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Protégé : Les Bija-Mantra et autres sons vocaux
Tous des Channels
Un membre du forum Psukelogos me demandait, voici quelques temps (écrit en Août 2006) d’expliquer le Channeling. Je vais donc écrire ici pour ceux qui débutent et ne connaissent que peu de choses, les spécialistes du sujets s’ennuieront quelque peu et je m’en excuse par avance. Pour une fois, je vais sacrifier à mon habitude d’écrire d’une manière un peu trop « technique » comme on me le fait souvent remarquer. Les mots « Channel » et « Channeling » sont de l’anglais moderne et signifient « canal » et « canalisation ».
Un Channel est donc une personne qui sert de « canal » vivant et conscient à quelque chose. Ce quelque chose consiste soit en des infos, soit en de l’énergie, soit carrément les deux (plus rare.) Les infos peuvent provenir de plusieurs sources, mais les deux plus communes sont :
1. La partie divine ou « angélique » du Channel (son « Soi« )
2. Un être ou un groupe d’êtres (appelé aussi « Collectif » ou « Archange« ) de l’autre côté du voile, depuis « l’invisible ».
L’énergie peut provenir, soit :
1. De la partie divine ou « angélique » du Channel (de son Soi)
2. D’un Collectif (Archangel) ou de l’énergie universelle (le réservoir collectif.)
Pour être un bon Channel, la personne doit se souvenir que les infos et/ou l’énergie va (ou vont) passer par son corps, et plus spécifiquement, par son système nerveux et glandulaire, ainsi que par certains Centres énergétiques que les ésotéristes nomment habituellement « Chakra« . Plus le système nerveux et les centres du même nom seront en bon état et « pointus » (c’est-à-dire subtils et réceptifs), plus le Channeling sera réussi, du moins aux yeux du Channel. En réalité, tous les channelings sont réussis car… ça marche à chaque fois !
Tout le monde n’en est pas conscient pour autant ! Le fait de prendre conscience d’une « canalisation » ou d’en ressentir les effets ne prouve pas « que ça marche », mais démontre que la personne réussit à être consciente de ce qui, de toute façon, se passe et se passera souvent et même à son insu ! Ce que je veux dire ici, c’est que non seulement nous sommes tous des « Channels » potentiels (ou en devenir) mais que, de plus, des Channelings s’opèrent sans cesse et tous les jours, et ce, à l’insu de la conscience objective (sauf pour les habitués, bien entendu.) Ce que certains appellent « intuition » ou ce que d’autres prennent pour de « subites idées qui leur viennent à l’esprit » (sic) sont en fait des Channels qui s’ignorent.
On dit que « Savoir, c’est pouvoir. » Il est moins bien question d’apprendre à devenir Channel que de s’habituer à l’être, de toute façon et en toutes circonstances ! Donc, ne vous demandez pas « comment on devient Channel ? », mais bien « comment dois-je faire pour rendre conscient ces Channelings autonomes qui s’effectuent le plus souvent à mon insu ? » J’espère avoir été assez clair et le moins technique possible dans mes propos.
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)
Le retrait des énergies
Le retrait des énergies… Le titre pourrait tromper. Il n’est pas question ici d’énergies qui se retirent, mais bien de notre capacité de nous soustraire à certaines d’entre elles. On ne demande pas à une maison de « se retirer » de nous, n’est-ce pas ? C’est à nous qu’il appartient de nous retirer d’un lieu qui ne nous convient plus ou dans lequel nous ne pouvons plus être utile. De même, c’est à nous qu’il appartient de nous soustraire à un état d’esprit collégial particulier, surtout si ce dernier ne peut plus rien nous apporter ou apporter à autrui.
Voici un exemple concret et passablement polisson, il est vrai !
Une demi-heure avant de poster ce message, j’étais sorti pour acheter du pain. Jusque là, me direz-vous, rien de bien transcendant, n’est-ce pas ? Nous sommes bien d’accord. Juste devant moi, faisant la queue pour se faire servir, dans la boulangerie, il y avait une fille d’une vingtaine d’année, des plus remarquables. Elle portait un ensemble couleur chair très moulant qui soulignait d’une manière affolante les courbes parfaites d’un corps à la plastique irréprochable. J’attendais qu’elle se retourne pour voir son visage. Ce dernier était celui d’une poupée ! Rien à redire. Comme je ne savais pas « où poser mes yeux », comme on dit, je me suis résigné (sans trop en souffrir) à les poser sur le courbes affolantes de ses fesses magnifiques… (oui, je sais, je suis un poète, que voulez-vous !) Tant qu’à faire, me dis-je, je vais discuter deux minutes avec les cellules de ce corps aux formes si généreuses, pour savoir ce qu’elles racontent sur leur occupant.
J’ai donc contacté « l’intelligence cellulaire » du corps de cette jeune femme, c’est à dire « l’état d’esprit particulier avec lequel elle faisait corps », et voici ce que cette sagesse ignorée m’a raconté :
« Oui, je te connais et je sais ce que tu as à dire, mais tu ne dois pas le faire ! Je sais que ta sagesse dit que ma personne ne devrait pas s’habiller comme cela car elle va tomber dans le piège qui est celui de toutes les belles femmes qui ne sont adulées que pour leur plastique et oubliées en tant qu’individu. Tu crois qu’il est temps pour moi de comprendre ces choses, alors qu’il est trop tard pour s’en soucier : le mal est déjà fait. Le « moi » est devenu ce qu’il redoutait le plus. Mais laisse ce mal s’exprimer et faire son œuvre jusqu’au bout, car il est aussi le Messager de Dieu en ce « moi » là… »
Mentalement, j’ai salué, en silence, la Sagesse sans Nom de Celui qui Se Cache derrière toutes choses et mon Soi m’a sourit, car il n’est pas habitué à ce que je me taise, sur la Terre… Comme au ciel !
Note de fin : Vous comprendrez si je n’ai pas mis, dans cet article, de photos pour imager mes propos, car il serait mal venu de montrer, en gros plan, la figure joviale et fendue d’un large sourire vertical, de ma vis-à-vis… 😆
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)
Au sujet du 3eme Oeil
Il est assez ennuyeux de lire, sur des sites qui se disent spécialisés, que le troisième œil est le Chakra du front, appelé « Ajna » en Inde. Même si le désir de simplifier est louable en soi, il ne justifie pas pour autant d’induire en erreur les gens qui nous lisent ! Si je puis me permettre un peu de technique (qui fait si peur au français), je dirais que ce fameux 3e œil n’est pas le Centre psychique Frontal, et même, qu’il n’est pas vraiment un Chakra en soi, comme on l’accepte communément. En fait, il s’agit d’un vortex énergétique qui naît de l’interaction de l’activité électrochimique de deux glandes endocrines majeures.
Dans notre cerveau, sous le troisième ventricule et au niveau de l’hypothalamus, se trouvent ces deux glandes maîtresses que sont l’hypophyse (pituitaire) et l’épiphyse (pinéale.) Ces deux glandes, à partir de leur activité électrochimique, produisent un rayonnement, une aura, dont l’intensité et l’envergure dépendent essentiellement de la qualité de leur fonctionnement (hypo ou hyper activité, par exemple.) Autrement dit, plus ces deux glandes fonctionnent correctement et à plein régime, plus leur rayonnement respectif est puissant et étendu.
De fait, et attendu que certains initiés passent le plus clair de leur temps à activer ces dites glandes, qui sont très importantes, d’un point de vue psychique, il arrive un moment où le rayonnement des deux glandes citées est si puissant et donc étendu, que leurs auras respectives se touchent puis fusionnent, ce qui donne naissance à un foyer d’énergie radiante d’une grande pureté et d’une intensité particulière, et repérable par une personne sensible à ces choses. Dans le symbolisme Égyptien, on appelle cette fusion aurique «Œil d’Horus» , ce dernier étant le Fils d’Osiris et d’Isis, c’est à dire la Conscience intérieure et individuelle, qui naît (ou résulte) de l’union entre l’esprit (Isis) et la force vitale -ou le Pouvoir Vivant- (Osiris), ou encore et plus sobrement, de nos pensées et de nos émotions.
Quand cela se produit, que ces deux auras fusionnent, une grande quantité de phosphore ainsi que l’apport de quelques autres composés chimiques, illuminent littéralement certaines zones demeurées inactives de notre cerveau. Dès lors, la personne commence à percevoir (et non pas à «voir», n’est-ce pas) des choses qui échappent habituellement aux sens objectifs et à la conscience particulière qui en découle (objective, celle de tous les jours.) En résumé, le 3e œil n’est pas une condition acquise, telle un Chakra, mais le résultat d’une interaction énergétique entre deux glandes endocrines primordiales.
Dire que notre 3e Œil est actif ou dire qu’on est Illuminé, ça revient au même : c’est juste la terminologie propre à des traditions distinctes qui diffère. J’espère que cette précision pourra un jour vous être utile ou que, bien mieux encore, elle vous servira à expliquer et donc à mieux vivre et accepter, ce qui vous arrive peut-être en ce moment !
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)
Sur la visualisation (W.W. Atkinson – extraits)
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Voici un court extrait d’un texte sur la visualisation de W.W. Atkinson, Maître Psychiste du 19e siècle, auquel on doit, en particulier, l’ouvrage fameux nommé « Kybalion », puisqu’il était un des fameux « trois initiés » qui ont préféré signer d’une manière anonyme…
« Le processus fondamental, dans la création de l’atmosphère mentale, réside dans ce qu’on appelle la « visualisation ».
La visualisation est simplement la création d’une forte image mentale de la chose désirée et son perfectionnement quotidien, de manière à la rendre presque aussi nette que la chose elle-même. La visualisation tend alors à se matérialiser. En d’autres termes, elle commence à réunir, autour d’elle, les conditions matérielles correspondant au cadre mental.
Les mots sont la charnière autour de laquelle se forment les images mentales visualisées, et les images mentales visualisées constituent le cadre dans lequel se forment les conditions matérielles réelles.
Ce qu’il faut faire, dans la visualisation, c’est amener l’imagination positive à voir et à sentir la chose comme existant réellement.
Par une pratique constante et par la méditation, l’atmosphère mentale se forme alors, et le reste n’est qu ‘une question de temps ».
WILLIAM WALKER ATKINSON, 1862-1932
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