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Je m'appelle Serge BACCINO et suis auteur de livres au format numérique qui sont vendus sur Amazon (fr.) Ces ouvrages à prix modérés (moins de 10€ chacun) traitent de psychologie ésotérique (essais) et de spiritualité (romans à caractère initiatique) J'ai pensé qu'à une époque où tout devenait cher, un blog de présentation tel que mien serait perçu comme étant le bienvenu ! Je vous attends sur mon Blog et vous invite à participer aux différents échanges qui s'y produisent, en ce moment même, sur des thèmes aussi intéressants que variés ! Cordialement à toutes et à tous. Serge BACCINO –Auteur- -

Pourquoi les ex-fumeurs prennent du poids ?

Les scientifiques auraient découvert pourquoi les ex-fumeurs prennent du poids

 

Par Jennifer Larcher

 

Pourquoi les ex-fumeurs prennent-ils du poids lorsqu’ils arrêtent ? Est-ce à cause des repas ? Une étude répond non et donne la réponse.

 

cigaretteLorsque les fumeurs décident de stopper cette addiction, ils ont tendance à prendre du poids. Immédiatement, certains compensent ce manque en se jetant sur la nourriture. D’autres grossissent alors qu’ils ne changent pas leur habitude. Une étude a été réalisée par le Fonds national suisse pour la recherche scientifique. Les scientifiques estiment que l’arrêt de la cigarette n’a pas d’impact sur la hausse des calories et l’augmentation du nombre de repas. Selon le Huffingtonpost, le coupable serait donc la flore intestinale.

 

Les résultats de l’étude

 

Cigarette2Cette étude a été menée, car les scientifiques ont constaté que certains anciens fumeurs avaient tendance à prendre du poids alors que leur régime alimentaire n’avait pas changé et était équilibré. Une expérience a donc été menée sur 20 personnes, cinq avaient l’habitude de fumer, cinq autres n’avaient pas touché à une cigarette et les 10 restants avaient stoppé cette addiction une semaine avant le début de cette étude selon le journal. Ils ont ensuite récolté les excréments pour obtenir des réponses à leurs questions. Les échantillons des non-fumeurs et des fumeurs ne mettaient pas en avant des changements de la diversité microbienne intestinale. Par contre, le résultat était bien différent pour le groupe qui avait stoppé la cigarette avant l’étude.

 

Développement des bactéries

 

Cigarette3Lorsqu’une personne arrête la cigarette, un bouleversement microbien serait repéré, ainsi ceux qui n’avaient pas changé leur habitude alimentaire prenaient environ deux kilos. Les scientifiques ont conclu que les bactéries des ex-fumeurs changent et elles apportent à leur organisme de l’énergie. La prise de poids ne serait donc pas due à l’alimentation, mais à un bouleversement et au changement des bactéries de la flore intestinale. Elles auraient ainsi un impact sur les vitamines, le développement de la muqueuse intestinale et le bon fonctionnement de la digestion.

 

Crédits photos : Roman Pavlyuk + Divers Internet.

 

Source : http://www.24matins.fr

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Comment savoir ce qui nous pousse ou inspire ?

L‘entité Globale à laquelle est rattaché l’être humain est assez complexe. Il est difficile de savoir, parfois, qui ou quoi nous pousse ou nous inspire, dans certains moments. Pourtant, il suffirait de se fier à ce que nous ressentons sur le moment et à ce qui se passe ensuite, pour s’en faire une idée. Ce sujet est plus compliqué à expliquer par des mots qu’à comprendre. Souvenez-vous en premier lieu que toutes les classifications et divisions qui vont suivre sont arbitraires et ne servent qu’à désigner les divers niveaux, les diverses « profondeurs » d’un même Océan qu’est la Conscience de Soi. Seul existe l’esprit et cet esprit est plus ou moins conscient de lui-même, ce qui engendre des niveaux hiérarchiques qui, quoique très arbitraires, car évolutifs et donc très changeants, n’en sont pas moins présents.

 

 

 

Soi Divin9 Le Soi Divin nous oriente toujours et tout naturellement vers l’harmonie, la paix et la probité morale. L’écouter reviendrait à ne jamais léser personne, fut-il un fils de p… un scélérat !  C’est pour cette raison qu’il n’est pas toujours facile à suivre : sa Lumière est inhumaine et notre volonté trop faible pour faire la sienne, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Bien que ce couillon de Moi-Idéalisé essaye encore et toujours de se prendre pour Dieu ! En fait, seuls ceux qui ont atteint la Conscience et l’État de Christ (ceux que je nomme « les Seigneurs » ou plus rarement « Adonaï «  ) sont capables de s’aligner vraiment sur le Modèle Divin et de s’identifier  à Lui. Jusqu’à un certain point. On va dire que notre plus haute vision ainsi que nos moments les plus merveilleux et emplis de paix, d’amour et de joie, sont inspirés par le Soi Divin, qui n’est pas quelqu’un de différent ou de distinct de nous, mais Nous en plus beau ou Nous plus tard.

 

 

 

Soi Divin Contact conscientLe Soi (ou Soi Naturel) est ce que nous sommes outre les incarnations, c’est-à-dire que c’est notre identité éternelle qui s’affine et s’améliore de vies en vies et qui tend plus ou moins vers l’idéal de perfection sans toutefois y arriver vraiment. Le Soi est ce que nous sommes « en esprit et en vérité », c’est notre vrai « Moi », notre identité réelle lorsque nous ne sommes pas incarnés et identifié à notre rôle terrestre ponctuel et, de ce fait, affreusement divisés. Il n’est pas parfait, loin de là ! (Vous seriez étonné voire vexé !) et chacun possède un Soi qui lui est propre, différent de celui des autres. Certains sont très évolués, quasi divinisés déjà, tandis que d’autres ne sont pas plus futés qu’une Tanche de la Baltique atteinte de crétinisme !

On peut se faire une idée du degré d’intelligence et d’expérience (évolution) d’un Soi en observant l’une quelconque de ses personnalités « en cours« , car pour le Soi Naturel, toutes les incarnations sont simultanées.

 

 

 

Je sais bien que cela ne correspond guère à ce que l’on enseigne, généralement, à ce sujet… Mais cet enseignement provient en droite ligne du Désir que manifestent les anciens Maîtres Instructeurs des consciences, que chaque initié soit patient et tolérant et prenne l’habitude de considérer les autres, plus en retard, avec gentillesse et respect. Je pense que vous ne lirez ceci nulle part ailleurs que dans mes textes (livres et articles) et ceux, bien évidemment, des autres psy éso (il en existe actuellement une vingtaine, tout au plus, en Europe mais aucun d’eux n’enseigne.)

Clairement, il n’est pas interdit d’être bon et charitable, mais on n’est pas obligé non plus de devenir con pour autant, ainsi qu’aveugle à certaines évidences !

Il faut, en toutes choses, un milieu juste et bon. Outre le côté mauvaise langue, c’est-à-dire une fois les bonnes manières et l’hypocrisie mises de côté, on est bien obligé d’admettre que tandis que certaines personnalités terrestres nous paraissent géniales, d’une intelligence rare, belles et lumineuses de l’intérieur, d’autres semblent être sorties à peine du Règne animal et ont un fond mauvais et très peu d’intelligence.

 

 

 

DiscernementCe que vous lisez là n’est ni méchant ni même exagéré, et cela n’a rien à voir avec une hypothétique « absence de charité chrétienne » (prouut !) C’est de la plus simple évidence ainsi que de la plus stricte vérité, un fait facile à établir sauf pour les faux-culs de la spiritualité et, croyez-moi, ils sont légion et se font rapidement reconnaître (ou se trahissent) en protestant vivement et, au passage, en faisant passer l’idée que celle ou celui qui tient ce genre de propos, n’est ni un « initié« , ni même une personne accompagnée par la Lumière de Dieu (re-prouuut !) Le but étant, vous l’aviez compris, d’abaisser « charitablement » les autres afin de se sentir eux-mêmes plus haut. Mais laissons cela…

Cette différence parfois énorme entre les diverses personnalités incarnées en même temps et donc à une même époque de notre « linéaire » (conscience objective), provient du fait que la planète Terre est une « plaque tournante » de l’évolution, véritable « plateforme d’essai cosmique« , une tentative pour faire vivre ensemble des individualités toutes différentes, issue de plans de consciences parfois très éloignés les uns des autres.

Certaines individualités dont l’une quelconque de ses extensions est encore ou actuellement incarnée, sur Terre, sont déjà presque « terminées » tandis que d’autres…. Eh bien, observez autour de vous et jugez sans passion mais avec objectivité !

 

 

 

A noter que c’est seulement sur Terre et « en incarnation » que l’on peut rencontrer une telle diversité de niveau de conscience et d’évolution. Notez bien ce fait, car il est important pour vous, en plus d’être rassurant et avoir l’effet d’un Baume sur la sensibilité parfois exacerbée des plus Lumineux d’entre nous. Dans les plans invisibles (comme on dit), chacun se trouve naturellement sur un plan qui lui correspond et ne peut rencontrer que des individualités de son niveau. C’est en connaissance de ce fait que sur Terre, les gens ont tendance à se grouper par races, ethnies, classes sociales, états d’esprit, etc.

Quant à l’âme, c’est une sorte de cocotte-minute toujours sous pression qui nous pousse (d’où le terme de « compulsion« , n’est-ce pas) à penser une chose plutôt qu’une autre, et cela, souvent malgré nous. Pour donner une idée générale qui bien que simpliste, est également réaliste, disons que :

 

*** Quand on se sent poussé à penser ou à agir d’une manière qui ne correspond pas à ce que nous savons et nous sentons être, alors on peut sans se tromper affirmer que c’est l’âme qui se manifeste en nous et s’exprime à travers nous et… à notre place !

 

*** Quand nous nous sentons paisibles et sûrs de nous, détendus et joyeux, nous pouvons être certain que nous sommes bien nous, naturellement et sans contraintes ou programmations (d’où le terme de « Soi Naturel« ) notre niveau d’évolution est ce qu’il est, certes, mais c’est bien nous tels que nous sommes pour le moment, qui se manifeste et s’exprime directement.

 

* ** Et lorsque nous sentons en nous quelque chose de fort, de beau, de grand, qui élève l’âme et la personnalité et semble appartenir aux cieux, alors on est en Présence (ou sous le flot d’énergie) du Soi Divin.

 

 

 

Archanges5Ceux qui ont prétendu voir, dans une grande lumière, un Archange magnifique plein de bonté et de compassion qui leur souriait en leur disant qu’il n’était pas temps pour eux de partir (les fameuses NDE) ont vu en fait leur Soi Divin, ce fameux Père dont parle le Maître Jésus ( à présent, le Seigneur Jésus, car il n’est plus un humain – même avancé – et il a rejoint le Collectif ou Archange Iéshuah.) Un jour, l’être humain comprendra que de sa personne physique au Christ Lui-Même, il n’existe qu’une différence de degrés et non de Nature, car en vérité, « Il n’existe qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps » (Shiva Sutra  – 4000 avant J.-C.Dire que nous sommes une personnalité, un Soi, un Dieu, un Archange, un Kristos, un Logos, etc. c’est un peu comme dire que nous sommes le premier, le second… le dixième… le centième barreau d’une seule et unique échelle qu’on appelle…

L’esprit vivant et conscient.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les sept étapes de la psy éso

Quand on s’engage dans cette Voie qui est parcourue d’avance, attendu que nous allons simplement de nous à Nous, de « ce que nous sommes déjà sans le savoir » à « ce que nous seront en le sachant », il n’est pas utile de s’affoler ou de trépigner d’impatience : tout est déjà là, en Soi, attendant d’être découvert.

 

 

 

La première étape consiste à se détendre et à se dire : « Si Dieu est en moi en tant que moi, de partout ou je vais, je le mène avec moi, donc, je ne pourrai pas le louper ! »

 

La seconde étape consiste à réaliser que « nous sommes déjà le Soi Divin » et que, de ce fait, nous ne pouvons pas « l’atteindre » (puisque c’est déjà fait.)

 

La troisième étape se résume à aimer ce que nous sommes déjà, à l’accepter, à le prendre pour base de travail. Car si nous refusons d’assumer ce que nous sommes présentement, nous ne pouvons pas aller bien loin. Pour se dépasser, encore faut-il pouvoir « s’atteindre » (assumer ce que nous sommes déjà au lieu de chercher à s’en débarrasser ou à le nier.) Il n’est pas question d’aimer toute cette merde qui est en nous mais qui n’est pas nous, mais bien d’aimer ce que nous sommes, pour l’instant.

 

La quatrième étape prévoit de devenir plus « léger », de faire preuve d’un peu plus d’humour et de ne plus autant dramatiser ! Les trois mots d’ordre de l’ego sont : « Sérieux, grave et important » ! C’est comme cela qu’il nous piège, en nous faisant croire qu’il « nous » arrive des choses et que ces choses-là sont dramatiques à n’en plus pouvoir !

 

La cinquième étape consiste à surveiller les mouvements de notre esprit (karma Chitta, en sanskrit), à étudier notre façon de penser, de réagir, en simple observateur et surtout, sans nous juger cruellement (comme l’homme est enclin à le faire.)

 

La sixième étape consiste à prendre l’habitude de nous distinguer de nos processus mentaux. Nous ne sommes ni nos pensées, ni nos émotions mais la Conscience qui se situe derrière ces choses. D’ailleurs, si nous pouvons penser, c’est que nous sommes distinct de nos pensées, n’est-ce pas ? Donc, ne plus s’identifier à ce que nous pensons !

 

La septième étape consiste à se concentrer le plus souvent possible sur notre conscience d’Être. L’attention mentale doit être focalisée sur l’intérieur, non pas sur les pensées qui s’élèvent sans cesse dans notre mental, mais sur « celui qui fait l’expérience de toutes ces pensées » (le Soi, ce que nous sommes, c’est à dire la Conscience pure.)

 

 

 

Bien entendu, ces sept étapes ne sont proposées qu’à titre indicatif et ne consistent pas en des règles absolues. C’est pour ainsi dire un début, un entraînement, une façon de se muscler l’âme et de la rendre plus souple et docile à la fois. De plus, ces étapes ont le pouvoir de pacifier l’ego qui ne réussit plus à trouver un terrain solide pour son expression. Alors, il finit par se calmer et à remplir son rôle premier (nous servir pour la vie sociale ainsi que pour les échanges purement cognitifs et intellectuels.)

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’homme Nouveau

homme nouveauL‘homme nouveau est-il un homme qui « maîtrise sa vie » ? L’homme nouveau est-il quelqu’un qui obtient tout ce qu’il veut grâce à quelque pouvoir étonnant sorti tout droit de « Matrix » ? L’homme nouveau sera-t-il un mutant, un « X-man » de plus ? (avec une quéquette laser, par exemple !) Toutes les « méthodes New-Âge » qui prétendent apprendre à l’homme à redevenir « un ange », prennent les gens pour des cons car, justement, les anges sont moins cons que l’homme et ne planifient rien, se laissant guider par le Grand Courant Cosmique, ce que l’homme réapprendra à faire bientôt (du moins pour les moins stupides.) De partout où l’homme va, il y est !

Donc, il est instantanément à sa place (logique.) Quoique l’homme fasse, ce sera fait et ce sera donc réussi, puisque le but est de faire quelque chose, n’importe quoi, et que toute chose faite est de ce fait réussie. Pas de but, pas de peur de l’erreur : voici que l’homme devient libre immédiatement et non « demain » ou « bientôt. »

 

 

 

L‘avenir de l’homme libre est déjà derrière lui puisqu’il tourne le dos à ce concept de « devenir » pour se remettre à Être. Alors en quoi consiste la fameuse « maîtrise de la vie » que proposent certaines écoles de mystère ? Elle consiste, et comme le terme le dit, à « maîtriser sa propre vie » ou, plus précisément, à « maîtriser le vivant en soi », c’est-à-dire toutes ces choses qui remuent sans cesse avec une puissance parfois dévastatrice et qui empêchent l’homme de demeurer en paix.

Il ne s’agit pas de « maîtriser nos émotions », car toute tentative en ce sens, en plus d’être stupide, se solderait au mieux par un échec, au pire par le commencement du mensonge à soi-même.

 

 

 

torrentEt celui qui se ment devient esclave de son mensonge. De même, celui qui tente de s’opposer au courant de vie qui s’écoule en lui, est balayé par ce même courant, car la vie ne demande pas à cesser de s’écouler, juste à ce que la direction de son torrent impétueux soit définie puis maintenue. Cela seul est la maîtrise : Montrer au courant de vie dans quelle direction il doit s’écouler puis se laisser aller à son impétuosité.

L’homme nouveau n’est pas un Maître.
L’homme nouveau n’est pas un élève.
L’homme nouveau est… Nouveau !

Et puisqu’il est nouveau, il ne cherche même plus à se définir et se dirige là où souffle l’Esprit, se laissant porter par son pouvoir vivant.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

L’interrogateur et le besoin de se justifier

 

InterrogateurNous connaissons tous, autour de nous, de ces personnes qui passent leur temps à interroger les autres, pour une raison ou pour une autre. Mais est-ce que nous savons tous que cet état d’esprit consiste en un « mécanisme de domination » dont le but est de s’approprier l’attention mentale d’autrui et de lui voler ainsi son énergie, afin de l’affaiblir et de pouvoir ensuite lui imposer sa volonté sans rencontrer de grande résistance ? En effet, si on vous interroge, vous êtes obligé de vous concentrer non seulement sur la réponse, mais également, sur la personne qui vous interroge. Ceci se fait à notre insu et sans que vous ayez le besoin de faire des efforts. Et se faisant, vous brûlez une précieuse énergie qui aurait pu servir à vous sentir plus fort, psychologiquement, plus sur de vous.

 

 

 

Interrogateur2Toutefois, cette double concentration est inutile car, au demeurant, vous ne devriez avoir qu’à vous concentrer sur une éventuelle réponse, puisqu’il est soit disant question d’une simple.. Question ! Oui mais voilà : Toutes les réponses se trouvant normalement en vous, vous allez avoir tendance à rechercher tout d’abord en vous-mêmes (mémoire, réflexion, intuition, imagination) la réponse puis, lorsque vous verrez (très vite d’ailleurs) qu’elle ne s’y trouve pas (et pour cause !) vous aurez le réflexe tout naturel de chercher à comprendre ce que peut bien vouloir dire (ou attendre de vous) l’interrogateur lui-même. Dès lors, vous glisserez, sans même le réaliser, de la question au questionneur, ce qui était en fait le but non avoué mais espéré par l’interrogateur ! Ici deux questions se posent d’elles-mêmes :

1. Pourquoi ne puis-je trouver les réponses de l’interrogateur en moi, puisque elles sont censées s’y trouver toutes ?

2. Que se passe t-il lorsque mon attention mentale glisse ainsi de l’interrogation et de mon intérieur, à l’interrogateur lui-même ?

Réponse 1 : Parce que ces réponses ne se trouvent pas en vous, pour la simple raison que les questions ne proviennent pas de vous ! (Cause et effet sont simultanés dans le temps (maintenant) et dans l’espace (votre mental.)

Réponse 2 : A ce moment, l’énergie de la force vitale ne tourne plus en boucle, chez vous, mais s’extériorise afin de suivre le sens de votre concentration (« L’énergie de la force vitale suit toujours le sens de notre attention mentale et se dirige là où elle se trouve orientée puis concentrée. »)

 

 

 

 

Interrogateur3L‘interrogateur est un fin stratège : il pose des questions auxquelles vous ne pourrez pas répondre et sait pertinemment que vous allez essayer d’y parvenir tout de même et serez donc obligé, en fin de compte, de prêtez attention à ses processus mentaux et plus aux vôtres. Du coup, vous voici « expulsé de votre centre », hors du paradis (paradis = cercle ou milieu ou centre) et l’attention orientée vers dehors et un autre que vous ! Vous n’allez plus sentir la vérité (Abel) mais penser à tout ce qui semble vrai (Caen), surtout aux yeux de l’autre zouave, qui vous interroge.

 

 

 

Vous commencez à « adorer un autre Dieu que le votre » (ce qui se passe en vous, votre intuition, etc.) et vous commettez le pêché originel qui consiste à croire que la connaissance se trouve hors de vous et que ses fruits peuvent se goutter ailleurs qu’en vous-mêmes… Mais, au juste, qu’est-ce qui donne tant de pouvoir sur nous à un interrogateur ? Présenté autrement et plus besoin de se justifiersobrement, pourquoi « ça marche », ce stratagème employé par l’interrogateur ?

Réponse : A cause de ce besoin maladif de se justifier sans cesse ! Cette compulsion naît du fait que nous croyons, au départ, que se sont les autres qui, par leur regard, nous jugent le plus cruellement… Or, où sentons-nous vraiment ce regard ?
En nous, oui. Et qui le sent ? Nous, oui. Ce regard qui juge est donc le nôtre, pas celui d’autrui. Et qui se transforme alors en manipulé, faisant de tout interrogateur un vampire énergétique par excellence (et qui s’ignore bien souvent) ? Allons, voyons ! La réponse n’est pas dehors et dans ce que j’écris….

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Cerveau et émotions

 

Siddha3Les anciens Siddha ont essayé d’expliquer le processus des pensées, les mouvances mentales (karma chitta) d’un point de vue purement énergétique (pour changer un peu.) Selon eux, du cœur en direction du cerveau, part un courant ascendant de force vitale. C’est ce courant qui, en venant « heurter » les vibration de l’esprit qui se trouve en suspension dans le cerveau, provoque les pensées. Les pensées proviennent donc de l’union de l’esprit avec la force vitale. Notez bien ce fait pour plus tard, s’il vous plaît.

Ceux qui sont des ténors de la prise de tête et qui sentent vraiment le flux mental, savent que la pensée est comparable à une sorte de rivière folle qui coulerait sans discontinuer. Il sentent bien ce courant permanent, en eux, et ils sont effectivement très proches de la vérité en affirmant qu’il est impossible de le stopper.

Les Siddha enseignent qu’il ne faut surtout pas essayer de lutter contre les émotions ou les sentiments, car cela reviendrait à lutter contre le Pouvoir Vivant (ou Force Vitale) et donc, contre un des trois Aspects trinitaire de la Divinité ! Autant dire que l’homme a perdu d’avance !

 

 

 

 

SiddhaLes Siddha expliquent donc qu’il n’existe que deux méthodes pratiques pour changer sa vie; celle des initiés, et qui consiste à changer la nature ou la polarité des pensées (changer de pensée carrément ou alors se polariser sur l’opposé d’une même pensée) et celle des Siddha et qui consiste à carrément arrêter le flux vital en soi (j’ai essayé, on peut, en effet.) Cette seconde méthode place le pratiquant en état de « Samadhi », c’est à dire de Pure conscience sans pensée. Le cerveau se retrouve alors à des fréquences couvrant l’Alpha et variant de 9 à 11 cycles par seconde au maximum. (J’ai déjà réussi à descendre à 6c/s sans perdre conscience et donc à avoisiner le « Thêta. »)

La seconde méthode, donc, consiste à « court-circuiter » le flux ascendant de la force vitale en l’obligeant à faire une « boucle » dans le cœur. Comme l’énergie suit l’attention mentale, si l’attention est focalisée fermement sur le cœur, au bout de huit minutes, environ, la force vitale hésite puis cesser graduellement de monter vers le cerveau puis finit par se mettre en « boucle » dans le cœur.

A noter que le cœur est l’un des trois « points secrets » où peut et doit se manifester le Saint-Esprit ! (Kundalini, en sanskrit) et c’est aussi un des deux dont se servent les Mages Rouges et certains psy éso pour donner un coup de pouce à une personne qui est prête à aller plus loin mais manque seulement d’un peu de force. Les Siddha appellent cela « Shaktipat » c’est à dire et littéralement « donner le pouvoir » (ou « transmettre la Force », ce qui est plus exact.)

 

 

 

 

L‘effet est alors que les pensées cessent instantanément, on perçoit une sorte de « vide silencieux remplit de Toutes Choses » (sic) puis on tombe en état de Samadhi (Conscience sans pensées.) Si on continue, on cesse alors de respirer (authentique, je me suis arrêté 5 minutes après un dernier expir !) et si on ne se fait pas peur tout seul de ne plus respirer (ce qui m’est arrivé, la première fois) on passe alors en état de « nirvikalpa Samadhi » qui est l’état où la conscience de l’homme fusionne avec celle de Dieu (c’est assez impressionnant, mais on en meurt pas, la preuve !)

Alors on sait que l’on est la Conscience de l’esprit, c’est à dire ni la matière, ni même cet esprit qui la forme, mais ce qui se trouve au-delà (param, en sanskrit) ce qui produit un état de plaisir au-delà de la simple joie issue de la conscience sans pensée (Paramananda, en sanskrit.)

Lorsqu’on a atteint ne serait-ce qu’une seule fois et quelques secondes cet état, même si on retourne à l’état humain usuel ensuite (hélas !), on demeure « connecté » pour le reste de la vie en cours et on a accès presque à volonté à la Mémoire Universelle, ce qui permet de répondre à toutes les questions existentielles, même si on ne connaissait pas la réponse une seconde avant. Ce qui, ma foi, est assez pratique si on aime bien aider et conseiller un peu ses semblables (ou tout simplement pour soi, pour le plaisir gratuit de savoir et de comprendre.)

 

 

 

 

Je ne saurais trop recommander de NE PAS forcer sa pratique afin d’atteindre rapidement cet état, car les effets peuvent alors être l’inverse de ceux escomptés (augmentation du stress et tendance à la paranoïa, puisqu’on « capte » plus mais que l’on croit que ça nous concerne en propre.) Pouvoir se connecter à l’inconscient collectif réclame un esprit tranquille et un mental puissant et assez aiguisé pour ne pas tout prendre pour soi et se sentir impliqué à la moindre émotion, à la moindre idée bizarre ! C’est la raison pour laquelle les psychologues ésotéristes conseillent de se libérer l’esprit d’abord, puis d’atteindre à de hauts niveaux de conscience après.

Car dans le cas contraire, on peut devenir un brin parano !  D’ailleurs, vous verrez bien autour de vous ce que ça donne de s’ouvrir aux contacts cosmiques sans préparation préalable, après 2012 !  (Note : écrit en 2010)

Bien, on va dire que pour le moment, on en a dit assez pour que l’intellect puisse se prendre un peu la tête et pousser le « moi » à expérimenter n’importe quoi et n’importe comment ! Donc, tenez-le en laisse !

 

 

(En réponse à une question)

Citation:
Alors que faire de ces émotions débordantes qui m’amènent là ou elles veulent?
Comment fait on pour les gérer, puis les purifier lorsqu’elles sont très négatives et me tirent vers le bas?
(ce qui se passe en moi à ce moment là c’est d’abord de la colère, puis de la culpabilité, pour terminer au jugement).

 

Pour les émotions :

1. Que faire ? Réponse : Rien !
2. Comment on gère ? Réponse : On ne gère pas !
3. Alors on fait quoi, Benoît ?

 

Réponse : On n’essaye pas d’agir directement sur les émotions, on change de pensées et du même coup, les émotions changent automatiquement.

Voici la Loi concernée : « Toute pensée possède son sentiment connexe; pour une même pensée, un même sentiment, toujours et indéfiniment. Pour faire varier nos sentiments, il faut faire varier nos processus mentaux, car les premiers sont relatifs aux second et non l’inverse. »

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)