Tous les articles par Serge

Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Au sujet de Thôt

Thot2Représenté sur les bas-reliefs comme un homme avec une tête d’Ibis. Selon la légende, il est l’inventeur de l’écriture et du langage, il est la langue d’Aton et le dieu des scribes (il est le Hermès des Grecs). Incarnation de l’intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les dieux ne peuvent résister. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thôt pouvait espérer surpasser même les dieux. Le respect que Thôt inspire lui vient de son savoir illimité. Toutes les sciences sont en sa possession : Il connaît tout et comprend tout. En tant que détenteur de la connaissance, il est chargé de la diffuser. C’est pourquoi il a inventé l’écriture.

 

 

Thot3Les anciens égyptiens pensaient que le savoir et la connaissance leur avaient été transmis par des livres et des écrits que Thôt avait volontairement abandonnés dans des temples. Cependant, la conscience aiguë qu’il a de sa supériorité intellectuelle le rend ennuyeux, présomptueux et pompeux. Il aime les discours soignés, les formules alambiquées et affecte les tons empruntés. Souvent il agace les autres divinités qui ne manquent pas de le lui faire remarquer.

Ses compétences s’étendent aussi dans le domaine des mathématiques dans lequel il excelle. Il est l’auteur des plans des sanctuaires des dieux, car lui seul sait tracer des plans et orienter les correctement les bâtiments.

 

 

Toutes les sciences sont sous son contrôle et réclament obligatoirement sa protection. Il préside à l’audition des morts au tribunal d’Osiris, et c’est le Dieu à tête de chien, Anubis qui pèse et juge les âmes en les comparant au poids d’une plume (symbolisé par Maât, Déesse de Justice et de Vérité), afin de décider si l’âme, le doit être condamné (le étant alors dévoré par une certaine « Ammout » surnommée « La Grande Dévoreuse » qui attend aux pieds de la balance) ou jugé digne d’accéder aux Champs d’Ialou (genre « les Champs Élysées ») sorte de paradis éternel dans lequel règne l’ordre imperturbable. Maât correspondrait plus ou moins à notre conception de Justice, à ceci près qu’elle n’est pas qu’un rapport harmonieux relatif au juste et à l’injuste, mais Principe d’ordre universel. Importé dans le monde gréco-romain, Thôt y sera assimilé à Hermès et à Mercure, en Grèce plus particulièrement sous le nom d’Hermès Trismégiste, c’est à dire “le trois fois grand.”

 

Serge Baccino

Le Nouvel Atlante

atlantide13Durant l’époque qui suivit la chute de l’Atlantide, de nombreuses traditions furent initialisées (mais reprises, certaines, des milliers d’années plus tard) et de nombreuses « lois de l’âme » furent découvertes, et quelques-unes appliqués. Il est un fait que « Tout le monde apprend, même les Maîtres… » Fort de ce principe, un groupe d’initiés dont j’aurais à vous reparler un jour, eurent l’intuition d’une vérité pour laquelle l’homme ne pouvait pas encore être préparé, dans la période atlante…(entre 40 000 et 12 000 ans en arrière)

Des milliers d’années plus tard, ( 6 000 ans av. J.-C. environ) sur les hauts plateaux du Tibet et quelque part dans une plaine de la province du Kashmir, en Inde, des hommes à l’esprit alerte et éclairé, jetaient les bases d’une connaissance étonnante qui inspira une célèbre prière, dont un passage dit :

« …Car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, pour les siècles des siècles…. »

 

 

CacchemireBien plus tard, des Kabbalistes parlèrent du triangle de Yésod et des générations d’initiés successives, essayèrent de projeter, en vain, ce fameux « triangle » sur le corps de l’homme… Avant eux, les Rose-Croix enseignèrent à leurs élèves que « L’homme est tel qu’il pense en son cœur… »

 

 

Alors arrivèrent ceux que je nomme les Mages Rouges : Mage Rouge-femmedes hommes et des femmes comme vous et moi, des êtres simples mais « instruits des choses de la Vie », comme ils aiment à le dire. Alors ces Mages dirent en souriant que :

« La Magie, c’est quand l’Âme Agit, que le sacré vient du fait que ça crée quelque chose encore plus magique, lorsque c’est l’Esprit Lui-Même qui mène La Danse. »

 

 

Ils montrèrent la rate de l’homme et dirent :
« à toi le Règne, Ô, mon Esprit : dirige donc ma vie ! »….
Ils montrèrent le foie et dirent :
« à toi la Gloire, Ô, Seigneur de ma Conscience : Puisses-tu Briller en moi-même de milles feux ! »
Ils désignèrent la région du sexe de l’homme et dirent :
« à toi la Puissance, Ô, mon Roi : puisses-tu ensemencer mon être de ta Lumière et de ton Pouvoir ! »

 

 

Lion en flammeEnfin, ils baissèrent la tête, et quelques-uns crurent qu’ils se voulaient humbles, mais leurs doigts désignaient une région près du cœur, un peu à gauche du centre de leur poitrine, et leur lèvres murmuraient avec révérence :

« Père, que Ta Volonté soit faite et non la mienne, car Toi Seul est mon Chemin, ma Lumière et ma Vie même ! »

Puis, ils levèrent la tête et tous purent voir l’étincelle de joie briller dans leurs yeux d’enfants émerveillés par les petites choses de la vie

 

 

Serge Baccino

 

La symbolique du corps

vitruveJ‘ai pensé qu’il serait agréable à certains qui ne connaissent pas encore bien ce sujet mais qui en ont vaguement entendu parler, de lire des condensés relatifs à la symbolique du corps humain, selon la psychologie ésotérique. Je me propose donc d’écrire quelques articles sur le sujet, afin de satisfaire un peu votre curiosité. D’une manière générale, notre corps compense ! Puisque l’esprit est créateur de formes, alors nous avons le corps qu’on pense ! (petite astuce juste pour vous rappeler que l’esprit conditionne la chair.) Mais attendu que nous ne savons pas toujours ce que nous pensons, au niveau des couches sous-jacentes de la conscience (subconscient), la seule façon, pour nous, de connaître de nouveau ce que nous avons jadis pensé mais que nous avons oublié depuis, c’est la somatisation.

 

 

nounours-somaLa somatisation, c’est quand notre subconscience « donne corps » à nos processus mentaux (en incarne le contenu, donc.) Quand nous oublions de demeurer attentifs à nos processus mentaux, notre corps compense cette carence par une somatisation quelconque. Il existe deux formes principales de somatisation :

*** La plus connue = La maladie.
*** La moins connue = Les Kriya (sanskrit = effets, réactions.)

La maladie c’est une fois que le mal à dit Ce que nous n’avions pas envie d’entendre ! Et c’est le corps qui exprime cela à notre place, ce qui engendre un désordre énergétique consécutif au divorce qui se crée entre ce que nous savons et ce que nous avons envie de retenir de ce que nous savons. Cette somatisation est la plus courante.

Exemple, si vous avez trop de soucis et que vous pensez trop à des choses qui vous « rongent« , votre estomac va avoir un ulcère. Si vous ne vous aimez pas ou/et que vous avez une piètre opinion de vous même, c’est votre foie qui va en prendre plein la gueule, cela à cause de votre manque de… foi en vous !

 

 

Voyons à présent la seconde forme de somatisation : Les kriya. Certaines personnes qui avaient laissé de côté l’aspect purement spirituel de leur nature, peuvent avoir des kriya, c’est-à-dire des réactions plus ou moins violentes, relatives à un changement brusque et radical de la circulation de la force vitale dans certains circuits énergétiques, (Nadi) ou/et à cause d’une hyperactivité passagère de certains Centres énergétiques (Chakra, en sanskrit.)

Les kriya sont souvent de nature psychique et bien qu’il puissent être également physiques, ils demeurent reconnaissables au fait qu’ils sont tous très différents des symptômes usuels de nos maladies les plus connues. Celui qui vit des kriya n’a pas trop envie d’aller consulter un médecin, car il a peur de se faire prendre pour un fou !

Exemple de kriya 

 

*** Sortir de son corps, brusquement, la nuit, juste avant de s’endormir.
*** Avoir certaines parties du corps qui se mettent à chauffer, devenir glacées, vibrer, ou à remuer toutes seules.
*** Sentir un courant d’air frais au bas du dos, au sommet de la tête ou sur le front, ou qui remonte de bas du dos jusqu’au sommet du crâne.
*** Sentir qu’on est très grand et voir une pièce dans laquelle on est, comme si elle était située plus bas que nous.
*** Sentir de l’énergie qui remonte du sol par nos pieds et circule en bretelles de chaque côté du tronc, sur le devant du corps puis ensuite, dans le dos.
*** Entendre des voix nous parler dans la tête, dans la poitrine ou légèrement décalées, sur la gauche de notre visage.
*** Se sentir touché, physiquement, par des êtres invisibles, etc.

 

 

Bref, tout ce ces effets mentaux et psychiques que certains s’obstinent à encore nommer « expériences psychiques », (prenant ainsi de simples effets secondaires pour des marques probantes d’évolution spirituelle) sont en fait des kriya, c’est-à-dire des sortes de messages que l’être intérieur fait parvenir à la personnalité physique. Passons à présent (et rapidement) à la symbolique proprement dite, à ce qui nous permet de déchiffrer le langage naturel de notre subconscience.

D’une manière générale, tous le côté droit du corps est lié au père, au futur, au mental au pôle positif et à l’activité.

 

Le côté gauche est lié à la mère, au passé, aux émotions, au pôle négatif et à la passivité. Nos jambes sont liés à la direction que prennent nos pensées (jambe droite) et/ou nos émotions (jambe gauche.) Nos bras représentent notre aptitude à nous donner (droit) ce dont nous avons besoin (sans dépendance à autrui) ou notre capacité à recevoir (gauche.) Nombreux sont encore ceux et celles qui refusent de se donner (bras/main droit(e) certaines choses (temps, attention, amour, pardon, etc.) ou sont incapables de l’ouverture nécessaire pour recevoir (bras/main gauche) ce qu’elles attendent et réclament à grands cris. Surtout aux autres !

 

 

MimeSi la vie d’un individu quelconque ne vas pas dans le sens où il le désire (jambe gauche) ou s’il est temporairement incapable de voir où le dirige un état d’esprit passager (jambe droite), on est en droit de voir apparaître des problèmes de santé, affectant les parties du corps concernées et évoquées plus haut. Il est connu que des problèmes de vue peuvent être occasionnés par une volonté de ne pas voir certaines vérités dérangeantes. De même qu’une subite surdité peut provenir d’un désir de ne pas entendre ce qui fâche… Bref, toutes les parties du corps, organes internes compris, ont un langage qui leur est propre.

Connaître leur symbolique revient à comprendre tout ce qui nous avait échappé à notre propos, que ce soit sciemment (peur d’affronter certaines réalités) ou inconsciemment (schéma mentaux compulsifs et inconscients.) Bien sur, il ne faut pas confondre la symbolique corporelle avec le processus lent et naturel de vieillissement ! Perdre un peu de dixièmes de la vue, à 80 ans me semble, ma foi, raisonnable en un sens et pour l’instant du moins !

Il faudrait deux ou trois tomes pour offrir une liste exhaustive de toutes les parties du corps et de leur symbolique attitrée. Mais ces quelques infos sauront déjà alimenter votre curiosité, et vous pousser à mener votre propre enquête sur ce vaste sujet.

 

Serge Baccino

 

Chitti et Chitta

Siddha4Selon l’antique sagesse des Siddha (Inde, Cachemire) qui perpétuent l’enseignement contenu dans les Shiva Sutra, et qui enseignèrent Gautama, l’esprit universel possèdent une nature unique qui se manifeste sans cesse par deux polarités différentes : Chitti et Chitta. Lorsque l’esprit est au repos, que se soit dans l’univers ou dans le mental d’un individu, il est alors conscience pure (Chitti.) Lorsque ce même esprit est en mouvement (Karma), il se met alors à créer des formes mentales, que ce soit de la matière dite « solide » (les univers) ou des pensées. Il est alors appelé Chitta.

L’homme qui réussit à se détourner des mouvements incessants de l’esprit (Karma Chitta) en lui-même, et surtout, de ses modifications (vritti), expérimente alors l’état de Conscience sans pensées (Samadhi) c’est-à-dire qu’il expérimente Chitti, la Conscience Pure. A ce moment, son mental est clair et lumineux (Bod = lumière, clarté d’esprit, d’où le mot Bouddha) et ne reflète que la pure conscience d’être et cette sensation d’exister. Imaginez un lac de montagne aux eaux cristallines et pures, sans la moindre ride venant en troubler la surface, et dans lequel se refléterait toutes choses à la perfection, et vous aurez une très vague idée de cet état.

 

 

HanumanCet état apporte la paix et la santé (Shanti) et une grande force intérieure. Et sachez qu’il n’est pas réservé, comme on le croit à tort, aux êtres les plus extraordinaires, mais simplement à ceux assez courageux pour bosser sur eux. Lorsque l’esprit est en mouvement (karma chitta), il engendre alors des formes, mentales créatrices appelées pensées (Chitta). Si l’homme s’identifie avec ce qui se passe dans son mental, sa conscience objective, celle de son « moi » social, se met alors à « bouger » au même rythme que le flux de ses pensées,  et se retrouve ballotté, de droite et de gauche, tel une marionnette entre les mains d’un singe excité. (voir l’un des symbole de Anuman, en Inde.)

Dans la méditation, le fait de détourner notre attention mentale des mouvements capricieux de notre esprit, transforme l’énergie spirituelle (chitta) qui « coule » ordinairement sur le côté droit de nôtre corps (Pingala Nadi) et active le Canal Central de la moelle épinière (Sushumna Nadi) dans lequel se met a circuler l’énergie de la conscience pure (Chitti, c’est à dire « Kundalini » ou encore l’énergie résiduelle du Saint-Esprit.)

Pour se détourner des mouvements de l’esprit (inutile de chercher à les faire cesser) on peut par exemple se concentrer sur un point précis de notre thorax et situé dans le cœur physique, sur le côté gauche de notre poitrine. On appelle cela « La Médiation sur le cœur » (sujet traité dans nos cours privés par correspondance.) En portant l’attention consciente sur le cœur, il en résulte un détournement d’énergie, les pensées cessent alors de s’élever dans le mental et ce dernier se retrouve au repos, clair et disponible.

 

Serge Baccino

 

Hommage à Maat

Maat4Ceux qui s’intéressent à l’Égypte antique et à la tradition particulière à laquelle elle donna le jour, voici plusieurs milliers d’années, savent que les vrais initiés de cette époque ne croyaient pas en la multiplicité de dieux, comme le supposent les égyptologues. Le nom réel de ces fameux « dieux » était Medou-Neter, ce que nous pourrions considérer, de nos jours, comme une tentative poétique et symbolique pour « personnifier » les forces naturelles ou les lois de l’univers en action. L’un de ces Médou-Neter était Maât, la fameuse « déesse de Vérité. » Maât était représentée par une plume à la pointe tantôt inclinée sur la gauche, tantôt sur la droite, selon le message à faire passer.

 

 

Medou NeterCertains disent que Maât est aussi déesse de Justice. En fait, lorsque une personne accède à la vérité sur un sujet quelconque, il n’est pas nécessaire qu’elle sache tout, mais juste ce qui est nécessaire à la pleine expression de la vérité. Maât est donc symbole de « justesse » plus que de justice. La pointe de la plume de Maât penche tantôt à droite, tantôt à gauche, cela pour exprimer l’idée que la vérité ne s’appuie pas nécessairement sur les émotions ressenties (gauche) ou sur les pensées qui nous visitent (droite), mais bien sur l’une ou l’autre, selon le cas et les besoins.

Les fidèles religieux rendaient hommage à la Déesse Maât, tandis que les véritables initiés de l’époque, rendaient hommage à leur besoin de vérité, besoin qui était vivant en eux et qu’ils honoraient tout simplement en le laissant s’exprimer librement, quitte à déplaire aux « bien pensant. » Puisse Maât trouver une libre expression en chacun de nous, car rien n’est plus moche qu’une vérité conditionnée par les convenances et les croyances sociales ou religieuses. Maât aide les hommes à demeurer authentiques

 

 

akhenaton2A noter que, contrairement à la légende, le Pharaon Akhenaton (prononcer « Aré-nton« ) n’adorait pas le disque solaire. Même si c’est ce que voudraient faire croire de distingués égyptologues, mais bien le pouvoir de la force vitale (prâna, chi, akasha, etc.) dont le soleil est le principal récepteur et condensateur, dans ce système solaire. Sur un certain bas-relief très connu de nos jours, on voit d’ailleurs le Pharaon rendre hommage au soleil, dont chaque rayon se termine par une main stylisée, symbole de « don » (Le soleil donne la vitalité.) Le rayon qui est d’ailleurs devant ou juste au-dessus d’Akhenaton, tient le « ankh » qui est le symbole de vie, ceci pour signifie que le soleil est bien « source de vitalité » pour tous ceux et toutes celles qui savent comment se mettre en condition pour recevoir le pouvoir vivant.

 

 

Thoutmes3A proprement parler, Thoutmes III puis plus tard Akhenaton, ne furent pas les « inventeurs » de la première religion monothéiste de l’histoire. Cela pour deux raisons principales. La première, c’est que ce qu’ils proposèrent au peuple n’était pas une religion mais une philosophie (comme le Shivaïsme ou le Bouddhisme, par exemple.) La seconde, parce que ces deux personnages d’une envergure spirituelle peu commune, étaient des émissaires « officiels » de la Grande Loge Blanche (Hiérarchie ésotérique des Grands Maîtres) et qu’on leur avait simplement demandé de proposer de nouveau la même connaissance qui fut proposée par deux fois, dans le passé, en Atlantide puis, bien plus tard, en Perse (Iran actuel) et au travers des douze Zoroastres.

 

 

Akhenaton1

Il parait évident à qui sait regarder autrement qu’avec les yeux, que Thoutmes III était un être plus éclairé et plus équilibré, d’un point de vue social, qu’Akhenaton, dont le « réveil » des facultés animiques eut un effet quelque peu désastreux sur la partie purement sociale de la personnalité de ce Pharaon. Bien entendu, il n’existe pas de preuves matérielles à ce qui est proposé ici et c’est pour cette raison qu’il est aimablement conseillé de ne tenir aucun compte de mes propos s’ils ont comme effet de mettre en péril quelque certitude confortable installée dans l’intellect de celui ou celle qui lira ces quelques lignes. Le texte suivant provient de la tombe de Sheshi :

 

J’ai dit et j’ai pratiqué la justesse Maât
J’ai parlé en vérité
J’ai transmis les paroles justes
J’ai dirigé en justesse
De manière à bénéficier de l’amour des humains
J’ai départagé en justesse ceux qui s’affrontaient,
J’ai sauvé le faible de l’emprise du fort, autant qu’il m’a été possible
J’ai donné du pain à celui qui avait faim.
De l’eau à celui qui avait soif
Un vêtement à celui qui n’en possédait plus.
A celui qui était sans barque, j’ai permis d’aborder sur l’autre rive.
J’ai donné une demeure d’éternité
A celui qui n’avait pas de fils pour lui en construire une.

Cité dans le livre « Les secrets de l’exode. »

 

 Serge Baccino

 

 

L’Action profonde des Maîtres Noirs

astral-hommeCeux qui fréquentent le forum Psukelogos depuis un moment (écrit en 2013) et ont déjà lu certaines choses sur ce sujet particulier, savent que « Les Maîtres Noirs » ne sont pas de vilains sorciers noirs désireux de cramer les fesses des gentils et innocents élèves de la spiritualité, mais de très puissants Maîtres, spécialisés dans le travail sur soi en ce qui concerne « le côté obscur » de l’être humain. Pour travailler correctement sur la Lumière (ce qui est déjà acquit, l’aspect blanc), il faut un spécialiste du Bien, du Beau et du Lumineux.

De même, pour travailler sur tout ce qui est « noir » et mauvais, en l’homme, il faut un spécialiste du Mal. Les Maîtres Noirs sont spécialisés, depuis des milliers d’années, dans le déconditionnement mental.  Avant de prétendre cesser de faire du mal aux autres, l’homme doit d’abord apprendre comment cesser de se faire du mal à lui-même. En fait, même ce qui semble être « mal » ou « mauvais » peut servir les Desseins de la Divinité. Du moins en partie. L’idée n’est donc pas de « faire cesser le mal » mais plutôt d’en canaliser la nature ainsi que d’en maîtriser l’expression, habituellement anarchique.

Ces Êtres profondément éclairés, sont non seulement passés maîtres dans l’Art du maniement du symbole, certes,  et comme tous les autres Maîtres, mais ils sont surtout experts dans l’Art du maniement du diabole (« Qui va dans le sens opposé à nos intérêts ») et à cette fin, ils n’hésitent jamais à « tromper » leurs élèves dans le but de les choquer, de faire appel, en eux, à ce petit quelque chose de beau et de sain qui désire vraiment s’en sortir et devenir heureux.

 

 

sorcierPar exemple, un Maître Noir va insuffler des images mentales à son élève (élève qui est déjà fort avancé, vous vous en doutez), ce qui va lui faire avoir des rêves, ceci afin que ce dernier se retrouve confronté « en esprit » à certaines de ses limitations liées à quelque schéma mental débilitant. L’élève rêvera, par exemple, qu’il « tranche des têtes » à des gens, et sera proprement horrifié en constatant qu’il prend un certain plaisir à la chose ! En fait, ce genre de rêve très vivant et qui laisse toujours un certain malaise, signifie que l’élève devrait en effet prendre plaisir à couper la tête à ses schémas directeurs parmi les plus compulsifs, c’est-à-dire ceux qui sont « à la tête » de ses processus mentaux, et méritent donc d’être décapités au plus tôt…

Nous aurons peut-être à reparler de ces fameux Maîtres Noirs (souvent confondus avec les sorciers du même nom), qui sont très peu connus en France et qui font encore très peur (ce qui est d’ailleurs un peu le but) à certains dinosaures du mysticisme qui confondent « aimer son prochain » et avoir besoin de vaseline dans la plupart de leurs relations sociales (si vous me suivez.)

Les Maîtres Noirs incarnent à la perfection ce que j’appelle la virilité spirituelle et que d’autres nomment la puissance mentale. Car pour combattre efficacement le Mal, il faut le faire Bien ! Et pour bien le faire, il faut avoir cessé de craindre la noirceur humaine, cela au point de devenir capable de l’étudier et de la comprendre, pour ensuite mieux la dépasser.

 

Serge Baccino