresque ! (Eh oui, la sœur est une vraie p…, très efficace, comme toute les p… ! )
Selon vous, en ajoutant des coups de fils de tous les membres de la famille encore vivants, de l’assistance sociale, des « amis » qui sont, comme on le sait, toujours «de bon conseil» (m’ouarf !), que va faire cette pauvre femme ? (la conne, hein, voilà, vous commencez à suivre, c’est bien) Réponse : elle n’a que deux solutions, pas quinze ! Soit elle cède à la pression psychologique et elle adopte carrément le mouflet (tant qu’à faire) Soit elle refuse de se laisser manipuler mais se promet alors des lendemains qui chantent ! (culpabilité, regard des autres, etc.) Dans le premier cas, elle sera malheureuse (et le gamin aussi, du coup) Dans le second cas, elle sera malheureuse à cause de ses propres schémas issus du Moi-Idéalisé. Exercice pratique (c’est ici qu’on se marre ferme) :
Que feriez-vous à la place de cette femme ? Et quelle que soit votre réponse, expliquez les raisons profondes de votre choix.
Allez, on joue ? Dites oui ! Dites oui !…
Serge Baccino
Le monde est en nous
Un article au sujet de textes de Douglas Harding me fait réaliser que de plus en plus de gens se familiarisent intellectuellement avec les connaissances des anciens Siddha et donc, du Shivaïsme du Cachemire, qui fut le berceau de l’enseignement de tous les bouddha, dont le Bouddha historique (Gautama.)
C’est également à partir des Shiva-Sutra qu’a pu naître la psy éso. Dans les Shiva-Sutra, on trouve des textes d’une profondeur inimaginable. Même de nos jours, nos savants et nos psychologues les plus expérimentés, n’ont pas découvert un centième de ce que contient cette sublime philosophie qui est l’une des plus ancienne de cette planète et, en tous les cas, la plus profonde et la plus subtile et vieille tout de même de six mille ans au moins, d’après les actuelles méthodes de datation du moins.
Pour votre plaisir (et le mien, mais chut !) je vous livre ici une retraduction moderne (par mes soins) d’une ancienne version des textes primitifs (en sanskrit) et empruntés à cette philosophie….
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Supprimer la distance
Lorsque nous regardons un objet, celui-ci parait être distant de nous, de cela qui regarde… Toutefois, puisque cet objet est vu par nous, c’est que cet objet fait partie de notre prise de conscience. Et pour qu’il en fasse partie, il doit faire partie de notre conscience elle-même. Cela qui observe (Soi) et ce qui est observé (objet) ne sont pas séparés : la distance n’existe pas, si ce n’est dans l’esprit de l’observateur qui ignore encore qui il est vraiment.
Pour comprendre qui il est vraiment, il lui suffit de progresser de l’objet observé à « cela qui observe » (Soi), lentement, en prenant soin de considérer le fait que « cela qui regarde » n’est ni « dehors » (avec les objets des sens, sinon il serait vu lui aussi) ni « dedans », c’est-à-dire « dans la tête », mais en un point dont la circonférence est de partout et le centre nulle part.
Cela qui observe, la Conscience, et ce qui est observé, font parties intégrantes de cette même conscience et se trouvent unis à elle. Ce que nous sommes vraiment est connu lorsque l’observateur s’éloigne de l’objet observé pour se concentrer sur cela qui observe toutes choses. Pour connaître le Soi divin en nous-mêmes, il suffit de détourner notre attention des objets extérieurs pour la concentrer sur notre propre conscience d’être.
(Traduction personnelle.)
Serge Baccino
Une autre forme d’amour
Dans un parc pour enfant, une jeune femme est assise sur un banc et le regard dans le vague posé sur son enfant de cinq ans qui joue sur un toboggan, ne vois pas la Dame Magnifique qui s’assoit à ses côté, discrètement.
La Dame demande à la jeune femme, sur un ton sobre et naturel :
« vous venez souvent dans ce parc ? »
La jeune femme, en désignant d’un sourire son enfant :
« Oui, pour lui »
« Et vous ne vous ennuyez pas, assise ainsi à ne rien faire ? »
« Non »
« pourquoi ? »
« Parce que je l’aime »
Dans une chambre, un homme est assis sur son lit et compose un numéro de téléphone sur son portable : il appelle un ami. La Dame Magnifique, qui le connait bien, apparait brusquement à ses côtés et vient s’assoir sans façons sur le lit près de lui et dit : « Mais que fais-tu encore incarné ici ? Tu n’es pas parmi les tiens, voyons ! »
L’homme se tourne vers l’apparition, lui sourit et, mentalement, projette la vision de nombreux visages souriants et dit :
« Pour eux, une dernière fois, promis ! »
La Dame Magnifique :
« Mais pourquoi perds-tu ainsi ton temps avec ces gens qui refusent d’être comme toi ? Ne sens-tu donc plus les horribles fréquences mentales auxquelles tu t’exposes, bien imprudemment ? »
L’homme :
« Parce que je les aime. »
Serge Baccino
La Famille ou Les Familles spirituelles ?
Il existe deux sortes de Familles (Tout est double), qui ont donné naissance à une troisième, au niveau terrestre (Loi du Triangle) :
1. La Famille (tout court)
2. La Famille spirituelle (vibratoire)
3. Et la Famille psychique ou « psychologique. »
La première Famille est formée par toutes les entités d’un même « secteur vibratoire universel« . Certains ont tendance à confondre « Plans invisibles de l’univers » avec lieux physiques ou géographiques de l’univers matériel. C’est de ces Plans extra-systémiques que veulent parler ceux qui se réfèrent à des peuples « venus des étoiles », par exemple les « extraterrestres » d’Orion, du Cygne, des pléiades, etc. En fait, il s’agit de noms génériques qui se réfèrent plus spécifiquement à des fréquences vibratoires propres à ces Plans spirituels, qui sont tous intergalactiques et non propre à une région physique de notre univers matériel. La Terre est une plateforme d’expérimentation unique : dans une foule prise aux heures de pointes d’une grande ville, il n’y a pas dix personnes qui appartiennent à la même fratrie spirituelle !
A ce titre, oui, nous sommes tous des immigrés des « extraterrestres« , car les véritables natifs (humanoïdes originels) de ce monde-ci (planète Terre) ont presque tous disparus, du fait de leur manque d’évolution et, surtout, d’adaptation aux hautes fréquences de l’âme individuelle (des premiers Soi qui ont voulu prendre « corps » sur ce monde.)
Ce sont leurs squelettes que retrouvent nos infortunés archéologues, qui se précipitent pour en déduire que notre espèce n’a que tant ou tant de milliers d’années d’existence (ici un gros soupir.) Et bien entendu, chaque année ou presque, les plus honnêtes et intelligents doivent revoir leur copie, en particulier lorsqu’ils retrouvent des squelettes bien plus anciens (Gloire au Carbone 14 !) Quand ils en auront marre d’être bornés et heureux de le demeurer, ils cesseront de « déduire » et d’argumenter et redeviendront les grands enfant émerveillés de tout, c’est-à-dire de véritables chercheurs, ceux-là même qu’ils auraient pu être dès le départ puis le demeurer ensuite (avec l’humilité qui va avec.)
Bref… Pour le moment, il est permis d’avoir de tout petit contacts avec notre Famille Originelle, mais il est plus facile d’être en contact avec le second type de Famille, qui est celle que nous rejoignons, après notre vie terrestre. Cette Famille est celle de notre Soi, qui est avec ceux qui vibrent sur la même fréquence que lui. C’est celle des plans spirituels propres à la Planète Terre. Il s’agit de cette fratrie formée par tous ceux qui vibrent à la même fréquence et qui, de ce fait, se manifestent sur le même plan de conscience.
Cette seconde Famille forme la troisième et dernière, celle des personnalités humaines, simples extensions provisoires du Soi Naturel qui demeure sur les Plans supérieurs de ce monde. Durant leur séjour terrestre, les personnalités animiques (de l’âme, donc) recherchent tout naturellement les personnes avec lesquelles elles se sentent en résonance ou en harmonie. Ce lien qui est parfois très fort, s’établit surtout au niveau psychique et donc, également au niveau psychologique.
Une Famille psychique ou psychologique, peut très bien être formée par des personnalités dont le Soi Naturel provient de plans humains (Planète Terre) différents et dont le Soi Divin provient de « secteurs cosmiques » différent, également. En somme, les personnes qui vivent sur Terre peuvent très bien se retrouver liés, amicalement et fraternellement parlant, du fait que leur état d’esprit est « combinable« , c’est-à-dire approchant, complémentaire, etc. Un peu comme la note de musique La, située sur l’octave du Do central, est capable de s’harmoniser avec toutes les autres notes La et ce, quelle que soit l’octave considérée. Réalisez-vous tout ce que cela implique ? Hélas, ce genre de sujet très subtil est plus difficile à expliquer qu’à comprendre intuitivement !
Quand les ésotéristes se réfèrent à « La Famille« , s’ils ne précisent pas, il s’agit généralement de la Famille « d’Après-vie« , si je puis dire, à savoir, celle de notre Soi Naturel et non des personnalités que ce dernier engendre, différentes à chacune des vies d’un même Soi, qui sont toutes linéaires à notre niveau, mais simultanées au niveau du Soi. Un bien vaste sujet que celui-là et sur lequel je pourrais écrire plusieurs tomes ! Mais rassurez-vous, je ne le ferez pas !
Ce n’est ni le moment ni même le bon scribe ! D’autres viendront pour en parler bien mieux que moi, car ils sont venus pour ça, en grande partie. Bien à vous mes fidèles lectrices et lecteurs, et avec toute mon affection, pour peu que vous acceptiez d’être aimés sans même être connus.
Serge Baccino